samedi, 10 décembre 2005
Le Colosse et le manège
Vous qui connaissez le colosse
Vous qui êtes au paradis
Auprès des mondes refroidis
Souvenez-vous de nos amours
Et des portraits en ronde-bosse
12:24 Publié dans Ecrit(o)ures, Lect(o)ures, Words Words Words | Lien permanent | Commentaires (2)
Luna parquet
Ce document m'a été envoyé par un ami. Je ne connais pas l'auteur des photographies, ni celui de l'article (publicitaire sans doute), ni du concepteur.
Pour moi, cela s'apparente quand même un canular.
L'idée est que, par sa reptation et des vêtements appropriés, le nourrisson nettoie le parquet.
10:52 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (2)
24
Il était une dame de Saint Symphorien,
A Tours, qui disait : "Trois Atac ? Il ne phorien
Exagérer quand m'aime."
Si je sais qu'elle m'aime,
Elle m'a tout de m'aime traité de phorien.
01:15 Publié dans Album de limericks ligériens | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 09 décembre 2005
Un briquet (à la loupe)
23:15 Publié dans Autoportraiture | Lien permanent | Commentaires (1)
Newport
A lire, de Livy, dont le carnétoile vous est à tout jamais chaudement recommandé, un très beau texte sur sa ville d'élection, Newport, publié dans le blog Chemins de poussière.
22:25 Publié dans Flèche inversée vers les carnétoiles | Lien permanent | Commentaires (1)
Petits formats aux Bons Enfants
Avant et après le déjeuner (de très piètre qualité), au nouveau restaurant mexicain de la rue Bretonneau, Chez Kristina, que nous vous déconseillons absolument, nous sommes allés, C. et moi, voir, en deux temps pour mieux nous en imprégner, la petite mais robuste exposition de petits formats à l'espace des Bons Enfants. J'en ai annoncé le vernissage avant-hier, et je confirme l'intérêt qu'il y aura, sinon à aller rencontrer les artistes au cours du pince-fesses susdit, du moins à faire un tour du côté de la rue des Bons-Enfants.
Plusieurs des vingt-six artistes exposés nous ont "tapé dans l'œil ", comme on dit vulgairement.
J'aime beaucoup les nouveaux carrés encadrés de noir de Jean-Pierre Loizeau, des figures composées, à peine défigurées, noires illuminées, ou soudainement jouant sur des contrastes d'orange et de rouge très puissants.
J'aime beaucoup le travail subtil, coloré et jouissif de Philippe Pradier en hommage à certaines toiles reconnaissables (la très galvaudée Jeune fille à la perle, hélas, mais aussi un Braque), qui forme une sorte de série très réussie, serinée, et passée sans encombres au surin des regards.
Les photographies de Renaud Lagorce, qui représentent des fluides colorés, me plaisaient énormément, notamment deux d'entre elles (une grise, l'autre rouge) qui donnent à voir, en fonction de l'angle, soit une structure en fil de fer, soit une exquise fumerolle. Mais C. trouve cela très kitsch. Des goûts et des couleurs... (J'attends vos avis, chers lecteurs ; quand vous aurez visité l'exposition...)
Autres points forts de cette exposition, les tôles de Charles Bujeau et les ardoises de Florence Lespingal, presque abstraites (mais un soupçon de figuration vient relever, d'une touche lumineuse, ces petits blocs de toute beauté). Les ardoises de Jean-Pierre Lenoir, saignements de lave et boues noires virulentes, dans un recoin, irradient leur douceur, près de statuettes blanches, rêveuses et paisibles (mais de qui ? (à vérifier)), très réussies, au moins pour trois d'entre elles, en porcelaine (ce qu'il est impossible de deviner ou déceler).
Il y a là, évidemment, des artistes dont la "démarche", comme on dit communément, est tout ce que j'abhorre : esthétique inspirée de la bande dessinée (ou des arts décoratifs), figurations hyperréalistes dans des teintes outrancières, etc. Par exemple, le galeriste défend avec maestria la série des nageuses, qui est de Juliette Gassies, je crois. Pour moi, c'est quasiment irregardable. Et il y a pire encore.
Mais l'ensemble de l'exposition est, pour le regard, extrêmement stimulante. Le vernissage a lieu demain, samedi 10 décembre, tout l'après-midi, et le galeriste m'a dit qu'il ouvrait aussi dimanche après-midi.
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Une petite plaisanterie s'est glissée dans la trame hypertextuelle de ce message. Saurez-vous la trouver ?
17:35 Publié dans BoozArtz, Moments de Tours, Sites et lieux d'Indre-et-Loire | Lien permanent | Commentaires (0)
Mensonge & vérité
"Or comme la vérité est constante et pareille au carré parfait qui est toujours sur son cube, aussi le faux est ondoyant et divers, et est susceptible de plus de différentes formes, que la matière première ou le Protée des poètes. Ce qui est cause que ces auteurs qui aiment la vanité et suivent le mensonge diversifient leurs ouvrages en autant de façons qu'il leur plaît, cette variété ne servant pas d'un petit attrait à ceux qui sont passionnés de semblable lecture."
(Jean-Pierre Camus. Préface des Evénements singuliers, 1628.)
17:24 Publié dans Lect(o)ures | Lien permanent | Commentaires (0)
Salon du Petit Format, à Truyes
Je l'apprends à l'instant : il se tient, au château de Truyes, un Salon du Petit Format. Il ne reste qu'un jour et demi pour s'y presser, mais je n'arrive pas tout à fait après la bataille.
16:01 Publié dans BoozArtz | Lien permanent | Commentaires (0)
23
A sa femme un vieillard de Sainte Radegonde
Disait : "Vas-tu m'écouter, au moins deux secondes ?
N'achète plus mon pinard
Du côté de Rochepinard ;
Rien ne vaut l'épicier de Sainte Radegonde."
15:13 Publié dans Album de limericks ligériens | Lien permanent | Commentaires (0)
La paille du temps
Quelque part dans le monde une fièvre me tient. Quelque part en Touraine, une fureur me vient. Est-ce ton élixir ? Est-ce le diamantaire ? Une fureur se mure en mon corps, terre à terre. Pas à pas, je renais. Tu n'aurais pas dû vivre affamé, si ce molosse armé, la crosse en bandoulière et la fleur au fusil, le futal en capilotade et la mèche emberlificotée, ne s'était présenté à toi, un matin, au pied des collines - et comment dire maintenant la fureur qui me tient, la furie qui relâche doucement ses griffes pour mieux me faire sentir l'écume de sa rage ?
C'était le diamantaire. Il n'avait pas dit non.
Un miracle revient sur ces contrées éteintes. Un train fou de pensées vagues et tournoyantes, autant dire une brise, autant dire une armée de nouvelles conquêtes. Vous n'êtes plus assis dans la paille du temps.
09:34 Publié dans Ecrit(o)ures | Lien permanent | Commentaires (2)
Quelque part en Touraine
La ribambelle
Nous ébouriffe
Et l'hirondelle
Est dans la friche
06:40 Publié dans Où sont passées les lumières?, Sites et lieux d'Indre-et-Loire | Lien permanent | Commentaires (2)
jeudi, 08 décembre 2005
Guillaume Cingal et l'Orangerie
23:10 Publié dans Autoportraiture | Lien permanent | Commentaires (4)
22
Un beau gars de Champchevrier
Courait tout comme un lévrier :
"Je cherche, tel Saccard,
L'artiste des Rougon-Macquard,
Car je sais bien que L'Oeuvre y est."
20:43 Publié dans Album de limericks ligériens, BoozArtz, Lect(o)ures | Lien permanent | Commentaires (2)
Discours de réception de Harold Pinter
Le discours de réception du Prix Nobel de Littérature 2005 Harold Pinter peut être lu ici en anglais, ou aussi en français.
La traduction n'est pas transcendante, mais je suppose que la traductrice a eu des délais scandaleusement courts, so we'll suggest that she did her best...
Et le New York Times de faire pieusement remarquer qu'il y en a assez de ces Prix Nobel "de gauche" (sic). Naipaul ou Coetzee, entre autres, peuvent difficilement êtrre qualifiés de gauchistes...
17:43 Publié dans Lect(o)ures | Lien permanent | Commentaires (0)
Conférence d'André Markowicz
Venez nombreux à la conférence d'André Markowicz
"Crime et châtiment"
le jeudi 15 décembre 2005 à 18 h 00
Amphi A - 3, rue des Tanneurs - Tours
La conférence est gratuite et ouverte à TOUS.
14:50 Publié dans Moments de Tours | Lien permanent | Commentaires (0)
Tête couronnée
J'aurai beau me crever au travail, porter des chevaux sur les épaules, faire tourner les meules des moulins, de toute façon, je ne serai jamais un travailleur. Mon travail, quelque forme qu'il puisse prendre, il n'est perçu que comme un pur caprice, espièglerie, hasard. Mais telle est bien ma volonté, j'accepte. Je signe des deux mains.
Deux façons de voir les choses : pour moi, dans le pain couronne, ce qui compte, c'est le trou. Et la pâte de la couronne ? La couronne, on la mange - le trou, il reste.
Le travail authentique - c'est une dentelle de Bruges. Ce qui compte dedans, c'est ce qui tient le motif : l'air, les vides, les ajours.
(Ossip Mandelstam. La Quatrième prose. Traduction d'A. Markowicz. Paris: Bourgois.)
11:50 Publié dans Lect(o)ures | Lien permanent | Commentaires (1)
Loire hivernale
Un mercredi de brouillard, un matin de brume, la Loire paressait sous le vol indécis des cormorans mûris au froid des courants. Les bancs gelaient, au passage des voitures qui ne les savaient pas.
10:50 Publié dans Ecrit(o)ures, Moments de Tours, Où sont passées les lumières? | Lien permanent | Commentaires (0)
21
Il est un coiffeur, à Amboise,
Qui tous ses clients ratiboise.
Il ne reste, au Chillou,
Plus un poil au caillou,
Et le crâne chauffé luit comme une framboise.
08:45 Publié dans Album de limericks ligériens | Lien permanent | Commentaires (0)
Chillou du Feuillet
A la faveur d'une découverte ligérienne, le carnétoile de Zorglub, je relisais hier soir la note consacrée le 13 juillet dernier à deux mégalithes du département.
Voici le moment venu d'illustrer mon propos d'alors d'une photographie. Ce n'est pas la meilleure, mais toutes les autres (de la Pierre Percée également) sont des photos de famille, donc du domaine privé...
07:20 Publié dans Sites et lieux d'Indre-et-Loire | Lien permanent | Commentaires (0)
20
Il était un mitron curieux de Souvigny
Qui ne ressemblait pas à Alfred de Vigny.
Son pain mal adouci
Sentait le poil roussi,
Et ses exhalaisons embaumaient Souvigny.
02:05 Publié dans Album de limericks ligériens | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 07 décembre 2005
Touraine étrange sous la neige
Vous ne voyez pas, là-bas dans la blancheur, plus loin que le bout de votre nez transi. Vous semblez naviguer, comme à bord d'une gabare, sur le fleuve de glace. Un saxophone contrebasse au loin vous attend.
22:08 Publié dans Où sont passées les lumières? | Lien permanent | Commentaires (1)
Les Ramures nouvelles...?
"Moi, pauvre hère, lorsque le soir j´ai regagné mon grenier et que je me suis fourré dans mon grabat, je suis ratatiné sous ma couverture ; j´ai la poitrine étroite et la respiration gênée ; c´est une espèce de plainte faible qu´on entend à peine ; au lieu qu´un financier fait retentir son appartement, et étonne toute sa rue. Mais ce qui m´afflige aujourd´hui, ce n´est pas de ronfler et de dormir mesquinement, comme un misérable." (Le Neveu de Rameau)
19:22 Publié dans Lect(o)ures | Lien permanent | Commentaires (0)
Les Bons Enfants
du côté des bons enfants
17:06 Publié dans BoozArtz, Moments de Tours | Lien permanent | Commentaires (2)
Pas fou le bourdon
Cela fait une semaine que, suite à l'achèvement (collectif) du chapitre 2, j'ai mis en ligne la photographie qui doit servir à écrire le chapitre 3 du Vil Landru à Villandry, et tout le monde s'en fout, à juste titre d'ailleurs. Moi aussi, en ce moment, je me fous de tout.
12:13 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (7)
mardi, 06 décembre 2005
Un semestre déjà...
... et le soleil sèche les feuilles, par paquets trempés, dans les caniveaux du vieux Tours.
Sereins de tous parages, pinçons-nous...
13:43 Publié dans Moments de Tours | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 05 décembre 2005
Guillaume Cingal, avant la pluie sur la pinède
22:55 Publié dans Autoportraiture | Lien permanent | Commentaires (1)