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jeudi, 13 septembre 2018

Albecker

« Les habitudes meurent difficultueusement. »

 

Même si ce n'est pas l'usage le plus adéquat/précis de cet adverbe, ça fait plaisir de le rencontrer à la fin d'un chapitre du roman qu'on lit.

(Et dont on parlera dans une prochaine vidéo, il va sans dire.)

 

13 septembre 2018

Ainsi, après avoir manqué la briser sans ménagement ou la renvoyer à l'expéditeur, ma mère s'est décidée à installer — en l'ayant adaptée à son matelas — la yourte-moustiquaire qu'elle avait achetée par correspondance début août, et dont elle dit désormais que, même avec les chaleurs qui persistent dans les Landes et malgré un été où (je peux en témoigner) nous avons été plus bouffés que jamais par ces bestioles que pipistrelles et gobemouches (trop rares) ne suffisent plus à réguler, ça lui permet de lire la lampe allumée et les portes-fenêtres ouvertes sur l'air du soir, ce qui, de tout temps, eût été inimaginable.

Il ne lui reste plus qu'à en installer sur tous les lits.

 

mercredi, 12 septembre 2018

La chanson de Benjamin Pavard

Cette après-midi, premier cours de traductologie avec les 12 étudiantes — donc collègues — d'agrégation interne. Huit d'entre elles n'avaient jamais entendu parler de la chanson de Benjamin Pavard, et pour trois d'entre elles le défenseur français n'était même pas un nom.

Comme quoi on peut enseigner en collège/lycée et passer totalement à côté des trucs les plus évidents qui sont les références communes de l'immense majorité des Français, et comme quoi aussi les râleurs professionnels qui disent qu'on ne peut pas échapper au foot se trompent : on peut très bien échapper au foot !

(Je rassure tout le monde : ces 12 collègues ont toutes proposé des solutions de traduction stimulantes et ont bien identifié les recatégorisations et autres modulations dans leurs hypothèses.)

 

En bonus, une traduction à laquelle nous avons abouti, grosso modo et collectivement :

Benjamin Pavard Benjamin Pavard

I don't think you've heard of him

Comes out of the blue

Kicking like a mule

That's our Benjamin Pavard

mardi, 11 septembre 2018

Le matelassier de la rue de l'Enterrement

Je lis le dernier Laferrière

Dans un cimetière

Censé être fermé

 

Pays réel

Pays rêvé

 

 

 
 
 

lundi, 10 septembre 2018

(le pas preste)

7 h 36 —7 h 57

 

parti sans veste

en chemisette

pas dans mon assiette

le pas preste

 

assis confortablement

pas enroué

je lis de Roubaud Jouet

À Lorient

 

quelle carotte

nous dérobera

la vue du Beffroi

sans que l'on sanglote

 

l'apogée

en pyramide

la terre humide

dérangée

 

tu tranches dans le vif

de la rame

avec ce drame : ton

sourire pensif

 

il va se passer quoi

qu'arrivera-t-il

fronce un sourcil

d'homme de loi

 

la sirène

avant Léonard

tant de collégiennes

dans le coltard

 

cet arrêt se nommait

MI-CÔTE

déjà on l'a

rebaptisé

 

la ville aux planches

soleil au pont

sans un brouillon

les îles blanches

 

au loin cette

silhouette

est-ce Manuelle

ou pas elle

 

déjà hors de

l'acier

comment commencer

l'heure déborde

 

dimanche, 09 septembre 2018

Façon lapine

lapine.jpg

samedi, 08 septembre 2018

8 septembre 2018 : Marche pour le climat à Tours

urgence.jpg

manif.jpg ...................

fumiers.jpg

vendredi, 07 septembre 2018

7 septembre 2018 : pas d'accord

Après l'accent circonflexe (défendu à longueur de commentaires Facebook il y a 3 ans par des gens qui faisaient 6 fautes de conjugaison en 3 lignes), après la réforme du collège pourfendue « car sans latin on ne peut plus comprendre notre culture » (nota : quand j'étais collégien, au début des années 80, 80% des collégiens ne faisaient pas de latin, et la majorité de ceux qui en faisaient n'en tiraient à peu près aucun surplus culturel), l'intelligentsia franco-française s'est trouvée un nouveau combat d'arrière-garde, une nouvelle croisade pour gens figés sans compréhension de ce qu'est une langue, bref, une nouvelle guerre picrocholine de grand-boutiens et de petit-boutiens : l'accord du participe passé.

Sans moi, hein.

 

(Nota : une faute d'accord s'est glissée dans ce texte. Sauras-tu la débusquer ?)

 

lundi, 30 juillet 2018

30 juillet 2018

Dormir peu, par intermittences, et craindre, levé, de réveiller ceux qui doivent dormir, dans cette bicoque solide mais laide — et surtout surchargée d'éléments de “décoration” affreux —, tout près du chemin Stevenson, après avoir fini de lire le récit de Stevenson, justement, qui se perd dans des considérations historiques passionnantes mais en racontant de moins en moins son voyage, tandis que moi, je commence une phrase à l'infinitif et je la termine en forme déclarative.

De même, je me trouve à écrire des billets dont les titres n'ont aucune originalité. Pour qui a tant réfléchi aux titres et aux formes dans l'œuvre de Dubuffet, c'est moche.

J'écris ces lignes, l'ordinateur posé sur le buffet de la cuisine.

Hier soir, j'ai bu une Riousse, bière brassée non loin, à Mazan l'Abbaye.

 

dimanche, 29 juillet 2018

29 juillet 2018

Dans une randonnée comme celle que l'on fait autour de Saint-Laurent-les-Bains, à la lisière de l'Ardèche et de la Lozère, on regrette à chaque minute ou presque de ne connaître presque rien aux papillons, car ce sont eux qui vous accompagnent, virevoltent sans arrêt autour de vous, ou parfois semblent vous guider, vous devancer. Les arbres eux aussi, mais j'en reconnais quelques-uns.

Une fois gagné le chemin de demi-crête, avant de descendre sur la Tour dont la première édification remonte peut-être aux carolingiens mais qui est de pierre, puis de redescendre sur le village, on traverse, à intervalles réguliers, des cascades miniatures, des torrents paisibles (n'est-ce pas là un oxymore ?), le chemin étant, à ces endroits, recouvert d'une énorme dalle de béton, peut-être parce qu'il n'était plus praticable sans cela, mais quel dommage.

Nous nous sommes arrêtés à l'une de ces cascadelles et avons dérangé un joli passereau, le bec fin et l'œil doux, du jaune sous les plumes de la queue ; j'ai eu à peine le temps de l'observer, et ma seule photographie n'est guère éloquente. En reprenant le guide d'identification, je pense que c'était un Phragmite des joncs, mais il faudra demander à plus compétent que moi, car, à 1.200 mètres, j'ai quelques doutes.

 

samedi, 28 juillet 2018

28 juillet 2018

Il y a toujours mieux à faire que tirer à la ligne, comme on tire les tarots : s'inspecter les sourcils, se couper les ongles, nettoyer un four cradingue, sentir simplement l'air frais sur sa poitrine.

On a traversé un bout d'Aveyron, pas les plus beaux coins.

Toujours pas l'once d'une vidéo, ni d'un long paragraphe.

 

vendredi, 27 juillet 2018

27 juillet 2018

C'est la troisième fois que je viens à Albi.

Dans la chambre d'hôtel, une chaleur de serre.

Ce qui m'aura le plus marqué, cette fois-ci, ce sont les jardins de l'archevêché, et ce petit concert surpris d'un quatuor de jazz, dans une cour de briques rouges d'où l'on voyait la tour de Sainte-Cécile.

 

(Autres visites à Albi : 1981, 1999.)

jeudi, 26 juillet 2018

26 juillet 2018

Caravane du Tour de France à Arzacq : paradis de la camelote et du consumérisme vil.

Passage des coureurs.

Puis on repart.

mercredi, 25 juillet 2018

25 juillet 2018

Rien à raconter, je crois.

Des jours comme celui-ci, il faudrait en profiter pour élucubrer. Ou pour traduire.

 

Mais je n'ai de ressort pour rien, pas même pour le repos.

 

Je lis très peu, ces jours-ci.

mardi, 24 juillet 2018

24 juillet 2018

Ma mère a fêté ses 70 ans.

Nous y étions, à Cagnotte et Oeyreluy.

samedi, 07 juillet 2018

7 juillet 2018

La maison est au bout d'un long chemin caillouteux, et entourée de lavandes bourdonnantes. Du tilleul résonnent cent crincrins de cigales. Qu'on soit épuisé, ce n'est pas grand chose. Il faudra du temps pour se remettre, et pour reprendre le fil.

Ainsi, c'est l'été arlequin qui prend forme. Sous le soleil battant, attendre nu que poudroie au loin le champ, entre les frustes forêts.

Il reste toujours à dévorer le monde.

Quatrain animalier retrouvé (du 7 juillet 2016)

Mes vers farfelus,

On n'en a rien à foutre.

loutrons.PNG

Est-il rien de plus

Moche qu'un bébé loutre ?

vendredi, 06 juillet 2018

Caltez...

Sur quel sommet t'es-tu juchée,

Toi ma Muse, vaille que vaille ?

 

L'éléphanteau a trébuché

En pourchassant de la volaille.

 

jeudi, 05 juillet 2018

5 juillet 2018

Suggestions de lectures croisées à la veille de France/Uruguay :

* Les Chants de Maldoror

* les poèmes de Laforgue et de Supervielle

* la trilogie de Santiago Amigorena (Une enfance laconique, Une jeunesse aphone, Une adolescence taciturne)

mercredi, 04 juillet 2018

Cale-porte potager

cale-porte.PNG

mardi, 03 juillet 2018

3 juillet 2018

Au Cameroun, par seule volonté de préserver les intérêts pétroliers, Macron soutient désormais sans ambages la répression sanglante et inique du mouvement sécessionniste dans le NOSO (Nord-Ouest Sud-Ouest). La Françafrique reprend du galon. En soutenant un dictateur génocidaire. 

Après ça, Macron peut continuer de critiquer Poutine...

lundi, 02 juillet 2018

2 juillet 2018

empreintes 489.jpg

 

 

 

 

 

Patrice Nganang. Empreintes de crabe. Page 489.

 

 

Notez bien : ça sort fin août et c'est à lire absolument.

samedi, 30 juin 2018

30 juin 2018

Est-ce que, quand je laisse un fond de café dans la mug, c'est toujours la même quantité, disons 9 ou 13 millimètres par exemple ? Et cette question est-elle vitale un dernier jour de juin ?

jeudi, 28 juin 2018

Le 3e match

On a raciste qu'on dit l'équipe nippone

Est qualife à la place il a moins carton jaune.

 

Croivu-je qu'il en a marre à bout ce Cingal

Son nom marabouté semblère à Sénégal.

 

Golri-je les pseudofouteux Télérama
Croivent Colombie ç'a encor Valderrama.

 

On avoir éberlué que le Japon perdisse

Et que komeme ils ont faisu la paçadisse.

 

Tel comme le petit Grégory la besogne

Le Japon s'a beaucoup noyade en la Pologne.

 

Endroit que j'aime bien y tape du clavier,

Feïssbouc m'est laisse sans un seul like d'Olivier.

 

 

mardi, 26 juin 2018

26 juin 2018

Hier soir, tôt couché, tombant de fatigué, avec Michaux. Ce matin, trop tôt levé, avec les poèmes de Defalvard.

Pourquoi je n'ai plus la force d'écrire vraiment, depuis tant de semaines. Comme un alcoolique dont la main molle lâcherait le godet de plastique.

lundi, 25 juin 2018

Zoologie complexe

On a pentu funiculà funiculì

Plus globule que les œils des douroucoulis.