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samedi, 04 novembre 2017

xxii + vii

xxii + vii

 

Je m’en avise seulement aujourd’hui : quand j’atteindrai, selon ce mode de rétropublication, le 5 juin 2005, soit la veille de la création du blog, on saura mathématiquement combien de journées sans publication ce blog compte depuis sa création.

Compte, pas comptait.

Pourquoi ?

Parce que ces journées resteront pour toujours des journées sans publication : si vous lisez ce texte et si vous voyez s’afficher au bas du texte la mention Autant le temps, alors vous savez que le jour de publication était initialement – et est donc toujours, sans remède possible – un jour qui n’avait vu aucune publication.

Le sujet de ce texte, il n’y en a pas ; l’objet, peut-être, en est l’impossible remplissage a posteriori des creux temporels. Objet symbolique, bien sûr.

J’attends que la psychanalyse m’informe.

Objet, pour matière et pour objectif.

Je travaillerai avec Ponge mais je n’interdis pas que la psychanalyse m’informe.

vendredi, 03 novembre 2017

xxii + viii

xxii + viii

 

M’informe, en quel sens.

Au sens d’interroger les mots, on a déjà insisté sur un fait important : ce texte n’est pas assujetti. Il y a un chronotope (la bibliothèque de la rue Mariotte, très tôt le matin), mais rien n’interdit de poursuivre à d’autres moments.

Un texte écrit dans l’insomnie, mais pas seulement.

M’informe donc : me donne forme, ou me fasse informe ?

C’est un paradoxe qu’on se refuse à résoudre.

(On, d’ailleurs, est le non-sujet de ce texte. Quand j’écris je, c’est une autre histoire.)

vendredi, 27 octobre 2017

avec le faux Pétillon

27.10.2016.

Dis donc ce n'est pas trop du bol

le fond de café qui réchauffe

dans ton peignoir pris en tof

tu traînes la casserole

 

comme avant mieux qu'avant au cof

piquer du rab de scarole

longtemps qu'on n'a pas de troll

on m'a traité de moule à gaufre

 

trop loin des lèvres à la coupe

le lièvre cornu quel scoop

pour si peu on prendrait ombrage

 

qu'importe qu'à Mabillon

on ait vu le faux Pétillon

bouler sur du nikkiminaj

jeudi, 26 octobre 2017

Immortel·le·s au rebut

22814152_10155934686014165_5580082783103371668_n.jpgDeux néologismes douteux et deux fautes de ponctuation dont une pose un problème de syntaxe... Bravo les champion·ne·s de la langue française.

(On ne parlera même pas de la police sans sérif.)



Sinon, “les promesses de la francophonie”, on parle aussi de la Françafrique ou pas ? Du franc CFA qui enrichit mécaniquement la France en saignant l'Afrique de l'ouest ? Des centres culturels français à l'étranger qui servent aussi de base arrière d'opérations de défense peu ragoûtantes ?

Enfin, le néocolonialisme ne doit pas gêner des gens qui comptent Orsenna ou Carrère d'Encausse parmi les leurs... Pauvre Dany Laferrière, qu'allait-il faire dans cette galère...

mercredi, 25 octobre 2017

Brrrrrrrrrrrrrrm

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mardi, 24 octobre 2017

Contribution à une histoire du machisme sur les réseaux sociaux

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Hier, un peu avant minuit, je vois ceci apparaître sur mon fil. 

Pas sympa, j'avoue, je commente : « Ce qui est bien quand ce n'est pas drôle, c'est qu'on est sûr que c'est sexiste. »

Six heures plus tard, mon commentaire a disparu.

 

Ainsi, ce Nils Detournay, qui crée des groupes Facebook sur le thème de l'hypertexte à seule fin d'y déverser des reposts de ses tweets (et sans qu'il soit jamais question d'hypertexte) ne se contente pas d'être sexiste et arrogant : il n'aime pas qu'on le lui dise... Il ne se rend probablement pas compte qu'entre sa blague nulle sur le thème éculé et frelaté de souvent femme varie et le harcèlement de rue il n'y a qu'un pas... Dans le contexte actuel, ça laisse rêveur.

lundi, 23 octobre 2017

Glyphosate

Make Our Planet Great Again ?

Oui, mais sauf dans les tomates —

Car Macron, tes p'tits copains

Nous gavent de glyphosate.

vendredi, 20 octobre 2017

Qui a peur du français ?

Quand on aime une œuvre, quand on sait qu'il s'agit d'un auteur (ou, en l'occurrence, d'une auteure) remarquable, on est forcément enthousiaste en découvrant qu'un de ses romans vient d'être traduit — enfin — en français.

Je veux parler, une fois encore, de Nnedi Okorafor.

Lagoon, hélas, son roman le plus admirable, n'est pas dans les tuyaux.

 

Il s'agit de Who Fears Death, qui vient d'être publié par les éditions ActuSF sous le titre de Qui a peur de la mort ?

La traduction est de Laurent PHILIBERT-CAILLAT, et on peut lire les deux premiers chapitres sur le site de l'éditeur. Hélas, la traduction, sans être absolument mauvaise, est, sur la quinzaine de pages ici disponible, d'une grande médiocrité : choix de temps discutable (passé simple !), erreurs de sens, calques bizarres (“J’étais pleine de colère.”), non-sens (“D’une façon ou d’une autre… je m’exécutai”).

Pourquoi confier ce roman (sous prétexte que c'est de la SF ????) si bien écrit à  quelqu'un d'aussi incompétent ? Comment l'éditeur ne s'est-il pas aperçu, en lisant le texte, que ça ne collait pas ?

Il faudra que je regarde plus en détail, mais le roman se nourrit de très nombreuses références à la mythologie igbo. Sans les comprendre dans le détail, il est impossible de traduire correctement certains chapitres. Au vu du niveau de français du traducteur, le pire est à craindre.

 

Quel gâchis...

jeudi, 19 octobre 2017

le vent qui renverse les bustes...

Hagetmau, 19.10.2017.

le vent qui renverse les bustes

n'épargne pas non plus les saules

dénudant aussi vos épaules

sous le regard des mouettes justes

 

froidure évanouie du pôle

& tendresse qui tarabuste

le vent farouche fait flibuste

un pirate oubliant son rôle

 

passent dans le ciel les ramiers

qu'ici on appelle palombes

le bourret nous dure des plombes

 

les livres forment des damiers

sur le sol jonché de tarlaques

& la brise joue aux abaques

mercredi, 18 octobre 2017

je range mon bureau #3

mardi, 17 octobre 2017

Nouveau sonnet émoticône

Pour M. Éric Angélini,

donneur de leçons.


sonnet 17102017.PNG

Six distiques pour évoquer les sandwiches du CROUS (17.10.2016.)

CROUS que ta mangeaille elle a vraiment un pinsomme

On a dur le bagel poulet tandoori pomme.

 

Malgré le tandoori faut-il pas dentifrice

Si que la pomme en fait ç'a une granismice.

 

Le pain plastique m'est fait osotogari

S'ils appellont la mayo "sauce tandoori".

 

Après que la pause déj on parle haïku

Cingal crevé allons au CM Docu.

 

Comme qu'aujourd'hui il parlerut du plagiat

Il auront doive becqueter un pan bagnat.

 

Même si ce n'être pas pour rime à “golri”

Cingal est été synérésé “tandoori”.

dimanche, 15 octobre 2017

d'un palimpseste de blues (tercets)

tercets improvisés sur la dernière vidéo bluesy de F.B.

 

chariots abandonnés

gros blocs de béton tagués

chaque mercredi longés

 

l'horloge sur l'esplanade

avant chaque nouveau cadrage

de l'aiguille en blues malade

 

deux étages : c'est la rame

 

les petits pavés rouges

véhicules et piétons comme accélérés

après le bleu fluo d'un granizado

 

au médian des rails : les phrases

 

blues de penser à la retraite

la vitre où défilent secs

immeubles & lignes (vieillir tes os)

 

à la bottleneck : come on in my kitchen

 

la fatigue avec Beckett

défile dans la nuit refaite

des mots apparus disparaissent

 

dans le ciel gris pétrole

le blues est-il un jeu de rôle

à coups de cutter dans la tôle

 

à l'arrivage : dédicace

 

& encore des murs

encore des murmures

le poème en vidéo perdure

 

samedi, 14 octobre 2017

All Over The Place / #NameTheTranslator

Une amie a posté sur son mur Facebook la citation suivante, attribuée à Pearl Buck.

« Quel que soit son domaine de création, le véritable esprit créatif n’est rien d’autre que ça : une créature humaine née anormalement, inhumainement sensible. Pour lui, un effleurement est un choc, un son est un bruit, une infortune est une tragédie, une joie devient extase, et l’erreur est la fin de tout. Ajoutez à cet organisme si cruellement délicat l’impérieuse nécessité de créer, créer, et encore créer – au point que sans la possibilité de créer de la musique, de la poésie, des livres, des édifices, ou n’importe quoi d’autre qui ait du sens, il n’a plus de raison d’être. Il doit créer, il doit se vider de sa créativité. Par on ne sait quelle étrange urgence intérieure, inconnue, il n’est pas vraiment vivant à moins qu’il ne soit en train de créer. »

 

Comme je suis très sourcilleux dès que je vois fleurir une citation évidemment traduite dont ni la source ni le nom du traducteur ne sont cités, j'ai mené ma petite enquête.

Tout d'abord, des dizaines de blogs reprennent cette citation (moyennement bien traduite d'ailleurs) sans jamais citer le nom du traducteur ou de la traductrice. Une recherche rapide a également permis de retrouver le texte original de cette citation, qui se trouve reprise dans un nombre plus important encore de sites anglophones :

The truly creative mind in any field is no more than this: a human creature born abnormally, inhumanly sensitive. To him, a touch is a blow, a sound is a noise, a misfortune is a tragedy, a joy is an ecstasy, a friend is a lover, a lover is a god, and failure is death. Add to this cruelly delicate organism the overpowering necessity to create, create, create — so that without the creating of music or poetry or books or buildings or something of meaning, his very breath is cut off from him. He must create, must pour out creation. By some strange, unknown, inward urgency he is not really alive unless he is creating.

 

Wikisource — qu'on a connu plus inspiré dans son classement des citations assurées, apocryphes ou douteuses — donne cette citation pour authentique, sans préciser la source primaire et en se contentant de citer un ouvrage de 2001. Je suis allé vérifier dans l'ouvrage en question : aucune source, aucune note de bas de page ; autant dire que l'auteur aurait très bien pu inventer ce texte de toutes pièces. Heureusement, Google Books (qui propose pas moins de 32 résultats pour cette citation) répertorie quelques ouvrages antérieurs à 2001, et même un (malheureusement impossible à visualiser) antérieur à la mort de Pearl Buck (1972).

Il reste toutefois impossible, au stade où j'en suis, de savoir si cette citation apparaît dans un livre évidemment attribuable à Pearl Buck, ni, par conséquent, de connaître l'éditeur et le traducteur de ce livre en français. Le fait que ça traîne partout sur le Web n'est pas pour inspirer confiance.

vendredi, 13 octobre 2017

d'une vision (rouillée) de Cervantès

une pièce de dix centimes

à l'effigie de Cervantès :

autant fumer un vieux londrès

qu'humer ces rouilles anonymes

 

& sur la route qui chemine

on ne manquerait de street cred

qu'à couper de sa carte BRED

la poudre blanche ainsi hermine

 

sur le bureau la pièce jaune

oubliée depuis qui sait quand

telle une toque en astrakhan

 

ferait un clin d'œil à la faune

(gommes & mines biseautées)

de sa framboise tuyautée

jeudi, 12 octobre 2017

d'après l'hydrie

13.10.2017.

que se passe-t-il dans cet antre

où ni le meilleur ni le pire

ni le franc-maçon ni le sbire

n'adulent dieu jésus ni diantre

 

que se crame-t-il à la mire

si tout ce qui entre fait ventre

inerte avec le barycentre

en équilibre Déjanire

 

encore enlevée par Nessos

qui lance des mots de cassos

à Héraklès qui n'en a cure

 

que se passe-t-il, au lasso

d'Achéloos en thalasso,

sur l'urne fait pâle figure

mercredi, 11 octobre 2017

de la ruée vers l'or

13.10.2017.

parcours les routes de la soie

ami plus fidèle que l'aigle

jamais oublieux de la règle

minutieux jusque dans la joie

 

fais donc que ce jour j'entrevoie

les rides de ta face espiègle

& quelque souvenir de Bègle

avec ma gueule de lamproie

 

des sonnets j'écris des brassées

& jamais du même patron

pour célébrer tant de huitaines

 

ou pour chanter notre hautaine

cavalcade & du plastron

planquer les piastres amassées

mardi, 10 octobre 2017

au comptoir enfumé...

13.10.2017.

lui, son allure de nandou

& ses façons de mélé-casse,

son profil de vieille rascasse ——

—— & il courrait le guilledou ?

 

c'est pis que le piaf minidou

même que l'ourson cajoline

de voir sa voix qui dégouline

à prétendre qu'il parle hindou

 

au fond de ce sale troquet

à qui veut-il en faire accroire

& ramener son bilboquet ?

 

c'est vrai qu'il a dû beaucoup boire

& qu'il aboie comme un roquet

(bien fait, la meuf se paie sa poire)

lundi, 09 octobre 2017

à voir cela

13.10.2017.

voici tant de gravures

minuscules dans le

bois brun clair, éclair bleu

bien net et sans bavures

 

aucune gélivure

(vous, ni sourds ni bigleux,

allez donc voir s'il pleut)

n'affecte la nervure

 

en relief ni en creux

du plateau : la morsure

de petits coups de bic

 

variés et nombreux

par cinq sens nous assure

d'un livre en alambic

 

dimanche, 08 octobre 2017

à toucher le bec de bois

13.10.2017.

observé par le calao

en fronde en trombe sous la lampe

je sens mon regard qui décampe

& l'iris balancer tchao

 

au collège, tenter l'ao-

riste c'était d'une autre trempe ;

voguer aussi sur la Gartempe

en ciré et veston mao !

 

aurai-je fait le tour du monde

par Bali Rio et Goa

dans le sable autant que par l'onde,

 

l'œil arrimé sur le boa

comme me fixe cette fronde

dieu lare, cigale ou loa ?

samedi, 07 octobre 2017

d'une brassée de sept sonnets

13.10.2017.

versifier ça va nicodème

à aligner mots façon cairns

vieux réac à la stéphan'bern

ce matin voici le septième

 

pondre poulgom ton stratagème

même en variant le rhyme pattern

ça dépote Welt von gestern

faudra te farcir l'anathème

 

et après : le moral en berne ?

au fond du canal de Riquet ?

tiens, fous-toi de moi, foutriquet,

 

car ce n'est pas la Crête ou Lerne

ni Stymphale encore moins Augias

où tu posas tes pataugas

vendredi, 06 octobre 2017

Nobel

Il n'y aura pas de polémique cette année.

Pourtant, Bob Dylan est 100 fois plus écrivain que Kazuo Ishiguro.

07:27 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (0)

jeudi, 05 octobre 2017

“Petits Biafrais”

Dans le film Animal Kingdom, vers la fin, la grand-mère dit à Josh : “You look Biafran”, ce que l'auteur des sous-titres a choisi de traduire par “tu es tout maigre” (ou “tu as maigri” — j'avoue ne pas avoir noté et ne pas avoir fait de photographie d'écran non plus).

Il s'agit là bien sûr d'un choix consistant à euphémiser, à sous-traduire... c'est ce qu'en traductologie on appelle une modulation lexicale avec effacement de l'image : au lieu de comparer son petit-fils à un Biafrais (image lourde de présupposés culturels), elle se contente, en français, de lui dire qu'il est maigre (concept neutre). Une telle modulation n'est jamais sans conséquences : dans l'intention de ne pas choquer le spectateur (ou de ne pas s'attirer les foudres de la censure ?), l'auteur des sous-titres rend le personnage de la grand-mère, tout à fait abominable par ailleurs, moins raciste. Pourquoi ?

Il me semble que cette image, dont j'ignorais qu'elle existât en anglais (elle est absente de l'OED, mais on trouve dans ce fil de forum quelques éléments complémentaires), est très marquée d'un sociolecte générationnel, celui de la génération de mes parents. Ma mère parlait effectivement des “petits biafrais”, peut-être pour décrire quelqu'un de très maigre ou alors pour évoquer — stratégie assez traditionnelle si l'on en croit les albums de Mafalda, par exemple — le statut privilégié des enfants qui avaient de quoi manger et les inciter à manger leur soupe (ou leur assiette de boudin purée, clin d'œil à ma mère — Maman, si tu lis ces lignes : je t'aime).

Que cette expression pût contenir ne serait-ce qu'un soupçon de “racisme ordinaire” n'est pas ce qui me préoccupe ici... Ce qui m'intéresse, tout d'abord, c'est de me souvenir ici que longtemps j'ai ignoré que cette expression désignait une population. Enfant, j'y voyais certainement quelque analogie avec le verbe bâfrer : biafré (comme je devais l'orthographier dans ma tête) était une sorte d'antithèse de bâfreur. Ce n'est pas très logique, mais bon. Quand j'ai appris que ce terme faisait référence aux habitants du Biafra, on n'a pas dû m'expliquer très clairement ce qu'avait été la guerre du Biafra, car la famine m'a alors paru semblable à celle qui frappait au même moment l'Éthiopie.

J'avais regardé, dès l'âge de sept ou huit ans, sans tout comprendre, le film de Jean Yanne Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Ce n'est qu'en le revoyant longtemps après que j'ai compris les différentes plaisanteries du générique de fin, dont certaine réécriture de Verlaine (autour de 1'25") et surtout le jeu de mots sur demi-Biafrais et demi bien frais (autour de 2'35"). (Je mets un lien vers la vidéo, en avertissant que c'est très Hara-kiri dans l'esprit.)

Dans les années 70, la guerre civile nigériane avait suffisamment marqué les esprits pour que de telles expressions entrent dans le langage courant, d'autant plus, sans doute, que la France avait soutenu militairement et financièrement l'armée sécessionniste. Ce que je constate encore de nos jours, quand j'anime un cours ou un séminaire sur Chinua Achebe, par exemple, c'est à quel point ces noms (Biafra, biafrais) ne disent rien, à quelques exceptions près, aux Français nés après 1980. L'enthousiasme supposé du lectorat français pour les romans de Chimamanda Ngozi Adichie n'y a pas changé grand chose : on lit des romans sans que la dimension historique ou politique soit au centre.

Il ne faudrait sans doute pas beaucoup creuser pour s'apercevoir que le génocide rwandais de 1994 est pris dans une semblable brume vaporeuse d'incertitudes autant historiques qu'idéologiques et géographiques. Et la quasi absence totale de “couverture médiatique” du lent mais tragique glissement vers la guerre civile au Cameroun confirme combien les tragédies africaines donnent lieu à une expression populaire et passagère dans le meilleur des cas...

 

mercredi, 04 octobre 2017

En bilingue latin/ribéryen

5 octobre 2015

Version latine

Suave imbro magno venella Tanneurorum

magna tremulantes adspectare auditores

dum Tityre tu pernabutyrum sandwichum es

atque nigram potionem caldam potas.

 

Version ribéryenne

On a doux qu'on est vu sur le trottoir magueule

Les étudiants eux qu'ils bien se trempont la gueule.

mardi, 03 octobre 2017

Prescription sans ordonnance

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lundi, 02 octobre 2017

Art poétique

Zoo de Chklovski, p. 31 (traduction Paul Lequesne)