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samedi, 31 décembre 2005

Il y a 209 ans...

Alvise Pisani fut nommé Sage du Conseil le 31 décembre 1796.

vendredi, 30 décembre 2005

Autoportrait en hommage à Bacon et Munch (rien que ça)

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Guillaume Cingal, rejouant la dernière scène de Lost Highway ?

dimanche, 25 décembre 2005

Découragement, cynisme, béatitude

“I abhor poems. I read them and teach them and abhor them. I even write some. I teach them to students (of course not my own bits of offal, for God’s sake) and squeeze what I can out of them, make them laconic when they are verbose and posturing, wise and prophetic where they are clumsily speculative. They say nothing so elaborately, they reveal nothing, they lead to nothing. Worse than wall-paper or a notice outside the departmental secretary’s office. Give me a lucid bit of prose any day.” (Abdulrazak Gurnah. By the Sea. Bloomsbury, 2001, p. 74)

..........

Le feu brûle dans l’âtre, mais aujourd’hui, la brume persistant, la chaleur ne se répand pas comme une traînée de poudre. Depuis trois jours, le salon achevait sa course à 22°2 précisément, au moment du coucher du soleil, entre cinq et six, puis se maintenait à cette température avant de sombrer légèrement, de faire résonner à nos oreilles la cendre duveteuse des bûches consumées. Je sourcille, les mots mûrissent. Pour que toute la maisonnée s’embaume d’une chaleur si douce au toucher, il faut bien qu’il fasse un peu trop chaud près de l’âtre. Ce sont les plaisirs délicats des jours difficiles qui passent. La braise rougeoie sombrement, comme l’habit radieux de l’Arétin dans le célèbre portrait du Titien. J’écarquille les yeux, avec circonspection.

(C'était jeudi matin, vers neuf heures.)

samedi, 24 décembre 2005

Pluie jaune

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« Le temps est une pluie patiente et jaune qui éteint doucement les feux les plus violents. Mais il est des brasiers qui brûlent sous la terre, des crevasses de la mémoire si sèches et profondes que jusqu’au déluge de la mort ne suffirait pas, quelquefois, à les faire disparaître. On essaie de s’habituer à vivre avec ces plaies, on amasse silence et rouille sur le souvenir et quand on croit qu’on a tout oublié, il suffit d’une simple lettre, d’une photographie, pour faire éclater en mille fragments la dalle de glace de l’oubli. » (Julio Llamazares. La pluie jaune. Traduit par Michèle Planel. Verdier, 1990, p. 54)

 

Autour des lauzes

L’arbre usé zigzaguait, élancé, seul ; dans le vent, la bourrasque, autour de nos pierres tombales, seul un murmure se détend ; les mots zèbrent l’espace, tels des coups de fouet.

Menu fretin : l’aquarium a sa raison d’être.

Nous dansions, aimables, frénétiques, rougeauds et ivres de bon vin, faciles entre nous, au pas gracieux et mesuré, nous dansions de tous nos sourires.

C’était un rêve : ne l’éveillez pas.

Danse des asphodèles – où que nous nous trouvions leur chair verte et vénéneuse, leur suc adorable et nimbé de ces coutures d’autrefois. Le dé en est jeté, à la face du monde.

Sur ton ardoise, enfin, le tic-tac de l’horloge.

vendredi, 23 décembre 2005

Un colchique s’unit à ma voix

Jeudi 22 décembre, 13 h 30.

 

Il y a quelques jours, écoutant la radio, j’ai appris que le mot colchique était masculin. Mon fils, quelques jours auparavant encore, m’avait appris les derniers vers de la chanson Colchiques dans les prés, qu’il venait d’apprendre, au début du mois de décembre, assez intempestivement donc :

Et ce chant dans mon cœur

Appelle le bonheur

 

Colchique, donc, est masculin. Mais la Colchide, elle, à l’inverse du faisan qui en est originaire, nous sert-elle encore à nous guider, entre Hagetmau et Uzein ? Le brouillard, épais comme du coton, avant la nuit noire de poix, il faudra le fendre avec la voiture de M.-J., que nous allons raccompagner, avec sa fille, à l’aéroport de Pau-Pyrénées. La brume, ce matin, ne s’est pas levée ; le givre n’a pas quitté les branches des chênes ; le gel est resté accroché aux branches mortes du saule. « Il nous faut de l’abstrait et du métaphysique. »  C’est masculin, vraiment, colchique ?

 

……… ... ... ...

Autrement dit, à bas débit, tu n’as rien d’aryen. Tu as froncé, Français, tes sourcils bruns. L’Anglaise est en glaise et le manteau du Belge, beige. A quoi bon poursuivre, si colchique est du masculin ?

Cela m’alerte. Ou, allègrement, je me souviens d’un déjeuner, un jour froid, au Petit Mesclun, place de Châteauneuf ; ce restaurant, dont plusieurs collègues ou amis m’avaient vanté les mérites, nous nous y retrouvâmes, avec C., un jeudi dirais-je, puisque je me rendais ensuite à l’une des séances de l’atelier de traduction d’André Markowicz, rue Rapin. Le plat principal, ce furent des ribbetjes. Le dessert, qu’en sais-je ? Déjeuner honnête, sans plus. Patron visiblement alcoolique, et patronne singulièrement cordiale (cordialement singulière). Ce jour-là, encore, j’ignorais que colchique était de genre masculin. (C. aussi.) Quelle mesclagne, mes aïeux ! (J’en frémis de maints trémolos… Circonflexes d’avant, servez-moi de rempart !)

 

………

On n’en dit jamais trop, paraît-il, dans ces villages des vallées où les paysans abandonnés, solitaires, prétendument taiseux mais en fait bavards comme des pies, regardent fondre les caractères poisseux du journal régional. Passent les bondrées, la tristesse s’installe. Passent les pouillots, ravalons nos larmes.

Laurent Tailhade (j’ai déjà déclaré ma préférence pour Stuart Merrill) écrivait, dans Les noces de Messidor : « les sveltes colchiques déroulent frileusement leurs pétales de gaze mauve ». Le choix de l’adjectif invariable, hein Laurent, n’est-ce point commode ?

Colette (n’ai-je point dit qu’elle ne m’était rien, près de Virginia ou Nathalie ?), dans un texte complètement inconnu de moi, L’étoile Vesper, qualifie « le colchique d’automne » de « vénéneuse veilleuse ». Dans un livre qui semble tirer son nom de l’étoile du berger, Venus, cette allusion au venin n’est-elle point délibérée ?

Le grand Robert vert en six tomes (dont j’ai déjà dû dire tout le bien que j’en pensais, dans une note d’août ou de juillet) signale certains noms populaires ou alternatifs du colchique : flamme nue, narcisse d’automne, safran bâtard, tue-chien, veilleuse, veillotte. Colette s’est donc contentée de réemployer un nom régional ou plus ancien et de lui adjoindre une allitération. Ces noms – loin de la chanson populaire et si jolie que mon fils a rappelé à mon souvenir – appellent aussi le souvenir de l’une des plus énigmatiques de Gérard Manset :

On dit que Jeanne est revenue

Lancer au ciel sa flamme nue

 

Je pourrais improviser un monostiche tout aussi énigmatique :

Narcisse tue son chien de son safran bâtard.

 

Resterait alors à écrire, partant de ce seul vers, le poème, qui répandrait sans doute ses venins, repeindrait les champs estivaux de ses vers vertigineux, répondrait peut-être enfin à la question : pourquoi colchique est-il de genre masculin ?

Images de la folie et du monde fœtal

“His relatives took everything even before he was born, shared it all out between them while he was still contentedly rocking in his amnesiac broth, wrapped tight in his amniotic caul. He was born after his father’s death, an orphan, and his male relatives took what there was and shared it between them while he was still pending, leaving nothing for him. Not even a length of cloth for a shroud, as older people used to say.” (Abdulrazak Gurnah. By the Sea. Bloomsbury, 2001, p. 178)

 ...

« longue nuit où pour la première fois la folie déposa ses larves jaunes dans mon âme » (Julio Llamazares. La pluie jaune. Traduit par Michèle Planel. Verdier, 1990, p. 50)

jeudi, 22 décembre 2005

Je rev(o)is

« Comme une rivière barrée, tout à coup le cours de ma vie s’était arrêté et, maintenant, devant moi, seuls s’étendaient l’immense paysage désolé de la mort, l’automne infini où habitent les hommes et les arbres qui n’ont plus de sang, la pluie jaune de l’oubli. » (Julio Llamazares. La pluie jaune. Traduit par Michèle Planel. Verdier, 1990, p. 43)

………

Je revois, au ruisseau qui coulait, l’hiver, près de notre maison, ce grillage qui séparait le bois de l’enclos à moutons des voisins – et où, depuis belle lurette, il n’y a plus de moutons. Le grillage retenait les brindilles, les petites branches, les feuilles fanées et mortes de l’automne, de sorte que l’amas finissait par former un véritable barrage, juste avant le pont, masse informe et ligneuse que nous dégagions régulièrement  – à la pelle ou à la main –  pour permettre aux eaux du ruisselet de suivre leur cours. De l’automne au printemps, j’adorais marcher dans ce ruisseau, large d’un mètre tout au plus et jamais profond de plus d’un demi-mètre, remontant délicieusement son cours du grillage posé par les voisins jusqu’à la fontaine de pierre, où il surgissait de sous la terre.

Sur la carte I.G.N. la plus détaillée, il apparaît en pointillés bleus, ce qui signifie que c’est un « cours d’eau intermittent ». A la limite de la propriété de mes parents, il cesse d’être souterrain, pour aller se jeter, à quelques kilomètres de là, dans le Bassecq.

Je le revois, je revois le menu barrage de brindilles, je me revois en bottes, marchant dans le lit du ruisseau. J’en suis loin, de tout cela, pourtant.

Lourdes

Tu ne disais pas la moitié
de ce que fronçaient tes sourcils
Ton monde se dépliait
infiniment comme les vents que l’on voit
venir le soir sur les collines

Tu ne chantais pas la moitié
du temps à la cime des arbres
Et si le monde dévoilait
lentement ses ondes sonores
à la gambade des autans, tu te levais
et chantais pour le faire éclore

Tu ris
tungstène décoloré
aimable brasero
de mes songeries creuses

Dit de mémoire

« Nous croyons parfois avoir tout oublié, que la rouille et la poussière des ans ont désormais complètement détruit ce que nous avons un jour confié à leur voracité. Mais il suffit d’un son, d’une odeur, d’un contact furtif et inopiné pour que soudain, les alluvions du temps tombent sur nous sans compassion et que la mémoire s’illumine avec la brillance et la fureur de l’éclair. » (Julio Llamazares. La pluie jaune. Traduit par Michèle Planel. Verdier, 1990, p. 33)

 ...


 

“I want to look forward, but I always find myself looking back, poking about in times so long ago and so diminished by other events since then, tyrant events which loom large over me and dictate every ordinary action. Yet when I look back, I find some objects still gleam with a bright malevolence and every memory draws blood. It’s a dour place, the land of memory, a dim gutted warehouse with rotting planks and rusted ladders where you sometimes spend time rifling through abandoned goods.” (Abdulrazak Gurnah. By the Sea. Bloomsbury, 2001, p. 86)

mercredi, 21 décembre 2005

Le calendrier n’a pas disparu

Le calendrier n’a pas disparu ; Simon, tu exagères.
Le temps, non plus, ne s’est pas évanoui. Le temps de l’écriture a pris la peine d’une pause bienvenue. Pourtant, ce n’est pas le travail qui manque, et sans doute aussi m’étais-je meurtri à continuer d’écrire – c’est-à-dire, plutôt, à continuer de jeter des fragments imparfaits, dans l’épuisement et la nonchalance.
Le temps n’a pas disparu. Un soleil radieux règne dans ces contrées, avec de froides nuits et de belles journées. Le repos – de trimer en ramassant les feuilles ! Des monceaux de copies aussi m’attendent, chaudement assemblées dans les soufflets de mon cartable. Je préfère entretenir les bûches sifflantes d’un âtre bienveillant.
Derrière une baie baignée de soleil, le dos presque calciné – comme lorsque nous recevions hier soir des amis de mon beau-père, et que j’étais dos à la cheminée crépitante –, j’écris, ayant décidé de ne pas laisser passer, tout de même, ce premier jour (officiel) d’hiver, et, dans tous les cas, le solstice.
………
La plume vaut-elle le balai à gazon ?
………
Il règne un vague-à-l’âme difficile ; seuls les pinsons du Nord peuvent me comprendre, eux qui piétinent les graines de tournesol, entre les soubresauts des mésanges bleues et les piaillements frénétiques des charbonnières. Pas de verdiers cette saison, mais un gros-bec nous fait, de temps à autre, l’honneur de sa présence. Il faut écrire comment le temps passe, au moins sous ses aspects les plus agréables.
J’ai embarqué à bord d’un navire, la nef des fous où se complaisent les souvenirs. L’âme suit ici, depuis dimanche, un cheminement douloureux. J’ai relu By the Sea, qui, dans le prolongement d’Amriika, a déroulé ses enrubannades et fleuri ses feux d’artifice. La pluie jaune, maintenant, correspond mieux à mon état d’esprit, et à mes journées. Quand la bûche siffle, il faut laisser se figer la souffrance. Ainsi, elle est plus douce. On ne dort jamais deux fois dans les mêmes bras.
………
L’encre des vaisseaux vaut-elle le sang des valves de mémoire ?
………
Je vous parle de ma mémoire, mais les souvenirs des uns et des autres ne crépitent jamais de la même façon. C’est ce que, jadis, j’aurais voulu nommer la mêmoire ; c’est là une écriture dont je n’ai jamais pris le temps.
Pourtant, indubitablement, le calendrier n’a pas disparu.

samedi, 17 décembre 2005

L'archevêque Raymond...?

L’Espagne Islamique était un des grands centres académiques du Moyen Age, et, après la prise de Tolède par les chrétiens (1085), ce pays devint la voie principale par laquelle les fruits de la science islamique passaient à l’Europe chrétienne. A Tolède, l’archevêque Raymond (mort en 1251) fonda une école pour traduire les oeuvres arabes en latin et les mettre ainsi à la disposition du monde savant chrétien. Les trésors de la littérature philosophique, scientifique et médicale arabe furent traduits en latin à l’usage des professeurs et des étudiants chrétiens. Il ne serait donc point surprenant qu’avec les livres, les étudiants chrétiens aient ramené de l’Espagne des idées sur l’organisation des universités.

Source : LES ARABES ONT-ILS INVENTE L’UNIVERSITE ?

Taira no Kiyomori

Taira no Kiyomori

Né en 1118 dans la famille Heishi en tant que l'aîné de Tadamori. Etant un brave guerrier, il élimina avec succès une grande partie de la famille Fujiwara et Genji durant la guerre Hougen (Hougen no ran) de 1156 et la guerre Heiji (Heiji no ran) de 1159. Il devint alors le premier ministre (Dajo daijin) et offrit sa fille comme la femme d'un empereur. Sa famille monopolisa la plupart des postes et de la fortune, et beaucoup de gens se révoltèrent contre Heishi. Il mourut en 1181 d'une fièvre.

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Il est un vieillard de Beaumont-la-Ronce

Qui face au désordre ses sourcils fronce :

" Dès que mes petits-fils

Font cuire des saucils

Aussitôt chez moi, c'est le Bronkce ! "

 

Ecrire, enfin

Une fois que, le début du mois de janvier passé et quelques gros retards de travail comblés, j'aurai pris mes bonnes résolutions pour 2006, je me trouverai face à un semestre sans cours (mais avec tâches administratives), avec la traduction d'un gros pavé difficile pour l'été, quelques articles de recherche à écrire, mais, tout de même, enfin (et contrairement à ce qui fut le cas depuis deux mois environ) le temps d'écrire des notes pour ce carnétoile.

vendredi, 16 décembre 2005

Le Père Noël est dégueulasse

La débauche de cadeaux, d'achats, d'endettements, mais aussi de gavages et de fausse bonne humeur que représente bien souvent Noël, cela suffit à gâcher une bonne partie du plaisir, en particulier quand, comme depuis quelques années, le mauvais goût l'emporte toujours plus.

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Rien ne justifie ces immondices déposés en tous lieux. L'autre soir, après une promenade en ville, nous nous sommes arrêtés devant la vitrine des Galeries Lafayette, la seule à proposer quelque chose d'un peu joli. En effet, la décoration de la rue Nationale, du pont Wilson, tout ça est à vomir. Les cabanes du marché de Noël, boulevard Heurteloup, ne seraient pas laides, s'il n'y avait pas des guirlandes d'un mauvais goût atroce et un "accompagnement" sonore parfaitement répugnant.

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J'en veux pour preuve que mon fils n'avait d'yeux que pour les bus, dont il aime lire les chiffres et aussi observer si ce sont des accordéons ou pas.

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Je n'ose même pas évoquer ce que ce consumérisme forcené a pour moi de choquant, du point de vue de l'environnement. On se doute bien de ce que deviennent la plupart des Père Noël en plastique, une fois que le vent les a bien cradingués : à la poubelle. Et les illuminations partout... bonjour la facture électrique et le respect du protocole de Kyoto. Avant de critiquer les Américains, on pourrait commencer à regarder ce qu'on fait chez soi...

A bas Noël

Comme deux de mes groupies m'ont fait savoir, de vive voix, que c'était un scandale* que je ne publie pas de note aujourd'hui, comme je l'avais initialement prévu, je vais me contenter de pousser un coup de gueule, déjà esquissé ailleurs, pour déplorer combien, chaque année, les prétendues décorations de Noël enlaidissent les villes par leur clinquant plastique.

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Le comble de l'horreur, ce sont les Père Noël en caoutchouc accrochés aux fenêtres. Sont-ce des pendus ou des cambrioleurs ? Non : ces rougeauds ridicules sont le signe du conformisme ambiant. Il faut avoir ces horreurs à sa fenêtre pour montrer que l'on est comme les autres, que l'on dépense du pèze pour des conneries en fin d'année, que l'on va à Auchan, dans les galeries marchandes e tutti quanti.

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La magie de Noël, mon os ! Les supermarchés qui ouvrent le dimanche (comme Carrefour, qui vient d'annoncer par ailleurs la suppression de mille emplois (et tout le monde semble avoir oublié qu'il y a six mois le golden parachute de l'ex-PDG démis pour incompétence, dans les 30 millions d'euros, avait défrayé la chronique)), les ménages surendettés qui gavent leur chariot à ras bord de jouets fabriqués par des gamins de six ans dans les pays pauvres... vous voulez que je les trouve rigolotes, moi, ces grosses bouses rouges dégoulinant le long des crépis.

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* Oui, je sais, Irène : je déforme tout ce que tu dis. Mais je le fais exprès.

jeudi, 15 décembre 2005

35

Un vieux glouton de Château-la-Vallière

Tous les jours, à grands cris, réclamait la salière.

"Si je vivais au Havre,

Aimerais-je le poivre ?

Et la moutarde si j'habitais Chamalières ? "

 

34

Un jeune ingénu gynopolitien

Pour "beau canidé" disait "jolitien" ;

Son défaut de prononciation

Echappa à votre attention,

Car la graphie fait tout mot politien.

 

33

Un agriculteur de Veretz

Vouait un vrai culte à Ceretz.

"Déesse des moissons,

Même pris de boisson,

J'aimerais voir mes champs toujours faire floretz ! "

 

32

Un homme de La Ville aux Dames

Aimait beaucoup jour aux dames.

Un jour, pour lui clouer le bec,

On lui sortit un jeu d'échecs,

Ce qui surprit cet homme de La Ville aux Dames.

 

31

Un paysan de Crissay-sur-Manse

Avait une verge immense.

"Même bras ballants,

Ce qui est râlant,

C'est de gaspiller tant de semence."

 

mercredi, 14 décembre 2005

Joyeux Anniversaire, Delphine !

Voici une célébration pas du tout improbable : aujourd'hui, pas de note, certes car je suis lessivé, mais surtout pour vous inviter à laisser un petit message ci-après en l'honneur de ma sœur aînée, Delphine, qui fête aujourd'hui son anniversaire.

Il n'y a pas que des moments faciles, yet I'm pretty sure everything'll turn out for the best, sis'...

 

mardi, 13 décembre 2005

Saint-Pierre dehors, 6

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Comme un passage pour piétons

Cette image nous émiettons.

5 : Saint-Pierre encore

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Comme quoi ce corridor, sans doute, ne saurait être embelli...

... des corps ... (quatre)

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"Splendeur de la treille" (Guillaume Cingal)

 

 

Cette photographie est dédiée à Philippe[s], Bordelais et vénitien.