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mercredi, 12 août 2020

Grimoire sans glamour, mais non sans grammaire

5 h 35.

Levé très tôt, de nouveau. Pas à me plaindre quand même ; outre que je ne fous rien de ces vacances, je m’y repose à peu près. Sur la terrasse couverte (il pleuviote depuis quelques minutes). J’ai allumé la triple bougie à la citronnelle en espérant que ça suffira à me protéger des moustiques : de ce point de vue, depuis l’an dernier, les yourtes que ma mère a installées autour des lits jouent parfaitement leur rôle. Fait cramer ma demi-mug de café, qui sera infâme. Les phalènes commencent d’affluer sur l’écran de l’ordinateur. Comment on remplit quelques lignes avec du néant.

 

Ma mère a fini de lire Atlantis, que je lui avais prêté mais que je n’ai pas lu. Pas lu ce livre-là de John Cowper Powys. C’est extravagant et foutraque. Cela ne m’étonne pas. John Cowper Powys fait partie de ces écrivains qui se regardent écrire, et c’est parfois un compliment à faire : tant de plumitifs, de romanciers/ères surtout, qui écrivent comme ça, comme si ça allait de soi, sans se regarder écrire, justement.

 

Via mon collègue Sylvain Gatelais, sur Twitter, j’ai appris que grammaire, glamour et grimoire avaient commune étymologie.

 

Hier, entre autres, nous avons pris en main le nouveau jeu d’O*, le Saboteur™ ; le soir, deux parties de 3 manches à huit joueurs, et c’était très drôle. Comme l’a dit A*, qui s’est forcé pour jouer, car il déteste les jeux de société et jeux de cartes, aurions-nous trouvé le jeu consensuel ?

A°, ma nièce, qui a commencé à apprendre à y jouer lundi, piaffait en attendant la traditionnelle partie apéritive de belote : elle a joué toute seule, cette fois-ci, en partenariat avec moi, et nous avons perdu de peu. O* et mon père ont, comme d’habitude, eu des annonces stupéfiantes, qui ont permis d’escroquer le score, et un capot qui a achevé tout suspense.

 

(La connexion est très lente – comment poster ce billet ? Je vais continuer d’écrire, plutôt que de tenter de glandouiller sur le Web.)

 

Commentaires

Il faudra bien, un de ces quatre matins, que vous nous en disiez un peu plus, à propos de vos démêlés avec le café : il demeure – au moins pour moi – des points assez obscurs dans ces défaites que vous essuyez régulièrement face à ce pourtant innocent breuvage.

Du coup, je vais m'en faire réchauffer une tasse, tiens…

Écrit par : Didier Goux | mercredi, 12 août 2020

À propos du trio “glamour, grimoire, grammaire”, j'ai trouvé ceci :

http://www.academie-francaise.fr/glamour-charme-et-grammaire

Écrit par : Didier Goux | mercredi, 12 août 2020

Pour les démêlés, il n'y en a guère, que fort pichrocolins.

J'en bois beaucoup, généralement frais et fort bon (filtre ou italien), mais parfois, le matin tôt, en réchauffe, et réchauffé ce n'est jamais terrible... surtout quand, comme ce matin, je le réchauffe en mode café-bouillu-café-foutu.

Écrit par : Guillaume Cingal | mercredi, 12 août 2020

Je dois reconnaître que le réchauffage exige une précision implacable.

(Chez moi : deux tours et demi du plateau micro-ondes pour une tasse de café froid. Moins c'est pas assez, plus ça bout.)

Écrit par : Didier Goux | mercredi, 12 août 2020

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