mercredi, 18 octobre 2017
je range mon bureau #3
19:54 Publié dans Lect(o)ures | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 17 octobre 2017
Nouveau sonnet émoticône
Pour M. Éric Angélini,
donneur de leçons.
19:00 Publié dans Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
Six distiques pour évoquer les sandwiches du CROUS (17.10.2016.)
CROUS que ta mangeaille elle a vraiment un pinsomme
On a dur le bagel poulet tandoori pomme.
Malgré le tandoori faut-il pas dentifrice
Si que la pomme en fait ç'a une granismice.
Le pain plastique m'est fait osotogari
S'ils appellont la mayo "sauce tandoori".
Après que la pause déj on parle haïku
Cingal crevé allons au CM Docu.
Comme qu'aujourd'hui il parlerut du plagiat
Il auront doive becqueter un pan bagnat.
Même si ce n'être pas pour rime à “golri”
Cingal est été synérésé “tandoori”.
14:21 Publié dans Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 15 octobre 2017
d'un palimpseste de blues (tercets)
tercets improvisés sur la dernière vidéo bluesy de F.B.
chariots abandonnés
gros blocs de béton tagués
chaque mercredi longés
l'horloge sur l'esplanade
avant chaque nouveau cadrage
de l'aiguille en blues malade
deux étages : c'est la rame
les petits pavés rouges
véhicules et piétons comme accélérés
après le bleu fluo d'un granizado
au médian des rails : les phrases
blues de penser à la retraite
la vitre où défilent secs
immeubles & lignes (vieillir tes os)
à la bottleneck : come on in my kitchen
la fatigue avec Beckett
défile dans la nuit refaite
des mots apparus disparaissent
dans le ciel gris pétrole
le blues est-il un jeu de rôle
à coups de cutter dans la tôle
à l'arrivage : dédicace
& encore des murs
encore des murmures
le poème en vidéo perdure
07:18 Publié dans Ecrit(o)ures, Flèche inversée vers les carnétoiles, Résidence avec Laloux, Tographe | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 14 octobre 2017
All Over The Place / #NameTheTranslator
Une amie a posté sur son mur Facebook la citation suivante, attribuée à Pearl Buck.
« Quel que soit son domaine de création, le véritable esprit créatif n’est rien d’autre que ça : une créature humaine née anormalement, inhumainement sensible. Pour lui, un effleurement est un choc, un son est un bruit, une infortune est une tragédie, une joie devient extase, et l’erreur est la fin de tout. Ajoutez à cet organisme si cruellement délicat l’impérieuse nécessité de créer, créer, et encore créer – au point que sans la possibilité de créer de la musique, de la poésie, des livres, des édifices, ou n’importe quoi d’autre qui ait du sens, il n’a plus de raison d’être. Il doit créer, il doit se vider de sa créativité. Par on ne sait quelle étrange urgence intérieure, inconnue, il n’est pas vraiment vivant à moins qu’il ne soit en train de créer. »
Comme je suis très sourcilleux dès que je vois fleurir une citation évidemment traduite dont ni la source ni le nom du traducteur ne sont cités, j'ai mené ma petite enquête.
Tout d'abord, des dizaines de blogs reprennent cette citation (moyennement bien traduite d'ailleurs) sans jamais citer le nom du traducteur ou de la traductrice. Une recherche rapide a également permis de retrouver le texte original de cette citation, qui se trouve reprise dans un nombre plus important encore de sites anglophones :
The truly creative mind in any field is no more than this: a human creature born abnormally, inhumanly sensitive. To him, a touch is a blow, a sound is a noise, a misfortune is a tragedy, a joy is an ecstasy, a friend is a lover, a lover is a god, and failure is death. Add to this cruelly delicate organism the overpowering necessity to create, create, create — so that without the creating of music or poetry or books or buildings or something of meaning, his very breath is cut off from him. He must create, must pour out creation. By some strange, unknown, inward urgency he is not really alive unless he is creating.
Wikisource — qu'on a connu plus inspiré dans son classement des citations assurées, apocryphes ou douteuses — donne cette citation pour authentique, sans préciser la source primaire et en se contentant de citer un ouvrage de 2001. Je suis allé vérifier dans l'ouvrage en question : aucune source, aucune note de bas de page ; autant dire que l'auteur aurait très bien pu inventer ce texte de toutes pièces. Heureusement, Google Books (qui propose pas moins de 32 résultats pour cette citation) répertorie quelques ouvrages antérieurs à 2001, et même un (malheureusement impossible à visualiser) antérieur à la mort de Pearl Buck (1972).
Il reste toutefois impossible, au stade où j'en suis, de savoir si cette citation apparaît dans un livre évidemment attribuable à Pearl Buck, ni, par conséquent, de connaître l'éditeur et le traducteur de ce livre en français. Le fait que ça traîne partout sur le Web n'est pas pour inspirer confiance.
09:41 Publié dans Translatology Snippets, WAW | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 13 octobre 2017
d'une vision (rouillée) de Cervantès
une pièce de dix centimes
à l'effigie de Cervantès :
autant fumer un vieux londrès
qu'humer ces rouilles anonymes
& sur la route qui chemine
on ne manquerait de street cred
qu'à couper de sa carte BRED
la poudre blanche ainsi hermine
sur le bureau la pièce jaune
oubliée depuis qui sait quand
telle une toque en astrakhan
ferait un clin d'œil à la faune
(gommes & mines biseautées)
de sa framboise tuyautée
05:55 Publié dans Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 12 octobre 2017
d'après l'hydrie
13.10.2017.
que se passe-t-il dans cet antre
où ni le meilleur ni le pire
ni le franc-maçon ni le sbire
n'adulent dieu jésus ni diantre
que se crame-t-il à la mire
si tout ce qui entre fait ventre
inerte avec le barycentre
en équilibre Déjanire
encore enlevée par Nessos
qui lance des mots de cassos
à Héraklès qui n'en a cure
que se passe-t-il, au lasso
d'Achéloos en thalasso,
sur l'urne fait pâle figure
05:55 Publié dans Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 11 octobre 2017
de la ruée vers l'or
13.10.2017.
parcours les routes de la soie
ami plus fidèle que l'aigle
jamais oublieux de la règle
minutieux jusque dans la joie
fais donc que ce jour j'entrevoie
les rides de ta face espiègle
& quelque souvenir de Bègle
avec ma gueule de lamproie
des sonnets j'écris des brassées
& jamais du même patron
pour célébrer tant de huitaines
ou pour chanter notre hautaine
cavalcade & du plastron
planquer les piastres amassées
05:55 Publié dans Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 10 octobre 2017
au comptoir enfumé...
13.10.2017.
lui, son allure de nandou
& ses façons de mélé-casse,
son profil de vieille rascasse ——
—— & il courrait le guilledou ?
c'est pis que le piaf minidou
même que l'ourson cajoline
de voir sa voix qui dégouline
à prétendre qu'il parle hindou
au fond de ce sale troquet
à qui veut-il en faire accroire
& ramener son bilboquet ?
c'est vrai qu'il a dû beaucoup boire
& qu'il aboie comme un roquet
(bien fait, la meuf se paie sa poire)
05:55 Publié dans Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 09 octobre 2017
à voir cela
13.10.2017.
voici tant de gravures
minuscules dans le
bois brun clair, éclair bleu
bien net et sans bavures
aucune gélivure
(vous, ni sourds ni bigleux,
allez donc voir s'il pleut)
n'affecte la nervure
en relief ni en creux
du plateau : la morsure
de petits coups de bic
variés et nombreux
par cinq sens nous assure
d'un livre en alambic
05:55 Publié dans Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 08 octobre 2017
à toucher le bec de bois
13.10.2017.
observé par le calao
en fronde en trombe sous la lampe
je sens mon regard qui décampe
& l'iris balancer tchao
au collège, tenter l'ao-
riste c'était d'une autre trempe ;
voguer aussi sur la Gartempe
en ciré et veston mao !
aurai-je fait le tour du monde
par Bali Rio et Goa
dans le sable autant que par l'onde,
l'œil arrimé sur le boa
comme me fixe cette fronde
dieu lare, cigale ou loa ?
05:55 Publié dans Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 07 octobre 2017
d'une brassée de sept sonnets
13.10.2017.
versifier ça va nicodème
à aligner mots façon cairns
vieux réac à la stéphan'bern
ce matin voici le septième
pondre poulgom ton stratagème
même en variant le rhyme pattern
ça dépote Welt von gestern
faudra te farcir l'anathème
et après : le moral en berne ?
au fond du canal de Riquet ?
tiens, fous-toi de moi, foutriquet,
car ce n'est pas la Crête ou Lerne
ni Stymphale encore moins Augias
où tu posas tes pataugas
06:30 Publié dans Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 06 octobre 2017
Nobel
Il n'y aura pas de polémique cette année.
Pourtant, Bob Dylan est 100 fois plus écrivain que Kazuo Ishiguro.
07:27 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 05 octobre 2017
“Petits Biafrais”
Dans le film Animal Kingdom, vers la fin, la grand-mère dit à Josh : “You look Biafran”, ce que l'auteur des sous-titres a choisi de traduire par “tu es tout maigre” (ou “tu as maigri” — j'avoue ne pas avoir noté et ne pas avoir fait de photographie d'écran non plus).
Il s'agit là bien sûr d'un choix consistant à euphémiser, à sous-traduire... c'est ce qu'en traductologie on appelle une modulation lexicale avec effacement de l'image : au lieu de comparer son petit-fils à un Biafrais (image lourde de présupposés culturels), elle se contente, en français, de lui dire qu'il est maigre (concept neutre). Une telle modulation n'est jamais sans conséquences : dans l'intention de ne pas choquer le spectateur (ou de ne pas s'attirer les foudres de la censure ?), l'auteur des sous-titres rend le personnage de la grand-mère, tout à fait abominable par ailleurs, moins raciste. Pourquoi ?
Il me semble que cette image, dont j'ignorais qu'elle existât en anglais (elle est absente de l'OED, mais on trouve dans ce fil de forum quelques éléments complémentaires), est très marquée d'un sociolecte générationnel, celui de la génération de mes parents. Ma mère parlait effectivement des “petits biafrais”, peut-être pour décrire quelqu'un de très maigre ou alors pour évoquer — stratégie assez traditionnelle si l'on en croit les albums de Mafalda, par exemple — le statut privilégié des enfants qui avaient de quoi manger et les inciter à manger leur soupe (ou leur assiette de boudin purée, clin d'œil à ma mère — Maman, si tu lis ces lignes : je t'aime).
Que cette expression pût contenir ne serait-ce qu'un soupçon de “racisme ordinaire” n'est pas ce qui me préoccupe ici... Ce qui m'intéresse, tout d'abord, c'est de me souvenir ici que longtemps j'ai ignoré que cette expression désignait une population. Enfant, j'y voyais certainement quelque analogie avec le verbe bâfrer : biafré (comme je devais l'orthographier dans ma tête) était une sorte d'antithèse de bâfreur. Ce n'est pas très logique, mais bon. Quand j'ai appris que ce terme faisait référence aux habitants du Biafra, on n'a pas dû m'expliquer très clairement ce qu'avait été la guerre du Biafra, car la famine m'a alors paru semblable à celle qui frappait au même moment l'Éthiopie.
J'avais regardé, dès l'âge de sept ou huit ans, sans tout comprendre, le film de Jean Yanne Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Ce n'est qu'en le revoyant longtemps après que j'ai compris les différentes plaisanteries du générique de fin, dont certaine réécriture de Verlaine (autour de 1'25") et surtout le jeu de mots sur demi-Biafrais et demi bien frais (autour de 2'35"). (Je mets un lien vers la vidéo, en avertissant que c'est très Hara-kiri dans l'esprit.)
Dans les années 70, la guerre civile nigériane avait suffisamment marqué les esprits pour que de telles expressions entrent dans le langage courant, d'autant plus, sans doute, que la France avait soutenu militairement et financièrement l'armée sécessionniste. Ce que je constate encore de nos jours, quand j'anime un cours ou un séminaire sur Chinua Achebe, par exemple, c'est à quel point ces noms (Biafra, biafrais) ne disent rien, à quelques exceptions près, aux Français nés après 1980. L'enthousiasme supposé du lectorat français pour les romans de Chimamanda Ngozi Adichie n'y a pas changé grand chose : on lit des romans sans que la dimension historique ou politique soit au centre.
Il ne faudrait sans doute pas beaucoup creuser pour s'apercevoir que le génocide rwandais de 1994 est pris dans une semblable brume vaporeuse d'incertitudes autant historiques qu'idéologiques et géographiques. Et la quasi absence totale de “couverture médiatique” du lent mais tragique glissement vers la guerre civile au Cameroun confirme combien les tragédies africaines donnent lieu à une expression populaire et passagère dans le meilleur des cas...
10:01 Publié dans Affres extatiques, Blême mêmoire, Translatology Snippets, Words Words Words | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 04 octobre 2017
En bilingue latin/ribéryen
5 octobre 2015
Version latine
Suave imbro magno venella Tanneurorum
magna tremulantes adspectare auditores
dum Tityre tu pernabutyrum sandwichum es
atque nigram potionem caldam potas.
Version ribéryenne
On a doux qu'on est vu sur le trottoir magueule
Les étudiants eux qu'ils bien se trempont la gueule.
11:06 Publié dans Chèvre, aucun risque | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 03 octobre 2017
Prescription sans ordonnance

11:08 Publié dans WAW, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 02 octobre 2017
Art poétique
11:14 Publié dans Lect(o)ures | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 01 octobre 2017
“un nom pour sonnets basanés”
01.10.2016.
soleil pluie simultanés
on dit le diable bat sa femme
entends-tu du cerf le brame
éteint par des succédanés
d'amour à ternir je clame
un nom pour sonnets basanés
imprimés gris étonnés
comme quelque intrus qui te spamme
c'est octobre soleil & pluie
simultanés pas tel le zèbre
la chaleur serait enfuie
dans la tiédeur de l'algèbre
il fallait dire qu'on s'ennuie
ultime phrase célèbre
07:15 Publié dans Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 26 septembre 2017
Quatre distiques ribéryens retrouvés
26.09.2015.
On est froid à Tours c'est septembre février
On a débectant la course de lévrier.
Sur de le nom Paphos refermu mon bouquin
D'être appris Ramsès II il a un gros rouquin.
La défense du Canada s'a affaissé
Garcia le hipster roux il a marquu l'essai.
La raclette ç'a bon mais je n'aimons pas comme
Ensuite le salon il puont le fromtome.
11:26 Publié dans Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 25 septembre 2017
Journée mondiale de la contrepèterie
25.09.2012.
Rappelez-vous ces temps où,
prêchant dans le désert,
vous priiez pour que
vos étudiants fussent tous des Sénèque.
19:19 Publié dans Aphorismes (Ex-exabrupto) | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 24 septembre 2017
Avec phoques [Mit Seehünden]
Décidément, le Courrier international de cette semaine est truffé d'approximations... Ainsi, j'ai dû aller vérifier l'article d'origine car l'article de la page 58 (“Memmert, l'île aux oiseaux”) est illustré par une photo représentant un banc de sable et ce qui semble bien être des silhouettes de phoques. Or, pas la moindre allusion aux phoques dans l'article français.
Même sans comprendre l'allemand, on constatera que l'article de Die Welt fait effectivement la part belle aux phoques.
(Au demeurant, l'article allemand, plus complet, est également mieux écrit. Ce numéro spécial sur l'Allemagne semble avoir nécessité de faire appel à des traducteurs de seconde zone.)
17:17 Publié dans Autres gammes | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 23 septembre 2017
Quinze quatrains animaliers
composés le 23.09.2016.
à partir d'éléments littéralement repris d'un documentaire animalier
Loin, très loin sur la dune
Mes adieux je les ai signés.
La nature s'emplit d'une
Polyphonie de cris indignés.
¤¤¤¤¤¤
J'étais déjà très bête avant
Que ma mère ne m'ait bercé.
Les léopards et les éléphants
Ont fait cette traversée.
¤¤¤¤¤¤
Au porte-manteau
Avec votre étole vous étiez.
L'éléphanteau
Apprend les trucs du métier.
¤¤¤¤¤¤
Je ne suis pas dans la dèche
Parce que j'ai perdu mon bic.
La saison sèche
Atteint son pic.
¤¤¤¤¤¤
Au château de Blois
Je fais le trafic d'enclumes.
Le paon déploie
Ses radieuses plumes.
¤¤¤¤¤¤
Elle est petite, sa quéquette
À ce tout petit garçon.
Les nuages promettent
L'arrivée de la mousson.
¤¤¤¤¤¤
Sur ton vieux funiculaire
Tu dénombrais les barreurs.
Un régal spectaculaire
Aux éléphants bagarreurs.
¤¤¤¤¤¤
Cette description de Colette
A un effet dragée fuka.
Le langur à face violette
Est endémique au Sri Lanka.
¤¤¤¤¤¤
Mon poème est excellent
Même écrit dans ma guenille.
La Pirolle de Ceylan
Épile une grosse chenille.
¤¤¤¤¤¤
Ô comme ma poésie ourle
Même la vie de Ramatuelle.
La compétition pour le
Territoire est perpétuelle.
¤¤¤¤¤¤
Il paraît que Claude Guéant
N'est pas facilement inquiet.
L'énorme écureuil géant
Dévore le fruit du jacquier.
¤¤¤¤¤¤
Jamais à Barbie Ken
N'exhiberait sa bite.
Le lichen
Est un épiphyte.
¤¤¤¤¤¤
Un parfum d'encensoir
Vient nourrir ma Muse, sévèrement burnée.
Le chant du bulbul noir
Annonce le début d'une belle journée.
¤¤¤¤¤¤
Appréciez-vous mes dactyles,
Vous dont la voix est si belle ?
La roussette se ventile
La biroute avec les ailes.
¤¤¤¤¤¤
Sur mon ancien écritoire,
Mes vers viennent prestement.
La fonction excrétoire
Libère les nutriments.
09:56 Publié dans Quatrains conversationnels | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 22 septembre 2017
Images de sièges, 1/365
10:38 Publié dans Images de sièges | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 21 septembre 2017
Français chiffonné
Le (la ? article non signé) journaliste de la NR invente un mot... par incompétence...
Alors, le jeu s'appelle “pierre feuille ciseaux” ou chi-fou-mi dans sa version de cour de récré... mais shiffoni ??? WTF...
09:41 Publié dans Indignations, Mots sans lacune | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 20 septembre 2017
D'après un exercice de français de 6e
14:43 Publié dans Words Words Words, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 19 septembre 2017
3 traductions du début du chapitre 2 d’Alice in Wonderland & 1 réécriture
Comme je pense que ce document que j'ai établi à l'intention de mes étudiants de troisième année (cours Approches de la traduction) peut intéresser quelques lectrices ou -eurs de passage, je le mets également en ligne ici.
3 traductions du début du chapitre 2 d’Alice in Wonderland & 1 réécriture
Il s'agit d'un passage connu (et bref) d'Alice au pays des merveilles, dont j'ai donné le texte anglais, français (Henri Bué, 1869), allemand (Antonie Zimmermann, 1869) et italien (T. Pietrocola-Rossetti, 1872), ainsi que la réécriture — pas très réussie, imho — de J.C. Gorham (1905).
Bien sûr, les étudiants ne connaissent pas tous l'italien ou l'allemand, mais c'est la première fois que j'essaie, de manière marginale, de proposer ce genre de prolongement dans un cours de LLCER. On verra ce qu'il en sera.
15:38 Publié dans Translatology Snippets, WAW | Lien permanent | Commentaires (0)



