vendredi, 11 mars 2011
D'aucuns en cherchent la sortie
Le vice-diable dit : Il trempe dans le chaudron*. Dans quelle mesure peut-on affirmer que le prénom Ödön est identique au prénom Odon ? deux trémas, tout de même, ce n'est pas rien, et on pourrait tremper (brûler) toute une année dans un chaudron sans avoir résolu cette épineuse question. Vous sentez le fagot. Vous sentez le fagot ? Diable, grave question. Les astérisques sont le signe d'un reste, d'un manque, d'un deuil, d'une disparition. Le roi cependant, conformément à ses résolutions, dirigeait sa marche vers Philadephie.**
Les astérisques sont le signe d'un reste, d'un deuil, orange puis jaune puis, dans le mouvement confus, la mêlée des corps, rose vert et rouge encore. Lucile (qui n'est jamais Lucille) lance : Emile sera fou de joie, il est en train de faire la cuisine***. Dans le chaudron, tu parles, sentez-vous le fagot ? Elle a filé son bas. Elle a filé son bas, en lisant Le Don paisible. Les titres sont le signe d'une disparition, et les prénoms la trace d'un remords, d'une perte, d'un deuil. Vert et jaune respectivement, les deux diablotins (qui ne sont que de la petite bière, à côté du vice-diable) entourent et terrassent l'homme vêtu de vieux rose. Oger et Arnoul s'étaient couverts d'un tapis, et Frumold s'était fait une cache sous des faisceaux de branches, et ils attendaient ainsi la mort.**** Les prénoms dérangent, aux étranges couleurs. Pourtant, on pourrait délibérer sans fin sur l'épineuse question ; il n'en demeure pas moins qu'Ödön n'est pas Odon, de même que Peter n'est pas Pierre, ou que Domenico n'est pas Dominique. (L'autre lascar, regarde-le, lui qui sent le fagot.) Pourtant, aussi, ou en un autre sens, on peut s'en sortir en disant qu'Ödön est plus proche d'Odon que de Pierre ou de Domenico. La matrice ne se cache pas dans les trémas, ni sous des faisceaux de branches.
Un astérisque renvoie, par le moyen d'une longue flèche au tracé compliqué, au prénom le plus étrange de tous ceux qui furent alors mentionnés. Le roi dirigeait sa marche vers Philadelphie. Où sont les frères ? Où les frères sont-ils passés ? Où les fils de Charles sont-ils passés (trucidés) ? Mais où sont les frères ? Diable, grave question. Cependant dirigeait sa marche. Direction rien.
12:10 Publié dans Entre Baule et Courbouzon | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.