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jeudi, 11 janvier 2018

66 secondes de lecture, 1 : deux pages de Leslie Kaplan

 

On redémarre doucement.

En novembre & décembre, publié presque chaque jour, comme toujours dans l'indifférence.

Alors, pour les vidéos aussi, reprendre peut-être avec un projet pas du tout chronophage. Le principe ? ouvrir un livre au hasard, lire une minute environ en filmant avec le smartphone, publier immédiatement sur YouTube. Si j'ai le temps, je ponds un texte sur le blog.

 

Comme ici.

 

Pour dire que c'est la première fois que j'ouvrais un livre de Leslie Kaplan.

Le nom de l'écrivaine ne m'était pas inconnu. C'est François Bon, comme il arrive, qui m'a incité à aller y regarder de plus près.

L'excès — l'usine : ce serait un des premiers livres de L.K. — 1982 ? mais cette édition est de 2004, et rien ne signale, contrairement au site officiel des éditions P.O.L., qu'il s'agisse d'une réédition après 1982 et 1987.

 

mercredi, 10 janvier 2018

poème de 748

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mardi, 09 janvier 2018

i

i

 

Les doigts frigorifiés, je ne vais tout de même pas pousser le chauffage.

Il faudrait écrire : relancer le chauffage.

Ou mieux encore : basculer le thermostat en position manuelle afin qu’il se relance. (Actuellement, il est en position automatique, sur Nuit donc, comme le samedi jusqu’à huit heures du matin, réglé à 17°5.)

Au fond, je n’ai pas froid.

Il s’agit seulement de créer une scène d’écriture.

Dans les blancs, qu’on va noircir.

lundi, 08 janvier 2018

ii

ii

 

Sur les bancs, hier 26 janvier 2018, personne d’assis.

Les bancs, sur les bords de la Loire, en contrebas du pont Wilson et de la rue des Tanneurs, étaient submergés, comme en juin 2016.

Personne d’assis sur ces bancs, tandis que je les filmais et que je regardais les poubelles également submergées, un simple signe parmi tant d’autres : les inondations ont leur rôle à jouer dans tant de pollutions.

dimanche, 07 janvier 2018

iii

iii

 

Time is out of joint : le temps se disloque : le temps est disloqué par un déniaiseur (moi).

Un nouveau texte, et déjà l’envie, ou le besoin d’expliquer.

On peut le faire. Après tout, même si c’est publié ici, dans ce carnétoile comme je disais jadis, ça peut toujours être retiré après.

Et qui lit.

Le temps ? Oui, car j’entame ce texte samedi 27 janvier 2018 au matin, les doigts frigorifiés, sans aller relancer le chauffage, mais je le publie sur d’autres journées, selon un procédé que j’avais commencé d’expérimenter l’an dernier sur le blog anthracite.

Ainsi, le texte semble avoir été publié dans le passé.

Surtout, il est « écrasé » par les textes plus récents : il faut aller le dénicher.

Surtout, ce texte, une fois qu’on ne choisit que lui, qu’on l’extrait de la gangue du blog, apparaît dans l’ordre des chapitres, et non dans le sens rétrochronologique comme c’est l’usage sinon (l’usage par défaut).

samedi, 06 janvier 2018

iv

iv

 

Pas sage, mais en forme ce matin, même avec les doigts froids.

J’ai écouté au casque le Service de presse, puis j’ai enlevé le casque, alors qu’une autre vidéo tourne.

Compteurs, thermostats, chapitres. Toujours on numérote, on ordonne.

vendredi, 05 janvier 2018

v

v

 

J’écris ce texte encore désordonné en Gentium Book Basic 11.

Je le note ici, craignant que la plupart des navigateurs – et peut-être même l’interface de mon hébergeur de blog – n’écrasent aussi cette police.

C’est la deuxième fois ce matin que j’emploie le verbe écraser dans un sens informatique (diffus, mes connaissances en informatique sont voisines de zéro).

J’écris ce texte en Gentium Book Basic 11 et en espérant que cette police apparaisse ensuite à l’écran, et j’écris cette phrase en me demandant si la répétition de en dans la première partie de la phrase empêche le zeugme : en tout cas, quelle lourdeur.

jeudi, 04 janvier 2018

vi

vi

 

Les doigts gourds, un peu, je commence un nouveau chapitre car, dans le coin inférieur droit de l’écran est apparue une notification YouTube : une réponse d’Erika Fülöp à un commentaire que j’ai écrit hier (vendredi 26 janvier 2018, donc (il faut suivre)).

Interruption, puis je reprends ce fil.

Les doigts froids se posent soit sur le clavier, où je tape surtout avec les deux index, soit sur le bois du bureau. Parfois, je les recroqueville, peut-être dans l’illusion de les réchauffer. La mug de thé, vide, est restée près des livres et du cabriolet Régence (faux), à l’autre bout de la bibliothèque, là où j’ai commencé ma journée (ou fini ma nuit).

Ainsi, ce texte commence, aura commencé par une scène d’écriture : il écrit, il pianote, il a les doigts froids, devrait-il se lever pour relancer le chauffage.

mercredi, 03 janvier 2018

vii

vii

 

Je me lève (fictivement), fais quelques pas dans la pièce.

Bientôt, je m’habillerai sommairement pour aller à la boulangerie ; j’irai y acheter le pain pour le week-end et des viennoiseries pour marquer la journée de congé (samedi).

Je m’assois (facticement), écris en faisant aller mes deux index sur le clavier. Parfois, en cours, quand j’écris au clavier, il m’arrive de me demander si les étudiant·e·s observent la façon dont je typographie avec amusement. S’en rendent-ils compte, que je tape « avec deux doigts, comme un gendarme » (dixit M. Sabas, mon professeur de biologie de seconde et de première), trouvent-ils cela idiot ou normal, et surtout, eux, comment tapent-ils à l’ordinateur ? Je les vois souvent pianoter sur leur smartphone, dans les couloirs (gare à eux s’ils le font en cours), mais très peu à l’ordinateur. Quand ils prennent des notes à l’ordinateur pendant mon cours, je suis trop concentré sur l’essentiel (orchestrer les débats) pour y prendre garde.

mardi, 02 janvier 2018

viii

viii

Eu égard à l’avancement de ce texte très réflexif, il faudra bientôt expliquer l’autre principe de composition – pas celui de publication rétrospective : un vrai principe d’écriture.

En kyrielles.

lundi, 01 janvier 2018

viii + i

viii + i

 

Ici commence la deuxième partie.

Sa publication « tombe » le jour du Nouvel An, alors que – je le rappelle – j’écris ceci fin janvier, plus précisément le dimanche 28 janvier.

À chaque nouveau jour correspond une nouvelle partie.

Les chapitres de chaque nouvelle partie ont pour titre un nombre en chiffres romains minuscules composés en a+b, a étant le nombre/titre du dernier chapitre de la précédente partie et b le numéro d’ordre du présent chapitre dans la présente partie.