dimanche, 17 décembre 2017
Souvenir diffus et précis de La Mothe Chandeniers
Même la BBC s'en fait l'écho : un collectif de 6.500 internautes vient de racheter le château de La Mothe Chandeniers, qui menaçait ruine.
Ces péripéties m'ont rappelé qu'un jour, en remontant des Landes vers la Picardie, C*** et moi nous y étions arrêtés, un peu par hasard. Je suis à peu près sûr du nom du château. Ce qui ne “colle” pas, ce sont les images aériennes et une partie des photographies actuellement en circulation.
Le château de La Mothe Champdeniers (car, dans mon souvenir, ça s'écrivait ainsi) était déjà à moitié en ruines ; surtout, on pouvait entrer aisément et gratuitement sur le site.
Cette rapide déambulation parmi des murs percés de meneaux mais sans toit ni loi reste un souvenir très heureux des étés, des “remontées” en Picardie.
Je sais que j'ai pris des photos, alors — alors, argentiques. Difficiles à retrouver.
Je chercherai quand même.
09:18 Publié dans Blême mêmoire, Hors Touraine | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 16 décembre 2017
Disponibilité
09:21 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 15 décembre 2017
Pour libérer Patrice Nganang...
... il est possible de signer la pétition du collectif d'écrivains, ou, si on est universitaire, la lettre ouverte des universitaires du monde entier en faveur de la libération de Patrice Nganang.
Cette lettre ouverte est à l'initiative de plusieurs collègues de Princeton. Eh oui, en 2017, quand un des plus grands écrivains de langue française est embastillé, ce n'est ni l'Académie française ni le Ministère de la Culture ni les grands organes intellectuels de France qui “se bougent”, mais l'Université de Princeton... À l'heure des hommages à D'Ormesson le colonialiste et des jérémiades de Finkielcroûte, l'intelligentsia française — ou qui se prétend telle — est aux abonnés absents...
Aux dernières nouvelles, Patrice Nganang est tenu au secret dans une prison de sécurité maximale, à Yaoundé, et sa prochaine audition devant la justice remise au 19 janvier.
Sûr, ce n'est pas un prisonnier politique de cette envergure qui empêchera Edwy Plenel ou Françoise Nyssen de réveillonner la conscience tranquille... On ne va pas se fâcher avec le dictateur Paul Biya pour si peu, quand ça fait vingt ans qu'on lui sert la soupe...
15:52 Publié dans Affres extatiques, Indignations | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 14 décembre 2017
Affaire Nganang, des journalistes aux ordres
09:23 Publié dans Affres extatiques | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 13 décembre 2017
Jodel, pas Jodelle
L'application (ou est-ce une plate-forme ?) Jodel est l'objet de très nombreux fantasmes dans le milieu universitaire : les étudiants y diffameraient les enseignants à longueur de colonnes anonymes, les cours — sacro-sainte propriété de leurs auteurs — y seraient largement pillés et partagés.
J'ai envie de dire : if only...
If only... : si seulement les étudiants étaient tellement passionnés par leurs études qu'ils se servaient de cet outil pour échanger des cours pour collaborer au sens étymologique (travailler ensemble)...
La capture d'écran que je donne ici, tout à fait représentative, raconte une autre histoire.
09:28 Publié dans Aphorismes (Ex-exabrupto), Flèche inversée vers les carnétoiles, WAW | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 12 décembre 2017
Beauté divine
Cingal qu'épile l'oreille il a empoté
Si comme il n'étut pas la blogueuse beauté.
00:05 Publié dans Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 11 décembre 2017
Le vent
Un réverbère arraché est tombé sur le tramway, pont Wilson. Que ce pont a connu de désastres.
Un peu plus loin, m'étant extirpé à grand peine de la ferraille éventrée, je me suis frayé un chemin entre les plaques de chantier et les panneaux publicitaires qui tournoyaient avant de fendre l'air. Quatre piétons autour de moi fauchés. Un est mort sur le coup, je crois.
Maintenant il faudrait que je fasse des miracles ? À d'autres que moi, grimaces !!
07:16 Publié dans Moments de Tours, Résidence avec Laloux | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 10 décembre 2017
xvi + ii
xvi + ii
À propos de style, ce qui suit est recyclé de FB (23.12.2017).
Je propose un test, qui se nomme « test Google Translate ». On sait — je le répète assez souvent — que Google Translate a fait de gros progrès. Lui échappent encore les tournures syntaxiques complexes, certains termes polysémiques ou jeux de polysémie, tout ce qui, finalement, relève d'un écart par rapport à la langue courante simple.
Eh bien, je propose de créer un Prix du Style qui sera décerné automatiquement au livre qui aura été le plus mal traduit par Google Translate. Celui de cette année sera vite éliminé.
06:04 Publié dans Autant le temps | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 09 décembre 2017
xvi + iii
xvi + iii
Le 23 décembre, j’avais écrit cela par facétie, mais il me semble que ce test peut déjà donner un bon indicateur ; la plus grande difficulté me semble être qu’il n’éliminerait peut-être pas assez nettement les textes qui abusent des phrases nominales ou des infinitifs seuls, mais n’oublions pas que, dans mon Prix du Style, un jury d’humains garderait la main.
06:12 Publié dans Autant le temps | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 08 décembre 2017
xvi + iv
xvi + iv
En tournemain, brusquement, je me suis réveillé en pensant aussitôt à écrire ceci : « l’expression insupportable du jour : ce n’est pas dans notre ADN ».
As in : ce n’est pas dans notre ADN de jouer en défense (entraîneur sportif) ; ce n’est pas dans notre ADN de procéder à des licenciements secs (PDG annonçant un plan de 3.000 “départs volontaires” alors que la rémunération des actionnaires principaux a augmenté de 177% au cours de l’exercice passé) ; etc.
Je me suis levé, et j’ai quand même trouvé un coin où placer ça.
06:14 Publié dans Autant le temps | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 07 décembre 2017
Centon sur un nom rebattu
13:57 Publié dans Ecrit(o)ures | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 06 décembre 2017
8 Johnny Poems
17:46 Publié dans Gertrude oder Wilhelm | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 05 décembre 2017
8 Why French Poems
14:19 Publié dans Gertrude oder Wilhelm | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 04 décembre 2017
8 Why Poems
14:18 Publié dans Gertrude oder Wilhelm | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 03 décembre 2017
D'un pont l'autre
Sans 4 3 2 1 de Paul Auster, dont je suis en train d'achever la lecture, je n'aurais peut-être jamais lu ce poème d'Apollinaire, “La jolie rousse”, dernier pourtant des Calligrammes, et alors que — je le vérifie avec la dédicace de mes parents — le Pléiade m'a été offert en 1986 !
Ce poème, vraiment, ne me dit rien.
09:15 Publié dans Lect(o)ures | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 02 décembre 2017
Hommage à la mafieuse

16:20 Publié dans BoozArtz, Nathantipastoral (Z.), Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 01 décembre 2017
“De l'ambivalence de ses ambitions”. Sonnet.
13:47 Publié dans Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 30 novembre 2017
) Nouveau Sonnet 105 (
4.12.2017.
rossignol) le laüstic
dont on n’entend jamais plus guère
le chant d’amour et de misère :
affiner le pronostic
derrière la talenquère
où peine un drôle de loustic :
ça plane pour lui (de Plastic
), ensanglantée sa paupière :
son succès fit des envieux
pour le chant de l’hypolaïs
& pour tant d’autres fariboles :
en sang aussi ses guiboles !
on lui refile du maïs,
gitane en paquet (un vieux
15:47 Publié dans Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 29 novembre 2017
sonnet en allant au tramway, un lundi très tôt
4.12.2017.
allégorie du rien urbain,
ma traversée du parking vide :
une de plus, une autre ride
sur le visage du bambin.
La chanson n'a pas de refrain
& le poème a fait un bide
avec l'e muet qu'on élide,
canasson qui rogne son frein
pourtant juste tombé du nid
maintenant la mort sous la nuque
attend. Recoiffe la perruque
& rêvant des stances du Cid
ou d'une nuit à Norrköpping
vide, traverse le parking.
15:50 Publié dans Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 28 novembre 2017
Nouveau bandeau
Aujourd'hui, j'enlève ce bandeau et le remplace par un autre.
13:49 Publié dans Aphorismes (Ex-exabrupto) | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 27 novembre 2017
xvi + v
xvi + v
Faire du surplace. En écrivant ce texte, je ne déroule – pour l’instant – que des moments d’écriture, comme un tour de chauffe dans mon bleu de travail (une robe de chambre élimée et même trouée par endroits (j’ai déjà écrit à son sujet)), même les doigts froids, et en déroulant du rien, je n’avance pas. Sans avancer, pourtant, je m’enfonce dans le calendrier, et, tranquillement campé à ce premier jour de février 2018, j’atteins déjà, selon le principe de remplissage, les rivages de novembre. Remarquer cela n’aura pas été vain : je m’aperçois que, mal réveillé – à moins que trois jours sans écrire ici n’ait suffi à me faire oublier la contrainte – je n’ai pas respecté le principe de composition des kyrielles. Je vais devoir retoucher les quatre premiers textes du jour (xvi + n).
06:24 Publié dans Autant le temps | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 26 novembre 2017
xvi + vi
xvi + vi
Touché ! Voilà. The deed is done.
Et cette journée d’avance m’ennuie : petits problèmes administratifs à régler, étudiants qui vont défiler dans mon bureau pour la signature des programmes d’étude, délibérations de jury…
Déjà, tiens, aller se doucher et se raser.
06:27 Publié dans Autant le temps | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 25 novembre 2017
xxii + i
05:01 Publié dans Autant le temps | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 24 novembre 2017
xxii + ii
xxii + ii
« Pas mal de journées sont passées ».
C’est à la résidence Génovia, où il y avait un tourne-disques, que j’ai écouté pour la première fois l’album Le train du soir, acheté à la foire de Bordeaux, place des Quinconces.
On vivait, dormait au huitième étage. Très vite nous n’y avons plus fait que des sauts très ponctuels, une nuit par semaine peut-être, préférant mon appartement d’une autre résidence voisine, au nom italien (Coppélia).
Les gens qui habitent à Talence peuvent vérifier tout cela.
Les internautes curieux, avec Google Maps, aussi.
________________________
J'écris ceci le 14 février, mais la publication a lieu le jour anniversaire des 72 ans de Nuruddin Farah.
05:03 Publié dans Autant le temps | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 23 novembre 2017
xxii + iii
xxii + iii
Les yeux qui brillent de plaisir.
Plus tard, beaucoup plus tard même on peut dire – même si rétrospectivement ça paraît se toucher dans un passé lointain – j’ai commencé à écrire un texte dont chaque fragment s’ajointait au précédent au moyen d’un vers de Jeanne.
Ce matin, mes yeux doivent briller à cause des quintes de toux qui me secouent sans cesse et qui m’ont jeté à bas de mon lit.
05:07 Publié dans Autant le temps | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 22 novembre 2017
NoViolet Bulawayo : la longue nuit de mugabe
NoViolet Bulawayo, jeune et talentueuse romancière zimbabwéenne, auteure du splendide We Need new Names, a publié hier, sur son mur Facebook, le texte ici donné en lien, déjà “liké” 1.300 fois et partagé 817 fois à l'heure où j'écris ces lignes.
Elle m'a autorisé à le traduire et à le mettre en ligne.
Qu'elle soit remerciée pour ses mots et pour sa gracieuse permission.
« il n'est de nuit si longue qui ne se termine avec l'aube » — la nuit du président robert mugabe s'est terminée elle aussi. tant d'émotions, mais surtout, au tout début, je me suis assise ici et j'ai pleuré. . . car comme elle a été sombre et terrible, la longue phase nocturne de mugabe. pour ceux qu'elle a engloutis si nombreux, ne jamais voir demain. pour tout ce que mon peuple a dû faire pour survivre. pour tout ce qui dans cette longue nuit s'est effondré, dont des pans entiers de nous-mêmes. dispersés partout, parce que, quand les choses se désagrègent, les enfants du pays se précipitent et se dispersent comme des oiseaux qui fuient un ciel en feu – ils fuient leurs terres misérables pour apaiser leur faim à l'étranger, pour essuyer leurs larmes loin dans les pays étrangers, pour panser les plaies de leur désespoir dans ces terres lointaines, pour marmonner dans l'obscurité de ces terres étranges leurs prières percées d'échardes. oh ma famille Zim je suis désolée pour nos blessures collectives. mais je vous ai aussi vu endurer et lutter dans la nuit, j'ai connu vos rires et vos danses, votre espérance votre dignité votre grâce (non pas l'autre grace *) et tout ce qui fait de vous des astres dorés, et je comprends que toutes ces choses nous ont soutenus. je ne doute pas que nous survivrons à cette longue route devant nous, car comme nous le savons tous, nous devons affronter des lendemains tout en comprenant progressivement quel Zim nous voulons quel Zim nous méritons. ce soir, félicitations, amhlophe, makorototo, mon peuple paisible et résistant, c'est un jour que nous n'aurions jamais cru voir. et surtout, bienvenue à tous les enfants zimbabwéens nés ce jour-là – vous êtes notre promesse la plus précieuse et la plus immaculée, je vous souhaite de ne voir jamais ce que nous avons vu, et je vous souhaite de connaître enfin un grand Zimbabwe.
* allusion à Grace Mugabe, l'épouse du président déchu
Tous droits réservés © NoViolet Bulawayo pour le texte © Guillaume Cingal pour la traduction
08:12 Publié dans Affres extatiques | Lien permanent | Commentaires (0)




