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vendredi, 25 août 2023

25082023

Capture2.jpgHier, on a fait deux parties endiablées de Trivial Pursuit.

Il y a des emmêlements de pinceaux sur prénoms composés (ou des messages politiques subliminaux).

 

Par ailleurs, il y avait une confusion grossière entre Néfertiti et Néfertari. La question demandait qui était l'époux de Néfertiti, et la réponse donnée au verso de la carte était Ramsès II. A* était scandalisé. (Quant à moi, pour qui la mythologie et l'histoire de l'Egypte antique ont toujours été l'exemple parfait des informations qui entrent par une oreille et sortent par l'autre, quelque application que j'y mette, je sifflotais, mine de rien.)

08:20 Publié dans 2023 | Lien permanent | Commentaires (0)

jeudi, 24 août 2023

24082023

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Pour mon premier jour de retour à la fac, j’ai pris une photo du couloir menant de l’escalier dit « de l’île Simon » à mon bureau. On dirait un peu un crossover de Barbie et de The Shining, surtout quand il est vide, ainsi, et surtout éclairé par les néons.

 

Le bâtiment des Tanneurs a emmagasiné une chaleur touffue et lourde pour plusieurs jours sans doute, malgré le rafraîchissement qui est annoncé pour le week-end. Mëme avec courant d'air, mon bureau est caniculaire.

 

Je ne suis resté que deux heures, en comptant une course en ville. Je voulais surtout dire bonjour aux secrétaires, toutes trois revenues depuis mardi, et discuter avec elles de deux ou trois dossiers à reprendre. Je suis aussi passé au décanat, où le responsable administratif m’a accueilli : « ah, notre premier enseignant-chercheur ! »

 

mercredi, 23 août 2023

23082023 -- photos d'Alix (Roubaud) et usage d'Annie (Ernaux)

« Une photo peut être personnellement photographique tout en étant publiquement décente... n'est-ce pas ? »

 

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Après avoir vu hier soir, au cinéma, Les Photos d'Alix, court-métrage de Jean Eustache dans lequel Alix Cléo Roubaud décrit ses photographies d'une manière de plus en fantaisiste et « discrépante », je n'arrivais pas à retrouver le titre du livre d'Annie Ernaux et Marc Marie que j'ai pourtant lu il y a moins d'un an (c'est sûr, c'était juste après le Nobel).

Ce livre, c'est L’usage de la photo, et il fait partie des ouvrages que j'ai empruntés, lus puis rendus sans les chroniquer dans la série je rends des livres. Ne pas réussir à retrouver le titre, alors que j'ai lu ce livre il y a moins d'un an et que je m'en souviens assez bien, qu'il m'a marqué en tout cas, c'est sans doute la confirmation de ce que dit mon épouse, que je lis trop et trop vite.

 

Pourquoi le film de Jean Eustache m'y a-t-il fait penser ? Pour une raison toute simple : une des photos qu'y décrit Alix Cléo Roubaud, au bénéfice de l'autre personnage, une sorte de vague sosie sonore du Jean-Pierre Léaud des années 70, représente une chambre, avec des chaussures abandonnées. Le personnage joué par Alix Cléo Roubaud explique qu'elle avait allumé une cigarette tout en faisant l'amour et que son partenaire le lui ayant reproché, elle avait alors dit « je peux même prendre une photo pendant qu'on fait l'amour ». D'où cette photo, qui m'a aussitôt évoqué le livre d'Annie Ernaux et du photographe Marc Marie, car l'origine du livre, ce sont les photos que M.M. prenait de la pièce où A.E. et lui venaient de faire l'amour. Annie Ernaux insiste beaucoup, dans le texte, sur les vêtements arrachés ou enlevés précipitamment, et plus encore sur les chaussures.

Le film de Jean Eustache date de 1980 (et je découvre que le comédien n'est autre que le fils du cinéaste, Boris Eustache). La liaison entre A.E. et M.M. a duré de 2003 à 2004, et le livre co-écrit a été publié en 2005. Je ne peux m'empêcher de penser que, dans le principe même de photographier les chambres après les ébats, en insistant autant sur les vêtements et les chaussures, il y a l'influence de cette scène du film de Jean Eustache, et ce d’autant que, selon les informations glanées sur le Web, Alix Roubaud avait eu une liaison amoureuse avec Jean Eustache dans les mois précédents, ce qui est aussi un des contextes cachés du film et de ses descriptions décalées.

 

mardi, 22 août 2023

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Aujourd’hui, le Convoi de l’eau passait en Touraine. La vingtaine de tracteurs et les 700 cyclistes sont arrivés place Jean-Jaurès peu avant midi.

 

Nous y étions.

Une belle mobilisation, des discours variés et forts, pour la solidarité, le partage, contre les inégalités et pour l'action face à l'urgence climatique.

 

lundi, 21 août 2023

21082023 - Johannesburg

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Levé à 5 heures, plus d'une heure avant l'heure des mouettes (c'est nouveau ça, l'heure des mouettes, qui remplace l'heure des éboueurs ou l'heure du livreur de journaux), je finis par avoir envie de café au bout de 50 pages, et je ne comprends ni les gens qui dorment ni pourquoi depuis la page 48 de ce roman qui est une réécriture de Mrs Dalloway j'ai en tête la voix de Tracy Chapman - et sa guitare :

I make a fool of myself

In matters of the hea-a-a-art

dimanche, 20 août 2023

20082023

Ce matin, comme hier, même heure, grand combat de goélands pas très loin de chez nous – un barouf infernal. Sur le plan positif, ça me permet d’aérer la maison et de la rafraîchir avant la chaleur du jour.

Hier, outre la lessive et les courses, bien avancé dans mes lectures : autrement dit, je n’ai absolument pas envie de me remettre au travail.

 

06:44 Publié dans 2023 | Lien permanent | Commentaires (0)

samedi, 19 août 2023

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En poursuivant ma (re)découverte de l’œuvre de Bo Diddley, que je ne connaissais que via ses plus grands succès, les chansons de la fin des années 50, sans réelle documentation – ça date de mes années d’étudiant –, j’ai découvert qu’il a été accompagné notamment, et successivement, de deux femmes guitaristes, Peggy Jones (dite « Lady Bo »), jusqu’en 1962 (ici en photo, non créditée, en 2006), et Norma-Jean Wofford (dite « The Duchess ») après 1963.

 

On peut entendre régulièrement Peggy Jones, qui est aussi connue pour son travail avec son groupe vocal des Jewels, sur les premiers albums de Bo Diddley, et elle a même composé certains titres, dont l’instrumental Aztec (pourtant attribué à Ellas McDaniel, soit Bo Diddley lui-même).

 

 

 

Ici, elle jouait Roadrunner, en 2011 (beep beep !), ainsi qu'une version très distendue de Mona croisée avec Who Do You Love.

 

mercredi, 16 août 2023

16082023

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Il s’est passé quelque chose hier : alors que j’ai décidé, le matin, après avoir écrit mon billet du jour, de renoncer à poursuivre la lecture de Umbrella, nous avons regardé le soir Awakenings, film de Penny Marshall avec Robert De Niro, Robin Williams, Penelope Ann Miller et Julie Kavner qui raconte les expériences du Dr Sayer autour de patient·es atteint·es d’encéphalite, avec un protocole impliquant des prescriptions de L-Dopa. Or, c’est exactement ce que fait le Dr Zack Busner en 1971 dans le roman de Self ; l’article WP consacré au roman précise d’ailleurs cette analogie (mais pas l’intertexte possible avec le film de 1990).

 

Me voici donc en pleine hésitation : reprendre Umbrella sur la pile des livres à chroniquer, ou m’en tenir à l’abandon ? Tout en tergiversant, pourquoi pas aller écouter Ape Man des Kinks, vu que c’est une chanson primordiale dans le roman ? titre qui a joué un rôle dans l’écriture de Great Apes, mon roman préféré de Self ?

 

14:43 Publié dans 2023, Tographe | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 15 août 2023

In memoriam Kenneth White (1936-2023)

On vient d'apprendre la mort, il y a quatre jours, de Kenneth White, grand poète et penseur, fondateur de l'Institut International de Géopoétique en 1989, et qui a un peu compté pour moi dans les années 90 (j'ai même été adhérent de l'Institut et correspondu avec K.W.). Il y a un bon moment que je n'avais rien lu de lui, car je trouvais que ses textes et son projet tournaient pas mal en rond, et qu'il y avait un peu trop de spiritualité vaseuse dans les soubassements de son esthétique, mais je vous invite quand même à aller le lire si vous ne connaissez pas du tout.

 

Il est à noter que, comme il était installé depuis plus d'un demi-siècle en France, il était plus connu de ce côté-ci de la Manche, au point que -- chose rare pour un écrivain anglophone -- l'article que lui consacre la Wikipédia francophone est beaucoup plus détaillé que celui de la Wikipédia anglophone.

 

In memoriam Kenneth White (1936-2023)  In memoriam Kenneth White (1936-2023) In memoriam Kenneth White (1936-2023)

Je suis allé dénicher mes 4 numéros des Cahiers de géopoétique, dont je mentirais si je n'admettais pas qu'ils avaient pris la poussière, mais dans lesquels j'ai pris plaisir à me replonger.

 

In memoriam Kenneth White (1936-2023)

In memoriam Kenneth White (1936-2023)

 

Ma sœur m’avait offert, au milieu des années 90, deux recueils de K.W., qu’elle avait fait dédicacer. Les deux volumes, aujourd’hui, vont parfaitement avec le lierre qui souhaite envahir le béton et les trous de mon vieux pantalon noir, signes d’un certain effilochage de la mémoire et du langage poétique, absorbant, lucide autant qu'opacifiant. [Et d'ailleurs, speaking of memory, un échange ultérieur avec Delphine m'a permis de me rappeler qu'elle m'avait offert et fait dédicacer ces recueils il y a trente ans pile, car K.W. faisait le cours d'agrégation sur Lowell à la Sorbonne l'année où elle l'a passée. -- Add. du 16/08]

 

 

In memoriam Kenneth White (1936-2023)       In memoriam Kenneth White (1936-2023)

 

K.W., poète de l’ouverture et des grands espaces, s’était si bien acclimaté à la Bretagne qu’il signait ses préfaces en précisant qu’il se trouvait dans les « Côtes du Nord » (oui, moi aussi j’ai connu l’époque où le département n’était pas allé pêcher ce ridicule Armor pour l’associer à son nom) et qu’il insérait des vers bretons dans ses poèmes.

 

In memoriam Kenneth White (1936-2023)       In memoriam Kenneth White (1936-2023)

 

15082023

Déjà la mi-aou, selon la vieille chanson agaçante (de Ray Ventura, je crois).

 

Je m’évertue à continuer la lecture d’Umbrella, que je trouve vraiment ardue : huit jours pour lire la moitié, 200 pages, c’est tout à fait anormal, même si j’ai lu d’autres bricoles en parallèle. Avec Will Self c’est un peu comme avec Faulkner, pour moi : à fond ou pas du tout. Au demeurant, je me demande pourquoi je m’obstine : je lis le roman presque comme des chapitres distincts (alors que, comme Phone, c’est un bloc de texte sans saut de page), tentant de trouver les connexions entre les trois périodes du récit, et en me réjouissant des bonheurs d’écriture. – J’ai soixante bouquins sur la pile de livres à lire ; c’est ridicule d’insister ainsi… et tout autant ridicule de me plonger pour une vingtaine de pages dans l’année 1709 des Mémoires de Saint-Simon comme je l’ai fait hier soir.

 

lundi, 14 août 2023

14082023

Hier, j’ai inventé une nouvelle forme poétique, le quinconce flifaxtaille ; quoique simple, elle requiert la publication sur les cinq réseaux sociaux auxquels je suis inscrit de 5 fragments différents d’un même poème. Dès aujourd’hui, j’ai été trop flemmard pour poursuivre. Journée de flemme : passage au pressing, passage à la pharmacie (pour acheter le vaccin contre le papillomavirus pour O*) et passage à la galerie marchande de la Petite Arche pour imprimer quelques photos pour la tante de C*.

 

Soir : Taxi Driver – pas revu depuis facilement 25 ans. O* assez dérangé, et pour cause. Je maintiens que c’est un très grand film, très ambivalent, sublimement filmé (avec des façons de David Lynch (qu’il anticipe, je sais), comme dans le traveling en contre-plongée totale après le massacre, ainsi que l’écho des images du début dans le générique de fin), sans parler de l’interprétation de De Niro, hallucinante. Le film n’est absolument pas complaisant avec la pédocriminalité, ni avec le point de vue masculiniste de Travis, que le film suit principalement – et pas toujours, cf scènes avec Betsy – sans épouser. Pour un film des années 70, il est même assez complexe dans sa déconstruction du male gaze (par contre, pas moyen de le noter très haut au test de Bechdel ;-)). La scène la plus terrible, au fond, est celle où Iris danse avec Sport, ou, plus exactement (et la précision est importante), où Iris laisse Sport la faire danser le slow, sans dire un mot, en le laissant lui parler d’amour.

 

22:50 Publié dans 2023, Tographe | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 13 août 2023

13082023

Retour à Tours, sans C*, que je suis allé chercher à la gare à 11 h du soir, très heureuse de son week-end dans le Périgord.

Rangement, lessive etc.

La pile de livres lus à chroniquer en vidéo devient une vraie tour de Babel, ou de Pise, ou les deux.

 

23:54 Publié dans 2023 | Lien permanent | Commentaires (0)

samedi, 12 août 2023

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Cielfie, dernière promenade à Cagnotte.

vendredi, 11 août 2023

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Chaleur de la Sainte-Claire.

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Le lagerstroemia ne fait pas ombrelle.

 

jeudi, 10 août 2023

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Avant-hier on a visité l'exposition 2020-2023 de Lynette Yiadom-Boakye au Guggenheim. Dans le catalogue on ne trouve pas le quatrain, très dickinsonien et sans doute de L. Y.-B. elle-même, qui figure en exergue de l'exposition.

08:05 Publié dans 2023, BoozArtz | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 08 août 2023

08082023 (selfie parfait à Bilbao)

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samedi, 05 août 2023

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Si vous ne devez lire qu'un essai cet été, que ce soit celui-ci.

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08:30 Publié dans 2023 | Lien permanent | Commentaires (0)

vendredi, 04 août 2023

04082023

Excellente nouvelle que cette publication d'un texte d'Adam Shafi Adam, dont j'avais tant aimé Les girofliers de Zanzibar, traduit alors par Jean-Pierre Richard (un des deux !) et publié en collection Motifs, au Serpent à plumes.

Ce nouveau livre paraîtra en octobre aux éditions Project'Îles ; le titre français est Les indociles.

 

La traductrice est Aurélie Journo, donc ce sera forcément très bien.

 

jeudi, 03 août 2023

03082023

Les éditions Dodo vole n'éditent plus, hélas, la revue Lettres de Lémurie, qui restera comme un jalon majeur des années 2010-2020 (et que j’ai évoquée plusieurs fois dans le vlog : 1, 2), mais les souscriptions continuent...

 

Allez jeter un œil au catalogue de l'automne : de beaux ouvrages à soutenir, acheter, offrir...