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mercredi, 27 mai 2020

Huysmans

Il n'est pas évident de déterminer ce qu'il faut faire, et dans quel ordre.

 

Aujourd'hui, j'ai fini de lire Là-bas de Huysmans. Avec ses archaïsmes et ses vitupérations, Huysmans reste malgré tout un romancier vraiment intéressant, même par la façon dont il mêle deux romans qu'il n'a pas écrits à son roman principal en quelque sorte : on sent bien que les pages où Durtal rapporte ce qu'il a lu de Gilles de Rais sont plaquées, et il en va de même des conversations avec le sonneur de cloches de Saint-Sulpice, Carhaix... mais l'ensemble forme malgré tout un ensemble qui n'est pas seulement un assemblage d'aphorismes ou d'observations, d'une manière qui préfigure la structure romanesque des modernistes (Conrad, Ford Madox Ford, Woolf).

 

Je me suis replongé dans Huysmans à l'automne dernier, à l'occasion de la parution du Pléiade. Je n'avais vraiment lu que les poèmes en prose du Drageoir aux épices (non repris dans le Pléiade) et À rebours, comme tout le monde. Là, j'en suis à "mon" troisième, sans avoir relu À rebours. Je me convaincs que, sans être un très grand, Huysmans doit être lu, et même que ses romans ont beaucoup à nous dire, mutatis mutandis, des tripatouillages idéologiques dans lesquels nous traînassons.

 

Commentaires

Bon, je vais peut-être retenter ma chance, alors. Mais, vraiment, cette langue chantournée, pleine de tarabiscots… Ça me fait penser à "l'écriture artiste" des Goncourt dans leurs romans. Mais peut-être mon lointain souvenir me trompe-t-il.

Écrit par : Didier Goux | jeudi, 28 mai 2020

Ah oui, très tarabiscotée, pleine d'archaïsmes... ne pas lire que cela, on en deviendrait plus bizarre encore ;-)

Écrit par : Guillaume Cingal | jeudi, 28 mai 2020

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