Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 04 septembre 2020

Roman et histoire des littératures subsahariennes

roman et histoire.PNGJe viens de publier un petit tweet fumasse, mais je sens qu'il me faut approfondir.

 

En effet, je viens de passer à la B.U. Arts et Lettres des Tanneurs, où je travaille régulièrement et où j'emprunte régulièrement des ouvrages ; à de nombreuses reprises, j'ai collaboré à des “groupes de travail”, voire co-organisé des expositions (pour seul rappel, celle autour des traductions collectives de Clonck et ses dysfonctionnements de Pierre Barrault). Cela pour bien préciser que je n'ai rien du grincheux qui passe en coup de vent et qui pond sa petite critique sur un coup de tête.

 

Il y a donc, ce mois-ci, dans la perspective des Rendez-vous de l'histoire de Blois, une exposition "Roman et histoire", qui permet, selon la tradition, de mettre en évidence des ouvrages du fonds. Ne parlons pas de la pertinence qu'il y a mettre en avant Rufin ou Binet, auteurs déjà bien identifiés et certainement trop lus, surtout vu les libertés (pour être gentil) qu'ils prennent avec l'histoire. Je crois, sans être spécialiste de la question, que Dumas (très à l'honneur aussi) est un auteur nettement plus fiable, au strict plan historique, que Rufin.

Non, ce qui me fout en rogne, comme je l'ai écrit sur Twitter, c'est le côté totalement européocentré du choix d'œuvres. Comme on s'y attend de la part d'un africaniste, je vais proposer, ci-après, mon propre choix de titres pris dans le fonds de la B.U. afin de constituer un présentoir Roman et histoire en Afrique. Cette invisibilisation de l'histoire africaine, et, dans la foulée, des littératures subsahariennes qui problématisent et formulent l'histoire des gouvernances sur le continent m'exaspère, et c'est aussi l'objet de mes combats de chercheur et d'universitaire. Soit.

Mais, à y bien regarder, rien sur les Amériques ? rien sur l'Asie ? l'Océanie ? même les littératures nordiques et slaves sont quasi oubliées ?

 

Voici donc ma part du travail, une petite sélection d'ouvrages que l'on peut emprunter à la B.U. des Tanneurs afin de découvrir des textes de fiction qui invitent à reconsidérer l'histoire de l'Afrique. Peu d'écrivaines, mais, fonds de la B.U. oblige, c'est parce que je n'ai pas encore fait acheter assez de livres en fonction des impératifs de recherche et d'enseignement...

Roman et histoire 2.PNG

 

jeudi, 03 septembre 2020

Tracas et fracas

Nuit très brève, outre que C* est tombée dans l’escalier et a un énorme hématome très handicapant au bas du dos (mais rien de cassé a priori) : à 3 h du matin, l’alarme intrusion (que nous n’avons jamais, depuis notre emménagement en décembre 2008, utilisée et qui n’est donc pas active) s’est déclenchée. Après avoir localisé la chose et identifié la source de ce vacarme pénible, j’ai coupé le courant, ce qui n’a servi à rien, puis j’ai coupé les fils du boîtier à la pince coupante.

Nous avons pu nous recoucher, mais pas trop nous rendormir.

Au retour de la fac, à 1 h 30 de l’après-midi, j’ai constaté que le boîtier faisait encore un bruit, mais très atténué. En fait, je n’avais pas réussi à sectionner le fil, seulement à le pincer. Là, j’y suis allé au sécateur et on devrait avoir la paix.

C* veut qu’on appelle un électricien, car les plombs ont sauté de manière étrange la semaine dernière, et il y avait eu une erreur électronique à la chaudière lorsqu’A* est rentré avant nous en août. Elle pense que tout ça est peut-être lié.

 

J’ai fini de lire Lectures de Laurent Albarracin, livre qui m’a donné envie de lire de découvrir trois ou quatre des poètes dont il traite. Je poursuis la lecture du roman d’Ocean Vuong, un peu décevant par rapport à sa poésie, justement.

 

O* est revenu crevé de la première vraie journée de cours. Je ne sais pas combien d’enfants tiendront le coup face aux mesures sanitaires, et à l’absence de bienveillance de la part des profs. Son hautbois est réparé, car j’ai pu passer chez son prof. En fin de compte, si on part du principe que C* a failli s’en sortir nettement plus mal de sa chute, la journée ne se finit pas trop mal.

 

20:08 Publié dans *2020* | Lien permanent | Commentaires (0)

mercredi, 02 septembre 2020

Pas de livre sur le masque

Des douleurs au ventre, en sus des habituelles liées à la lombalgie, et pile à l’endroit de l’appendice (que je n’ai plus depuis 1989).

 

Dans l’après-midi, promenade en ville, à la librairie et chez le glacier. Beaucoup de monde, et, dans ce périmètre où le port du masque est obligatoire à partir de 10 h du matin, pas mal de masques mal ou pas portés.

J’avais songé à commencer un nouveau livre autour du masque, justement, mais ça va trop me déprimer.

 

Soir : deuxième épisode de Mrs America – ça ne casse pas des briques… à suivre…

 

mardi, 01 septembre 2020

Reprise aux Afriques

Réveillé à cinq heures du matin – il y avait longtemps.

 

Hier soir, j’ai terminé de lire Zoocities.

Dans la journée j’avais lu plusieurs essais du recueil de Léonora Miano, Habiter la frontière (2009). L’acuité et l’intelligence des textes critiques de l’écrivaine, très en évidence dans les analyses qu’elle publie sur son compte Facebook, y étaient déjà à l’œuvre ; dans une des conférences, elle se fait un carton sur les universitaires français-es, notamment de Normale Sup, et tout ce qu’elle y dit est juste (méconnaissance du terrain et des spécificités, évaluation de la qualité littéraire des textes de la littérature subsaharienne sans comprendre ce qui s’y joue linguistiquement etc.), et résonne très fort avec tout ce qui a fini par me dégoûter de cette mascarade de la recherche consacrée aux « littératures africaines » (concept qu’elle déconstruit fort bien, d’ailleurs). Dans le même article, elle évoque longuement Yémy, dont j’avais beaucoup aimé Suburban blues, lu à sa sortie. Ce qui engage, toujours, avec Léonora Miano, c'est à quel point elle cherche à ouvrir le débat du côté constructif, et même positif.

 

J’ai lu aussi le dernier chapitre, consacré à Three Guineas, et la conclusion de l’essai d’Erin G. Carlston, Thinking Fascism. Sapphic Modernism and Fascist Modernity (1998).

 

Il y a quelques jours, grosse déconvenue en essayant enfin d’acheter en ligne le livre d’Olivette Otele, African Europeans. An Untold History, paru au début du mois d’août : déjà épuisé en France. Je viens de vérifier sur le site de l’éditeur : en fait, il ne doit paraître qu’en octobre. C’est à n’y rien comprendre car j’aurais juré qu’Olivette avait vraiment annoncé la publication sur son compte Twitter.