mardi, 02 avril 2019
« touches de piano ce »
1er avril 2019.
touches de piano ce
soir dans la touffe
ur de cette salle d
e cours sur la rue—
sons ou plutôt arpè
ges est-ce que ça r
ime à quelque chose
—des motos en pétar
ade, klaxons, pétar
ds, massif tintamar
re—le clavier aussi
pianote en cliqueti
s—ce soir tout brui
t qui nous est ravi.
07:15 Publié dans Twitsonnets arithmogrammatiques | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 01 avril 2019
André Markowicz, le black face et le quant-à-soi de l'intelligentsia
Pour comprendre quelque chose à ce dont il va être question ici, il faut d'abord lire le billet d'André Markowicz.
Voici tout simplement mon premier commentaire, écrit en fin de matinée hier :
Bon, je suis très énervé de lire autant d'inexactitudes, et de voir que votre aura intellectuelle offre une caution à tant des commentateurs-rices qui, ci-dessus, parlent de censure et de communautarisme sans savoir de quoi il retourne.
Alors reprenons. Le problème n'est pas l'essentialisation de l'art dramatique ni le communautarisme. Le problème est que le metteur en scène a d'abord fait un choix raciste (grimage) puis que, face à la polémique, il s'est livré à une manipulation en changeant le maquillage en masques et en prétendant que les opposants étaient de pauvres incultes.
Je suis évidemment favorable à ce que n'importe quel rôle puisse être joué par n'importe quel acteur, peu importe l'âge ou la couleur. Mais pourquoi poser la question en ces termes ? ce n'est pas du tout de ça qu'il s'agit.
Il va de soi que les actrices appelées à jouer ces rôles peuvent tout à fait être blanches, blondes, que sais-je. On s'en moque. Les grimer en noires, en 2019, c'est du blackface qui ne peut même pas avoir l'excuse de l'ignorance (après les affaires Griezmann et Dunkerque...).
La Sorbonne et tout un tas d'intellectuels "de gauche" se sont engouffrés dans la manipulation tardive du metteur en scène en reprenant le thème des "masques" et en tenant des propos aggravant encore le côté raciste : en résumant à grands traits "ah la la, tous ces Noirs qui ne connaissent rien au théâtre antique". Sauf qu'au départ ce n'était pas des masques mais des maquillages, donc du black face.
Je trouve toute cette histoire très emblématique du mépris de classe dans lequel beaucoup d'intellectuels français "de gauche" tiennent le peuple, et notamment les opposants "noirs", forcément incultes. Ce qui me peine dans votre chronique, cher André Markowicz, c'est que justement vous en profitez pour faire un pas de côté, partir de cette histoire des Suppliantes et la relier à des choses beaucoup plus problématiques, et sur lesquelles je rejoins en grande partie votre embarras. Je ne suis favorable ni aux quotas ni à l'essentialisation de l'art. J'y suis même tout aussi opposé que vous.
Mais là, la mise en scène de Brunet utilisait un artefact raciste, lié (comme on ne peut l'ignorer en 2019) à un crime contre l'humanité, et pour moi le fait d'avoir supprimé ensuite les photos d'actrices grimées et de prétendre qu'il s'agissait de masques aggrave encore le cas du metteur en scène : d'abord, on fait un choix de mise en scène raciste, puis, face à la polémique, on modifie en douce et on accuse les détracteurs d'être incultes (ce qui est un racisme encore plus insupportable).
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Hier après-midi, devant l'avalanche de commentaires d'un racisme décomplexé sur le mur d'André Markowicz, j'ai écrit un billet en réponse, que je redonne ici :
DRAMES DE L'IMPENSÉ COLONIAL.
On n'enseigne pas, à l'école et à l'Université, ou pas assez, l'histoire des crimes coloniaux. Sétif ou la répression de l'insurrection malgache de 1947, qui connaît ? Et dans les médias, n'en parlons pas...
Le blackface ? des dizaines de gens, à qui j'explique depuis plusieurs jours qu'il s'agissait d'une pratique courante dans les spectacles populaires français — au même titre que les publicités représentant des petits Africains se blanchir la peau grâce au savon des gentils Européens —, me rétorquent : "bah, on n'est pas aux Etats-Unis..."
Bah oui, le racisme et la ségrégation, c'est Rosa Parks et Nelson Mandela. Ça n'a jamais existé chez nous.
Ainsi, la manipulation à laquelle s'est livrée le metteur en scène Philippe Brunet, qui a tenté in extremis de remplacer par des masques plus conformes à l'esthétique antique le grimage racialiste et raciste d'actrices blanches, aura surtout montré la profonde inculture de l'intelligentsia française. On se sait de gauche, on s'est convaincu pour toujours de ne pas être raciste, et donc, même si des spécialistes de la question viennent vous rappeler que le grimage en noir, sur une scène théâtrale française, est une pratique analogue au black face, on dira que ce n'est pas vrai, que c'est de la censure.
Notre pays n'a pas réglé sa dette vis-à-vis de son ancien Empire, ce qui permet notamment à la France de continuer à essorer ses anciennes colonies grâce au subterfuge scandaleux du franc CFA. C'est ce qui a permis à l'Etat français d'aider très efficacement au génocide rwandais en 1994. C'est ce qui permet aujourd'hui à tant d'universitaires et de gens de théâtre de s'asseoir sur l'histoire de la colonisation en taxant de "communautaristes" les opposants qui manifestent leur désapprobation quand un spectacle utilise une pratique indissociable d'un crime contre l'humanité.
Et voilà comment des intellectuels, sans doute de bonne foi, se retrouvent, durant toute une semaine, à justifier le racisme institutionnel, aux cotés des Le Gallou et Zemmour dont ils se prétendent les adversaires.
Cela me révolte et me révulse, mais cela n'a pas de quoi m'étonner : quoique je n'appartienne pas à une communauté racisée (ou que je ne fasse pas partie d'une minorité visible (aucune de ces formules ne me satisfait)), cela fait vingt-cinq ans que je travaille dans le domaine de la littérature africaine et que j'entends des collègues et des "intellectuels" tenir des propos d'un racisme souvent inconscient mais tout à fait audible. Il y a longtemps que des ami·es me demandent de raconter tout ce que j'ai entendu, mais ce serait le sujet d'une autre chronique.
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Ce matin, André Markowicz a récidivé, en quelque sorte, sur son mur, en écrivant un long texte dans lequel il me passe la brosse à reluire mais qui commence surtout par :
« Sur le "blackface" lui-même. Qu'il soit inacceptable de se moquer de l'apparence, de la couleur de la peau de quelqu'un, c'est évidence. Qu'il y ait beaucoup de gens qui le font, c'est une autre évidence (pas seulement contre les Noirs). Mais quelle est l'instance qui décide de l'intention a priori d'un artiste qui peindrait en noir un corps blanc ? N'y a-t-il pas là, finalement, une discussion qui ressemble à celles qu'on peut avoir sur la notion de blasphème ? Qui décide à quel moment on "insulte aux sentiments religieux", en Russie, en France ou n’importe où dans le monde ? Et qui décide à quel moment on « insulte aux sentiments des gens "racisés" » ? — Pourquoi ne laisseront-on pas les gens eux-mêmes décider s'ils sont choqués ou non ? — S'ils le sont, là encore, le recours aux tribunaux est légitime. »
À quoi j'ai répondu :
Cher André Markowicz
Je suis vraiment atterré. Si, après ce que quelques autres et moi même avons essayé d'expliquer hier, vous pensez encore (ou feignez de penser) que le problème est une "insulte aux sentiments des gens racisés" c'est que vous n'avez pas lu ou pas compris ou décidé de passer la vérité historique par pertes et profits. Je vois qu'après une première chronique pour le moins maladroite vous décidez d'en "remettre une couche" et que cela va encore légitimer le racisme inconscient car ignorant de centaines de vos lecteurs. Tant pis. Ceci sera mon seul commentaire. Sur le fond du problème (et du contresens que vous faites) j'ai écrit ce que j'avais à dire sur mon mur. J'ajoute seulement que je suis, comme vous, hostile au communautarisme, mais que comme hier la dénonciation du black face n'a AUCUN rapport avec ce sujet.
(Il va de soi, et je l'ai fait dans nos échanges privés, que je dénonce les militants qui parlent de génome et de culpabilité collective raciale.)
09:39 Publié dans Affres extatiques, Indignations, WAW | Lien permanent | Commentaires (3)
dimanche, 31 mars 2019
PROJET ▓ PINGET — Beckett traducteur de Pinget
Parmi les éléments dont je n'ai pas parlé dans cette brève vidéo, le fait que La manivelle est explicitement conçue et annoncée comme une pièce radiophonique, et que la traduction de Beckett a fait l'objet d'une création/diffusion radiophonique contemporaine de la création française du texte de Pinget. J'avoue que j'aimerais bien mettre la main (ou l'oreille) sur ces documents d'archive.
▓▒░▒ Rappel : l'ensemble des vidéos (il est conseillé de s'abonner et même d'activer la petite clochette à droite de la case S'ABONNER ou ABONNÉ). ▒░▓
15:56 Publié dans PROJET ▓ PINGET | Lien permanent | Commentaires (0)
« grand soleil »
grand soleil de cet
ultime jour de mars
par froid de l’aube
on triche avec l’om
bre comme si l’ombr
e du merisier ne fe
ra jamais assez d’o
mbre–l’herbe pâlit,
n’est pas qu’un nom
conservé de novembr
e, s’éteindre le fe
u ça fait point d’o
rgue : dans son lit
juillet s’accomplit.
09:19 Publié dans Twitsonnets arithmogrammatiques | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 27 mars 2019
« in muteness or in joy » (sonnet vidéo 27032019)
06:20 Publié dans Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 26 mars 2019
Encore un limerick sur le Brexit, feuilleton infini
Ici, j'ai ajouté une métaphore nautique, inexistante dans le limerick original, mais si conforme à la culture traditionnelle britannique que ça ne m'a pas trop dérangé...
09:00 Publié dans Translatology Snippets, Twitmericks terriblement traduits | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 25 mars 2019
« quel est le tremblement du temps » (sonnet vidéo 25032019)
Il y a très longtemps que j'expérimente, en écrivant des sonnets, sur des alternances d'octosyllabes et d'heptasyllabes — d'où un sonnet de 105 syllabes (14 fois 7 et demi).
Ici, c'est un peu différent, d'autant que j'ai commencé à composer ce poème à haute voix, entre deux rushes, puis à l'achever sur un bout de papier, dans le tramway. J'ai donc commencé à filmer sans savoir ce que j'allais écrire, et j'ai fini le film en sachant comment s'achevait le poème.
08:27 Publié dans Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 24 mars 2019
« mourir la mer dit-il »
mourir la mer ditil
dans 1 vidéo dans l
énumération terribl
e notr'océan bientô
t mort bouche en ô!
devant tout c'qui d
érive & dégueulasse
on déprime ye'rekid
ding / noir repasse
fin du monde ç'cram
e fin de rêve& dram
e tout moment sidé-
rant on n’a pas idé
e non guerre lasse.
20:00 Publié dans Twitsonnets arithmogrammatiques | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 23 mars 2019
« quelles ténébreuses »
25 mars 2019
quelles ténébreuses
lueurs dans le ciel
toi qui ici creuses
la paupière de miel
fille cette vareuse
décorée d’un wombat
silhouette macreuse
où mènera le combat
remueménage d’après
la salle—tu es très
consciente de foudr
oyer l’amphithéâtre
ma paupière y coudr
& se laisser abattre
08:48 Publié dans Twitsonnets arithmogrammatiques | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 22 mars 2019
Avec du sperme de 1968
08:59 Publié dans Twitmericks terriblement traduits | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 15 mars 2019
« un sonnet malsain » (sonnet vidéo 14032019)
Je ne sais plus si j'avais « intégré » ici, dans ce blog, deux précédents sonnets vidéo, de 2016 je crois. — Peu importe. — Remarquera-t-on le quinzième vers (caché, non écrit par moi, juste là au montage, comme involontaire (séparant le huitain du sizain)) ?
08:25 Publié dans Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 14 mars 2019
Sonnet pour le 3/14
bien sûr, trois virgule
cent quarante-et-un
(la suite, quelqu’un,
qu’on la reformule !)
est le nombre d’une
journée tout d’embrun
(sonnet pour le fun
& pas pour la tune !)
me suis-je assoupi,
nombre utile aux sages,
devant maints passages
si joyeux (youpi !)
de tes décimales
pénult’hiémales ?
21:29 Publié dans Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (2)
mercredi, 13 mars 2019
PROJET ▓ PINGET — variations infinies (Le Fiston)
(texte écrit le 27 avril 2019)
Mieux vaut, une fois encore, que j'ajoute ici, à l'écrit, ce dont il n'a pas été question au cours des 47'47" de dégoisages improvisés.
En l'espèce, quoi ?
Que Le Fiston inaugure une période au cours de laquelle Pinget va s'employer au réemploi, remployer le matériau. Ainsi, ce n'est pas seulement la trame narrative et les personnages ou situations du roman qui sont reprises dans les livres suivants de Pinget ; c'est tel ou tel élément textuel qui est recyclé, remployé, reconfiguré — dans Lettre morte, bien sûr, mais pas uniquement.
La citation que j'ai choisie comme miniature de la vidéo YouTube, je ne l'ai pas “expliquée”. Réécriture par contrepet (contrepoint ?) de la première phrase, elle marque le déraillement du langage, mais surtout l'impossibilité de répéter à l'identique.
La nier du mordofille est corte : phrase qui s'inscrit sans doute dans un certain art du nonsense, ou qui témoigne de l'égarement (au sens fort (folie)) de la voix narrative, mais surtout qui doit susciter un rire franc et trivial. Phrase qui rappelle d'autres réécritures combinatoires : Benjamin Péret faisant dérailler la chanson populaire Ah mesdames voilà du bon fromage en en réorganisant les vocables; Raymond Queneau et ses vers découpés et réorganisables à l'infini dans les Cent mille milliards de poèmes ; John Cage certainement ; et j'en passe... Phrase qui ouvre le bal d'autres combinatoires, jusqu'à l'infini narratif/discursif dans lequel la première phrase de L'Inquisitoire fait plonger le texte.
▓▒░▒ Rappel : l'ensemble des vidéos (il est conseillé de s'abonner et même d'activer la petite clochette à droite de la case S'ABONNER ou ABONNÉ). ▒░▓
20:05 Publié dans PROJET ▓ PINGET | Lien permanent | Commentaires (0)
Énième vote du Parlement britannique sur le Brexit
05:33 Publié dans Twitmericks terriblement traduits | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 12 mars 2019
Visite de Theresa May à Paris
18:25 Publié dans Twitmericks terriblement traduits | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 11 mars 2019
Les chats & les chiens de Clonck
Pour traduire le chapitre 66, cette idée qu’on pourrait traduire « pluies torrentielles » par raining cats and dogs, qu’aucun anglophone n’emploie vraiment, ou – en tout cas – sérieusement. Et, dans la foulée, cette idée qu’il serait possible de garder cette idée de traduction, mais implicite, de sorte que Clonck’s Glitches pourrait finir par décrire un autre univers, parallèle à l’univers déjà parallèle de Clonck et ses dysfonctionnements.
Rue Fontestit. Les arbres ont tant enflé qu’ils éclatent un à un ; peut-être en raison d’un dysfonctionnement, mais il se peut que les pluies torrentielles soient la cause du problème.
Fontestit Street. The trees have swollen so much that they burst one after the other–possibly due to a glitch, but who knows if cats and dogs are not to blame.
Il y aurait donc une infinité de textes dépliables : la traduction de Clonck au sens classique du terme, et les différentes dystranslations de Clonck.
08:27 Publié dans Questions, parenthèses, omissions, Translatology Snippets, WAW | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 10 mars 2019
PROJET ▓ PINGET — un Claude singulier parmi d'autres
Dans ces vidéos, il m'est impossible de m'exprimer en expert, de parler en spécialiste de quoi que ce soit. C'est très libératoire. Je connais très mal l'œuvre de Claude Mauriac ? qu'importe ! Ces vidéos sont l'occasion d'approfondir, de faire ressortir des liens qui sont apparus au cours du Projet. sans ce Projet, l'éventuelle parenté entre les textes du Dialogue intérieur et les livres publiés par Pinget à la même époque me serait demeurée, sans doute, nébuleuse.
Le titre de ce billet de blog est une allusion biographique : outre les trois Claude dont on peut rapprocher Pinget sur le plan des expériences d'écriture (Mauriac, Ollier, Simon), il en est un quatrième, qui, je crois, a longtemps partagé la vie de Pinget, et dont les habitants du hameau de La Roche, à Luzillé, se souviennent encore.
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19:19 Publié dans PROJET ▓ PINGET | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 21 février 2019
PROJET ▓ PINGET — Baga dans tous ses états
▓▒░▒ Rappel : l'ensemble des vidéos (il est conseillé de s'abonner et même d'activer la petite clochette à droite de la case S'ABONNER ou ABONNÉ). ▒░▓
17:37 Publié dans PROJET ▓ PINGET | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 10 février 2019
PROJET ▓ PINGET —
▓▒░▒ Rappel : l'ensemble des vidéos (il est conseillé de s'abonner et même d'activer la petite clochette à droite de la case S'ABONNER ou ABONNÉ). ▒░▓
14:44 Publié dans PROJET ▓ PINGET | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 27 janvier 2019
Élagages, plongée sous-marine, pendaison
Ce matin, en lisant très lentement — avec une lenteur inhabituelle, pesant presque chaque mot — un poème de Drysalter, “The Count”, je suis parvenu à la dernière strophe, qui m'a aussitôt évoqué un livre lu récemment. Il m'a fallu peut-être trente secondes, qui ont semblé une éternité, pour en retrouver l'auteur, l'intrigue, le ton. Malamud. Puis le titre : God's Grace. Pas retrouvé sur mes étagères : l'ai-je prêté à ma mère ou l'ai-je mal rangé ? Si mon ordinateur avait été allumé, j'aurais pu retrouver la vidéo dans laquelle j'en ai parlé.
Ces vidéos sont bien pratiques, qui me servent de carnet de notes ; il faudrait toutefois que je songe à élaborer un index alphabétique des auteurs, voire des thèmes ou des pays.
Avant ce poème, lu d'une traite, sans m'attarder, le petit livre de Denis Montebello, Comment écrire un livre qui fait du bien, offert par François Bon après tirage au sort d'un de ses services de presse. Dans ce livre, Montebello extrapole autour des élagages, parti de l'idée d'intituler son “feelgood novel” C'est le deuxième copain qui se pend à un arbre que j'ai élagué. Or, après la lecture de trois poèmes de Drysalter (les deux suivants plus prestement), j'ai commencé à lire La bouche pleine de terre de Branimir Šćepanović, que viennent de republier les éditions Tusitala : dès les premières pages, il y est question d'un homme qui cherche à se suicider en se pendant à un arbre.
Il faut que je commence à écrire mon nouveau livre (qui s'intitulera(it) économe).
10:08 Publié dans Flèche inversée vers les carnétoiles, Lect(o)ures, Moments de Tours | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 17 janvier 2019
Quelle est la limite de validité de mon ticket
06:12 Publié dans Ce texte n'existe pas | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 16 janvier 2019
Osque
Retranché à Manosque,
Mon ami Martial
Est un peu asocial
Mais il parle l'osque.
08:09 Publié dans Langquatrains | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 15 janvier 2019
Grand débat, monde ancien
Comment mieux représenter l'ancien monde masculiniste et la déconnexion entre les élus et le peuple ? "Débat" c'est du masculin n'est-ce pas ?
Cherchez la femme... non, les femmes : oui, il y en a deux.
17:17 Publié dans Indignations | Lien permanent | Commentaires (3)
lundi, 14 janvier 2019
The Apocrypha(l)
Du nerf ! Reprenons !
18:15 Publié dans PROJET ▓ PINGET | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 13 janvier 2019
Deux distiques
On a dur cycle 2 l'ut 3 qui a pour l'alto
Et transcrit clé de fa ligne 5 en salto.
♣•♦
Mec qu'afghan on est dit le sosie de Trudeau,
En fait il n'a pas semble à Justin -- ou dedeau.
19:19 Publié dans Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 11 janvier 2019
je range mon bureau ░ 033
14:24 Publié dans Autoportraiture, Lect(o)ures | Lien permanent | Commentaires (3)