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mardi, 03 mars 2020

Infiltré

Ce matin, infiltrations dans un cabinet de radiologie sis derrière le cinéma CGR Centre.

La secrétaire qui m'a reçu n'était autre que la mère de B., camarade de classe d'A*** de la maternelle à la sixième puis élève de C* en classe de première.

Il est rare que je me promène dans ce coin-là de Tours, et c'est à tort. D'ailleurs, je ne me promène plus guère, et c'est à tort : pourvu que les infiltrations me débarrassent des effets les plus aigus de cette foutue lombalgie/tendinite qui me casse les pieds depuis avril.

lundi, 02 mars 2020

Tout oublier

Aujourd'hui, maussade, triste, pas inspiré.

En cours de traduction pour étudiant·es d'échange, on traduisait un article sur le réchauffement climatique et les stations de ski françaises. En guise de prolongement culturel, comme j'essaie toujours de m'y contraindre, je n'ai pas trouvé mieux que le clip de Tout oublier*.

Si j'en crois le rapide tour de classe, seule une minorité de mes soixante étudiant·es avait entendu parler d'Angèle, ce qui semble démontrer qu'ils/elles ne fréquentent pas tant que ça les étudiant·es français·es, ou que ce n'est pas sur les goûts musicaux que roule alors la conversation, ou qu'Angèle n'est pas si populaire qu'on pourrait le croire (gare aux filter bubbles).

 

* Pas mieux, car je préfère faire découvrir des choses à ces étudiant·es qui ne passent qu'un ou deux semestres en France, mais apparemment c'était une découverte. Sinon, je suis convaincu que le clip parle bel et bien, de façon détournée certes, du réchauffement climatique et de la consommation de masse.

dimanche, 01 mars 2020

Mort d'un ami

1er mars, oui, mais dernier jour de vacances.

Ultime en tant de sens. Juste avant d'éteindre la lampe j'ai appris la mort d'un ex-collègue dont je fus assez proche, à mes débuts tourangeaux, et dont j'ignorais qu'il fût malade.

Il avait quelques années de plus que moi; il écrivait.

Impossible de dire que nous étions amis, puisqu'on s'était perdu de vue depuis des années. Pourtant, tant de discussions « remontent ».

 

23:11 Publié dans *2020* | Lien permanent | Commentaires (0)

samedi, 29 février 2020

Bissextile

Soirée : après la visite (la combientième, pour moi ? impossible de le dire) du prieuré Saint-Cosme, un long petit délire sur les alexandrins imprévus.

Le matin, quand j'étais le seul réveillé, glané une pépite, en cherchant des artistes nés le 29 février : un air de Rossini (né le 29 février 1792) chanté par la soprano afro-américaine Reri Grist (qui fête aujourd'hui ses 88 ans).

Et aussi ce poème amusant de Howard Nemerov*.

 

* Aucun like ni partage sur Twitter à la date du 2 mars.

vendredi, 28 février 2020

Retrouvailles

De tout et de rien.

 

Elvire et Jacques sont arrivés, pour le dîner. Cela faisait un an et demi qu'on ne s'était pas vus.

 

22:04 Publié dans *2020* | Lien permanent | Commentaires (0)

jeudi, 27 février 2020

*2702*

Mes parents sont repartis, pour Cesson.

Ils sont finalement restés déjeuner : temps infect, aucune envie de prendre le chemin des écoliers.

 

C'est étrange, ces métaphores...

 

Continué de ranger le sous-sol, avec les deux nouveaux meubles.

 

20:00 Publié dans *2020* | Lien permanent | Commentaires (0)

mercredi, 26 février 2020

Grotte aux fées

Grotte aux fées.    Entre autres choses passionnantes (allers-retours à la déchetterie, rangement à la buanderie, achat de deux meubles d'occasion à la Brocanthèque), nous aurons tout de même montré à ma mère, qui n'y était jamais allée, le très beau dolmen de la Grotte aux fées, tout près, dont on croit souvent qu'il se trouve sur la commune de Mettray alors qu'il est en fait à Saint-Antoine-du-Rocher.

Nous n'y allons pas très souvent, il est vrai.

La première visite, de mémoire, fut il y a bientôt 15 ans, au début de l'été 2005, en pleine effervescence de création de ce blog.

A*** avait un sweat orange, quatre ans à peine.

 

mardi, 25 février 2020

Lost Paths

Levé tôt, 6 h 30 encore, après une heure à tourner dans le lit avec la migraine (pas passée depuis hier soir malgré le Doliprane).

Hier, mal toute la journée. Pas rattrapé le retard dans les vidéos des 29 CONTEMPORAINES, ni dans le projet Scarlatti.

Passé au Livre. — En contexte littéraire il faut que je m'interdise totalement d'employer (je ne le fais guère, cela dit) le nom dispositif : composition, oui.

Je ne sais pas pourquoi la vérification orthographique de la plateforme de blog souligne dispositif.

 

Ce matin, je regarde la dernière vidéo d'Azélie Fayolle. Et comme elle parle de Lynch d'une façon (pour moi) novatrice, je me fais la réflexion que Lynch fait partie de ces artistes dont j'adore une partie de la production (Eraserhead, Elephant Man, Lost Highway) et dont j'ai trouvé le reste quasi irregardable.

 

lundi, 24 février 2020

*2402*

Levé à 6 h 30 Impression d'avoir mieux dormi.

Aujourd'hui, des tonnes de choses à faire, dont aller vider le verre à recycler. (Phrase ironique à double détente, hein.)

 

07:41 Publié dans *2020* | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 23 février 2020

« rayures du canapé »

rayures du canapé,

pour personne, pour

moi le teint fripé

perdu par désamour,

finement pas grippé

finalement l'assour

dissant aussi stupé

fiant échec (1 four

) de mes tentatives

textuelles captives

à dénombrer des thè

mes pas consensuels

(& poèmes pas bruels

) où victoire = nikè

 

samedi, 22 février 2020

21, and counting

Regardé le match Galles/France, à la fois impressionnant et stressant.

Peu de rangement, des bricoles.

Fatigué.

Parties de belotes, ça oui.

Du retard, finalement, sur mes vidéos des 29 contemporaines. Je crois que personne ne remarquera rien.

 

21:00 Publié dans *2020* | Lien permanent | Commentaires (0)

vendredi, 21 février 2020

*2102*

Nous avons déjà bien rangé et fait le ménage dans la maison de Hagetmau.

En 2 jours : des allers-retours à la déchetterie (des centaines de livres simplement jetés, pas d'autre issue (ils étaient sales ou jaunis ou tout simplement sans intérêt)), à Landes Partage... et des dizaines de sacs et de cartons préparés en vue du déménagement...

O*** a eu un coup de blues hier soir. C'est normal : moi-même, ça me fait quelque chose de quitter bientôt, pour toujours, cette maison que je connais depuis 1992 et où j'aurai donc vécu, par phases, 28 ans. C***, elle, y a vécu toute son enfance et toute son adolescence. Mais on ne peut plus s'en occuper comme il le faudrait, et avoir trouvé un acheteur relève presque du miracle.

(On y croira quand ça sera signé, ou en tout cas, déjà, dix jours après la signature du compromis.)

 

jeudi, 20 février 2020

*2002*

Levé à 6 h 35. Cela s'améliore, ces temps-ci.

Je découvre, grâce à Laelia Véron sur Twitter, qu'un certain nombre d'auditeurs (et -rices, sans doute) de Radio France et l'Académie française considèrent les interrogatives en "est-ce que" comme relâchées. Non seulement c'est absurde et contraire tant à l'histoire de la langue qu'à l'observation usuelle, mais je tombe aussi des nues. En effet, j'enseigne toujours, et notamment à mes étudiant-es d'échange allophones, que la seule tournure relâchée est la phrase déclarative avec intonation montante : Tu viendras ?

Viendras-tu ? : soutenu

Est-ce que tu viendras ? : courant (voire difficile à pratiquer convenablement)

 

... au point que je me demande si ce ne sont pas les interrogatives indirectes en "est-ce que" qui étaient dans le collimateur de ces auditrices (et -teurs) :

Je voudrais savoir est-ce que tu viendras. (Aaaargh.)

Je te demande est-ce que tu sais. (Re-aaaaargh.)

 

mercredi, 19 février 2020

*1902*

Dernier jour à Cagnotte. Temps changeant.

Avant de partir, dernier tour de la Salamandre avec ma mère.

O***, dont le rhume semble se relâcher, a pu faire son hautbois, déchiffrer ses mouvements de Haendel.

Après-midi à Hagetmau : début de rangement (disques, B.D., dépôt massif à la boîte à livres).

Soir : saison 4 de Outlander, épisodes 2 et 3 (un peu meilleurs que le 1).

 

23:16 Publié dans *2020* | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 18 février 2020

*1802*

La journée s'est passée en diverses glandouilles.

En soirée, partie de Loups-garous en famille.

 

lundi, 17 février 2020

Demain

Demain je publierai un billet bref composé de deux alexandrins.

Comment puis-je annoncer cela ?

Mais parce que je triche, pardi !

 

Dans l'autre blog, il y a une rubrique Aujourd'hier : si mes souvenirs sont bons, j'y publiais des billets rédigés la veille.

L'inverse donc d'aujeurd'hui.

 

dimanche, 16 février 2020

Avec Durosoir

 

Levé à 7 h. Mal au dos. Il va encore faire un temps superbe.

J’écoute un nouveau disque d’œuvres de Lucien Durosoir que ma mère vient de m’offrir. Idylle, quatuor pour flûte, clarinette, cor et basson, est une pièce particulièrement réussie. Très bien aussi, les duos et trios avec violoncelle (« Maïade », ça me parle forcément, en bon Landais que je suis). Je suis moins convaincu, en général, par ses œuvres vocales. (Je rappelle ici que, pour moi, ses Quatuors sont au sommet, avec les plus beaux du répertoire.)

 

samedi, 15 février 2020

*1502*

 

Milieu du mois (février bissextile). En route, beaucoup de camions soudainement entre Barbezieux et Bordeaux, puis autour de Bordeaux travaux, rétrécissements à 1 voie, donc ralentissements, bouchons, l’élastique pendant une demi-heure (au lieu de 10 minutes ?). Belle victoire de l’UBB sur Lyon, décidée grâce à 2 essais et 1 pénalité dans les 7 ou 8 dernières minutes. Match étonnant entre Amiens et le PSG : à 3-0 pour Amiens c’était parti pour un gros coup – finalement 4-4.

 

19:29 Publié dans *2020* | Lien permanent | Commentaires (0)

vendredi, 14 février 2020

*1402*

Comme chaque 14 février, mes pensées vont surtout à la mémoire de mon beau-père, Jean-Pierre dit "Pierrot", une des personnes qui a énormément compté dans ma vie.

 

05:55 Publié dans *2020* | Lien permanent | Commentaires (0)

jeudi, 13 février 2020

*1302*

Aujourd'hui, rendez-vous chez l'ORL, conseil d'UFR, et préparation de cours. Autant dire : journée pénible.

75th.JPG

 

C'est le 75e anniversaire de mon père, qu'on pourra fêter avec lui dans quelques jours. L'occasion, puisqu'on n'envoie plus de cartes (je sais, c'est dommage), de faire un mème goéland.

 

mercredi, 12 février 2020

La renarde et le texte sans boussole

Réveillé à 4 h 20. Levé, car plutôt en forme. Et je me connais : je ne me rendormirai pas.

 

J'ai écrit hier et avant-hier, dans le projet Scarlatti, une série de textes évoquant la vision subite et fugace du renard (ou de la renarde), jeudi dernier, et, voulant en parler ici aussi, on verra pourquoi, je m'aperçois que je n'en ai pas dit un mot à l'entrée de journal de jeudi dernier. Le mieux est donc que je renvoie au texte n° 93 du projet Scarlatti : de proche en proche, en cliquant sur le 94, puis le 95 etc., vous pourrez lire ce que j'ai eu à en dire, pour le moment. (J'ai quelque crainte, finalement, que ce renard ne vienne faire dériver trop fortement le projet, et d'autre part : le souci de faire trop dériver cette vision elle-même, de trop m'approprier ce moment.)

 

On verra pourquoi, disais-je. Voici donc.

Hier, j'ai commencé à lire le dernier Savitzkaya : il s'y trouve un couple animal étrange, formé d'un héron et d'une renarde. (Réminiscence de La Fontaine, oui, mais, qui sait, de contes russes... et de Pinget* ?) -- Ce matin, attendant que se relance mon ordinateur de bureau après un de ses désormais banals plantages matinaux, j'ai commencé de lire Eux sur la photo de Hélène Gestern : à la page 28 est évoquée une inscription en alphabet cyrillique dont la traduction serait : "Pour mon renard" (ou "ma renarde").

J'en conclus que le lexème russe pour renard est invariable, ou qu'il n'y a pas de féminin... mais surtout, quelle est cette soudaine irruption, j'allais écrire insurrection, de cet animal dans ma vue vie ? J'en appelle à mes ami-es russisant-es : des conseils bibliographiques au sujet du renard dans la littérature populaire russe ?

 

 

* Oui, oui... ce Projet-là, il va falloir le remettre sur le métier.

 

mardi, 11 février 2020

Deux quatrains conversationnels sur la difficulté de déguster une mandarine.

 

Char, Verlaine, Lamartine

Furent loués par Villepin.

 

Le pire dans la mandarine :

L'acidité ou les pépins ?

 

█▄▄█

 

Un chapeau de pluie, un pépin

Ne passent pas dans mon cartable.

 

Bordel, j'ai trouvé un pépin

Jusque sur l'étui du portable !

 

lundi, 10 février 2020

*1002*

Pas grand chose à raconter.

Mieux vaut se taire, alors.

Deux lignes déjà – non : trois – pour ne rien dire.

C'est furieux, ça, quand même.

 

dimanche, 09 février 2020

Pokot / Spoor / Tableau de chasse

Regardé ce soir ce film magnifique, qui a le seul défaut, peut-être, de proposer une résolution finale des meurtres, quand on (je, en tout cas) aurait pu préférer le maintien de l'incertitude fantastique. En tout cas, film splendide, qui donne à voir, et à réfléchir aussi, bien sûr, sur le spécisme, les "traditions", l'animalité, la vie sauvage.

Pokot est un film coécrit par Olga Tokarczuk, d'après un des livres d'elle que je n'ai pas lus (j'en ai lu trois, dont le pavé des Livres de Jakob, à l'automne*). On y retrouve sa fascination pour des modes de vie singuliers, et surtout pour des époques, je dirais même des temporalités, en rupture avec la nôtre.

La scène finale met en scène une forme de communauté utopique heureuse, tout en proposant une nouvelle énigme, plus profonde sans doute que l'élucidation de l'énigme policière.

 

 

* Je m'aperçois, en tenant ces carnets de façon quotidienne, que je m'offre à moi-même ces respirations indispensables, notations qui finissent par faire archive. Je le fais d'autant plus volontiers que plus personne ne me lit.

samedi, 08 février 2020

J.P.O.

Journée Portes Ouvertes, site Tanneurs (finalement).

Le site Tanneurs a rouvert, il reste quelques tags mais surtout des vigiles. J'espère que les vigiles ne seront plus là la semaine prochaine.

Beaucoup de monde. Entre 10 h et 11 h 30, nous avons accueilli – les 12 étudiant·es et 3 collègues – sans discontinuer un·e ou plusieurs lycéen·nes. 

Parti vers 13 h 30.

 

18:03 Publié dans *2020*, WAW | Lien permanent | Commentaires (0)

vendredi, 07 février 2020

*0702*

Il y a, à la B.U. de Droit du site Portalis, un petit mètre linéaire (et encore) pour les ouvrages cotés en 800 dans la classification Dewey : une vingtaine d'ouvrages pour la rubrique "Littérature". C'est normal, on est dans une bibliothèque de droit. Pour avoir des dizaines de milliers de livres de littérature, se rendre à la B.U. des Tanneurs.

Ce qui m'amuse, c'est le type d'ouvrages : presque uniquement des livres sur la rhétorique, ou sur la littérature comme art du discours, culture générale.

Ce mètre linéaire résume ce qu'est la littérature selon Blanquer, Philippe et Macron : l'art de la superficialité, de l'embobinage.

Soit le contraire de ce qu'est la littérature, évidemment.