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dimanche, 26 novembre 2017

xvi + vi

xvi + vi

 

Touché ! Voilà. The deed is done.

Et cette journée d’avance m’ennuie : petits problèmes administratifs à régler, étudiants qui vont défiler dans mon bureau pour la signature des programmes d’étude, délibérations de jury…

Déjà, tiens, aller se doucher et se raser.

samedi, 25 novembre 2017

xxii + i

xxii + i

 

J’aime février, certes, mais treize jours déjà ont passé.

 

vendredi, 24 novembre 2017

xxii + ii

xxii + ii

 

« Pas mal de journées sont passées ».

C’est à la résidence Génovia, où il y avait un tourne-disques, que j’ai écouté pour la première fois l’album Le train du soir, acheté à la foire de Bordeaux, place des Quinconces.

On vivait, dormait au huitième étage. Très vite nous n’y avons plus fait que des sauts très ponctuels, une nuit par semaine peut-être, préférant mon appartement d’une autre résidence voisine, au nom italien (Coppélia).

Les gens qui habitent à Talence peuvent vérifier tout cela.

Les internautes curieux, avec Google Maps, aussi.

 

________________________

 

J'écris ceci le 14 février, mais la publication a lieu le jour anniversaire des 72 ans de Nuruddin Farah.

jeudi, 23 novembre 2017

xxii + iii

xxii + iii

 

Les yeux qui brillent de plaisir.

Plus tard, beaucoup plus tard même on peut dire – même si rétrospectivement ça paraît se toucher dans un passé lointain – j’ai commencé à écrire un texte dont chaque fragment s’ajointait au précédent au moyen d’un vers de Jeanne.

Ce matin, mes yeux doivent briller à cause des quintes de toux qui me secouent sans cesse et qui m’ont jeté à bas de mon lit.

mercredi, 22 novembre 2017

NoViolet Bulawayo : la longue nuit de mugabe

NoViolet Bulawayo, jeune et talentueuse romancière zimbabwéenne, auteure du splendide We Need new Names, a publié hier, sur son mur Facebook, le texte ici donné en lien, déjà “liké” 1.300 fois et partagé 817 fois à l'heure où j'écris ces lignes.

Elle m'a autorisé à le traduire et à le mettre en ligne.

Qu'elle soit remerciée pour ses mots et pour sa gracieuse permission.

 

« il n'est de nuit si longue qui ne se termine avec l'aube » — la nuit du président robert mugabe s'est terminée elle aussi. tant d'émotions, mais surtout, au tout début, je me suis assise ici et j'ai pleuré. . . car comme elle a été sombre et terrible, la longue phase nocturne de mugabe. pour ceux qu'elle a engloutis si nombreux, ne jamais voir demain. pour tout ce que mon peuple a dû faire pour survivre. pour tout ce qui dans cette longue nuit s'est effondré, dont des pans entiers de nous-mêmes. dispersés partout, parce que, quand les choses se désagrègent, les enfants du pays se précipitent et se dispersent comme des oiseaux qui fuient un ciel en feu – ils fuient leurs terres misérables pour apaiser leur faim à l'étranger, pour essuyer leurs larmes loin dans les pays étrangers, pour panser les plaies de leur désespoir dans ces terres lointaines, pour marmonner dans l'obscurité de ces terres étranges leurs prières percées d'échardes. oh ma famille Zim je suis désolée pour nos blessures collectives. mais je vous ai aussi vu endurer et lutter dans la nuit, j'ai connu vos rires et vos danses, votre espérance votre dignité votre grâce (non pas l'autre grace *) et tout ce qui fait de vous des astres dorés, et je comprends que toutes ces choses nous ont soutenus. je ne doute pas que nous survivrons à cette longue route devant nous, car comme nous le savons tous, nous devons affronter des lendemains tout en comprenant progressivement quel Zim nous voulons quel Zim nous méritons. ce soir, félicitations, amhlophe, makorototo, mon peuple paisible et résistant, c'est un jour que nous n'aurions jamais cru voir. et surtout, bienvenue à tous les enfants zimbabwéens nés ce jour-là – vous êtes notre promesse la plus précieuse et la plus immaculée, je vous souhaite de ne voir jamais ce que nous avons vu, et je vous souhaite de connaître enfin un grand Zimbabwe.

 

* allusion à Grace Mugabe, l'épouse du président déchu

 

Tous droits réservés © NoViolet Bulawayo pour le texte © Guillaume Cingal pour la traduction

mardi, 21 novembre 2017

Louise Bottu

Grâce à François Bon, je découvre l'existence d'une maison d'édition installée dans les Landes, les éditions Louise Bottu.

En fait, je les connaissais de nom, mais aucunement leur catalogue.

Surtout, quand j'ai vu passer ce nom d'éditeur (et donc d'éditrice), je n'ai pas imaginé cinq secondes que les éditions Louise Bottu aient élu domicile à Mugron, au cœur de la Chalosse, à mi-chemin — ou peu s'en faut — entre la maison de mes parents et la maison de Hagetmau. À mi-chemin, sauf que pour aller de Cagnotte à Hagetmau nous passons par Pomarez et Amou, pas par Mugron. Dommage : c'est bien joli, Mugron.

Je vais de ce pas effectuer une petite commande, directement auprès de l'éditrice.

lundi, 20 novembre 2017

Surconsommation. Un modèle.

dimanche, 19 novembre 2017

Zéro pointu

La grande gagnante de la soirée, c'est quand même l'étudiante qui annonce — avec les deux captures d'écran requises démontrant qu'elle n'a emprunté que ce livre-là — un compte rendu de Mr Dalloway de Robin Lippicott, et qui résume... Mrs Dalloway de Virginia Woolf.

22:20 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (0)

samedi, 18 novembre 2017

Hommage au couturier

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vendredi, 17 novembre 2017

L'homme amoindri

Il s'en est passé, des choses, en 2006.

Je repense à tout cela en faisant quelques scans, au bureau 49bis, de la traduction française de Slow Man, que C*** vient de relire. Voyant que l'édition française date de 2006, je me rends compte que j'ai lu ce livre à sa sortie, en anglais, donc il y a plus de dix ans.

 

Comme L'Homme ralenti est publié au Seuil, ça me renvoie à ce traumatisme absolu que fut, en 2007, l'annonce que le Seuil, tout en me payant intégralement ma traduction de Links, ne la publierait pas. La raison officielle en était qu'ils souhaitaient concentrer le secteur d ela littérature étrangère sur leurs auteurs déjà confirmés : même si leur catalogue a ensuite confirmé cette hypothèse, je n'ai pu m'empêcher de songer, depuis lors (et bien que je reste, d'autre part, très fier de cette traduction et tout à fait certain qu'elle était excellente), qu'il y avait un problème avec moi.

Tous mes échecs, depuis lors, à trouver un éditeur pour les textes africains non traduits qui me semblent si capitaux ne découlent-ils pas de tout ce malheureux épisode ?

 

Links a été depuis traduit (et bousillé) aux éditions du Serpent à plumes, sous le titre (idiot) d'Exils. Depuis, plus personne pour lever ne serait-ce qu'un sourcil quand on parle des inédits de Nuruddin Farah, de Nnedi Okorafor ou de Ngũgĩ wa Thiong'o.

jeudi, 16 novembre 2017

Place ton héros sur le trône

Mec qu'il a passéiste et le toquiwoquis 

Cantona a mieux du smartphone les croquis.

 

·♦·

 

Cingal a pète-nèfle et bien casse-berlon

Qu'avec la poivrière imitont Ged Marlon.

mercredi, 15 novembre 2017

Sunology

On ne parle pas assez de Pat Patrick, et encore moins d'Art Hoyle.

mardi, 14 novembre 2017

Noix

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16:16 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 13 novembre 2017

LA FOLIE GUETTE

bonjour m. Cingal je tiens a vous joindre se mail si vous n avez pas reçu les dernière mail que je vous ait envoyés je vous le renvoi en espèrent que cela ne changera rien car je l ai quand même remis a l heure mais je l ai envoyés a guillaume Cingal je ne savait pas si cela vous a été transmis. je vous gréé de accepter mes sincère salutation

 

(mail reçu ce jour)

22:22 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 12 novembre 2017

Kein Deutsch ?

sonnet emoji 21112017.PNG

samedi, 11 novembre 2017

xxii + iv

xxii + iv

 

Nuruddin Farah est né en 1945, comme Gérard Manset, et comme mon père qui a eu 73 ans hier (13 février 2018).

Quel est le sujet de ce texte ?

Qui me dira quel est le sujet de ce texte ?

Quand dira-t-on qui est le sujet de ce texte ?

vendredi, 10 novembre 2017

Eavesdropping

— Y a encore plus de pécu chez nous merde y en a marre.

— Vous les meufs vous gaspillez trop de papier.

— Ouais et puis vous les mecs c'est pas parce que vous avez le cul sale plutôt.

 

Peut-on survivre au vendredi ?

15:15 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (0)

jeudi, 09 novembre 2017

Sonnet emoji (encore)

sonnet emoji 21112017a.PNG

mercredi, 08 novembre 2017

xxii + v

xxii + v

 

Le sujet n’est pas le temps.

Je n’ai pas le temps de vous expliquer le sujet de ce texte.

Ce texte n’est pas sans objet, mais il est sans sujet.

Ce texte n’est assujetti à rien.

Ce texte n’a pas d’objet ; il est un objet.

Doliprane 3000.

mardi, 07 novembre 2017

Goncourt

Ce mélange de la glace et du feu, forcément ça fait des étincelles. 》

 

À n'en pas douter, Guy Forget pourrait être prix Goncourt.

lundi, 06 novembre 2017

xxii + vi

xxii + vi

 

Il y a deux livres que je voudrais vraiment écrire et que je n’écrirai jamais : l’essai sur la mêmoire et le recueil d’articles sur la transgression. L’un est déjà constitué de matériaux épars qu’il faut rassembler, trier et mettre en forme ; l’autre est tout casqué dans un recoin de ma pauvre tronche, mais pas une ligne d’écrite.

dimanche, 05 novembre 2017

Momentum gridlock

Il existe donc un essai intitulé Nonsense upon Stilts (celui que je cherchais, indisponible à la BU, indisponible au SUDOC, 119 € sur Amazon) et un autre, qui m'intéresse tout autant en fin de compte, dont le titre est Nonsense on Stilts (indisponible à la BU, indisponible au SUDOC, 1,92 € sur Amazon).

Entre autres maintes conclusions, c'est la première fois, je pense, que je m'aperçois qu'un livre disponible d'occase pour trois fois rien sur Amazon n'est présent dans les collections d'AUCUNE B.U. française.

samedi, 04 novembre 2017

xxii + vii

xxii + vii

 

Je m’en avise seulement aujourd’hui : quand j’atteindrai, selon ce mode de rétropublication, le 5 juin 2005, soit la veille de la création du blog, on saura mathématiquement combien de journées sans publication ce blog compte depuis sa création.

Compte, pas comptait.

Pourquoi ?

Parce que ces journées resteront pour toujours des journées sans publication : si vous lisez ce texte et si vous voyez s’afficher au bas du texte la mention Autant le temps, alors vous savez que le jour de publication était initialement – et est donc toujours, sans remède possible – un jour qui n’avait vu aucune publication.

Le sujet de ce texte, il n’y en a pas ; l’objet, peut-être, en est l’impossible remplissage a posteriori des creux temporels. Objet symbolique, bien sûr.

J’attends que la psychanalyse m’informe.

Objet, pour matière et pour objectif.

Je travaillerai avec Ponge mais je n’interdis pas que la psychanalyse m’informe.

vendredi, 03 novembre 2017

xxii + viii

xxii + viii

 

M’informe, en quel sens.

Au sens d’interroger les mots, on a déjà insisté sur un fait important : ce texte n’est pas assujetti. Il y a un chronotope (la bibliothèque de la rue Mariotte, très tôt le matin), mais rien n’interdit de poursuivre à d’autres moments.

Un texte écrit dans l’insomnie, mais pas seulement.

M’informe donc : me donne forme, ou me fasse informe ?

C’est un paradoxe qu’on se refuse à résoudre.

(On, d’ailleurs, est le non-sujet de ce texte. Quand j’écris je, c’est une autre histoire.)

vendredi, 27 octobre 2017

avec le faux Pétillon

27.10.2016.

Dis donc ce n'est pas trop du bol

le fond de café qui réchauffe

dans ton peignoir pris en tof

tu traînes la casserole

 

comme avant mieux qu'avant au cof

piquer du rab de scarole

longtemps qu'on n'a pas de troll

on m'a traité de moule à gaufre

 

trop loin des lèvres à la coupe

le lièvre cornu quel scoop

pour si peu on prendrait ombrage

 

qu'importe qu'à Mabillon

on ait vu le faux Pétillon

bouler sur du nikkiminaj

jeudi, 26 octobre 2017

Immortel·le·s au rebut

22814152_10155934686014165_5580082783103371668_n.jpgDeux néologismes douteux et deux fautes de ponctuation dont une pose un problème de syntaxe... Bravo les champion·ne·s de la langue française.

(On ne parlera même pas de la police sans sérif.)



Sinon, “les promesses de la francophonie”, on parle aussi de la Françafrique ou pas ? Du franc CFA qui enrichit mécaniquement la France en saignant l'Afrique de l'ouest ? Des centres culturels français à l'étranger qui servent aussi de base arrière d'opérations de défense peu ragoûtantes ?

Enfin, le néocolonialisme ne doit pas gêner des gens qui comptent Orsenna ou Carrère d'Encausse parmi les leurs... Pauvre Dany Laferrière, qu'allait-il faire dans cette galère...