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jeudi, 07 mars 2013

Ode à la ligne 29 des autobus parisiens

roubaud.jpgGrâce à Facebook, où j’avais publié en cours de lecture quelques images reproduisant telle ou telle page du poème en question, je peux dater ma lecture de l’Ode à la ligne 29 de la fin novembre. Je lisais ce petit livre à la couverture grise et aux pages colorées (Roubaud est, avec Butor et Danielewski, un écrivain qui fait de polychromie un principe formel aussi exigeant qu’excitant), au lit, mais aussi, je m’en souviens, dans la salle d’attente de l’école Louis-Pergaud, où Oméga suit ses leçons d’éveil musical, le mercredi matin.

L’Ode est – outre un de ces ouvrages empilés près de mon bureau dans le but d’en écrire un jour quelques phrases – un très beau poème narratif et lyrique, autobiographique et mélancolique, novateur tout autant que passéiste.

On lit les vers de Roubaud avec une exultation de métromane, et aussi une forme de fascination lexicographique. En fin de compte, c’est de ma relecture récente de L’Année terrible que je pourrais le mieux rapprocher ma perception de cette Ode. Comme Hugo, Roubaud ose – va de l’avant, suit son fil, trace sa voie. On le suit, ou on le délaisse. L’un comme l’autre m’emporte.

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