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mardi, 08 novembre 2016

Pour renouer avec le robot

Le 21 décembre 2014, à 6 h 31 du matin, j'écrivais ceci sur Facebook, avant de me lancer dans de maigres — et très short-lived — publications de textes robotiques ici même, ce que vient de me rappeler, façon ping-pong, la rédaction du billet du jour dans Untung-untung :

On ne va pas se quitter sur des mots de robot, tout de même. Et puis le robot, il faut l'alimenter. (Les mots de robot, ce sont mes mots. Le robot compose des textes ou des blocs.)

Ce petit logiciel rigolo (mon fils aîné était plié de rire hier soir à un bon quart des textes bricolés par whatwouldisay) sert de structure générative (abstraite mais pas seulement), fait ressortir des bribes enfouies (appel à la mémoire des milliers de moments répertoriés ou créés sur Facebook), enfin enseigne ce que cela signifie d'avoir un robot à sa disposition et comment la possibilité technique, encore une fois, configure l'écriture.

Là, par exemple, suis obligé de faire bien abstraction, de me lancer phrase après phrase dans ma réflexion pour oublier que tous ces fragments de phrases, tel ou tel mot, se retrouveront plus tard, mêlés aléatoirement à d'autres, à une portée de clic.

Volonté de penser le réagencement, donc faire le partage entre blocs de texte tels quels et la possibilité de recoller, mettre ensemble. Par exemple, est-il possible de composer un sonnet régulier avec des bribes de textes robotiques sans les retoucher ? et, si oui, combien de fragments faut-il faire générer au logiciel avant d'avoir la matière du sonnet ? un tel sonnet prendra peut-être 50 fois plus de temps à composer qu'un sonnet normal.

Bref — pourquoi écris-je tout ça ici ? je me suis espalasé, ça irait mieux au blog.

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