mercredi, 19 septembre 2018
Ours
La phrase du jour (d'hier en fait) :
« Je crois avoir repéré un ou deux mecs dans l'ours. »
07:34 Publié dans Aphorismes (Ex-exabrupto) | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 18 septembre 2018
Ne pas mégoter
La grande collecte de déchets et de saloperies diverses à l'occasion du World Cleanup Day, samedi dernier ? J'y étais avec mon fils aîné.
Mais, plus important : si chacun.e ramassait dix mégots par jour afin de les jeter ostensiblement dans une poubelle à la face de tous ces gens qui ne réfléchissent à rien, ça serait plus efficace que tous les discours.
21:36 Publié dans Indignations | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 15 septembre 2018
Quasimodo au bout du rouleau
Parmi les emplettes du samedi matin, une bière brune “La Corde raide”.
Rien à faire, j'aurai ça dans la tête toute la journée. (Me suis aperçu que je la connaissais encore par cœur en entier.)
09:30 Publié dans Autres gammes, Moments de Tours, Nathantipastoral (Z.) | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 13 septembre 2018
Albecker
« Les habitudes meurent difficultueusement. »
Même si ce n'est pas l'usage le plus adéquat/précis de cet adverbe, ça fait plaisir de le rencontrer à la fin d'un chapitre du roman qu'on lit.
(Et dont on parlera dans une prochaine vidéo, il va sans dire.)
21:40 Publié dans Chèvre, aucun risque, Lect(o)ures, Words Words Words | Lien permanent | Commentaires (0)
13 septembre 2018
Ainsi, après avoir manqué la briser sans ménagement ou la renvoyer à l'expéditeur, ma mère s'est décidée à installer — en l'ayant adaptée à son matelas — la yourte-moustiquaire qu'elle avait achetée par correspondance début août, et dont elle dit désormais que, même avec les chaleurs qui persistent dans les Landes et malgré un été où (je peux en témoigner) nous avons été plus bouffés que jamais par ces bestioles que pipistrelles et gobemouches (trop rares) ne suffisent plus à réguler, ça lui permet de lire la lampe allumée et les portes-fenêtres ouvertes sur l'air du soir, ce qui, de tout temps, eût été inimaginable.
Il ne lui reste plus qu'à en installer sur tous les lits.
19:07 Publié dans Amazone, été arlequin, Hors Touraine | Lien permanent | Commentaires (1)
mercredi, 12 septembre 2018
La chanson de Benjamin Pavard
Cette après-midi, premier cours de traductologie avec les 12 étudiantes — donc collègues — d'agrégation interne. Huit d'entre elles n'avaient jamais entendu parler de la chanson de Benjamin Pavard, et pour trois d'entre elles le défenseur français n'était même pas un nom.
Comme quoi on peut enseigner en collège/lycée et passer totalement à côté des trucs les plus évidents qui sont les références communes de l'immense majorité des Français, et comme quoi aussi les râleurs professionnels qui disent qu'on ne peut pas échapper au foot se trompent : on peut très bien échapper au foot !
(Je rassure tout le monde : ces 12 collègues ont toutes proposé des solutions de traduction stimulantes et ont bien identifié les recatégorisations et autres modulations dans leurs hypothèses.)
En bonus, une traduction à laquelle nous avons abouti, grosso modo et collectivement :
Benjamin Pavard Benjamin Pavard
I don't think you've heard of him
Comes out of the blue
Kicking like a mule
That's our Benjamin Pavard
23:13 Publié dans Chèvre, aucun risque, Translatology Snippets, WAW | Lien permanent | Commentaires (2)
mardi, 11 septembre 2018
Le matelassier de la rue de l'Enterrement
Je lis le dernier Laferrière
Dans un cimetière
Censé être fermé
Pays réel
Pays rêvé
19:17 Publié dans 66 SECONDES DE LECTURE, Affres extatiques, Moments de Tours, Quintils pétroniens | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 10 septembre 2018
(le pas preste)
7 h 36 —7 h 57
parti sans veste
en chemisette
pas dans mon assiette
le pas preste
assis confortablement
pas enroué
je lis de Roubaud Jouet
À Lorient
quelle carotte
nous dérobera
la vue du Beffroi
sans que l'on sanglote
l'apogée
en pyramide
la terre humide
dérangée
tu tranches dans le vif
de la rame
avec ce drame : ton
sourire pensif
il va se passer quoi
qu'arrivera-t-il
fronce un sourcil
d'homme de loi
la sirène
avant Léonard
tant de collégiennes
dans le coltard
cet arrêt se nommait
MI-CÔTE
déjà on l'a
rebaptisé
la ville aux planches
soleil au pont
sans un brouillon
les îles blanches
au loin cette
silhouette
est-ce Manuelle
ou pas elle
déjà hors de
l'acier
comment commencer
l'heure déborde
10:22 Publié dans Quatramways | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 09 septembre 2018
Façon lapine
09:00 Publié dans Words Words Words | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 08 septembre 2018
8 septembre 2018 : Marche pour le climat à Tours
15:35 Publié dans Amazone, été arlequin, Moments de Tours, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 07 septembre 2018
7 septembre 2018 : pas d'accord
Après l'accent circonflexe (défendu à longueur de commentaires Facebook il y a 3 ans par des gens qui faisaient 6 fautes de conjugaison en 3 lignes), après la réforme du collège pourfendue « car sans latin on ne peut plus comprendre notre culture » (nota : quand j'étais collégien, au début des années 80, 80% des collégiens ne faisaient pas de latin, et la majorité de ceux qui en faisaient n'en tiraient à peu près aucun surplus culturel), l'intelligentsia franco-française s'est trouvée un nouveau combat d'arrière-garde, une nouvelle croisade pour gens figés sans compréhension de ce qu'est une langue, bref, une nouvelle guerre picrocholine de grand-boutiens et de petit-boutiens : l'accord du participe passé.
Sans moi, hein.
(Nota : une faute d'accord s'est glissée dans ce texte. Sauras-tu la débusquer ?)
10:43 Publié dans Amazone, été arlequin, Indignations, Questions, parenthèses, omissions | Lien permanent | Commentaires (1)
lundi, 30 juillet 2018
30 juillet 2018
Dormir peu, par intermittences, et craindre, levé, de réveiller ceux qui doivent dormir, dans cette bicoque solide mais laide — et surtout surchargée d'éléments de “décoration” affreux —, tout près du chemin Stevenson, après avoir fini de lire le récit de Stevenson, justement, qui se perd dans des considérations historiques passionnantes mais en racontant de moins en moins son voyage, tandis que moi, je commence une phrase à l'infinitif et je la termine en forme déclarative.
De même, je me trouve à écrire des billets dont les titres n'ont aucune originalité. Pour qui a tant réfléchi aux titres et aux formes dans l'œuvre de Dubuffet, c'est moche.
J'écris ces lignes, l'ordinateur posé sur le buffet de la cuisine.
Hier soir, j'ai bu une Riousse, bière brassée non loin, à Mazan l'Abbaye.
07:14 Publié dans Amazone, été arlequin, Hors Touraine | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 29 juillet 2018
29 juillet 2018
Dans une randonnée comme celle que l'on fait autour de Saint-Laurent-les-Bains, à la lisière de l'Ardèche et de la Lozère, on regrette à chaque minute ou presque de ne connaître presque rien aux papillons, car ce sont eux qui vous accompagnent, virevoltent sans arrêt autour de vous, ou parfois semblent vous guider, vous devancer. Les arbres eux aussi, mais j'en reconnais quelques-uns.
Une fois gagné le chemin de demi-crête, avant de descendre sur la Tour dont la première édification remonte peut-être aux carolingiens mais qui est de pierre, puis de redescendre sur le village, on traverse, à intervalles réguliers, des cascades miniatures, des torrents paisibles (n'est-ce pas là un oxymore ?), le chemin étant, à ces endroits, recouvert d'une énorme dalle de béton, peut-être parce qu'il n'était plus praticable sans cela, mais quel dommage.
Nous nous sommes arrêtés à l'une de ces cascadelles et avons dérangé un joli passereau, le bec fin et l'œil doux, du jaune sous les plumes de la queue ; j'ai eu à peine le temps de l'observer, et ma seule photographie n'est guère éloquente. En reprenant le guide d'identification, je pense que c'était un Phragmite des joncs, mais il faudra demander à plus compétent que moi, car, à 1.200 mètres, j'ai quelques doutes.
22:24 Publié dans Amazone, été arlequin | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 28 juillet 2018
28 juillet 2018
Il y a toujours mieux à faire que tirer à la ligne, comme on tire les tarots : s'inspecter les sourcils, se couper les ongles, nettoyer un four cradingue, sentir simplement l'air frais sur sa poitrine.
On a traversé un bout d'Aveyron, pas les plus beaux coins.
Toujours pas l'once d'une vidéo, ni d'un long paragraphe.
18:18 Publié dans Amazone, été arlequin | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 27 juillet 2018
27 juillet 2018
C'est la troisième fois que je viens à Albi.
Dans la chambre d'hôtel, une chaleur de serre.
Ce qui m'aura le plus marqué, cette fois-ci, ce sont les jardins de l'archevêché, et ce petit concert surpris d'un quatuor de jazz, dans une cour de briques rouges d'où l'on voyait la tour de Sainte-Cécile.
(Autres visites à Albi : 1981, 1999.)
23:15 Publié dans Amazone, été arlequin, Hors Touraine | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 26 juillet 2018
26 juillet 2018
Caravane du Tour de France à Arzacq : paradis de la camelote et du consumérisme vil.
Passage des coureurs.
Puis on repart.
18:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 25 juillet 2018
25 juillet 2018
Rien à raconter, je crois.
Des jours comme celui-ci, il faudrait en profiter pour élucubrer. Ou pour traduire.
Mais je n'ai de ressort pour rien, pas même pour le repos.
Je lis très peu, ces jours-ci.
07:33 Publié dans Amazone, été arlequin | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 24 juillet 2018
24 juillet 2018
Ma mère a fêté ses 70 ans.
Nous y étions, à Cagnotte et Oeyreluy.
15:35 Publié dans Amazone, été arlequin, Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 07 juillet 2018
7 juillet 2018
La maison est au bout d'un long chemin caillouteux, et entourée de lavandes bourdonnantes. Du tilleul résonnent cent crincrins de cigales. Qu'on soit épuisé, ce n'est pas grand chose. Il faudra du temps pour se remettre, et pour reprendre le fil.
Ainsi, c'est l'été arlequin qui prend forme. Sous le soleil battant, attendre nu que poudroie au loin le champ, entre les frustes forêts.
Il reste toujours à dévorer le monde.
19:28 Publié dans Amazone, été arlequin | Lien permanent | Commentaires (0)
Quatrain animalier retrouvé (du 7 juillet 2016)
07:16 Publié dans Quatrains conversationnels | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 06 juillet 2018
Caltez...
Sur quel sommet t'es-tu juchée,
Toi ma Muse, vaille que vaille ?
L'éléphanteau a trébuché
En pourchassant de la volaille.
06:55 Publié dans Mirlitonneries métaphotographiques, Quatrains conversationnels | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 05 juillet 2018
5 juillet 2018
Suggestions de lectures croisées à la veille de France/Uruguay :
* Les Chants de Maldoror
* les poèmes de Laforgue et de Supervielle
* la trilogie de Santiago Amigorena (Une enfance laconique, Une jeunesse aphone, Une adolescence taciturne)
06:21 Publié dans Amazone, été arlequin | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 04 juillet 2018
Cale-porte potager
06:54 Publié dans Chèvre, aucun risque, Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 03 juillet 2018
3 juillet 2018
Au Cameroun, par seule volonté de préserver les intérêts pétroliers, Macron soutient désormais sans ambages la répression sanglante et inique du mouvement sécessionniste dans le NOSO (Nord-Ouest Sud-Ouest). La Françafrique reprend du galon. En soutenant un dictateur génocidaire.
Après ça, Macron peut continuer de critiquer Poutine...
06:57 Publié dans Affres extatiques, Amazone, été arlequin | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 02 juillet 2018
2 juillet 2018
19:59 Publié dans Affres extatiques, Amazone, été arlequin, Lect(o)ures | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 30 juin 2018
30 juin 2018
Est-ce que, quand je laisse un fond de café dans la mug, c'est toujours la même quantité, disons 9 ou 13 millimètres par exemple ? Et cette question est-elle vitale un dernier jour de juin ?
07:03 Publié dans Amazone, été arlequin, Aphorismes (Ex-exabrupto), Moments de Tours | Lien permanent | Commentaires (0)