vendredi, 22 septembre 2017
Images de sièges, 1/365
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mercredi, 20 septembre 2017
D'après un exercice de français de 6e
14:43 Publié dans Words Words Words, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 04 septembre 2017
Un chat sous un parasol.
19:41 Publié dans Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 15 février 2017
Le pantalon vert, scène parisienne
05:55 Publié dans Hors Touraine, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 02 janvier 2017
On coupe
Zestes photographiques. — La rubrique date, pas tout à fait des débuts de ce blog, mais presque. Elle a accueilli une dizaine de billets, tout de même *, en 2016. Celui que je retiendrais afin de le mettre à l'honneur date du 10 janvier 2016. L'image n'y est jamais expliquée ; j'aime bien faire cela.
Si mes souvenirs sont bons, la première rubrique à avoir accueilli des photographies fut Brille de mille yeux, mais sur l'autre blog, donc à partir de février 2006. Je crois, en écrivant cela, que ma mémoire embrouille tout. Je ne suis plus sûr de rien.
En revanche, l'image que je choisis ici date du 9 décembre dernier. De retour du théâtre, en attendant le tramway, j'ai photographié une des nombreuses palissades du chantier de la place Anatole-France, qui ont été peintes et graffitées lors du mouvement contre la Loi Travail.
* De nombreuses rubriques sont en friche depuis bien longtemps, on le verra, à l'usure à l'usage.
08:57 Publié dans Le Testament in(dé)fini, Moments de Tours, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 30 septembre 2016
“Y avait d'l'ombr' qu'en d'sous du pont”
De retour de ma brève pause déjeuner, avant d'“enquiller”* les trois cours de midi à 16 h 30, j'ai vu cette étudiante qui lisait sous l'escalier de la passerelle des Tanneurs, côté place des Joulins. Il pleuvait — il a plu, la première pluie continue et parfois drue de la saison — enfin !
Comme je n'ai pas encore récupéré le chargeur de batterie de mon Lumix (oublié il y a plus d'un mois dans les Landes — nous avons tergiversé et toujours pas décidé d'acheter un nouvel appareil**), et comme de toute façon au travail je n'aurais sans doute eu que mon smartphone à photos pourries, je n'ai ni osé prendre la photo du bon côté, presque à bout portant, ni voulu rater totalement cette scène, que j'ai donc saisie, trois minutes plus tard, de l'autre côté de la Passerelle, depuis la vitre ouverte de mon bureau, avec le zoom qui rend l'image plus dégueulasse encore.
Puis j'ai répondu rapidement à trois ou quatre emails, et suis allé explorer, avec les étudiants de troisième année, ce qui arrive à Kayo dans son laboratoire.
* Allusion au professeur d'histoire d'Alpha.
** Note pour la postérité : en septembre, le troisième tiers ; en octobre, les taxes foncières des deux maisons ; en novembre, la taxe d'habitation des deux maisons. Bonne raison de ne pas claquer 350 € comme qui rigole.
17:39 Publié dans Flèche inversée vers les carnétoiles, WAW, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (2)
vendredi, 24 juin 2016
comme ce.
j'ai. le courage de rien. de rien. je suis moi aussi comme ce caddie. cabossé comme ce caddie. comme ce caddie cabossé et aplati et démantibulé. pourtant je me promène. je trouve encore à rire. j'ai belle gueule de rire. pourtant cabossé. pas pouvoir dire je très longtemps. la belle gueule de rire aplati. c'est ainsi.
13:31 Publié dans Kleptomanies überurbaines, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 13 mai 2016
13052016 / 2257
Pas atteint à l'heure de coucher mon fils cadet, et donc à l'étage de la maison, face au petit fauteuil en rotin dans lequel plus personne ne s'assoit, il me semble, mais qui reste là, en trace du passé. La lumière électrique rend tout de teinte orangée, ou ocre (c'est lié aussi au choix des objets cadrés). Après une journée où j'ai peu marché, au fond, et à chaque fois par sauts de puce, on aboutit à ça.
23:11 Publié dans 5005 pas, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 25 avril 2016
Du grand banditisme
Raté le moment où le podomètre indiquait 1177 pas, pour m'être arrêté, près de la statue du Monstre, discuter brièvement avec ma collègue S.G. Finalement, cette contrainte s'avère peut-être la plus difficile de toutes celles que j'ai inventées jusqu'ici, alors que ça n'avait l'air de rien : une capture d'écran, une photo prise au même moment, et une phrase d'illustration. Il faut “choper” le moment précis, et cela est très délicat.
12:15 Publié dans Autres gammes, Moments de Tours, Ping-pong, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 18 avril 2016
18042016 / 1727
Pas atteint à 17 h 27, pile en arrivant à l'arrêt de bus, rue Mirabeau — et en levant les yeux, que voit-on ? Vue plongeante sur bagnole, platane pollué, façade bouffée par la grisaille et pourtant dite bourgeoise.
21:08 Publié dans 5005 pas, Moments de Tours, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 15 avril 2016
Hommage à M.S., mort hier
Que l'éternelle jeunesse
de ces magnifiques sujets
saisis par Malick Sidibé
l'accompagne, où qu'il soit,
et surtout s'il n'est allé
nulle part
ainsi que je le crois.
09:35 Publié dans Affres extatiques, Mirlitonneries métaphotographiques, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 14 avril 2016
Ping-pong avec Montparnasse
Première chose que je vois ce matin en ouvrant Facebook
TOUS CES CRAYONS PLANTÉS SUR SA TOMBE
& je sais immédiatement de quoi il s'agit ; je vais donc regarder illico cette nouvelle vidéo de François puisque le tombeau qui lui donne son titre, celui qui est planté de crayons, c'est celui de Marguerite Duras — j'y étais mercredi de la semaine dernière, par un temps frais et crachinant.
Il y a tout, et plus encore, dans cette vidéo de François Bon : la canopée des Halles, trois extraits du dernier album de Médéric Collignon, un pianiste prêcheur à Saint-Lazare, les Grands Voisins, un plan sur le mausolée de la Société Baudelaire (“un tantinet prétentieux, non ?” écrit François — ça va au-delà de ça : c'est hallucinant (je n'avais pas vu ça (pas vu non plus le tombeau de Cortazar, pourtant il m'en avait parlé))), etc.
La semaine dernière, après un très agréable déjeuner aux Olympiades, nous avons donc écumé — mais pas assez — le cimetière du Montparnasse à deux-cent-cinquante bornes de ma maison, et j'ai dûment photographié cette tombe de Marguerite Duras, avec ce pot de fleurs et sa centaine de stylos et feutres ; en revanche, je n'avais pas vu qu'y était aussi enterré Yann Andréa, dont je n'avais pas su qu'il était mort (mais toute cette partie du mythe Duras m'a toujours laissé assez froid, l'avouerai-je).
François a filmé le tombeau de S.B., dont il pense qu'il n'est pas le plus visité... Et si, tout simplement, il était, vu où il se trouve, plus balayé par les vents ? Ou si les hommages qui y étaient déposés, comme le mien mercredi 6 avril, étaient si modestes, le fait de beckettiens si inadaptés à la durée, qu'ils s'envolaient tous promptement ? En tout cas, le mien n'a pas tenu ; je l'avais glissé sus le plus gros caillou que j'aie pu trouver aux environs, et ça ne pesait pas bien lourd.
J'avais écrit, au dos d'une facturette
MORE PRICKS THAN KICKS
À ne pas renier.
08:09 Publié dans Flèche inversée vers les carnétoiles, Hors Touraine, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 11 avril 2016
◘ BUS ◙
Levé très (trop) tôt, encore, ce matin, j'ai eu beau éviter l'écran, j'ai eu rapidement les yeux explosés. Entre six et neuf, j'ai donc lu, pris quelques notes, et fait quelques repérages pour mes prochaines traductions sans filet.
Après avoir un peu travaillé — pour mes cours de littérature de L1 — je suis allé faire un tour à pied, bientôt agrémenté d'un crachin printanier tout à fait caractéristique, sous la grisaille. De cette promenade (d'une heure et presque sept kilomètres), j'ai ramené — outre un nouveau projet d'écriture (ou, devrais-je dire, de parlécriture) dont la publication sera bientôt amorcée dans l'autre blog (a priori sous le titre Élugubrations) — quelques images, la plupart dans la rétine, mais quelques-unes confiées au smartphone, dont celle-ci, tout près du Centre de Formation des Apprentis, lequel est une sorte de chantier en pagaille. Toute promenade dans les rues d'une ville, et singulièrement ici des quartiers nord d'une ville de taille moyenne, est l'occasion de voir, en à peine une heure, des centaines de signes, qu'il s'agisse de déchets, de détritus, d'inscriptions sibyllines, de traces, de couleurs, de palimpsestes.
12:20 Publié dans Kleptomanies überurbaines, Moments de Tours, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 09 avril 2016
Léo & Pipo dans le rétro
Ce matin, en allant récupérer la voiture à Charenton (et j'en profite pour recommander très vivement le site Néoparking, qui nous a permis de garer notre véhicule pour 7 jours tout près de notre logement parisien pour 41 euros), j'ai photographié, comme samedi dernier, un des nombreux pochoirs reproduisant une citation de Camille Claudel, et qui émaillent (recouvrent ? décorent ? (peut-on émailler un trottoir ?)) le trottoir qui mène de la porte de Charenton au métro sis sur l'avenue de Paris.
Au retour, en voiture, sur la rue qui porte le nom de la fondatrice — ainsi que je l'ai appris cette semaine — du Planning familial*, j'ai vu (et également photographié) un mur que décorent deux œuvres de street art, toutes deux immédiatement identifiées par ma mère. La plus réussie des deux est donc l'œuvre du duo, fort connu semble-t-il, Léo & Pipo. Le smartphone ayant publié automatiquement la photographie en indiquant l'heure de la prise de vue, j'ai pu constater que j'avais raté d'une seconde la perfection : il était 9 h 09... et 10 secondes.
17:51 Publié dans BoozArtz, Hors Touraine, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 24 mars 2016
Sortie
18:20 Publié dans Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 03 mars 2016
Retour à Chenonceau
Dimanche dernier, nous sommes retournés, pour la quatrième fois (je crois) depuis que nous vivons en Touraine, à Chenonceaux — pour y visiter le château de Chenonceau.
(Oméga ne l'avait vu que fort jeune, à trois ans, donc aucun souvenir.)
La bizarrerie qui fait que le nom du château ne prend pas de x final alors que le village en a un est très largement contredite par plusieurs cartes postales ou documents d'archives qui mentionnent le “château de Chenonceaux”.
Notre première visite date d'il y a dix ans :
18:27 Publié dans Sites et lieux d'Indre-et-Loire, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (4)
vendredi, 05 février 2016
Fin de stage
18:26 Publié dans WAW, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 30 janvier 2016
3737
Pour le 3.737e (répétition du nombre associé au département de l'Indre-et-Loire) billet de ce site, en attendant, dans cinq semaines environ si je continue de maintenir le rythme d'un billet par jour au moins, le palindrome ligéro-savoyard 3.773, il y avait l'embarras du choix.
Aussi suis-je allé repêcher, dans mes archives, une image du 16 mai dernier, lors d'une promenade sur les bords de l'Étang du Val joyeux, à Château-la-Vallière.
Ce lac, pour moi, offre un contrepoint (géographique autant que structurel) à l'étang du Louroux et mérite de figurer dans les Sites & lieux d'Indre-et-Loire. Mon fils aîné avançant sa main pour ne pas être photographié rappelle qu'une des rubriques du site avait quelques prétentions photographiques. Le vert de la forêt qui sert de cadre est, depuis le principe, la couleur de ce site. Enfin, comme j'ai à peu près raté l'anniversaire décennal de Touraine sereine, c'est l'occasion d'ajouter une pierre commémorative, même mal taillée et branlante.
D'autre part, je n'oublie pas les Mots sans lacune, ancien projet qui, comme tant d'autres, s'enrichit de temps à autre d'un nouveau billet. Je lui offre ici deux citations, l'une pour le second sens de “lavallière” selon le Robert culturel, et l'autre pour le nom propre.
Le maroquin Lavallière, avec sa nuance effacée et ses tons gris-poussière, apparaît à son tour, précurseur des reliures en veau-écaille à la mode aux approches de la Révolution. (Raymond Bordeaux. Quelques mots sur l’histoire de la reliure des livres, 1858.)
La Vallière est boiteuse : elle a de doux écarts.
Elle sert d’exercice à Jupin qui prélude ;
Il l’entraîne en l’Olympe — et la rupture est rude :
Il la laisse tomber du haut de ses regards.
(premier quatrain du 35e des Sonnets historiques de Robert de Montesquiou, 1899)
09:50 Publié dans ... de mon fils, 10 ans, Mots sans lacune, Sites et lieux d'Indre-et-Loire, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 10 janvier 2016
Cokaïne
Je viens de passer un noir week-end pluvieux à écluser des centaines et des centaines de copies de 1ère année. Outre la petite centaine qui restera à corriger (L3 principalement), je dois recevoir, lundi et jeudi, presque tous les étudiants australiens et coréens dont je supervise les études ici, avant de faire le guignol, comme chaque année, vendredi et même samedi matin, au Salon des Lycéens (qui ne s’appelle plus comme ça, dont le nom change tous les ans… de sorte que métonymiquement tout le monde finit par dire “à Rochepinard”, ce qui, avouez-le, est d’une classe absolue).
Il faut donc, tout de même, que je tente d’écrire un texte un peu plus élaboré, qui enfonce un coin dans le retard accumulé et permette de sortir du week-end la tête un peu rafraîchie — certes, il y eut Coggle, rugby, trois épisodes de Rome et diverses fariboles… mais les monceaux de TP à corriger resteront la note dominante, comme la houille de Hard Times.
23:23 Publié dans Moments de Tours, WAW, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 24 décembre 2015
3689 -- Lune sur toile
12:02 Publié dans Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 09 octobre 2015
Un chat à l'œil jaune
Sous le soleil encore tiède de ce midi d'octobre, revenant de mon petit tour à pied postprandial — lequel, coincé entre les rendez-vous & cours du matin et les cours de l'après-midi, réduit à sa plus simple expression le moment prandial proprement dit — vers la place des Joulins que j'aime tant, avec ses six beaux magnolias que je vois aussi de la fenêtre de mon bureau (38, je suis revenu au bureau 38, comme en 2002-2007) en écrivant ces lignes, rue de la Paix, m'a déboulé quasi entre les jambes un joli chat blanc fureteur, qui a tendu vers moi ses deux yeux, l'un tout bleu, l'un impeccablement jaune, yeux que, malgré mes tentatives et bien qu'il soit notamment venu se frotter à mes jambes de pantalon, je n'ai pu aucunement saisir avec cette saloperie sans nom mon merveilleux smartphone.
13:53 Publié dans Moments de Tours, WAW, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 20 avril 2015
Beignets & diacritiques
Après un tour pour rien (en raison d'un tournage de film dans la rue des Ursulines), fini par trouver une place tout près du site Jules-Simon, posé le billet pour le professeur de solfège, couru avec O*** jusqu'au site du Petit Pré, attendu le professeur de hautbois pendant qu'O*** s'accordait avec le pianiste, repris en sens inverse sous le parfum entêtant des glycines (dont j'ai appris ce même jour aussi qu'une tradition culinaire locale (?) en faisait des beignets), et, O*** posé à temps pour son examen de solfège, posé son instrument dans la Prius, promené un peu, allé au 99 (longue conversation à propos des Leba) avant de m'asseoir sur un banc de la place François-Sicard —— le soir même, lors de la lecture théâtralisée des textes de la résidence Stéphane Bouquet, un des étudiants lisant son (beau) texte a manqué se tromper dans l'itinéraire, commencé par redire place Foire-le-Roi alors que le point d'aboutissement et d'orgue de son récit était justement la statue de Michel Colombe, en face de laquelle toujours je m'installe.
Sur le banc, j'ai photographié l'exemplaire emprunté de tome 2 du Génie du lieu, déjà lu naguère mais que je voulais relire dans l'exemplaire Gallimard d'origine (j'ai le tome VI des Œuvres complètes), au titre impossible à reproduire, car ce diacritique double a sans doute été inventé par Butor ; je me suis avisé alors, en prenant la photo, que je ne m'étais jamais interrogé sur cette superposition de l'accent aigu et de l'accent grave au-dessus du u ; fainéant total, je n'ai pas encore cherché.
Après un bon moment de lecture en plein soleil, je suis allé lire debout au coin de la rue des Ursulines, vu passer une dame tout à fait emblématique du quartier à cette heure-là, six enfants entre deux et huit ans, dont une, petite, qui braillait à s'égosiller et que sa mère reprenait sans cesse (Garance ! Garance !). Puis s'engouffrèrent tous les sept dans un monospace mal garé.
Un temps magnifique, qui ne va pas durer. —▬—▬— Sur les bords de la Loire, deux saxophonistes pieds nus, à la tombée du soleil, y allant d'un duo éclatant (l'un des deux : Paul).
19:09 Publié dans Ce qui m'advient, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 18 avril 2015
Promotion sur les dictionnaires
11:23 Publié dans Moments de Tours, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 27 mars 2015
On nettoie / la statue de François
J'ai sprinté pour le bus, et sprinté pour le tram — dix-huit minutes de porte à porte (enfin, sans compter les deux ou trois qu'il me faut pour rallier mon bureau depuis la place Anatole-France). Ce matin, pour un peu, les transports en commun auront failli être aussi rapides que la bagnole.
S'essouffler n'est pas mauvais. (Benjamin Péret ??)
En tout cas, au sortir du bureau de tabac, le député socialiste affichait, je crois, Le Figaro.
Depuis le pont Wilson, sous un soleil resplendissant qui suffit à mettre en verve, aperçu encore trois cormorans, dont un volait en direction du pont, du tramway, de mon livre.
Entre la place et l'Université, me suis arrêté pour photographier Rabelais, à qui deux messieurs affairés refaisaient une beauté de marbre. Celui qui se trouvait en bas (à commander le monte-charge) m'a salué — quelle idée de saisir François reblanchi dans un nuage de buée qui cache l'inscription !
09:31 Publié dans Lect(o)ures, Moments de Tours, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 19 mars 2015
Bribes d'un voyage
23:00 Publié dans Autoportraiture, Hors Touraine, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 28 novembre 2014
L'Aventure d'ombres
Le chronotope est toujours à réinventer, à reprendre. Au début de l'année (scolaire, universitaire), j'étais “parti” pour évoquer mes aventures (ce qui m'advient) le lundi soir de 5 à 7. Puis la grisaille est venue, et surtout trois cours de solfège et chant choral de mon fils cadet annulés, longue interruption s'ajoutant aux vacances. Lundi dernier, pendant la séance, de cinq à sept donc (18 h 20 plutôt (puis je suis reparti par les Halles, photographiant mon livre GPS abécédaire à bout de bras)), j'étais au Tourangeau, avec François Bon, autre moment advenu, mais c'est un autre point de la semaine que cette photographie ici a fixé, avant-hier, le mercredi, mes pas dans l'obscurité des couloirs presque déserts des Tanneurs à sept heures et demie du soir avant de rejoindre la Passerelle puis le tramway place Anatole-France. Moment-lieu qui en rappelle d'autres, quand j'enseignais cette U.E. Libre sur l'humour britannique, le lundi soir de six à huit, et plusieurs fois on a failli se retrouver enfermés dans le bâtiment, ou ma première année à Tours, il y a douze ans déjà, je finissais ma journée de cours le lundi à sept heures et regagnais mon hôtel avant de ressortir, pareille terne brune obscurité, pas blême mais bistre, même corps vertical avec soulier en mouvement et pan de manteau qui s'échappe avec sa fermeture éclair, même absence de clairvoyance.
09:57 Publié dans Blême mêmoire, Ce qui m'advient, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0)