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vendredi, 13 novembre 2020

Possibles imaginables

Heureusement qu'il a fait beau, qu'il aura fait, après la matinée mouquirouse, un grand soleil l'après-midi, car quelle journée de bûcheron, à abattre tout ce boulot, jusqu'à tomber de sommeil à peine le dîner fini, et c'était pareil pour O* (pas pour A*, qui est increvable).

 

Au ping-pong, autour des cinq heures, on a multiplié le total nawak, et les carottes.

 

Après que, de mon côté, j'eus innové en suivant une journée d'études via Google Meet, O*, lui, innovait en suivant son cours de solfège via Skype. Nous aurons bientôt fait le tour de tous les logiciels de visioconférence possibles et imaginables.

 

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jeudi, 12 novembre 2020

Cousinerie, innovation

mercredi, 11 novembre 2020

Une seule fois sur le fleuve

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Une seule fois dans l'année j'ai eu 46 ans, et une seule fois dans ma vie le 11.11 se sera accompagné d'une année semblablement redoublée.

 

Une seule fois dans le titre aujourd'hui je me trompe : le poème de Prévert que je n'ai jamais compris, car je l'ai lu jeune et ne l'ai jamais lu depuis, seulement impressionné qu'on puisse écrire un poème de 20 ou 30 pages, s'intitule Encore une fois sur le fleuve...

Et pas une seule fois aujourd'hui, confinement oblige, nous ne sommes allés voir le fleuve.

Tranquillement, le nautonier attend.

 

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mardi, 10 novembre 2020

*1011*

Mardi dernier, je parlais de nos voisins du 14, si gentils, si discrets, qui nous avaient apporté un énorme sac de pâtes-lettres. Depuis, G* nous a apporté quatorze pots de confiture de mûres (excellente !), et B* nous a apporté une pleine brassée de persil, ce qui a été l'occasion d'essayer la soupe au persil (excellente !).

 

Je suis très abattu, car je l'ai vu partir, lui, ce matin, sur une civière, après près d'une heure d'intervention des services d'urgence. Je n'ai pas osé aller embêter B*, qui est probablement à ses côtés. Je vais encore guetter toute l'après-midi.

 

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lundi, 09 novembre 2020

La Chinafrique, grand sujet balayé sous le tapis...

Il y a quelques mois, j'ai lu The Dragonfly Sea d'Yvonne Adhiambo Owuor car m'intriguait la manière dont y était traitée la question des rapports culturels et économiques entre l'Afrique de l'Est et la Chine.

J'en ai parlé, en mode impro, dans une vidéo enregistrée lors du confinement du printemps.

(Et je rappelle, au cas où, que l'Afrique de l'Est est, plus encore que les littératures anglophones africaines, mon aire de spécialité.)

 

Grand bonheur de pouvoir écouter, vendredi prochain, les intervenant·es d'une journée d'études consacrée à la Chinafrique, dont la brillante Aurélie Journo, qui parlera de.... The Dragonfly Sea !

 

Hasard, une collègue me signale l'article paru hier dans le New York Times au sujet du projet, très avancé déjà, d'autoroute urbaine à Nairobi, projet qui soulève une vague de protestations en raison de ses conséquences environnementales. L'autoroute à péage, construite avec l'aide technique de la Chine, bénéficiera à... un consortium chinois...

 

dimanche, 08 novembre 2020

"80 or 100 feet in length"

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Après la sardine qui bouche le port de Marseille, le serpent de 30 mètres (avec ou sans chapeau sur la tête, allez savoir).

 

(Source : The Lair of the White Worm, Bram Stoker)

 

samedi, 07 novembre 2020

Belle unanimité dissonante

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vendredi, 06 novembre 2020

... la chose envolée

 

Que se passe-t-il dans tous nos essais, dans nos efforts, dans nos élans ? Les crampes d'estomac ou les maux de ventre, des expressions interchangeables, alors qu'en fait non. Des posters, des placards, des placets. Toujours tu pourrais étaler ton lexique.

Et se remettre à écrire des sonnets, non ?

 

jeudi, 05 novembre 2020

:insert candle:

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On patiente comme on peut, dans la tourmente américaine et le confinement ligérien.

Si l'image ne s'affiche pas bien, il faut cliquer dessus : ça aussi, un proctologue pourrait le dicter. Et rien d'évident dans de telles aventures.

 

mercredi, 04 novembre 2020

400/500

El_ARIRXIAIqdA1.pngAlors, je sais, c'est ridicule par rapport aux monarques du Web littéraire Azélie Fayolle ou François Bon, mais je viens d'engranger mon 400e abonnement et ça me fait tout drôle.

Promis, pour les 500 abonné-es, je ferai une vidéo à poil.

 

 

 

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mardi, 03 novembre 2020

Des jeunes, pas des jeûnes

Hier soir, la voisine du 14, avec qui nous n'avions pas discuté depuis le début de l'été, est venue nous apporter un sac de pâtes-lettres qu'elle a gagné lors d'un loto. Je dis bien un sac et non un sachet, car il s'agit d'un sac... de cinq kilos. Elle a dû en prélever 500 ou 700 grammes, mais enfin il y a de quoi renforcer quelques potages.

Nous n'avons pas voulu refuser, car elle m'a dit que ça leur en faisait trop, et le fait est que l'été prochain nous aurons tout englouti, avec les soupes de la saison froide, justement. Elle va nous donner des confitures aussi, car son mari et elle n'y ont pas droit, et personne, de sa fille ou de ses petits-enfants, n'en veut : ça pourrait paraître inquiétant mais je parie qu'elles sont excellentes, en fait.

 

M'étant rappelé que nous n'avions jamais dû échanger nos numéros de téléphone, je lui ai donné nos numéros de portable car elle va prochainement recommencer une série de dialyses, à raison de 3 par semaine. Si jamais il y a un problème avec le taxi médical j'espère qu'elle n'hésitera pas à nous alerter.

 

Notre voisin du 1 de l'impasse, G*, est venu parler du confinement avec nous vendredi dernier, et fera valoir ses droits à la retraite, selon l'expression, en janvier. C*, son épouse, et lui, sont les plus jeunes de nos voisins. J*, qui habite au 4 de l'impasse, vient de vendre sa bicoque... à des jeunes, nous a dit Y* (du 2 de l'impasse). Mais des jeunes, si ça se trouve, n'ont que dix ans de moins que nous... Quand nous sommes arrivés ici, en 2008, nous aussi nous étions des jeunes.

 

05:05 Publié dans *2020* | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 02 novembre 2020

Jour des défunts, grisaille

Malgré les inquiétudes de C*, la journée s'est plutôt bien passée.

O* l'a tout de même trouvée éprouvante. Au lycée, l'hommage à Samuel Paty a glissé comme ça, mais par contre la proviseure (qui s'est fait taper sur les doigts par le rectorat) avait maintenu la banalisation des cours de 8 à 10.

Au collège, dans sa classe de troisième, la discussion avec la prof d'histoire d'O* a duré toute l'heure ; ce qui ressort des témoignages que j'ai pu lire sur les réseaux sociaux, c'est à quel point les élèves, dans leur grande majorité, ne savaient pas ce qui s'était passé, ou ne l'avaient compris qu'à moitié, donc pas du tout.

 

Pour ma part, je travaillais à la maison le matin, puis j'ai assuré mes cours en distanciel depuis mon vieux bureau 45 du site Tanneurs (un collègue était déjà installé dans le bureau 38, et, vu la très faible fréquentation des lieux, nous n'allions pas nous gêner). Beaucoup de monde dans le bus et le tram, à l'aller comme au retour : il faut dire que ce confinement n'en est pas un ; de notre famille, seul A* est resté à la maison toute la journée sans mettre le nez dehors, alors qu'en mars-avril, nous restions à la maison. Les établissements d'enseignement restent ouverts, et les cours sont toujours dispensés en présentiel de la maternelle aux classes supérieures des lycées (mais pour combien de temps ?), sans compter le nombre important, à ce que j'ai pu voir rue du Commerce, de boutiques qui sont ouvertes sans qu'on puisse y entrer (le fameux click and collect)...

Le site Tanneurs était lugubre, dans l'obscurité et la grisaille. À moitié dépeuplée (mais à moitié seulement), la ville était lugubre.

 

otele.JPGAu retour, immense joie de trouver dans ma boîte à lettres le livre d'Olivette Otele, African Europeans. An Untold History.

Commencé à le lire, et d'ores et déjà, outre ce que j'apprends et ne savais pas (ou mal), ce qui est passionnant est de voir comment l'expression qui donne son titre au livre est réversible : le cas des mamelouks, par exemple, démontre à l'envi combien l'Afrique s'est européïsée longtemps avant les conquêtes, et combien même les concepts géographiques d'Europe et d'Afrique sont des fabrications.

Plusieurs des citations mises en exergue en tête du livre, dès avant le titre, font valoir combien ce livre est exceptionnel, ground-breaking, et on sent, dès les premières pages, l'introduction et le chapitre 1 en l'espèce, que ce ne sont pas de simples blurbs de complaisance.

Un essai qui promet d'être excitant.

 

dimanche, 01 novembre 2020

*0111*

Aujourd'hui, j'aurais dû me remettre au projet Scarlatti.

Et puis j'ai glandouillé, pris le temps de ne rien faire, et de lire aussi tout de même : fini Les deux mariages de Lenka d'Isabelle Flaten et commencé Bitter fruit d'Achmat Dangor.

 

Bah, c'est Toussaint, plus tristounet que jamais... Et ce ne sont pas les deux épisodes de la deuxième saison de Westworld, matés dans l'après-midi, qui m'ont rendu la journée moins glauque.

 

19:41 Publié dans *2020* | Lien permanent | Commentaires (0)

samedi, 31 octobre 2020

Inter Pares, suite

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Je vais essayer d'enregistrer aujourd'hui le vingtième épisode d'INTER PARES, série commencée le premier du mois. Un rythme soutenu de publication permet, outre de faire diminuer la pile des livres "en instance", de ne pas laisser s'installer des semaines et des semaines de jachère, comme pour le Projet Pinget ou le Projet Scarlatti, dont je ne sais quand je remettrai en branle leur mécanisme rouillé.

En un mois, j'ai "gagné" quelque 30 abonné-es, et ce serait bien qu'avant la fin novembre je dépasse les 400...

Même si, sur YouTube comme sur tout réseau social, à peine 10% des abonné-es vient voir ce que vous faites vraiment, cette masse critique permet quand même de structurer un polylogue...

 

vendredi, 30 octobre 2020

Immortels à l'encan

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Petit fait amusant, au milieu de la déferlante des mauvaises nouvelles et des raisons de désespérer : le site officiel de l'Académie française propose un certain nombre de vidéos.

 

 

Si on clique sur le lien "Vidéo" en face du titre (Récpetion etc.), on aboutit à un lien Viméo inactif.

 

Quel dommage, franchement, de ne pouvoir écouter les fadaises et les inepties de ces croulant-es (soyons inclusif).

 

jeudi, 29 octobre 2020

Nice, encore

Aujourd'hui encore, et de nouveau, un assassinat, au couteau, et dans une basilique.

 

Le sacristain et les deux dames égorgées, dont l'une a été recueillie, avant de rendre son dernier souffle, dans un bar-tabac tenu par un musulman, m'ont fait penser, je ne sais pourquoi, à ma grand-tante Thérèse, morte il y a 27 ans maintenant, qui était devenue aveugle suite à un accident stupide, vers ses 40 ans.

Ma grand-tante paternelle était très pieuse, une fervente catholique, ainsi qu'une dame d'une grande douceur, d'une humanité totale.

 

Si je pense à elle, c'est sans doute parce que les femmes et l'homme qui ont péri aujourd'hui ne sont pas seulement l'image des persécutions qui visent les croyant-es du monde entier, mais l'image de l'humanité même, que le fanatisme voudrait annihiler.

 

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lundi, 26 octobre 2020

Par bribes

Depuis déjà plusieurs mois je n'arrive à écrire que par bribes, ce qui est un peu mon défaut, plus généralement. Hier, avec le passage à l'heure d'hiver, et le retour en Touraine avec la pluie et la grisaille, l'après-midi n'a pas duré ; on s'est cru très vite au crépuscule, et puis c'était la nuit. Tout ce que je lance s'interrompt ou se délite.

Il y a tant de livres dont je sens, dont je sais que je n'aurai pas le temps de les lire, de m'y intéresser. Renoncer aux réseaux sociaux ou au vlog serait un leurre : ce sont ces échanges, si réduits soient-ils, qui me font lire un certain nombre de textes fondamentaux.

 

Hier, j'ai achevé la lecture de The Deep de Rivers Solomon, que je devais/voulais lire depuis deux mois ; pas encore acheté la traduction française, aux éditions Aux Forges de Vulcain. J'ai commencé l'Histoire de la femme cannibale de Maryse Condé, alors que je vais rendre à la B.U., sans l'avoir lu, Ségou. Vu que ma mère m'a offert Bitter Fruit d'Achmat Dangor pour mon anniversaire après m'avoir entendu dire, ici, que je n'avais pas eu le temps de le lire, il faut que je pense à dire, dans la prochaine, que je vais rendre une centaine de lingots d'or sans en avoir profité.

 

Pour mon anniversaire, j'ai aussi eu le dictionnaire gascon-français de l'abbé Vincent Foix, qui est une de mes obsessions lointaines, au point d'être devenu un sujet de moquerie de la part de mes fils (surtout O*). Ce livre est vraiment une mine. J'en reparlerai sans doute, et il se pourrait même que je lui consacre une ou plusieurs vidéos.

 

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dimanche, 25 octobre 2020

*2510*

Changement d'heure, retour à Tours sous des trombes (entre Barbezieux et Sainte-Maure), dépaquetage, visionnage des deux premiers épisodes de West World (offert par mes parents à A* pour ses 19 ans).

 

23:27 Publié dans *2020* | Lien permanent | Commentaires (0)

samedi, 24 octobre 2020

Pas un paillasson

Il semble que le message ne soit pas encore clair, mais je supprime tout commentaire qui est publié sous un pseudonyme et avec une adresse mail fantaisiste / inexistante.

Ce blog n'est pas un paillasson pour que les trolls y essuient leurs godasses.

 

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vendredi, 23 octobre 2020

Souvenirs d'en France

Ce soir, chez mes parents, nous avons regardé un très étrange film de Téchiné, Souvenirs d'en France. Il date de 1975 mais vient d'être remasterisé : apparemment, les copies d'origine étaient très abîmées.

Téchiné.JPGTrès étrange, car l'intrigue et le déroulement quasiment linéaire en feraient un film d'ambiance, voire un film historique sur les années 1930 à 1960 en France (du Front Populaire à la crise industrielle et culturelle, mettons), si ce n'était le découpage, la mise en scène et surtout le jeu, délibérément artificiel et théâtralisé, comme si rappeler à chaque instant aux spectateurices que c'est du cinéma, justement, était primordial. Chaque plan est calculé savamment, et le son (peut-être retravaillé lors de la réédition) aussi. Comme pour certains films de la Nouvelle Vague (et je pense beaucoup plus à Rozier qu'à Chabrol), tout est fait pour qu'aucune identification ne soit possible, pour que chaque événement, chaque incident soit maintenu à distance.

Comme ça n'a pas très bien vieilli, c'est plutôt pesant à regarder, par conséquent. Je me demande si Le Bal d'Ettore Scola, que j'avais beaucoup aimé les deux fois où je l'ai vu, me paraîtrait aussi vieillot, aussi lourd.

 

jeudi, 22 octobre 2020

Islamogauchisme

Depuis quelques jours les profs étaient les piliers de la République, des héros ordinaires etc. Et puis la cérémonie ridicule d'hier a sonné la fin de la récréation : nous revoici des feignasses irresponsables "complices de l'islamogauchisme".

 

Blague (pas du tout drôle à part), j'aimerais rappeler à Blanquer, qui n'est pas ministre de l'Enseignement supérieur, que son administration a visiblement merdé dans l'affaire Samuel Paty, et que cela n'est ni la faute de l'UNEF ni de La France Insoumise (parti gravement compromis, de fait, mais autant dans la xénophobie anti-réfugiés qu'avec le prétendu "communautarisme"). Je veux lui rappeler que les universités crèvent des suppressions de postes depuis 10 ans, des amphis bondés, de la paperasse, du manque de moyens, et que rien de tout cela n'est imputable, de près ni de loin, aux musulmans ou à leurs "soutiens".

 

J'aimerais lui rappeler aussi qu'à l'Université on apprend à réfléchir aux concepts, et qu'en l'espèce islamogauchisme est un concept aberrant, sans fondement, sans autre signification que de dire à l'électorat d'extrême-droite "nous sommes aussi poujadistes et fascistes que le RN, votez pour nous". En soi, l'"islamogauchisme" ne désigne rien et n'existe pas.

 

Quand Fourest, qui a elle-même viré de bord pour rejoindre l'extrême-droite, parle d'islamofascisme pour parler des imams radicaux, ça n'a pas grand sens, mais on peut y retrouver du sens. L'islamogauchisme, ça n'a aucun sens, sauf à vouloir dénoncer les imams de gauche, qui se trouvent être ceux qui défendent mieux les valeurs de démocratie et de laïcité de notre pays que le gouvernement lui-même.

 

Saluons donc Tareq Oubrou, et conspuons Blanquer, qui n'a d'autre objectif, ces temps-ci, que de faire oublier sa politique inhumaine en rejetant la responsabilité sur les universitaires eux-mêmes, ou sur les musulmans.

 

mercredi, 21 octobre 2020

#EndSARS

Ce qui se passe au Nigéria est loin d'être simple.

 

Surtout, la presse française en parle peu, voire pas. Est-ce parce qu'il n'y a pas moyen de mettre quoi que ce soit sur le dos des "islamistes", unique obsession et seul fantasme du gouvernement et de bien des médias ? Est-ce parce que la seule analogie avec la situation française serait celle des violences policières dénoncées notamment dans le tout récent film de David Dufresne ?

 

 

Foin d'analogies vaseuses. Je vous recommande de lire trois articles :

 

  • une tribune de Chibundu Onuzo qui explique le contexte et les manifestations contre le SARS, cette police corrompue et criminelle qui sévit depuis trop longtemps

 

 

 

Ce que je peux lire dans la presse me rappelle, hélas, bien des pages de Ben Okri, de Ngugi wa Thiong'o, ou, plus récemment Kintu de Jennifer Nansubuga Makumbi.

 

mardi, 20 octobre 2020

Un échantillon du jeu des trajets

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lundi, 19 octobre 2020

Le retour de Mammouth

122164059_10219942651850543_1711267130452275329_o.jpgPour la partie de belote de ce soir, nous avons ouvert un jeu de cartes qui était encore sous son blister.

Oui, nous sommes en octobre 2020.

 

dimanche, 18 octobre 2020

Rassemblement pour Samuel Paty

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Au rassemblement place Jean-Jaurès pour saluer la mémoire de Samuel Paty, il y avait les 4 ou 5 fafs de Vigie Républicaine 37 (dont 3 quinquas blondes sosies d'Isabelle Balkany), mais sinon, aucune pancarte syndicale ou politique, aucune récupération.

 

La récupération, on le sait, est dans les discours. La récupération est dans les mensonges du Ministère qui veut faire accroire que Samuel Paty n'était pas en train d'être lâché par l'institution. Elle est dans la différence de traitement entre cette affaire et les suicides d'enseignants liés à l'impossibilité d'assurer convenablement les missions de plus en plus lourdes qui nous sont confiées (pensons à Christine Renon aussi en ce jour).

 

La colère, de mon côté, est dans la façon dont les responsables politiques attisent la haine et ghettoïsent les prétendues "communautés", au lieu de chercher à régler véritablement les problèmes.

 

samedi, 17 octobre 2020

Amalgames, le retour

Une personne que je suis sur Twitter a écrit hier soir qu'elle était autant hérissée par les personnes qui profitent des crimes terroristes comme celui de Conflans que par celles qui "dégainent "pas d'amalgame" à chaque attentat".

 

Voici ma réponse :

 

1. Dire qu'il ne faut pas dire "pas d'amalgame", ça signifie donc qu'on peut (voire qu'il est souhaitable de) faire un amalgame. Un amalgame, ça consiste à associer, à la responsabilité d'un crime, une quantité de personnes qui en sont innocentes. Et vous trouvez ça bien ?

 

2. Personnellement, j'en veux énormément aux islamistes, le plus terrible étant qu'on sait qu'on ne les fera pas changer d'avis. Et aussi aux fascistes du RN et des autres partis qui passent leur temps à parler du "séparatisme musulman". Juste pour faire des voix. En mentant au peuple.

 

3. Et pourquoi en ai-je après ces tribuns du "séparatisme" ? Parce que par leur faute des centaines de milliers de musulman·es convaincu·es de leur identité française et des "valeurs de la République" finissent par se dire qu'en effet leur religion fait d'eux des parias.

 

4. Parce que ces centaines de milliers de musulman·es convaincu·es de leur identité française et des "valeurs de la République" voient bien que, même s'ils/elles sont des citoyen·nes irréprochables, en fait on les rejettera pour leurs croyances.

 

5. Et cela, c'est une entrave énorme et scandaleuse au principe de "laïcité", autant que des parents d'élèves qui refusent que l'on enseigne certaines choses au nom de leur religion.

 

6. Il faut lutter vraiment contre la poignée néfaste et criminelle d'islamistes et arrêter de cracher sur la majorité de musulman·es convaincu·es de leur identité française et qui partagent les "valeurs de la République". Notamment en arrêtant de pipeauter sur le "séparatisme".

 

7. Il faut lutter vraiment contre la poignée néfaste et criminelle d'islamistes et arrêter de cracher sur la majorité de musulman·es qui partagent les "valeurs de la République". Et cela, comment cela s'appelle-t-il ? ne pas faire d'amalgame.

 

8. Et quand je dis "il faut lutter vraiment", ça signifie AUSSI qu'on ne doit pas laisser sans aide policière et judiciaire un établissement qui demande de l'aide depuis une semaine suite à des menaces contre un enseignant.

 

9. Faire des grands moulinets avec les bras, les yeux embués, en lançant de grands mots, ça n'a a aucun sens quand on est l'instigateur d'une politique de destruction de l'enseignement public, de précarisation des profs et d'abandon des ZEP.

 

10. Donc je suis Charlie, je suis Samuel, mais je ne suis pas Emmanuel ni Jean-Michel ; je ne suis pas Gérald ni Marion.