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vendredi, 01 juillet 2005

Juditha triumphans

J’écoute de nouveau la Juditha triumphans de Vivaldi (RV 644). Quel opéra oratorio somptueux, d’une diversité et d’une beauté à couper le souffle (mais pas les oreilles, fort heureusement). Comme il s’agit d’un opéra oratorio découvert récemment, je pense qu’il n’en existe pas d’autre version (Naïve 2001 : OP 30314) : l’Academia Montis Regalis est placée sous la direction d’Alessandro De Marchi, le Chœur des Jeunes de l’Académie Sainte Cécile sous la maîtrise de Martino Faggiani. Les cinq voix sont Magdalena Kozena (Judith), Anke Herrmann (Abra), Maria José Trullu (Holopherne), Marina Comparato (Vagaus), Tiziana Carraro (Ozias).

Ecoutant attentivement le premier acte, et notamment, dans l’ordre des plages 7, 9 et 11 (sur le premier CD), l’air de Vagaus, Matrona inimica, l’un de mes préférés, l’air de Judith, Quocum Patriae me ducit amore, et l’air d’Abra, Vultus tui vago splendori, je remarquais que je trouvais le chant de la dernière voix très inférieur, non techniquement car je n’y connais rien : s’agit-il d’une moindre qualité de la chanteuse jouant le rôle d’Abra (Anke Herrmann) ou, plus profondément, d’un goût moindrement marqué, de ma part, pour les soprano colorature ? Le choix de confier la partition d’Abra à une colorature est, d’ailleurs, à en croire le livret et les notes d’Alessandro De Marchi, un choix audacieux, qui n’allait pas de soi. Je ne peux que regretter, à titre personnel et non point pour l’équilibre général de l’opéra (qui se satisfait sans doute grandement de la structure en quinconce des voix), que le chef n’ait pas choisi, pour Abra, une voix plus proche de celle de Marina Comparato (qui est, toujours dixit De Marchi, «un mezzo-soprano aigu et léger »)

Je ne suis pas certain de m’exprimer fort clairement dans le paragraphe qui précède. Mais c’est un point qui me tient à cœur. J’ai écrit cette note en écoutant l’air de Judith, Veni, me sequere fida, qui se trouve sur le deuxième CD. Les longs maintiens, entrecoupés de soudains trilles, font parcourir, en moi, le frisson de la merveille.

Commentaires

Je ne veux pas jouer au pédant pour mon premier commentaire en ces lieux, mais Juditha Triumphans est un oratorio, et non un opéra, et a été enregistré dès 1974 par Vittorio Negri (un des pionniers de la musique religieuse de Vivaldi). Les solistes de la version Negri sont remarquables.
Bien à vous

Écrit par : Philippe[s] | dimanche, 03 juillet 2005

A pédant pédant et demi, il y en a encore d'autres versions ....

Écrit par : Impédance | dimanche, 03 juillet 2005

Nul pédantisme. Etant tout à fait incompétent en musique, je suis très heureux de bénéficier de remarques éclairées.

Bienvenue à vous!

Écrit par : Guillaume | dimanche, 03 juillet 2005

bonjour, où trouvez la partition des aria de cette oeuvre. j'ai fait le tour sur internet de tous les éditeurs sans succès. Merci de votre réponse.

Écrit par : michèle arnaud | lundi, 31 juillet 2006

Vous avez très clairement dit aux gens que vous vous sentez lorsque vous écoutez de la musique, même si vous n'avez pas de formation musicale. Je suis heureux, il est à lire.

Écrit par : pro vigra | mardi, 02 décembre 2008

bonjour, où trouvez la partition des aria de cette oeuvre. j'ai fait le tour sur internet de tous les éditeurs sans succès. Merci de votre réponse.

Écrit par : bodybuilding supplements | vendredi, 24 avril 2009

Vous pédant) C'est à peu
Pédant

Écrit par : Emilia | jeudi, 20 janvier 2011

Bonjour, je suis à la recherche d'une traduction en français du livret de Juditha triumphans. À tout hasard, pouvez-vous m'aider?

Écrit par : Josée Lalonde | mardi, 05 juillet 2011

L'avez-vous trouvée? Si non... suivez ce lien
www.hyperion-records.co.uk/al.asp?al=CDA67281/2

Écrit par : FRANCINE | samedi, 01 novembre 2014

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