dimanche, 15 janvier 2017
ǝésɹǝʌuı ǝɥɔèןɟ
Tellement corrigé de copies, de TP etc., encore depuis trois jours que je suis à peu près incapable de faire un travail sérieux, un peu soutenu, d'écriture par exemple. En effet, l'écriture dans ces carnets verts ou gris me demande un peu d'énergie qui n'ait pas été préalablement consommée par tâches administratives ou ingrates à haute dose. 2017 ne commence pas si bien que ça, alors. En tout cas, je maugrée. C'est plutôt bon signe : vient toujours, régulièrement, un moment où je maugrée.
Dans les carnets gris je tente de reprendre un peu le chantier des Élugubrations, qui est un des projets que je verrais bien aboutir en volume.
Ici, peut-être qu'il faudrait que je m'en tienne, faute de mieux, à un côté plus journal, à moins de me contraindre à continuer le bilan rubrique par rubrique. Même le recyclage de billets pondus à l'emporte-pièce sur Facebook — habituellement une des ressources de ma fainéantise —, je n'ai pu y consacrer de temps. Il y a notamment deux séries de quatramways écrits la semaine dernière et qui se sont déjà enfoncées dans les limbes de mon mur (voilà une métaphore hardie, que permet seule la métaphore du mur sur FB). Faudra attendre l'année prochaine, que la fonction On This Day, si décriée mais que j'aime beaucoup en ce qu'elle supplée mieux que bien ma pauvre mémoire (en faisant resurgir l'autre et le même), les fasse remonter à la surface.
D'ici là, quoi, et tant d'interrogations.
Je me suis aperçu en cours de billet que j'allais écrire un texte complètement creux, tournant à vide sur lui-même, et dont la rédaction prendrait moins de temps que la création des liens. Il y a une semaine aussi (déjà) que je promettais de m'atteler aux sonnets perroquets — rien de fait — tout défait ——— ça
y est : je maugrée : faut fermer boutique !
(Billet écrit en écoutant certains des Préludes pour piano de Sulkhan Tsintsadze par Roman Golerashvili.)
21:39 Publié dans Questions, parenthèses, omissions | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 13 janvier 2017
Du Ballon d'or à la golden shower
13 janvier 2014
J'ai triste et bien véner Cristiano Ronaldo
M'ont eu le Ballon d'or qu'on en est plein le dos.
13 janvier 2017
Mec qu'il a bien content Trump comme sa tahouair
Elle a plein très beaucoup en dorées de chahouair.
10:14 Publié dans Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 12 janvier 2017
ABCGMNP
The cat did nothing but peer in, alertly.
Discipline and bondage: severe Swedish lessons.
Are you going to be stopped by a city caffler?
It is the life-story of a woman gangster, a regular tornado, a passionate, lawless ‘gutsy’ young girl from the mountains.
Later, he was clearly wondering why she had not given him hell for mitching.
She missed the nesty vigour of family life.
Are you afraid of the pookas? I am!
21:55 Publié dans PaperPestPaste | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 11 janvier 2017
Nul doute
Le tintement de la ceinture
Contre l'enrouleur à papier hygiénique,
On eût dit, sans boursouflure,
Quelque air électronique
De Pierre Henry ou de Sciarrino,
Ou peut-être Boulez... Qui sait... Luigi Nono ?
Nul doute, aucune échappatoire :
J'étais bien dans les gogues du Conservatoire !
13:30 Publié dans Ce qui m'advient, Chèvre, aucun risque, Moments de Tours | Lien permanent | Commentaires (3)
mardi, 10 janvier 2017
Décade 1
- James Agee & Walker Evans. Let Us Now Praise Famous Men.@
- Nathalie Quintane. Que faire des classes moyennes ?
- Éric Chevillard. Ronce-Rose.
- Rodrigue Marques de Souza. Istanbul, embrasements. @
- Helen Oyememi. What Is Not Yours Is Not Yours. °
- Max Frisch. Journal berlinois.
- Meredith Le Dez. Quatre chevaux de hasard.
- Lidia Jorge. Les Mémorables. @
En 2017, tous les dix jours, je publierai — espérons que je tiendrai le rythme — la liste de mes livres lus ou en cours de lecture (d'où de possibles doublons d'une décade l'autre). Il ne s'agit pas d'une bibliographie en bonne et due forme, d'où l'absence de date de publication, nom d'éditeur etc.
Symboles utilisés : @ en cours de lecture / ° lu partiellement
18:18 Publié dans Trente-six décades et demie | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 09 janvier 2017
Nécrologies animalières
Ne faut-il donc par devers soi
Garder les vers trop complaisants ? —
— Kumba, le gorille anversois,
Clabote à quarante-deux ans.
(09.01.2016.)
J'aime, des livres d'Amos Oz,
Suivre les détours et méandres.
Arales, la lémur mongoz,
Est morte ce matin à Londres.
(04.01.2017.)
09:02 Publié dans Quatrains conversationnels | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 08 janvier 2017
Rilke, des vergers aux perroquets
Depuis quelques temps, l'excellent Lionel-Édouard Martin traduit Rilke, et assaisonne, sur Facebook, son travail de quelques remarques traductologiques particulièrement pertinentes sur les traductions précédentes. (Celles de Lorand Gaspar ont l'air particulièrement fantaisistes, pour rester dans l'euphémisme.)
Je vous invite à aller glaner sur son site les poèmes latins, allemands ou anglais qu'il a traduits. Plus précisément, pour Rilke, le mieux est de vérifier régulièrement au moyen du tag Rilke.
Un intervenant s'étant interrogé, sur le mur FB de Lionel-Édouard Martin, « si ses écrits français [de Rilke] sont aussi mal traduits en allemand », j'ai eu la curiosité de tenter un premier coup de sonde, et ai trouvé la traduction allemande, par Bertram Kottman, du poème n° 40 des Vergers, “Un cygne avance”. On trouve le texte et la traduction ici, mais, sans être assez fort en allemand pour juger pleinement de ce travail, je remarque néanmoins que :
1. La forme du poème original (deux sixains rimés abacbc) n'est pas même convenablement reproduite
2. La traduction n'a pas l'air mauvaise mais n'est pas non plus en vers (et j'ai un doute sur la traduction d'“ajouter” par “werfen”)
Ce matin, sans que ce soit aucunement prévu (j'ai mille autres choses plus urgentes (et plus emmerdantes) à faire), je me replonge donc dans mon édition Insel des Sämtliche Werke de Rainer Maria Rilke (achetée il y a quelque dix ans lorsque la B.U. a « désherbé » un certain nombre de doublons), et y découvre bien sûr de nombreux poèmes que je n'avais jamais même lus. Ainsi, le sonnet “Papageien—Park”, qui fait partie de la série du Jardin des plantes et sur lequel je me suis arrêté aussi en raison de sa refonte particulièrement séduisante du système des rimes : aaaa / bbbb / cc'c / c'cc'
(J'écris c et c' car je considère en effet que mögen / verbeugen constitue une quasi-rime.)
À suivre, très probablement, ici ou là : des sonnets perroquets.
————————————
Il m'est impossible de clore ce billet à forte teneur germanique sans saluer la réapparition dans ma vie — dans notre vie, car c'est une amie des années talençaises, et C*** était aussi ravie que moi de cette belle surprise — d'une amie pas vue depuis vingt ans au bas mot, et qui a simplement retrouvé mon numéro dans les pages blanches. Elle est prof d'allemand en Charente et elle se reconnaîtra !
09:00 Publié dans Blême mêmoire, Flèche inversée vers les carnétoiles, Translatology Snippets | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 07 janvier 2017
Remise en chantier des Valaoritides
Valaoritides. — Il faut que je sois particulièrement feignant pour ne pas avoir, depuis quatre ans, tenté — ne serait-ce qu'occasionnellement — d'écrire des valaoritides.
Plus que la plupart des autres formes singulières que j'invente, cette forme, élaborée un soir aux urgences, est simple à retenir, et plus simple encore de composition : la seule règle est que les tercets doivent composer 24 syllabes, de préférence avec un arrangement hétérométrique à dominante impaire (7-6-11 par exemple). L'idéal, comme pour les quatramways, est qu'il y ait un maximum d'hétérogénéité d'une strophe à l'autre.
Autant dire que c'est une forme très libre.
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7 janvier 2015 (vers 11 h 45) — 7 janvier 2017
voici le temps des assas-
sins on n'espère pas
que cela dure quand ça finira-t-il
deux ans déjà qu'entrés
avec fracas & l'odeur mort poudrière
deux salauds nous ont noircis
liberté d'encre
à jeter au fossé des idées moulues
on n'en parle plus se pourlèche
je me reverrai
toujours ce mercredi midi
collé atroce à la radio m'ensauvage
11:22 Publié dans Le Testament in(dé)fini, Valaoritides | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 06 janvier 2017
Vers
Versikipédia — Sans la décision de me livrer à ce long coup d'œil dans le rétroviseur sous forme de testament, je n'aurais pas même pu dire de quoi relevait cette rubrique.
Elle contient à peine une demi-douzaine de billets, et, comme beaucoup d'autres, elle a été abandonnée après seulement un début cafouillant. Il s'agissait, apparemment, de transformer certains contenus bruts de la WP en poèmes.
Rien à ajouter. Seulement noter que le mot “testament” peut subir diverses mutations : textament, détestament (c'est presque un adverbe), testamentir, etc.
15:17 Publié dans Le Testament in(dé)fini, Versikipédia | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 05 janvier 2017
4060 ▓ Blindeurs chauffants
La lune s'est mirée
Dans des plumes d'harfang.
« Je suis très attirée
Par les blindeurs chauffants. »
5 janvier 2013
12:41 Publié dans Quatrains conversationnels | Lien permanent | Commentaires (0)
At Home At Work At Play
WAW — Le sigle signifie, je l'ai précisé plusieurs fois, William At Work. La rubrique, de ce fait (je veux dire, du fait de son sujet), s'enrichit aisément de notules et de billets. Je vous invite à aller fouiller dans les plus anciennes, qui datent de juin 2005.
237 en 139 mois, ça ne fait pourtant pas même un billet par quinzaine.
Le problème, bien entendu, est que je n'écris pas pour raconter mon travail, ni même mes travaux. Si je notais ici, même de façon télégraphique, chaque tâche accomplie, il y aurait plusieurs billets par jour. Or, le dernier billet date de novembre, et, de manière caractéristique, faisait allusion au travail effectué le samedi, ainsi surtout qu'un travail restant à accomplir le dimanche : que signifie, du point de vue topique, at work pour un enseignant ?
Un de mes regrets essentiels — je l'exprime rarement, mais bien trop souvent toutefois (trop souvent, car ce genre de regret est absolument ridicule vu de l'extérieur) — est que ces billets de blog n'attirent plus guère d'attention, et quasiment plus jamais le moindre commentaire. Il est stupide de me plaindre de cela, étant donné que je ne fréquente plus guère la blogosphère non plus. Les réseaux sociaux ont remplacé les blogs pour ce qui est des échanges : poursuivre un tel site (comme l'autre d'ailleurs), c'est, plus que jamais, soliloquer.
Les réseaux sociaux ont remplacé les blogs pour ce qui est des échanges, certes, mais, sur Facebook, mes vidéos de traduction et mes publications les plus sérieuses (les plus réfléchies, dira-t-on) sont celles qui ont le moins d'audience. C'est que la majorité recherche, sur Facebook, le bref et l'immédiat. Hier soir, j'ai partagé la traduction d'un long et magnifique entretien avec Aslı Erdoğan — trop long : deux “likes”.
Je ne renierai pourtant pas ce que j'écrivais, dans la rubrique WAW, justement, le 9 novembre 2015.
06:38 Publié dans Flèche inversée vers les carnétoiles, Le Testament in(dé)fini, WAW | Lien permanent | Commentaires (5)
mercredi, 04 janvier 2017
W.M. 71 : Dubaï
Wikimericks. — Rubrique surtout “active” en 2011 et 2012, dont le premier limerick apparut en octobre 2009.
Le principe en était tout bête (et, comme déjà dit hier, il suffirait de cinq minutes par ci par là pour étoffer considérablement ces carnets) : écrire un limerick à partir de l'article mis en lumière ce même jour sur la page d'accueil de la Wikipedia (pas forcément francophone). La rubrique compte 72 billets, même si le numéro d'ordre du dernier paru est le 70 ; la raison de ce hiatus est qu'il y eut un 62bis, mais aussi que le seul “double limerick cantalou” fut également publié ici.
Écrire des limericks, en particulier en français, est, depuis longtemps, un de mes plaisirs innocents. Je pense d'ailleurs avoir démontré qu'avec les nombreuses variations métriques suggérées au fil de ces onze années, la forme du limerick est absolument transposable à la langue française.
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W.M. 71
Dans l'émirat de Dubaï
Pas besoin de chandaï
Mais de gros billets verts :
Même au cœur de l'hiver
Jamais il ne caï.
08:41 Publié dans Le Testament in(dé)fini, Wikimericks | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 03 janvier 2017
Fichaises
Words Words Words. — La rubrique date du tout début du blog. Son titre, pour être une allusion sans finesse à Hamlet, est également tout à fait explicite quant à son sujet. Je viens de vérifier qu'il y avait pas moins de 231 billets publiés à cette enseigne.
(231 : produit de trois nombres premiers. Son “pendant” est donc, pour moi, le nombre 715.)
En 2016, onze billets ont été publiés dans cette rubrique, qui, pourtant, comme tant d'autres, ne demanderait que cinq ou dix minutes de concentration une fois par semaine pour permettre la régularité. C'est tout le problème : ces cinq ou dix minutes-là sont les plus dures à trouver, à conserver.
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Il y a quelques jours, dans la pièce de théâtre — inédite jusqu'à sa publication en 2013 avec le reste du théâtre de Charlotte Delbo —La capitulation, j'ai été surpris de voir un personnage s'exclamer « Fichaises ! » . Je ne connaissais pas cet euphémisme de foutaises (déjà assez désuet, je pense (qui, parmi les adolescents d'aujourd'hui, s'écriera Foutaises plutôt que “WTF”, “bullshit” ou “nawak” ?)).
[J'ai entendu, il y a quelques mois, dans une conversation entre deux jeunes hommes, l'un des deux dire WTF comme un sigle français. Ça m'avait fait ma journée.]
← Sans rapport avec Delbo, mais en parfait accord avec la rubrique sur laquelle on revient aujourd'hui, je propose la page 196 de l'édition originale des Sœurs Vatard de Huysmans.
08:13 Publié dans Le Testament in(dé)fini, Words Words Words | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 02 janvier 2017
On coupe
Zestes photographiques. — La rubrique date, pas tout à fait des débuts de ce blog, mais presque. Elle a accueilli une dizaine de billets, tout de même *, en 2016. Celui que je retiendrais afin de le mettre à l'honneur date du 10 janvier 2016. L'image n'y est jamais expliquée ; j'aime bien faire cela.
Si mes souvenirs sont bons, la première rubrique à avoir accueilli des photographies fut Brille de mille yeux, mais sur l'autre blog, donc à partir de février 2006. Je crois, en écrivant cela, que ma mémoire embrouille tout. Je ne suis plus sûr de rien.
En revanche, l'image que je choisis ici date du 9 décembre dernier. De retour du théâtre, en attendant le tramway, j'ai photographié une des nombreuses palissades du chantier de la place Anatole-France, qui ont été peintes et graffitées lors du mouvement contre la Loi Travail.
* De nombreuses rubriques sont en friche depuis bien longtemps, on le verra, à l'usure à l'usage.
08:57 Publié dans Le Testament in(dé)fini, Moments de Tours, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 01 janvier 2017
Rondel 13, du Nouvel An
Ce que recouvre le givre
Reste visible à l'œil nu.
Ce qu'on sent, pas inconnu,
Comme l'encre d'un vieux livre.
Faut-il encore un an vivre,
S'être toujours retenu ?
Ce que recouvre le givre
Reste visible à l'œil nu.
Faut-il s'offrir à la vouivre
Ou à ce coup de bec ivre
Qui n'est pas si malvenu ?
On verra, l'œil ingénu,
Ce que recouvre le givre.
21:20 Publié dans Rondels | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 31 décembre 2016
Nouvelle saynète robotique
Les paragraphes ci-dessous peuvent être confiés à un nombre variable d'acteurs, de 1 à 4.
L'objet au sein même du camp d'Alain Juppé. Toutefois, l'annonce a gardienné tout le long du Boulevard où s'abreuve chaque jour mon statut, et en cendres.
Cet endroit par son calme et le temps libres aux Triominos mes sincères remerciements ▬▓▬▓▬ Bonjour Guillaume, Je suis préoccupée par un excellent cuisinier.
Nolohom sey Hey hey hey ! Askoudou aloundap.
Vous aimerez aussi plus particulièrement dans les couloirs en inspectant les quarts, on se mouche, mais que Shakespeare, Tolkien et également capturécrané, mais c'est tout.
Vitres fermées, on entend distinctement toute émission télé politique.
Valérie Boyer emploie des Lettres en gabegie — oh, ce pouce nouveau Zorro !
LA FOLIE peuvent faire partie du papa du papa etc.
Enfin, si, Castaneda contre la blague Carambar du jour je prof dans un livre, notamment des facettes de...
Je t'assure que j'ai une petite mine d'or que je veux vérifier que ce soit pas bonne ne constitue pas un vrai poète.
« Coucou, tu sais quel texte original. »
7, 2011 j'ai finalement choisi un soir avec la période dans laquelle l'auteur illustre les auvents, elles aiment démesurément, Barbe du plumitif pour les humains.
“English, please,” mimicked Albertine, in heavily accented English. AnneMarie's spectacles wobbled on the eagle stirs up her body is silver. The ermine will creep through.
Hermant et Pasquier, je n'en veux pas un ours.
07:40 Publié dans Textes robotiques | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 30 décembre 2016
Journal hagetmautien, 19-21 décembre
19 décembre 2016
20 h 10
Hagetmau. Sur la rochelle. L'ordinateur est glacé (il était au bureau). Je vais corriger des TP. J'ai corrigé aujourd'hui un des quatre paquets de QCM. Réparation du cumulus (par P.). Les enfants regardent le deuxième film Harry Potter, ce qui me laisse du temps ce soir. Pas fait de vidéo de traduction hier, ni aujourd'hui ; il faudrait pourtant que j'en fasse ici aussi, même si elles ne seront publiées que bien plus tard.
Le monde hallucinant. Quelques pages du Carnet de notes. Courrier international. — Cramé une quantité de bois impressionnante.
20 décembre
8 h 15
Levé depuis 6 h 30. Fait rare, Oméga s'est réveillé dans la nuit, à 1 h, en raison d'un cauchemar (merci Harry Potter).
Hier soir : Berlin, Ankara, Washington, Alep — les nouvelles sont mauvaises d'où qu'elles viennent.
Corrigé une vingtaine de TP hier soir. Je dois en lire au moins autant aujourd'hui pour tenir le rythme et ne pas me trouver débordé début janvier, quand les autres paquets de devoirs tomberont.
21 décembre
6 h 20
Hier matin, j'ai corrigé 25 TP je crois. Ce matin, j'en suis à 5. Si je viens à bout de tous ceux dont le patronyme commence par B dans le sous-dossier des travaux rendus en dernière semaine, j'aurai fait ma part quotidienne, je pense.
8 h 40
De retour de la boulangerie, après quelques pages seulement du Carnet de notes composé un sonnet à partir de trois fragments différents des pages 888, 890 et 891. J'écris mes poèmes, ici, sur des fiches bristol, plus reposantes que l'écriture directe sur smartphone que je pratique habituellement dans les Landes. Dès le lever, ou presque, j'avais aussi ajouté un nouveau “quatorzain concentrique” (forme peu employée, peut-être en ai-je écrit 5 ou 6).
Idée de poème (de forme de poème ?) : les mots à la rime commenceraient tous par la même séquence de trois lettres, par exemple FAR : faraud, fardier, farfadet, farine, farlouse, farm, farniente. On pourrait soit les faire rimer de façon alterner avec des mots extérieurs à la liste (faraud/maraud ; fardier/verdier ; etc.), soit entre eux (compléter liste), soit aboutir à un poème non rimé, c'est-à-dire à un poème qui semblerait sans contrainte à la rime mais dont tous les mots finissant un vers auraient une rime inverse en far– (contrainte sans contrainte).
11 h 20
Après la toilette, des courses au magasin de bricolage (bonde, sacs déshumidificateurs, balai pour l'âtre), du ménage, ramené du bois pour le feu de la journée, enregistré une vidéo de traduction, la 70e je crois, un paragraphe de Stephen Jay Gould sur le clitoris péniforme des hyènes tachetées.
17 h 30
Je viens de ne pas publier, sur Facebook, un statut disant mon admiration pour le disque que je ramène de la médiathèque, car, avec les maigres moyens du smartphone, il n'est pas possible d'orthographier correctement le nom de Çiğdem Aslan. Le ğ n'a rien d'un banal g — il faut prendre garde à cela. Cela dit, je suis quand même barré : un vrai cingal.
10:38 Publié dans Hors Touraine, Sauver Maurice (journal 2016-7) | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 27 décembre 2016
Le Démarchage
27.11.2016.
On a dur qu'en démarchant balpeau on recueille
Si les voisins qu'ils sont l'oursin au portefeuille.
*************
L'enfant de tombola a bien dur en novembre
Qu'il est kidnappe par une robe de chambre.
*************
Les voisins de Mariotte n'ont pas congénère
Où la robe de chambre a très nonagénère.
*************
Comrendu-je ne pas qu'il est dans l'escarcelle
Le fric de tombola et des choux de brucelle.
08:42 Publié dans Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 25 décembre 2016
Dia(b)logue robotique
X — Ce film de la venaison hôpital hostile à la primaire de la fois la façon dont nos amours.
Y — Je triche ?
X — Le pharmacien ne m'a pas approuvé...
Y — Le monde veut vraiment ?
X — C'est la fiancée d’Angelo qui avait déjà emprunté s'intitule Histoire des liens vers nouvelles fièvres à trouver toujours eu des romans et j’ai parcouru les deux tours.
Y — La crinière est choquante ?
X — Je reconnais mes professeurs insufflant l’envie de...
Y — Am I had what is the word ?
X — J’étais perdue car on disait facilement fridolins.
Y — Tiens, Corinne, you're not into onto ?
X — Je reconnais mes lunettes, anéfé.
Y — Ni souvenir, ni image, nada.
X — Je reconnais mes étudiants d'échange.
Y — Don't mistake Irish settlers for Irish coffee ?
X — La crinière est en caravane dès les tissus comme une étudiante d’échange. Franchement, ce qui est überpoilant avec lui.
08:21 Publié dans Textes robotiques | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 24 décembre 2016
Divers distiques recouvrés
Ça mal de golri mais après la super trempe
Faut pas croive un cheval que c'est un hippocampe.
Golri-je beaucoup le sénateur du Loiret
Über vieux ressemblut à Jiminy Cricket.
Mec qu'il a Augustin Trapenard pète en soie
Traquenard son cocker s'appellont Jean-François.
Nabilla trop de place et n'a pas sur ses Fès
Mais sur ses bras tatoue Amor vincit omnes.
Dictature que j'ai pas trouvaille de vanne
Où que Dieu Fidel a un fumeur de havanne.
08:44 Publié dans Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 22 décembre 2016
Distiques retrouvés de l'automne
On a dur Cultura le stand-up de Norman
Comme il est imita la pub Chaussée aux mwan.
Corps de bébé potelé qu'il a qu'on a dur
S'il est été photoshop l'album de Gradur.
On a dur le lundi la messagerie pro
Proposir des lovetoys lingerie en promo.
On a dur qu'un manuscrit n'a pas acariâtre
Si comme on chevauchut un biroute verdâtre.
On a dur CM1 la théorie genders
Si leur montrut un film avecque des poppers.
CM1 que la propagande homo raffine
Comme le film étut avecque des pin gouines.
08:38 Publié dans Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 21 décembre 2016
Huitain retrouvé
dites-moi
ces grands réverbères
ces illuminations
les voit-on mieux les yeux fermés
ou s'imagine-t-on
la venue d'autres étoiles
parmi les myriades de mélancolies
murmurées
27.11.2013.
18:25 Publié dans Chèvre, aucun risque, Ecrit(o)ures, Moments de Tours | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 20 décembre 2016
Ai-je déjà raconté...
14 décembre 2016, 7 h 52 — 8 h 04
Ai-je déjà raconté
Cet émoi quand s'éloigne
Un visage entrevu
Dans la noirceur de l'aube
La douceur gagne
Les premiers prés
Dissipés sous le bitume
Un regard une robe
Qui habite ce saule
Seul imprévu
Pour d'autres horizons té
Nèbres sans un signe
Moi aussi dans l'étuve
Glaciale j'aurai été
Mieux que le colobe :
Le singe au cœur qui saigne
L'avenue
Luisant de chatoyances mauves
Offre la plaie
De sa modernité maligne
Le cœur qui saigne cogne
Dans le cadastre étoilé
De la besogne
Corps couvert par sa verrue
Descendant vers la Tranchée
J'aurais pu écrire "vertu",
L'apparence sauve
Et le parfum des châtaignes
Voici dans la cohue
L'image se dérobe
Pour un point à la ligne
Ou un point de côté
Grand assemblage des
Pierres le long du
Boulevard où s'abreuve
Chaque jour mon regard
.
14:36 Publié dans Quatramways | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 19 décembre 2016
au bec du masque songye
12.12.2015.
sans parler de débandade
au général inquiet
voir qui dormait et qui est
réveillé par la saudade
au bec du masque songye
suspendre la rebuffade
la douleur n'est pas en rade
ni sommeil pour la pitié
après lire Atatao
âpre poème pastiche
retrouver son territoire
front bombé du calao
pleurer pour exécutoire
& rien soulage hémistiche
22:28 Publié dans Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 18 décembre 2016
Musique d'endives
27.11.2013.
aujourd'hui pas de lessive ·
je joue aux congas
avec deux endives ·
vous voyez les gars
c'est pas compliqué ·
c'est pas des salades
brumes maussades ·
une tronche de vieux ticket
hachuré par la moissonneuse ·
mine poisseuse
je tape sur des bongos ·
avec la pince à linge
peau tendue les méninges ·
un bruit de vieux frigo
18:21 Publié dans Chèvre, aucun risque, Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 17 décembre 2016
Rondel 12 — Déploiement d'ayaux
Toi, tu me pètes les noyaux
À chercher le jaune aux narcisses.
Qu'inlassablement tu grossisses
Le trait me gonfle les boyaux.
Où sont les ayaux ? quels tuyaux
As-tu pour farcir les saucisses ?
Toi, tu me pètes les noyaux
À chercher le jaune aux narcisses.
Tu gémis en vers déloyaux —
Cherche, pour tes fards liliaux,
D'autres Torretons ou Hancisses.
Qu'Österglöckchen, tu les noircisses ?
Toi, tu me pètes les noyaux !
09:12 Publié dans Rondels | Lien permanent | Commentaires (0)