mardi, 26 décembre 2017
viii + vii
viii + vii
Coïncidence, plus ou moins, d’avoir lu la même semaine, deux livres qui parlent des occupations d’usines ou de lieux symboliques en 1968 (le roman de Leslie Kaplan Miss Nobody Knows et la tout récemment publiée autobiographie de Jacques Roubaud), à quoi il faut ajouter la mention de cela en passant dans une vidéo de François Bon.
Je suis à peu près sûr d’avoir un livre qui s’intitule L’Occupation sur mes rayonnages.
Pour le chercher, il faudrait que j’aie une idée de son auteur.
Domme ou l’Occupation : ça, je sais que je l’ai lu, mais chez des amis.
Sinon, avec quoi est-ce que je confonds ? Une méditation de Juan Benet ou Obscuration de Claude Ollier ?
Refuser de se servir, pour ça, de Google.
19:04 Publié dans Autant le temps | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 25 décembre 2017
viii+viii
viii + viii
La servitude volontaire, qu’est-ce donc ?
Aujourd’hui, je veux dire, à notre époque.
Aurait-on l’esprit de se révolter, l’énergie du désespoir n’y suffirait pas.
Alors, au lieu d’assouvir un penchant pour l’asservissement, écouter plusieurs fois à la suite le Sextuor de Guillaume Connesson.
20:47 Publié dans Autant le temps | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 24 décembre 2017
xvi + i
xvi + i
Trois journées ont passé.
Il est de nouveau tôt le matin, et de nouveau dans le bureau je pianote avec les doigts froids.
Trois journées ont passé ; février vient de commencer.
Février est toujours un mois particulier. J’aime bien, en général. Ce que je n’aime pas, c’est aligner, ainsi, des phrases courtes. Ça ne ressemble à rien, ou plutôt ça ressemble à toutes ces proses fades, interchangeables, formatées, dont certaines même ont pu se voir décerner, il n’y a guère, le Prix du Style.
06:02 Publié dans Autant le temps | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 23 décembre 2017
« Je n’achèterais jamais rien sur amazon »
Billet ici pour pas rentrer dans le lard de quelqu'un que je ne connais pas et qui est sans doute un homme charmant, agréable, tout ce qu'il y a de mieux.
... mais j'en ai assez de lire ça sous la plume de gens qui, souvent, vous font la morale, à vous, les vendus-au-capitalisme, les inconscients-exploiteurs-exploités.
« Moi, je n’achèterai jamais rien sur Amazon. » (Je corrige les fautes de français, au passage.)
Ah, d'accord... mais je voudrais rappeler que, pour nombre d'entre nous, Amazon a permis, il y a quinze ou vingt ans, je ne saurais plus dire, d'accéder enfin à des milliers de livres et de disques qui étaient totalement inaccessibles, soit parce que les disquaires (même à Paris, d'ailleurs), ne connaissaient pas le circuit ou ne voulaient pas s'emmerder (je cite) à faire venir tel disque pour un seul exemplaire, soit parce que le “libraire indépendant” de centre ville n'avait pas les moyens (ou souvent, pas envie) de se diversifier dans les livres en langue étrangère, ou alors que tel éditeur de poésie était vraiment trop confidentiel (je cite toujours).
Je ne dirai pas jusqu'à dire que les libraires ou les disquaires ont scié la branche sur laquelle ils étaient assis, car c'est faux : Amazon est un attila qui a tout cramé sur son passage... Mais en revanche nous-autres-qui-achetons-sur-Amazon ne sommes pas seulement des irresponsables ou des valets du capitalisme.
Il y en a tellement que je ne pourrais même pas faire la liste des écrivains ou artistes qui me seraient restés inaccessibles sans Amazon — tiens, un seul exemple, les livres de la série Humument de Tom Phillips.
De même pour les réseaux sociaux : sans Facebook ou YouTube, il y a des dizaines de livres d'auteurs africains, ou autres, dont je n'aurais même pas connu l'existence. Là encore, un seul exemple : Nnedi Okorafor. Je remercie Facebook — chaque jour que Nobodaddy ne fait pas — de m'avoir fait connaître Nnedi Okorafor.
Et, pour en revenir à Amazon, en écho à la dernière vidéo de François Bon, sans Amazon et le compte Kindle, je ne pourrais pas lire, dès ce matin, Manikanetish de Naomi Fontaine.
10:52 Publié dans Indignations, Lect(o)ures | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 22 décembre 2017
Deux aphorismes suite au vote catalan
Mettre ses adversaires en prison, visiblement, ça n'est pas une très bonne idée pour convaincre le peuple qu'on est un grand démocrate.
Étape 1 : je fous en taule mes adversaires politiques
Étape 2 : j'accepte de dialoguer mais seulement avec les gens qui sont d'accord avec moi
23:00 Publié dans Aphorismes (Ex-exabrupto) | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 21 décembre 2017
Fin de règne
La salle 29
Aux Tanneurs
Fouette l'œuf
Dur et le chou fleur.
16:01 Publié dans Mirlitonneries métaphotographiques, WAW, Words Words Words | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 20 décembre 2017
Stop au harcèlement de rue (happening aux Tanneurs)
17:03 Publié dans Moments de Tours, WAW, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 19 décembre 2017
Lire pour que Patrice Nganang soit libéré
Bords de Loire, chapitre 21 de La Saison des prunes (2013).
12:04 Publié dans Affres extatiques | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 18 décembre 2017
poème de 1712
17:33 Publié dans Poèmes de 1712 & après | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 17 décembre 2017
Souvenir diffus et précis de La Mothe Chandeniers
Même la BBC s'en fait l'écho : un collectif de 6.500 internautes vient de racheter le château de La Mothe Chandeniers, qui menaçait ruine.
Ces péripéties m'ont rappelé qu'un jour, en remontant des Landes vers la Picardie, C*** et moi nous y étions arrêtés, un peu par hasard. Je suis à peu près sûr du nom du château. Ce qui ne “colle” pas, ce sont les images aériennes et une partie des photographies actuellement en circulation.
Le château de La Mothe Champdeniers (car, dans mon souvenir, ça s'écrivait ainsi) était déjà à moitié en ruines ; surtout, on pouvait entrer aisément et gratuitement sur le site.
Cette rapide déambulation parmi des murs percés de meneaux mais sans toit ni loi reste un souvenir très heureux des étés, des “remontées” en Picardie.
Je sais que j'ai pris des photos, alors — alors, argentiques. Difficiles à retrouver.
Je chercherai quand même.
09:18 Publié dans Blême mêmoire, Hors Touraine | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 16 décembre 2017
Disponibilité
09:21 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 15 décembre 2017
Pour libérer Patrice Nganang...
... il est possible de signer la pétition du collectif d'écrivains, ou, si on est universitaire, la lettre ouverte des universitaires du monde entier en faveur de la libération de Patrice Nganang.
Cette lettre ouverte est à l'initiative de plusieurs collègues de Princeton. Eh oui, en 2017, quand un des plus grands écrivains de langue française est embastillé, ce n'est ni l'Académie française ni le Ministère de la Culture ni les grands organes intellectuels de France qui “se bougent”, mais l'Université de Princeton... À l'heure des hommages à D'Ormesson le colonialiste et des jérémiades de Finkielcroûte, l'intelligentsia française — ou qui se prétend telle — est aux abonnés absents...
Aux dernières nouvelles, Patrice Nganang est tenu au secret dans une prison de sécurité maximale, à Yaoundé, et sa prochaine audition devant la justice remise au 19 janvier.
Sûr, ce n'est pas un prisonnier politique de cette envergure qui empêchera Edwy Plenel ou Françoise Nyssen de réveillonner la conscience tranquille... On ne va pas se fâcher avec le dictateur Paul Biya pour si peu, quand ça fait vingt ans qu'on lui sert la soupe...
15:52 Publié dans Affres extatiques, Indignations | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 14 décembre 2017
Affaire Nganang, des journalistes aux ordres
09:23 Publié dans Affres extatiques | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 13 décembre 2017
Jodel, pas Jodelle
L'application (ou est-ce une plate-forme ?) Jodel est l'objet de très nombreux fantasmes dans le milieu universitaire : les étudiants y diffameraient les enseignants à longueur de colonnes anonymes, les cours — sacro-sainte propriété de leurs auteurs — y seraient largement pillés et partagés.
J'ai envie de dire : if only...
If only... : si seulement les étudiants étaient tellement passionnés par leurs études qu'ils se servaient de cet outil pour échanger des cours pour collaborer au sens étymologique (travailler ensemble)...
La capture d'écran que je donne ici, tout à fait représentative, raconte une autre histoire.
09:28 Publié dans Aphorismes (Ex-exabrupto), Flèche inversée vers les carnétoiles, WAW | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 12 décembre 2017
Beauté divine
Cingal qu'épile l'oreille il a empoté
Si comme il n'étut pas la blogueuse beauté.
00:05 Publié dans Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 11 décembre 2017
Le vent
Un réverbère arraché est tombé sur le tramway, pont Wilson. Que ce pont a connu de désastres.
Un peu plus loin, m'étant extirpé à grand peine de la ferraille éventrée, je me suis frayé un chemin entre les plaques de chantier et les panneaux publicitaires qui tournoyaient avant de fendre l'air. Quatre piétons autour de moi fauchés. Un est mort sur le coup, je crois.
Maintenant il faudrait que je fasse des miracles ? À d'autres que moi, grimaces !!
07:16 Publié dans Moments de Tours, Résidence avec Laloux | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 10 décembre 2017
xvi + ii
xvi + ii
À propos de style, ce qui suit est recyclé de FB (23.12.2017).
Je propose un test, qui se nomme « test Google Translate ». On sait — je le répète assez souvent — que Google Translate a fait de gros progrès. Lui échappent encore les tournures syntaxiques complexes, certains termes polysémiques ou jeux de polysémie, tout ce qui, finalement, relève d'un écart par rapport à la langue courante simple.
Eh bien, je propose de créer un Prix du Style qui sera décerné automatiquement au livre qui aura été le plus mal traduit par Google Translate. Celui de cette année sera vite éliminé.
06:04 Publié dans Autant le temps | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 09 décembre 2017
xvi + iii
xvi + iii
Le 23 décembre, j’avais écrit cela par facétie, mais il me semble que ce test peut déjà donner un bon indicateur ; la plus grande difficulté me semble être qu’il n’éliminerait peut-être pas assez nettement les textes qui abusent des phrases nominales ou des infinitifs seuls, mais n’oublions pas que, dans mon Prix du Style, un jury d’humains garderait la main.
06:12 Publié dans Autant le temps | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 08 décembre 2017
xvi + iv
xvi + iv
En tournemain, brusquement, je me suis réveillé en pensant aussitôt à écrire ceci : « l’expression insupportable du jour : ce n’est pas dans notre ADN ».
As in : ce n’est pas dans notre ADN de jouer en défense (entraîneur sportif) ; ce n’est pas dans notre ADN de procéder à des licenciements secs (PDG annonçant un plan de 3.000 “départs volontaires” alors que la rémunération des actionnaires principaux a augmenté de 177% au cours de l’exercice passé) ; etc.
Je me suis levé, et j’ai quand même trouvé un coin où placer ça.
06:14 Publié dans Autant le temps | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 07 décembre 2017
Centon sur un nom rebattu
13:57 Publié dans Ecrit(o)ures | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 06 décembre 2017
8 Johnny Poems
17:46 Publié dans Gertrude oder Wilhelm | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 05 décembre 2017
8 Why French Poems
14:19 Publié dans Gertrude oder Wilhelm | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 04 décembre 2017
8 Why Poems
14:18 Publié dans Gertrude oder Wilhelm | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 03 décembre 2017
D'un pont l'autre
Sans 4 3 2 1 de Paul Auster, dont je suis en train d'achever la lecture, je n'aurais peut-être jamais lu ce poème d'Apollinaire, “La jolie rousse”, dernier pourtant des Calligrammes, et alors que — je le vérifie avec la dédicace de mes parents — le Pléiade m'a été offert en 1986 !
Ce poème, vraiment, ne me dit rien.
09:15 Publié dans Lect(o)ures | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 02 décembre 2017
Hommage à la mafieuse
16:20 Publié dans BoozArtz, Nathantipastoral (Z.), Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 01 décembre 2017
“De l'ambivalence de ses ambitions”. Sonnet.
13:47 Publié dans Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)