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samedi, 17 février 2018

66 secondes de lecture, 38 : “superheavy heaven”

vendredi, 16 février 2018

66 secondes de lecture, 37 : prosélytisme selon Malcolm X

jeudi, 15 février 2018

66 secondes de lecture, 36 : mai 68 avec L.K.

 

Mai 68, avec les célébrations qui ne manquent, et le hasard — déjà indiqué — de découvrir l'œuvre de Leslie Kaplan juste dans ce moment-là.

Pas hasard, là, mais contradiction qu'il y a à lire vite, fort, sans reprendre son souffle, alors que je me traîne une pharyngite de derrière les fagots.

 

(fagots.PNGCe dernier paragraphe ne sera pas passé à la moulinette Google Trad.)

[moulinette.PNGCette dernière parenthèse ne sera pas passée à la moulinette DeepL. ]

 

mercredi, 14 février 2018

66 secondes de lecture, 35 : remarques économiques de Mme Stein

mardi, 13 février 2018

66 secondes de lecture, 34 : quelle automobile folle...

 

Ne pas savoir qui est la personne égarée qui, de loin en loin, met un pouce en l'air à l'une de ces lectures. C'est tellement important pour moi que ces lectures quotidiennes ne soient pas une bouteille jetée à la mer et fracassée contre les récifs. Ne pas savoir. Tant pis. Ne pas savoir.

lundi, 12 février 2018

66 secondes de lecture, 33 : 66² - 33/2 = x

 

Toujours en improvisation, savoir très vite, dès le deuxième vers, qu'on ne pourra lire les formules mathématiques qu'un certain temps, surtout pour rester dans le format imposé de la (grosse) minute : formules trop compliquées mais surtout trop longues.

Toujours pas capable de répondre, près de trente ans après ma première découverte de ce poème, à la question : total nonsense ou désarmement de la logique ?

(Je ne la formulais pas comme ça il y a trente ans.)

 

dimanche, 11 février 2018

66 secondes de lecture, 32 : avec mon italien pourrave

 

Tout ce qui est technologique me pourrit la vie ce matin.

Il faut tenter de ne pas le faire entendre.

Marre, marre.

Traduire “A Humument”

Hier, j'ai donc enregistré, au petit salon à l'étage, ma 137e traduction improvisée, ou traduction sans filet. C'est un chantier qui me tient à cœur et que j'ai relancé en 2018 avec pour principe de ne pas dépasser 10 minutes et d'en enregistrer 3 par semaine en moyenne.

Hier, c'était effectivement la troisième de la semaine, de sorte que, si j'en enregistre une aujourd'hui, ce sera en bonus, ou en prévision de semaines moins fastes. (Il y a ce genre de calcul dans le roman d'Ursula K. Le Guin que je suis en train de lire, The Left Hand of Darkness : le premier ministre déchu et l'Envoyé doivent gagner la frontière de Karhide, et, pour ce faire, couvrir 800 miles en 70 jours en traversant un immense glacier. Les journées où ils ne parcourent que 6 ou 8 miles en raison de la pluie et des ascensions difficiles s'achèvent dans le doute ou la déprime.)

 

Hier, je me suis décidé — mais comment l'idée ne m'en était-elle jamais venue ? — à traduire une page de A Humument. Bien entendu, j'ai choisi une seule page, la page 198, mais “traitée” différemment dans deux éditions différentes. Quand j'enregistrerai le dixième épisode de la série JE RANGE MON BUREAU, je parlerai encore de A Humument. Hier, j'ai tout de même bafouillé cinq minutes avant de traduire à proprement parler, ce qui ex plique un léger dépassement du temps maximal autorisé : la vidéo fait 10 minutes et 56 secondes. Il aurait suffi d'un montage un peu nerveux pour descendre en-dessous des 10 minutes, mais c'est un autre principe : si je procède à un montage, ça me prend entre 30 et 90 minutes, et ce projet ne peut se maintenir s'il devient aussi chronophage.

A Humument — je n'en reparle pas ici ; je l'ai souvent fait ; je renvoie le lecteur égaré ici à la préface de Tom Phillips, disponible sur son site à l'instar de nombreux documents et reproductions de l'œuvre.

Dans la vidéo, je ne suis pas parvenu à traduire de manière satisfaisante la paronomase triple shuttered/ fluttered/ muttered. Je n'y reviens pas ici, mais ce qui m'a frappé, en fait, c'est que le contenu presque arbitraire de certains redécoupages en îlots rendait plutôt aisée la tâche de traduire. En d'autres termes, comme je le dis dans la vidéo, cela fait bientôt treize ans que je connais cette œuvre et la traduire ne m'avait jamais traversé l'esprit. Je songe à le faire avec l'édition la plus courte à ma disposition, The Heart of Humument. Il faudra respecter la disposition et surtout la longueur des phylactères, comme pour une bande dessinée. Si je m'y mets vraiment, ça ne devrait pas prendre beaucoup de temps.

 

(Dans un autre ordre d'idées, si quelque généreux mécène ne sait pas quoi m'offrir pour me remercier de mes blogs et de mes vidéos, voici quelques suggestions. ;) )

samedi, 10 février 2018

66 secondes de lecture, 31 : une page sans E

Le roman, poussif, m'avait un peu déçu, mais il conserve le mérite (et le prestige) d'être le principal précurseur de La Disparition.

 

vendredi, 09 février 2018

Poème de 936

poème.PNG

66 secondes de lecture, 30 : in memoriam Mathieu Riboulet

 

Mathieu Riboulet est mort cette semaine, à 57 ans.

 

jeudi, 08 février 2018

66 secondes de lecture, 29 : Kaplan à (1+7x)

Comme lors du premier jour de cette série, un jeudi, il y a quatre semaines, je lis une page au hasard de Leslie Kaplan : un livre que je n'ai pas lu, à la page “du jour” (8 février → page 82).

 

Si j'écris

66 SECONDES DE LECTURE

ça fait 22 signes espaces comprises.

 

 

Si j'écris

SOIXANTE-SIX SECONDES DE LECTURE

ça en fait 32.

 

Méditez ça.

mercredi, 07 février 2018

66 secondes de lecture, 28 : les écueils du théâtre

Parvenu à la fin de la quatrième semaine de ce projet qui consiste à enregistrer chaque jour une lecture à voix haute, je peux noter quelques récurrences, qui ne sont pas des invariants : depuis 28 jours, j'ai choisi généralement des livres que j'étais en train de lire, et souvent même des livres en cours d'emprunt (que l'on retrouve ensuite dans les vidéos JE RENDS DES LIVRES). 

Une exception, pas la première, aujourd'hui : livre pris au hasard sur une des étagères de la bibliothèque. Je me suis rendu compte, en improvisant ma lecture, de la difficulté de lire un texte dramatique dans ce contexte.

mardi, 06 février 2018

66 secondes de lecture, 27 : les fausses évidences de Tom Phillips

Après avoir reçu, aujourd'hui, dans la boîte à lettres que commençait à recouvrir la neige, l'édition définitive (final edition) de A Humument, il était évident que c'était ce livre qu'il fallait choisir pour la lecture du jour, oubliée le matin faute de temps.

Et n'est-il pas évident, depuis le temps que je tourne autour de ce(s) livre(s), ou que ce projet ferraille en moi, qu'il faudra consacrer une traduction improvisée à une page de A Humument ? Pourquoi pas la même page dans 4 éditions différentes ? (Je ne possède pas, hélas, la première édition.)

lundi, 05 février 2018

66 secondes de lecture, 26

dimanche, 04 février 2018

66 secondes de lecture, 25 : “jaune de prolétaire”

 

Impossible pour moi de clore une semaine de lectures “africaines” à voix haute sans passer par Raharimanana, et, en l'occurrence, par son Arbre anthropophage.

 

Deux nouvelles traductions de Mick Twister

limericktr1.jpg

 

 

limericktr2.jpg

Trois limericks retrouvés (31 mai 2016)

Pour Paul Fréval.

 

Un écrivain nommé Tolstoï

Était très féru de sex-toï.

Son éditeur, Aliocha,

Aimant les boules de geisha,

Il fut entièrement traduit en langue d'oïl.

 

Conducteur de poids lourds, Tolstoï

S'écrie soudain : « Putain, ce choï

A pété mon pare-brise !

Ce métier vraiment me les brise ;

J'eusse aimé danser au Bolchoï ! »

 

Un écrivain nommé Tolstoï

Enfant pédalait sur son gloï.

Naturellement,

Il pondit son premier roman

Avec un stylo Tip-Toï®.

Rondel 24 : le lendemain de France / Irlande

Le drop de Jonathan Sexton

Vous crucifia, faut-il le taire,

Pendant le temps supplémentaire.

Oui, ce fut comme un coup de ton-

 

Nerre sur le stade en béton :

Il n’y a pas d’autre commentaire.

Le drop de Jonathan Sexton

Vous crucifia, faut-il le taire.

 

On rêverait de badminton

Ou de lui lier au chatterton

Les pieds (est-ce règlementaire ?),

Afin que reste à ras de terre

Le drop de Jonathan Sexton !

07:13 Publié dans Rondels | Lien permanent | Commentaires (0)

samedi, 03 février 2018

Rondel 23 : juste avant France/Irlande

Les Irlandais de vert vêtus

De vous vont faire une bouchée,

Français à la passe accrochée

Et aux coups de patte têtus.

 

Remplaçant sur le banc, sais-tu

Comment l’équipe s’est couchée ?

Les Irlandais de vert vêtus

De vous vont faire une bouchée.

 

Des cadrages, pas des pointus !

Crampons boueux et dos courbatus

Font fuir ma muse effarouchée.

Qui donc lance la chevauchée ?

Les Irlandais de vert vêtus !

 

17:29 Publié dans Rondels | Lien permanent | Commentaires (0)

poème de 1713

1712c.PNG

37 shenanigans

37 shenanigans.PNG

66 secondes de lecture, 24 : Patrice Nganang auf Deutsch

La semaine africaine se poursuit, avec une page de la traduction allemande de Mont-Plaisant.

Avec mes excuses à ceux dont je vrille les oreilles germaniques ou germanistes : mon accent est très médiocre, je le sais.

Patrice Nganang a été libéré il y a cinq semaines, et il est plus actif et motivé que jamais : le chassement du tyran Biya, et en août prochain son nouveau roman chez Lattès, le roman de la guerre civile — c'est aussi, dit-il, le dernier livre qu'il écrira en français.

(Quant à savoir s'il s'autotraduira de l'anglais en français...)

vendredi, 02 février 2018

66 secondes de lecture, 23 : “face value”

Tract sur la “loi Vidal”, quelques précisions

Vidal.PNG

 

Voici le tract distribué ce matin devant le site Tanneurs, avec mes annotations sous forme abrégée.

 

Quelques précisions :

 

1. La prétendue “année de mise à niveau” n'existe pas. La réforme Vidal impose aux universités de proposer des "modules de remise à niveau" à tous les étudiants qui ne répondent pas aux attendus. (Au passage, cela montre bien qu'il y aura zéro sélection, vu qu'un étudiant à qui une filière a signifié qu'il va droit à l'échec pourra quand même s'y inscrire.) En l'état actuel des informations dont disposent les équipes pédagogiques, il n'y aura, à Tours, aucun financement de ces modules, ce qui signifie qu'il s'agira probablement de modules d'autoformation parallèles à une année de L1 tout à fait normale.

 

2. “Écarter les étudiants [...] des bac pro et techno” n'aura pas lieu, vu qu'il n'y a pas, de facto, de sélection. Toutefois, un rappel s'impose : chaque année, des étudiants issus notamment des filières professionnelles s'inscrivent à l'Université et échouent immanquablement. J'ai été président du jury de L1 de LEA de 2005 à 2008 et de 2011 à 2016, et directeur du département de LLCER Anglais de 2008 à 2011 : chaque année, j'assurais un suivi des étudiants les plus en difficulté, et n'ai JAMAIS vu un étudiant issu d'une filière professionnelle obtenir son année, pour ne rien dire du diplôme. Pour moi, le pire est cette absence apparente de sélection qui pousse chaque année des milliers de lycéens puis d'étudiants à s'illusionner.

 

3. Les étudiants n'auront PAS à choisir 3 modules correspondant à différentes disciplines. Dans l'état actuel de la réflexion (les maquettes ne sont pas encore votées par le CFVU), un semestre type se composera de 4 modules, dont 1 extérieur à la discipline. Ce module interdisciplinaire sera obligatoire uniquement en L1 et pourra être remplacé à partir de la L2 par un module de renforcement disciplinaire. En un mot, c'est déjà ce qui se passe depuis 2010 avec les parcours spécialisés.

 

4. Le lien qui est fait dans ce tract entre modules pluridisciplinaires et fin du système de compensation des UE et des semestres est absurde : rien n'empêche, dans la structure du logiciel Apogée, de maintenir la compensation totale. Et cela, c'est quelqu'un qui, pour des raisons pédagogiques profondes, est opposé à la compensation totale. Autrement dit : j'adorerais que la compensation disparaisse, mais hélas, en dépit des remarques de la ministre en novembre, la réforme Vidal ne va rien faire dans ce sens. Pire même, cette annonce est un chiffon rouge qui a pour fonction de démobiliser les étudiants dès que la compensation sera officiellement maintenue.

 

5. D'où sort cette histoire de “menace de suppression des bourses en fonction des notes” ?

 

6. Pour en revenir au point n° 2, qui est selon moi le plus important : tant qu'on ne réservera pas les places en BTS et en IUT aux bacheliers issus des sections technologiques et des filières professionnelles, aucun des problèmes soulevés dans le point n° 2 ne sera réglé. En faisant cela, on revalorisera ces filières et sections (qui ne seront plus “les moins favorisées”) et on évitera la réorientation par défaut de milliers de lycéens issus de ces filières dans des diplômes universitaires dont les méthodologies et les contenus d'enseignement correspondent spécifiquement aux sections générales.

08:48 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (0)

jeudi, 01 février 2018

66 secondes de lecture, 22 : du Sénégal originaire

Toujours en poursuivant la série africaine, avec le très bouillonnant et philosophique essai de Cheikh Anta Diop, Nations nègres et culture.

D'ailleurs, je lisais ça dans le tramway et me suis demandé si je n'allais pas avoir des ennuis, vu le titre.