samedi, 19 mai 2007
Lèvres miennes
Il ne faut pas trop s'arrêter à l'érudition. Pourtant, tout se mêle en un maelström, et surtout ce polylogue :
Tu n'avais quand même pas l'intention de... ?
Si, dès le principe, janvier 2006.
Mais alors...
Il y a eu cette interruption dans la parution, donc aussi l'écriture en a pâti.
Donc, c'était tout ce réseau ?
Mein, mine, mien, tous les mots qui riment en -mine, tout ça ?
Oh, et bien plus encore.
Et bien pire encore.
Comme quoi ?
Des anagrammes, des boustrophédons, des étirements, des interpolations. Va savoir. Suffit de relire ce qu'il y avait déjà courant janvier 2006.
Ah ?
Le pluriel n'était pas du projet, seulement le mot mine lui-même.
Ah ?
Le grand prieur de Cluny en personne les accueille, il est grave. Il accueille Adémar de Chabannes arrivé en même temps qu'eux, Adémar reprend le fil de son récit à sa façon romanesque et rusée. Le grand prieur les réunit dans la basilique, etc.
(Pierre Michon, Abbés, Verdier, 2002, p. 69)
11:50 Publié dans Le Livre des mines | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Littérature, écriture
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