mardi, 21 novembre 2017
Louise Bottu
Grâce à François Bon, je découvre l'existence d'une maison d'édition installée dans les Landes, les éditions Louise Bottu.
En fait, je les connaissais de nom, mais aucunement leur catalogue.
Surtout, quand j'ai vu passer ce nom d'éditeur (et donc d'éditrice), je n'ai pas imaginé cinq secondes que les éditions Louise Bottu aient élu domicile à Mugron, au cœur de la Chalosse, à mi-chemin — ou peu s'en faut — entre la maison de mes parents et la maison de Hagetmau. À mi-chemin, sauf que pour aller de Cagnotte à Hagetmau nous passons par Pomarez et Amou, pas par Mugron. Dommage : c'est bien joli, Mugron.
Je vais de ce pas effectuer une petite commande, directement auprès de l'éditrice.
08:39 Publié dans Flèche inversée vers les carnétoiles, Hors Touraine | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 20 novembre 2017
Surconsommation. Un modèle.
07:00 Publié dans Indignations, Moments de Tours, Tographe | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 19 novembre 2017
Zéro pointu
La grande gagnante de la soirée, c'est quand même l'étudiante qui annonce — avec les deux captures d'écran requises démontrant qu'elle n'a emprunté que ce livre-là — un compte rendu de Mr Dalloway de Robin Lippicott, et qui résume... Mrs Dalloway de Virginia Woolf.
22:20 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 18 novembre 2017
Hommage au couturier
14:44 Publié dans Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 17 novembre 2017
L'homme amoindri
Il s'en est passé, des choses, en 2006.
Je repense à tout cela en faisant quelques scans, au bureau 49bis, de la traduction française de Slow Man, que C*** vient de relire. Voyant que l'édition française date de 2006, je me rends compte que j'ai lu ce livre à sa sortie, en anglais, donc il y a plus de dix ans.
Comme L'Homme ralenti est publié au Seuil, ça me renvoie à ce traumatisme absolu que fut, en 2007, l'annonce que le Seuil, tout en me payant intégralement ma traduction de Links, ne la publierait pas. La raison officielle en était qu'ils souhaitaient concentrer le secteur d ela littérature étrangère sur leurs auteurs déjà confirmés : même si leur catalogue a ensuite confirmé cette hypothèse, je n'ai pu m'empêcher de songer, depuis lors (et bien que je reste, d'autre part, très fier de cette traduction et tout à fait certain qu'elle était excellente), qu'il y avait un problème avec moi.
Tous mes échecs, depuis lors, à trouver un éditeur pour les textes africains non traduits qui me semblent si capitaux ne découlent-ils pas de tout ce malheureux épisode ?
Links a été depuis traduit (et bousillé) aux éditions du Serpent à plumes, sous le titre (idiot) d'Exils. Depuis, plus personne pour lever ne serait-ce qu'un sourcil quand on parle des inédits de Nuruddin Farah, de Nnedi Okorafor ou de Ngũgĩ wa Thiong'o.
08:14 Publié dans Affres extatiques, Blême mêmoire, Translatology Snippets, WAW | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 16 novembre 2017
Place ton héros sur le trône
Mec qu'il a passéiste et le toquiwoquis
Cantona a mieux du smartphone les croquis.
·♦·
Cingal a pète-nèfle et bien casse-berlon
Qu'avec la poivrière imitont Ged Marlon.
17:17 Publié dans Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 15 novembre 2017
Sunology
On ne parle pas assez de Pat Patrick, et encore moins d'Art Hoyle.
19:19 Publié dans Aphorismes (Ex-exabrupto), Chèvre, aucun risque, Jazeur méridional | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 14 novembre 2017
Noix
16:16 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 13 novembre 2017
LA FOLIE GUETTE
bonjour m. Cingal je tiens a vous joindre se mail si vous n avez pas reçu les dernière mail que je vous ait envoyés je vous le renvoi en espèrent que cela ne changera rien car je l ai quand même remis a l heure mais je l ai envoyés a guillaume Cingal je ne savait pas si cela vous a été transmis. je vous gréé de accepter mes sincère salutation
(mail reçu ce jour)
22:22 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 12 novembre 2017
Kein Deutsch ?
13:13 Publié dans Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 11 novembre 2017
xxii + iv
xxii + iv
Nuruddin Farah est né en 1945, comme Gérard Manset, et comme mon père qui a eu 73 ans hier (13 février 2018).
Quel est le sujet de ce texte ?
Qui me dira quel est le sujet de ce texte ?
Quand dira-t-on qui est le sujet de ce texte ?
05:12 Publié dans Autant le temps | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 10 novembre 2017
Eavesdropping
— Y a encore plus de pécu chez nous merde y en a marre.
— Vous les meufs vous gaspillez trop de papier.
— Ouais et puis vous les mecs c'est pas parce que vous avez le cul sale plutôt.
Peut-on survivre au vendredi ?
15:15 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 09 novembre 2017
Sonnet emoji (encore)
19:48 Publié dans Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 08 novembre 2017
xxii + v
xxii + v
Le sujet n’est pas le temps.
Je n’ai pas le temps de vous expliquer le sujet de ce texte.
Ce texte n’est pas sans objet, mais il est sans sujet.
Ce texte n’est assujetti à rien.
Ce texte n’a pas d’objet ; il est un objet.
Doliprane 3000.
05:15 Publié dans Autant le temps | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 07 novembre 2017
Goncourt
《 Ce mélange de la glace et du feu, forcément ça fait des étincelles. 》
À n'en pas douter, Guy Forget pourrait être prix Goncourt.
10:10 Publié dans Aphorismes (Ex-exabrupto) | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 06 novembre 2017
xxii + vi
xxii + vi
Il y a deux livres que je voudrais vraiment écrire et que je n’écrirai jamais : l’essai sur la mêmoire et le recueil d’articles sur la transgression. L’un est déjà constitué de matériaux épars qu’il faut rassembler, trier et mettre en forme ; l’autre est tout casqué dans un recoin de ma pauvre tronche, mais pas une ligne d’écrite.
05:18 Publié dans Autant le temps | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 05 novembre 2017
Momentum gridlock
Il existe donc un essai intitulé Nonsense upon Stilts (celui que je cherchais, indisponible à la BU, indisponible au SUDOC, 119 € sur Amazon) et un autre, qui m'intéresse tout autant en fin de compte, dont le titre est Nonsense on Stilts (indisponible à la BU, indisponible au SUDOC, 1,92 € sur Amazon).
Entre autres maintes conclusions, c'est la première fois, je pense, que je m'aperçois qu'un livre disponible d'occase pour trois fois rien sur Amazon n'est présent dans les collections d'AUCUNE B.U. française.
05:05 Publié dans Lect(o)ures, Words Words Words | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 04 novembre 2017
xxii + vii
xxii + vii
Je m’en avise seulement aujourd’hui : quand j’atteindrai, selon ce mode de rétropublication, le 5 juin 2005, soit la veille de la création du blog, on saura mathématiquement combien de journées sans publication ce blog compte depuis sa création.
Compte, pas comptait.
Pourquoi ?
Parce que ces journées resteront pour toujours des journées sans publication : si vous lisez ce texte et si vous voyez s’afficher au bas du texte la mention Autant le temps, alors vous savez que le jour de publication était initialement – et est donc toujours, sans remède possible – un jour qui n’avait vu aucune publication.
Le sujet de ce texte, il n’y en a pas ; l’objet, peut-être, en est l’impossible remplissage a posteriori des creux temporels. Objet symbolique, bien sûr.
J’attends que la psychanalyse m’informe.
Objet, pour matière et pour objectif.
Je travaillerai avec Ponge mais je n’interdis pas que la psychanalyse m’informe.
05:41 Publié dans Autant le temps | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 03 novembre 2017
xxii + viii
xxii + viii
M’informe, en quel sens.
Au sens d’interroger les mots, on a déjà insisté sur un fait important : ce texte n’est pas assujetti. Il y a un chronotope (la bibliothèque de la rue Mariotte, très tôt le matin), mais rien n’interdit de poursuivre à d’autres moments.
Un texte écrit dans l’insomnie, mais pas seulement.
M’informe donc : me donne forme, ou me fasse informe ?
C’est un paradoxe qu’on se refuse à résoudre.
(On, d’ailleurs, est le non-sujet de ce texte. Quand j’écris je, c’est une autre histoire.)
05:42 Publié dans Autant le temps | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 27 octobre 2017
avec le faux Pétillon
27.10.2016.
Dis donc ce n'est pas trop du bol
le fond de café qui réchauffe
dans ton peignoir pris en tof
tu traînes la casserole
comme avant mieux qu'avant au cof
piquer du rab de scarole
longtemps qu'on n'a pas de troll
on m'a traité de moule à gaufre
trop loin des lèvres à la coupe
le lièvre cornu quel scoop
pour si peu on prendrait ombrage
qu'importe qu'à Mabillon
on ait vu le faux Pétillon
bouler sur du nikkiminaj
07:56 Publié dans Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 26 octobre 2017
Immortel·le·s au rebut
Deux néologismes douteux et deux fautes de ponctuation dont une pose un problème de syntaxe... Bravo les champion·ne·s de la langue française.
(On ne parlera même pas de la police sans sérif.)
Sinon, “les promesses de la francophonie”, on parle aussi de la Françafrique ou pas ? Du franc CFA qui enrichit mécaniquement la France en saignant l'Afrique de l'ouest ? Des centres culturels français à l'étranger qui servent aussi de base arrière d'opérations de défense peu ragoûtantes ?
Enfin, le néocolonialisme ne doit pas gêner des gens qui comptent Orsenna ou Carrère d'Encausse parmi les leurs... Pauvre Dany Laferrière, qu'allait-il faire dans cette galère...
18:00 Publié dans Indignations, Words Words Words | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 25 octobre 2017
Brrrrrrrrrrrrrrm
08:24 Publié dans Mirlitonneries métaphotographiques, WAW | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 24 octobre 2017
Contribution à une histoire du machisme sur les réseaux sociaux
Hier, un peu avant minuit, je vois ceci apparaître sur mon fil.
Pas sympa, j'avoue, je commente : « Ce qui est bien quand ce n'est pas drôle, c'est qu'on est sûr que c'est sexiste. »
Six heures plus tard, mon commentaire a disparu.
Ainsi, ce Nils Detournay, qui crée des groupes Facebook sur le thème de l'hypertexte à seule fin d'y déverser des reposts de ses tweets (et sans qu'il soit jamais question d'hypertexte) ne se contente pas d'être sexiste et arrogant : il n'aime pas qu'on le lui dise... Il ne se rend probablement pas compte qu'entre sa blague nulle sur le thème éculé et frelaté de souvent femme varie et le harcèlement de rue il n'y a qu'un pas... Dans le contexte actuel, ça laisse rêveur.
11:46 Publié dans Chèvre, aucun risque | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 23 octobre 2017
Glyphosate
Make Our Planet Great Again ?
Oui, mais sauf dans les tomates —
Car Macron, tes p'tits copains
Nous gavent de glyphosate.
05:25 Publié dans Ecrit(o)ures, Indignations | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 20 octobre 2017
Qui a peur du français ?
Quand on aime une œuvre, quand on sait qu'il s'agit d'un auteur (ou, en l'occurrence, d'une auteure) remarquable, on est forcément enthousiaste en découvrant qu'un de ses romans vient d'être traduit — enfin — en français.
Je veux parler, une fois encore, de Nnedi Okorafor.
Lagoon, hélas, son roman le plus admirable, n'est pas dans les tuyaux.
Il s'agit de Who Fears Death, qui vient d'être publié par les éditions ActuSF sous le titre de Qui a peur de la mort ?
La traduction est de Laurent PHILIBERT-CAILLAT, et on peut lire les deux premiers chapitres sur le site de l'éditeur. Hélas, la traduction, sans être absolument mauvaise, est, sur la quinzaine de pages ici disponible, d'une grande médiocrité : choix de temps discutable (passé simple !), erreurs de sens, calques bizarres (“J’étais pleine de colère.”), non-sens (“D’une façon ou d’une autre… je m’exécutai”).
Pourquoi confier ce roman (sous prétexte que c'est de la SF ????) si bien écrit à quelqu'un d'aussi incompétent ? Comment l'éditeur ne s'est-il pas aperçu, en lisant le texte, que ça ne collait pas ?
Il faudra que je regarde plus en détail, mais le roman se nourrit de très nombreuses références à la mythologie igbo. Sans les comprendre dans le détail, il est impossible de traduire correctement certains chapitres. Au vu du niveau de français du traducteur, le pire est à craindre.
Quel gâchis...
10:55 Publié dans Indignations, Translatology Snippets | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 19 octobre 2017
le vent qui renverse les bustes...
Hagetmau, 19.10.2017.
le vent qui renverse les bustes
n'épargne pas non plus les saules
dénudant aussi vos épaules
sous le regard des mouettes justes
froidure évanouie du pôle
& tendresse qui tarabuste
le vent farouche fait flibuste
un pirate oubliant son rôle
passent dans le ciel les ramiers
qu'ici on appelle palombes
le bourret nous dure des plombes
les livres forment des damiers
sur le sol jonché de tarlaques
& la brise joue aux abaques
19:33 Publié dans Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)


