lundi, 09 mai 2016
09052016 / 1522
Pas atteint à 15 h 22, après avoir garé la voiture, comme de coutume, pour quarante centimes, au bout de la rue Jules-Simon, et en portant la mallette du hautbois derrière Oméga gambadant avec son cartable d'école. Comme un lundi, comme de coutume, comme toujours à fleur de bitume.
Oasis.
Dire que j'ai composé (parlécrit) hier un texte dont le motif central est, au fond, celui des zébrures...
20:51 Publié dans 5005 pas, Moments de Tours, Ping-pong | Lien permanent | Commentaires (0)
Routines
Nous ne sommes pas nombreux, à l'Université, aujourd'hui.
La concierge d'à côté, parano sans humour...
Toujours clochards et gros clébards. La routine va routiner, tout le mois de mai...
13:30 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (0)
CN4—666
Nous ne sortirons pas, comme hier, dans la nuit.
Le lilas a repris sa couleur de lavande
Et ton regard sur moi ramène son amande
Et ta langue sa fraise. Est-ce d'un autre bruit,
D'une autre solitude aux appétits de fruit,
Que notre âme se repaît de ce qu'elle scande,
Petit budget, peut-être, ou bien liberté grande ?
Dans la nuit, ton regard amandier me poursuit.
J'ai aperçu hier le renard en maraude
Attentif au moindre souffle qui le taraude
Et malgré ça débusqué par ta fantaisie.
Le vert de la forêt comme seul héritage
Et aux lèvres les notes de Chambres d'Asie,
En rêve j'entrevois notre obscur équipage.
09:23 Publié dans Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 08 mai 2016
CN 4—701 (2)
Jour de fête, me dis-je à moi-même, tout bas.
Le temps a passé vite, en fanfare et en flèche,
Sans nul besoin de foulard ni de chèche.
On sent dans sa mémoire l'odeur des repas.
Nous avons pris date à des festins d'abadèche,
Entièrement nus sous nos djellabas,
Sans désespoir ligoteur au fond du cabas
Ni d'huissier litigieux pour nous foutre la dèche.
Est-ce étonnant, alors, cet armistice russe
Et ta gaudriole, infernal gugusse !
Est-ce gai ! Est-on fier de pousser des tacots
Pour finir raplapla, maboul ou bien cinoque !
Nous prenons date pour des festins de tacaud :
Vivement qu'on soit déglingué ou vioque !
19:04 Publié dans Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
08052016 / 1054
18:08 Publié dans 5005 pas | Lien permanent | Commentaires (0)
Nettoyage dominical
Ce matin, lors de mon habituel tour à pied en solitaire, j'ai encore arpenté ces zones de pavillons et d'immeubles que jouxtent d'improbables bâtiments de bureaux portant le nom d'aviateurs célèbres. On est tout près de l'aéroport : ceci suffit à expliquer cela, je pense.
Près de la ferme de la Milletière, une sorte de parc minuscule, généralement fermé, j'ai été tellement agacé de voir, sur le parking et l'espèce de boulodrome qui conduit aux terrains de handball et de basket (ils étaient accessibles, eux, comme en atteste un billet du projet 3333 pas), divers détritus que j'ai décidé de les ramasser, photographiant même — après l'avoir à demi remplie — la petite poubelle métallique située sur le trottoir et que n'avaient pas eu le courage d'utiliser tous les sagouins consommateurs des canettes, emballages de fast food et paquets de cigarettes que j'ai ramassés.
15:07 Publié dans Kleptomanies überurbaines | Lien permanent | Commentaires (1)
Sur le
Comment puis-je encore m'illusionner à penser qu'en voyage, en famille, il me sera possible d'écrire dans ces carnets, et même de décrire un site sur le motif ? Ce n'est tout simplement pas possible car je n'en ai pas envie. Une chose à la fois, ce qui me définit assez mal mais s'avère pourtant exact, sur ce point.
Deux journées dans la Brenne, d'une grande richesse, et qu'il faudrait raconter, tout comme je peine à remettre tout ce qui est narratif sur le métier. Ainsi, le séjour wallon, qui s'est achevé il y a à peine un an, j'avais tenté d'en donner une version a posteriori, mais qui n'a cessé de se ramifier sur le tard, et qui est, pour l'instant interrompue.
Il me semble que je n'ai plus envie d'écrire que des poèmes, en revenant par là à mes débuts, à l'enfance de l'art sur papier brouillon. Si je devais me fier à la mémoire et tenter de circonscrire l'essentiel de ce que j'ai retenu des 48 heures passées en Brenne, j'en aurais pour des semaines, et ça finirait, là encore, par déraper, de sorte que je m'en tiens à quelques strophes sur le fil du rasoir, qui paraissent en dire plus long (c'est une illusion).
08:00 Publié dans Questions, parenthèses, omissions | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 07 mai 2016
« Je songeais peu à la Nature...»
D'après un sonnet des Regrets,
Je songeais peu à la Nature
À la brasserie L’Univers,
En sirotant face aux couverts
D’argent et sous l’architecture
Du vent tourangeau (sa peinture
Si souvent a nourri mes vers)
Quelque bière aux houblons divers,
Improvisant à l’aventure.
Soudain il me vint un regret.
L’avouer n’est pas un secret.
Ai-je maté les secrétaires
Pour la libido me friser
Et toujours à moi déguiser
Le vert m’inspire en commentaires ?
11:54 Publié dans Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 06 mai 2016
29 avril, vers matinaux
29 avril, 6 h 52 — 7 h 11
Au petit matin d'avril
refus de prendre le manteau
ne te découvre pas d'un fil
ça me court sur le haricot
Je viens de rater
d'un cheveu
Le tramway
Le froid d'avril en désaveu
Le 1er mai
c'est écrit sur l'écran lumineux
l'effroi dans le feu
ni bus ni tramway
13:43 Publié dans Quatramways | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 05 mai 2016
05052016 / 1346
16:16 Publié dans 5005 pas, Hors Touraine | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 04 mai 2016
Un trajet en tramway avec Jean de Boschère
Mardi, hier, 8 h 31 — 8 h 54
Le soleil radieux
Illumine la laideur
De la triste banlieue
Grise au cœur
Crissement des portes
De la boîte de conserves
Tu t'énerves
À dénicher les âmes mortes
Après l'arrêt Trois-Rivières
Je poursuis cette lecture
Le soleil s'aventure
Sur la page de pluie, Jean de Boschère.
La page sur le hongreur
Admirable
La banlieue tout de laideur
Dans mon vieux cartable
Le quatrain comme un doux tricot
Ni satin ni calicot
Cette voix m'asticote
Annonce Mi-Cote
Guitare lourde
En moi place Choiseul
Je flaire la grosse bourde
On se retrouve seul
Le soleil dans sa brillance
Éteint sur la Loire
Le vol de cormorans
Et ma mémoire
Loin les sternes tulipe
Devant l'amphi Thélème
Café crème
Jeune hipster fumant la pipe
10:04 Publié dans Quatramways | Lien permanent | Commentaires (2)
mardi, 03 mai 2016
Premières terrasses
On a doux le soleil les premières terrasses
Qu'avant la fin de l'exam les tudiants se cassent.
Croivu-je avoir faisi un sujet trop facile
Qu'on n'est pas lu leur truc übermégadébile.
16:30 Publié dans Chèvre, aucun risque, Distiques ribéryens, WAW | Lien permanent | Commentaires (0)
03052016 / 1533
Pas atteint à 15 h 33 (3:33 sur la capture d'écran du smartphone, opportunément calé sur le système anglo-saxon), en surveillant le partiel de fin de semestre d'Aide à la réussite, en salle 413, cette espèce de semi-amphi (je me comprends) avec sa vue magnifique sur le haut des peupliers et platanes de bord de Loire, avec, à la main, le lisant par saccades, le roman dont l'auteur est une collègue arrivée depuis peu à la B.U. et dont j'ai découvert ce livre, par hasard, il y a 26 jours, chez Gibert.
15:35 Publié dans 5005 pas | Lien permanent | Commentaires (3)
lundi, 02 mai 2016
02052016 / 1552
23:16 Publié dans 5005 pas | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 01 mai 2016
9 x 12
les effilochures du store
& les pépiements des moineaux
est-ce enfin l'hiver qu'évapore
un peu le bleu des fourneaux
le froid sur le ciment redore
autant le gris des anneaux
nos yeux sont délavés au chlore
ils sont loin les vols d'étourneaux
le muguet sonne le glas
des anoraks et le lilas
va bientôt casser la baraque
est-ce ce regard que tu as
par lequel aussi tu tuas
l'automne éternel patraque
21:22 Publié dans Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 30 avril 2016
Distiques ribéryens du 30 avril 2015
On est vraiment failli tomber de la loggia
France 2 qu'Alain Minc justifir le plagia.
On a dur ! on horrible ! Et j'avoir au supplice
Si les enfants veulont téma “L'Aile ou la cuice”.
L'anémone qu'elle a un unique orifice
Alors chiut où elle est mis le dentifrice.
L'anémone de mer parmi que ses haillons
En fait son calebard s'appelut un bâillon.
On est réalise very soudainement
Ç'a pareil la diarrhée et le vomissement.
13:53 Publié dans Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 29 avril 2016
29042016 / 1232
23:17 Publié dans 5005 pas | Lien permanent | Commentaires (0)
De la sphère à la liane
Hier soir, tard, j'ai mis en ligne la trente-septième de mes traductions sans filet, que, vu son numéro d'ordre, j'aurais pu (dû ?) consacrer à mon département d'adoption...
Cette traduction, d'un poème en apostrophe et hommage à Thelonious Sphere Monk, je ne m'en avise qu'après coup, est un clin d'œil involontaire, par le patronyme, à ma traduction, publiée sur le site Zazipo, d'un poème d'Ian Monk choisi pour l'oulipien de l'année.
Peut-être, après amélioration, l'archiverai-je dans mes Darts on a slate.
08:23 Publié dans Ecrit(o)ures, Words Words Words | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 28 avril 2016
Ton empire de cocagne
Sonnet grand-lièvre 5, 27 avril
Ton empire de cocagne
Dis ce n'est pas la prison
Ni la prison ni le bagne
ne protègent du poison Ga
ré ici en double file
Tendre j'attends les raisons
T'étais-tu fait de la bile
Pour qu'un jour nous écrasons Les
Premiers feux sous la mitraille
Le désarroi nous travaille
Et notre passé s'esbigne
C'est le supplice du pal Veux
-tu vieux que là on s'indigne
en mirlitons de Cingal
13:48 Publié dans Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 27 avril 2016
27042016 / 1447
20:18 Publié dans 5005 pas | Lien permanent | Commentaires (0)
Vélodrome
Ce matin, j'ai écrit sur FB que je comptais consacrer au moins une partie de la journée à la reprise des chantiers d'écriture et aux vidéos.
Ça paraît assez mal engagé, déjà parce que, ce matin, donc, j'ai enregistré une nouvelle vidéo de traduction improvisée, et que le tout — formatage et montage compris — m'a bouffé deux heures. Ce système n'est pas viable, car je ne peux pas consacrer autant de temps à une seule traduction. J'avais pourtant choisi un poème d'une petite vingtaine de lignes, pas trop difficile. Si je l'avais traduit par écrit, à l'ancienne, ça m'aurait peut-être pris une demi-heure, et là, pour présenter et traduire, je me retrouve avec une vidéo de plus de 19 minutes, que je “monte” ensuite afin de couper trois minutes de silences et divers bégaiements, et de rendre la chose moins indigeste pour mes cinq téléspectateurs. Comme avant, le son est médiocre, ma tronche coupée, mon regard totalement à l'ouest.
Maintenant j'ai envie de profiter de ce beau soleil pour aller faire une petite promenade digestive, mais vais d'abord tenter d'écrire deux ou trois textes, histoire de ne pas être complètement déçu de ne pas arriver à la cheville du programme que je m'étais fixé.
Le vert du cognassier est magnifique, le froid cinglant sous le soleil aussi. Mais enfin, tous ces atermoiements, c'est d'un pénible...
13:37 Publié dans Nathantipastoral (Z.) | Lien permanent | Commentaires (1)
mardi, 26 avril 2016
26042016 / 1715
Pas atteint à 17 h 15, après une journée assez vagabonde, finalement, et face au fauteuil où dort la chatte, et que nous recouvrons d'un hideux plaid panthère afin de le protéger des poils abandonnés par le félin.
20:25 Publié dans 5005 pas | Lien permanent | Commentaires (0)
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17:17 Publié dans Sac en rente | Lien permanent | Commentaires (0)
soleil / sur le
soleil
sur le
masque songye
& sur le
tissu du
fauteuil l'
ombre tremblante
de la sta
tuette mumuye
dédoublée
comme
sa parole
a
l
i
g
n
é
e
10:15 Publié dans Sac en rente | Lien permanent | Commentaires (0)
Deux quatrains animaliers de fin avril
Souventes fois, j'ai un rictus
Si de génie l'on me taxe.
Un gros bouffeur d'eucalyptus
Vient de débarquer en Saxe.
Lorsque je tonds la pelouse,
Je ne me crois pas au Nascar.
Bientôt le zoo de Mulhouse
Met à l'honneur Madagascar.
09:30 Publié dans Quatrains conversationnels | Lien permanent | Commentaires (0)
Poème à caresse
Sonnet grand-lièvre 4
Dans ce couloir de fortune
Où le conquérant s'apprête
Tu monterais à la crête
Pour y piquer de la tune Car
Passé sous le drapeau prune
Tu t'étouffes sur l'arête
D'un magicien un peu bête
Merlu mérou poisson-lune A
langui sous les projecteurs
tu calculais les vecteurs
accablé par le cambouis
de ton vélo dans le beurre Est-ce
trop lourd ce Vélociti
qui plafonne à trente à l'heure
06:28 Publié dans Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)