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mardi, 13 décembre 2005

St Pierre des corps / 3

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Les jeux d'ombre et de lumière me paraissent souvent transfigurer un lieu sordide ou pas très beau, à moins que ce ne soit le prétexte fallacieux d'un photographe amateur pas très inspiré, ou braqué sur son quota d'images par jour.

 

(Dimanche 11 décembre, à 15 h 15 : Marignan)

Saint Pierre : décor [2]

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Leurs ombres, comme un passage rayé de la grille à l'escalier. C'était un couple d'étudiants (dimanche).

 

 

C'est la 900ème note...

Corpopétrucienne, 1

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Aujourd'hui, mardi 13 décembre, journée (peut-être) sans limericks, est placé sous le signe d'une gare que le monde entier nous envie : la gare de Saint-Pierre des Corps qui, comme l'a dit Valsador Dali, est le trou du cul du monde.

(Question urbanisme, il y a peu de coins aussi laids que les alentours de cette gare, et la gare elle-même.)

 

lundi, 12 décembre 2005

La triste vérité, II

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Dialogue avec Irène,
aujourd'hui, à deux heures, en revenant de l'imprimerie :

 

I.

C'est sûr que ton sourire n'a pas l'air très naturel.

G.

Mais tu comprends que le principe même de sourire et d'appuyer sur la détente en essayant de ne pas trop rater le cadrage provoque un sourire forcé, non ?

I.

Idéalement, il faudrait être photographié au dépourvu par surprise sans que tu t'en rendes compte [mais keskeladi exactement enfin?] pour que tu aies un sourire naturel.

G.

Oui, mais me photographier moi-même par surprise [c'était pas ça, mais bon], ce serait s'enfoncer un peu trop avant dans la schizophrénie.

I.

Oui, oui.

G.

Bon, j'ai cours, je file, hein...

30

Une demoiselle de Ferrière-Larçon

Etait, par-dessus tout, douée au cheval d'arçon.

Un jour, elle devint sceptique

Et cessa toute gymnastique

Pour aller, de par les rues, courir le garçon !

 

 

Récréation

« Toute la création est fiction et illusion. La matière est une illusion pour la pensée ; la pensée est une illusion pour l'intuition ; l'intuition est une illusion pour l'idée pure ; l'idée pure est une illusion pour l'être. Dieu est le mensonge suprême. »
(Fernando Pessoa.
Traité de la négation.)

............

N.B. : Encore le même lien temporel entre cette note et la précédente.


Est-ce ce palmier-là ?

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Jawlensky. Berge und Palmen. 1914.
***

" De nouveau à la F.I.A.C., hier soir, avec Jean et Philippe. Beaucoup de choses m'avaient échappé dans la cohue de l'inauguration, et par exemple un paysage avec un palmier de Jawlensky, de 1914 semble-t-il, qui est certainement pour moi la merveille de la foire, l'objet de fantasme par excellence, comme l'Udalzowa de chez Gmurzynska, l'année dernière."
(Renaud Camus. Journal Romain (1985-1986). 11 décembre 1985)

Suite de l'énigme : Abel Tasman

Quel est le lien entre la note précédente, un improbable limerick, et Abel Tasman, le célèbre navigateur qui fut, notamment, le premier Européen à accoster en Nouvelle Zélande ?

 

Indice : c'est le même genre de lien qui unit la citation d'Avicenne et ma découverte d'Antoine Antoniol.

Autre indice : le point commun, au sein de chaque paire de notes, est le temps. (Vague, mais ça devrait aider.)

29

Un boucher de Pocé-sur-Cisse

Ne savait faire les saucisses.

" Ce n'est pas faute d'essayer,

Mais dès qu'on veut les essuyer,

Aussitôt elles durcissent. "

 

Le village cuirassé

Comme je m'en ouvrais récemment à Simon sur le blog de Marione, les journalistes écrivent de plus en plus mal, sans connaissance réelle de la langue française ni, ce qui est plus grave, de joie du verbe. Il me semble que tout journaliste travaillant dans la presse écrite devrait avoir le plaisir des mots, des phrases bien tournées, ce qui ne nuit d'ailleurs en rien à l'objectivité ou au respect de la déontologie. Bien écrire, pour un journaliste, c'est déjà respecter, à mon sens, l'un des principes cardinaux de la déontologie journalistique. Evidemment, avec l'évolution des grands quotidiens français depuis quelques années, nous sommes loin du compte.

Je voulais seulement signaler, en page 9 de l'International Herald Tribune, aujourd'hui, un article remarquable de Frank Rich ; nous n'avons pas beaucoup de plumes de cette qualité dans nos journaux...!

Le temps, d'après ibn Sînâ

" Le temps fait oublier les douleurs, éteint les vengeances, apaise la colère et étouffe la haine ; alors le passé est comme s’il n’eût jamais existé." (Ibn Sînâ, a.k.a. Avicenne)

 

***

Quel est le lien entre cette note et celle qui la précède ?

11:45 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (8)

Antoine Antoniol

Ce n'est pas souvent qu'une photographie de presse me plaît. Aujourd'hui, dans le International Herald Tribune (que je reçois gratuitement à mon domicile depuis deux semaines, merci Delphine...!), il y a une très belle photographie d'un certain Antoine Antoniol. La recherche via Google n'a pas donné grand chose : il s'agit apparemment d'un jeune photographe dijonnais, qui a réalisé une série dans un hôpital bourguignon, mais également quelques sujets dans le milieu de la mode. Ce qui est certain, c'est qu'il est doué d'un vrai regard. J'espère qu'il trouvera sa place et fera son chemin.

A suivre...

28

Il était une dame, à Luynes,

Qui n'aimait pas du tout la bruynes.

"Je promène mon enfemps

Dans sa poussette, tout le temps,

Et dès qu'il pleut, il faut qu'il chouynes."

 

Ecrit il y a cent quatre-vingt-dix ans

« Votre éminence le métropolite de Novgorod et de Saint-Pétersbourg Amvrossy! En entrant dans la capitale de France pour la première fois j'ai voulu commémorer l'issue de cette bataille sacrée par un monument de la croyance conquérant le monde, en l'honneur du Maître Suprême, de Celui qui offre et qui couronne les victoires, de Notre Sauveur. Ses [sic] vases faits à Paris même sur mon injonction sont destinés par notre église orthodoxe à la célébration du sacrement du Corps et du Sang de Jésus Christ. Je vous les envoie donc et vous demande de les placer sur l'autel de la cathédrale Notre-Dame, où j'ai commencé et terminé mon chemin sous l'égide miséricordieuse de la Providence. Le 12 décembre 1815. »  

(Le tsar Alexandre Ier, Lettre au métropolite de Novgorod.)

dimanche, 11 décembre 2005

La triste vérité

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" Non, vraiment, il vaut mieux que tu ne souries pas..."

(Ce que l'on dit à Guillaume Cingal, à propos de photos.)

Le 11 décembre 1816...

... James Buchanan, Président des Etats-Unis de 1857 à 1861, était initié à la loge de Lancaster, en Pennsylvanie. Il fit carrière dans la maçonnerie et eut des obsèques maçonniques.

27

Un garçon gentillet de la Bergeonnerie

Trouvait que le lycée, c'était pigeonnerie.

"Non, le lycée Grandmont,

C'était mieux en amont."

Disait ce jeune gars de la Bergeonnerie.

 

Lieux de l'agglomération tourangelle, suite de l'énigme

Suite de l'énigme : troisième & dernière image du même lieu. L'autre Guillaume a vu juste dans son hésitation entre St Pierre des Corps et La Riche ; je pencherais même pour cette dernière commune. Mais où, à La Riche ?
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Sans rime ni raison

L'amour ne rime à rien. C'est un manège de dément.

14:00 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (0)

Pas grand chose

Il est dommage, tout de même, qu'il n'y ait pas de rubrique "rétroliens récents" dans la page d'accueil des carnets de toile hébergés par H&F.

12:00 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (0)

26

Un jeune habitant des Deux Lions

Aimait la soupe aux dents-de-lion.

(On dit aussi pissenlit,

Mais je reste poli

Et je n'ai pas choisi d'habiter aux Deux Lions !)

 

samedi, 10 décembre 2005

Il y a 188 ans ...

... le Mississippi intégrait l’Union, devenant ainsi le vingtième État américain.

Arceaux

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Ce dédoublement sur fond de lignes verticales se perdant à l'infini a été vu et capturé tout près du banc et de la poubelle semblablement obsessionnels.

 

Il s'agit d'un lieu qui ne brille pas par la beauté de son urbanisme. C'est dans l'agglomération de Tours.

 

Qui devinera ?

 

 

 

 

 

 

[Cette note est la 880ème. D'où deux 8 déformés, à tenir des vélos.]

De l'abus des limericks

L'avantage conjoint des notes photographiques et des limericks, c'est que tous deux permettent une lecture rapide de la journée d'écriture, même en la découvrant le soir, ou le lendemain. Je songe donc à mes lecteurs fidèles qui, n'ayant pas encore déposé de commentaires, seront sans doute un peu largués ce soir. Vous pouvez même vous servir de cette note comme d'une sorte de mode d'emploi des notes récentes, en parallèle de la rubrique ainsi nommée dans la colonne de droite, et découvrir l'un de mes autoportraits, un ou deux limericks, une note qui abuse des liens, une énigme nippone, un poème inspiré par des couvertures de livres que je n'ai pas lus (mais Fuligineuse en sait long sur la question).

Le limerick fait l'objet d'une série ; cela est clair, sans doute.

Les photographies - et non exclusivement l'autoportraiture - font l'objet d'une série.

J'ai aussi envie d'écrire des textes qui auraient pour titre les noms des quartiers de Beauvais, où nous avons vécu six ans.

25

Il était un vieil avaricieux de Veigné

Qui, par économie, jamais n'était peigné.

Il confondait ses cheveux

Avec les sous de ses neveux,

Ô le vieux taré sans jugeotte de Veigné !

 

De l'abus des photographies

C'est, sans nul doute et passablement (pour complaire à Simon), une faiblesse de publier des photographies, et de petits textes de rien du tout. Je ne trouve aucun argument pour ma défense, si ce n'est que je manque de temps (et peut-être d'inspiration) pour des textes plus longs.

C'est une faiblesse plus grande encore de parsemer de petits liens hypertextuels cette note, afin de vous inciter à vous rattraper en lisant des notes venues de jours plus fastes, vaches grasses et pots de grès bien remplis de provisions hivernales.

Je reviendrai, dans le courant de l'après-midi, avec des photographies de Touraine, et, si possible, au moins quelques phrases, tant je déplore ces carnétoiles farcis seulement d'images d'amateur.

13:55 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (0)