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mardi, 27 novembre 2007

Pastilles dans l'ornière

Peut-être suis-je condamné à égréner de pénibles souvenirs agréables : mes quelques séjours, toujours courts (trois jours au maximum), à Angers, ville dont j'ai découvert, à chaque fois, de nouveaux visages. En mai 2000, il y eut un bref trajet en bus et la conversation très ironique que j'eus avec ma soeur et J.-P. N., célèbre universitaire et romancier.

Plus tôt, j'avais livré, face à quelques pontes, une analyse peu timide d'un passage très beau de Maps. À l'époque, je ne tenais pas de carnétoile, et encore moins de journal intime. Mais les souvenirs remontent.

Comme les visions.

Promenade du Bout du Monde, lampadaire

dimanche, 25 novembre 2007

Dans le leurre de Seuilly

Comme il est encore question sur le site de F (comme il aime à signer de sa seule initiale, je poursuis la tradition), de l'abbaye de Seuilly (avec des photos stupéfiantes), je poursuis le dialogue en rappelant ici un billet de mai dernier, et en publiant des photographies inédites.

Abbaye de Seuilly, les communs En communsStatue de Rabelais (par M. Audouard)Paysage gothiqueLe Procès de Panurge à Paris (Jules Arsène Garnier)

jeudi, 22 novembre 2007

Berlue

Combat de pierre


Mes émoluments naviguent à vue
Serpent dragon j'ouvre mes mues
aux nénuphars griffus encore aussi déblasonnés

Tant que mon regard noie la proie
ou qu'une orbe dessine aux cieux
la moire nue des murs d'ennui

Mes monuments ont la berlue.

mercredi, 21 novembre 2007

Ascèse double

Intérieur de l'église de la Madeleine

Eglise de la Madeleine, Châteaudun.

mardi, 20 novembre 2007

Pas de dragon

Porte St Georges

jeudi, 15 novembre 2007

1800 - De haute lutte

De haute lutte

Stalles de l'abbatiale de la Trinité, Vendôme.

 

Avoir les ciseaux batailleurs sur le dos, rageurs de n'être rien. Tout peut arriver, quand tout s'effondre. On regarde ses bottes en croyant que c'est le ciel, la vie éternelle. Une marée noire en remplace une autre, et toujours plus de territoires meurent, défrichés d'inintelligence. Si, quand vous dites ne pas vouloir participer à la mêlée, on vous balance du mazout dans la gueule, les commandeurs du penser bien concluront que ça se règle tout seul. Mordre à l'hameçon, gainés dans les sangles...

samedi, 10 novembre 2007

Automnes appareillés

Pas de soleil, aujourd'hui, alors

Vignerge XII 

se replonger dans la fournaise naguère regardée.

mardi, 06 novembre 2007

Blocage des Tanneurs, suite

Sortie de secours bloquéeL'A.G. fatidique Salle 32, Tanneurs Empilement trotzkyste Salles vidées Sortie de secours bloquée

Quand le blocage de la fac sera terminé, ces braves étudiants soi-disant de gauche laisseront les agents se taper le travail de rangement et nettoyer leur bazar.

Par ailleurs, si un incendie se déclare, les membres du personnel coincés à l'intérieur du site Tanneurs ne pourront pas emprunter les sorties de secours. Ceux des "bloqueurs" avec qui j'ai discuté cette après-midi m'ont déclaré qu'il n'y aurait "pas d'incendie". Je suppose qu'ils sont capables de décider en A.G. que les incendies n'existent pas... enfin, du moment qu'ils empêchent les personnes d'un avis différent de parler, bien sûr...

jeudi, 01 novembre 2007

Falleavesdrooping I

Falleavesdropping I

When I used to eavesdrop in the spring

There was so much spree to my gait

There was so much ghee to my weight

So there's nothing I wouldn't sing

And dub-neggets frayed in a string

Bringing about just a clean slate

lundi, 22 octobre 2007

Ce que, de Gizeux, vous n'aviez pas vu

Vieille 4L rouillée 360 LL 37


       Parlé de Gizeux il y a un mois et demi déjà.
                                                                      (Manque de temps, recyclage, doigts rouillés sur clavier.)

lundi, 08 octobre 2007

Arracher des récits

Sur la première photographie marque-page je t'ai photographiée, près de la poignée de porte, fond de peinture bleu ciel, et tu arbores la casquette à carreaux de mon grand-père, que nous avions dérobée furtivement et temporairement, à seule fin de claquer ces deux clichés.

 Mon père s'arrêta et se passa la main sur le front ou se le pressa presque, avec quatre doigts, comme s'il voulait en arracher quelque chose, des images peut-être, peut-être des récits. (Javier Marias. Ton visage demain II. Danse et rêve. Traduction de Jean-Marie Saint-Lu. Gallimard, 2007, p. 280.)

 

Sur la seconde photographie marque-page tu m'as photographié, près de la grande reproduction d'une toile d'Odilon Redon, et j'arbore la casquette à carreaux de mon grand-père, que nous avions dérobée furtivement et temporairement, à seule fin de claquer ces deux clichés.

mardi, 02 octobre 2007

La Possonnière, face endormie

Volutes & visage II

 

Vous qui enlacez en volutes

Au fil du temps vos souvenirs,

Sans craindre les anacoluthes

Promptes, du tuffeau aux menhirs

L'oeil ne pourra vous soutenir.

 

mercredi, 19 septembre 2007

Lys d'anus

Un poète dont on voyait les os, ce fut sans doute la première harpe.

 

 

 

Varech & coquillage

 

 

Le Squelette

Tout est fumier !

Le Pèlerin du ciel

Et le sceptre et la crosse ne sont que d’ignobles lys d’anus entre les mains du pontife et du roi !

 

Roches

[...]  Lentement les Squelettes émergent des terres alentourantes où la besogne les presque ensevelissait : symphonie d’os.

Guillaume réitère son appel dans toutes les directions.

Flottis algué

Une fois la chose consommée, les amants observent entre eux deux quelqu’un, fantôme composé de ce qu’ils ont gagné ou perdu à se donner totalement, puis chacun va de son côté laissant l’étrange personnage devant la balance.

 

Derrière ce rideau l’action grouille informe dans la ténèbre : tragédie au fond de l’encrier.

 

Double cerf-volant

Le Paon

(ouvrant sur l’homme sa harpe de regards)

Hahehihohu !...

 

 

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Photographies : Dunes de Sainte-Marguerite (Finistère)

Textes : Saint-Pol-Roux (Le Fumier & Vendanges)

mardi, 18 septembre 2007

Du vert ligérien

Grand pas sage


Où est-ce ?

dimanche, 16 septembre 2007

Félix, 2 avril 1818

 

Félix, 2 avril 1818

C'est toujours pareil : je me dis que je vais "balancer la photo" brute de décoffrage comme le veut une sotte métaphore clichéeuse de notre époque bénie, et sans rien, sans un mot, tant pis, je ne vais pas encore passer dix minutes à pondre une note, un billet, un message, appelez ça comme vous le voulez. Puis survient un remords, ou pis peut-être, une envie, un désir irrépressible, qui n'est pas d'uriner comme le voudrait certain scatologique tigeur pseudo-critique de ma méconnaissance. Je me demande, comme vous, qui pouvait bien être ce Félix qui grava son nom dans le plâtre de la salle haute, oui, tout au sommet de la tour escalaire du château de Beaumont-la-Ronce. (Cette question, je me l'étais posée en appuyant sur le déclencheur de l'appareil photographique, il y a une semaine, et pas seulement maintenant. Sotte, peut-être, mais d'un fil aussi ténu, et même plus ténu, est né l'un des plus beaux livres d'Alain Corbin, alors... Je songe aussi à la bienheureuse faute, et au cadet de nos amis partis cette année pour le Finistère. Né dans un monde austère / Plus lugubre qu'un monastère. Bref, je cède, ne me contente pas de "balancer la photo", mais écrase ce petit texte sous le volumineux format (bordé de mauve, allez savoir pourquoi) de l'image, ce tout en préparant de délicieuses paupiettes de veau qui cuisent, clapotent doucement, baignant dans leur rasade de Sancerre Joseph Mellot 2005. Félix ne grave plus rien dans le plâtre, aeri perennius.

dimanche, 02 septembre 2007

Miracles arachnéens

Le Miracle de l'araignée (détail)

(Chapelle du château de Valmer, Indre-et-Loire.)

 

Ma culture biblique ou chrétienne laissant à désirer, je ne parviens pas à savoir de quoi il retourne dans ce (beau) vitrail.

Le seul "miracle de l'araignée" dont Dame Google consent à m'informer concerne un hadith et se rapporte donc à une tradition islamique post-coranique. C'est aussi, sans surprise, le titre d'un ouvrage du théologien turc anti-évolutionniste Haroun Yahya.

Rien à se mettre sous la dent côté Bible ni hagiographies chrétiennes. Si quelqu'un, parmi mes lecteurs érudits, veut bien éclairer ma lanterne, j'en serai ravi.

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Merci à Astolphe Chieuvrou d'avoir une fois encore suppléé les encyclopédies les plus puissantes et de m'avoir signalé ce passage de Jacques de Voragine consacré à Saint Conrad :

Saint Conrad naquit en Allemagne de parents nobles, et y fut élevé. Comme c'était un personnage, de vie et de moeurs irréprochables, Nothing, évêque de Constance, l’appela pour le faire auditeur des causes du ressort de tout son évêché. Plus tard il fut élu prévôt de la cathédrale. Nothing étant mort, on manda saint Udalric, évêque d'Augsbourg, qui célébra les funérailles du prélat et qui ordonna au clergé et au peuple un jeûne de trois jours pour obtenir de la bonté de Dieu un chef qui lui fût agréable. Au jour fixé pour l’élection ou plutôt pour s'entendre unanimement, saint Udalric fit le portrait d'un évêque tel que l’apôtre le trace à Timothée et à Tite. « Il faut que l’évêque soit irréprochable... » Après la lecture de ces divers passages, l’accord fut unanime pour choisir Conrad qui fut pris, traîné de force et institué évêque, malgré ses résistances. Après son élévation, saint Conrad enrichit de précieuses reliques et de riches ornements la principale église dédiée à la sainte Vierge. Il fit bâtir trois églises, l’une dans l’intérieur de la ville et les deux autres au dehors. La première dédiée à saint Maurice était la reproduction exacte de l’église du Saint-Sépulcre à Jérusalem. Il y fonda douze prébendes à perpétuité pour les clercs qui devaient la desservir; ce qui ne l’empêcha point d'augmenter le nombre des chanoines de sa cathédrale avec ses revenus propres. Ce saint homme, plein du désir de châtier réellement son corps avec l’apôtre, passa trois fois la mer pour aller en la sainte cité de Jérusalem où il visita, avec une extrême ferveur, les lieux témoins de la passion, de la sépulture, de la résurrection et de l’ascension de J.-C. Etant un jour avec saint Udalric au château de Laufen, il vit des oiseaux entrer et sortir d'un' gouffre dont les eaux agitées étaient écumantes : le saint comprit intérieurement que sous la forme de ces oiseaux étaient deux âmes qui subissaient là leur purgatoire en punition d'une multitude de. crimes qu'elles avaient commis. Touchés tous les deux de compassion, Udalric s'empressa de dire une messe pour les morts, et le même jour Conrad en célébra de suite une seconde à la même intention : après quoi ils ne virent plus cette espèce d'oiseaux Un excellent jeune homme appelé Gebhard s'était assis, sans penser à rien, sur le trône épiscopal. Conrad lui adressa cette prophétie : «C'est trop tôt t'asseoir sur mon siège, Gebhard; mon successeur sera celui qui occupera ma place avant toi, savoir :  Gamelon. Le saint jour de Pâques, pendant la messe solennelle, une araignée tomba après la consécration dans le calice, et saint Conrad l’avala. Les saints mystères, étant achevés, on se mit, comme de juste, à table, mais le saint ne mangea pas, comme si c'eût été le carême ; tout exténué qu'il fût. On lui demanda pourquoi il ne mangeait point : « C'est, dit-il, que (508) j'attends l’arrivée prochaine d'un hôte », puis baissant, la tête, sur la table, il rendit l’araignée par la bouche.. On peut penser quelle joie ce fut pour tous ceux qui se trouvaient là, a cette occasion, ou plutôt, à ce miracle. Saint Conrad, consommé dans l’exercice de toutes les vertus, mourut le 6 des calendes de décembre, l’an du Seigneur 976, après un épiscopat de 442 ans, dans une vieillesse avancée.

dimanche, 26 août 2007

Dezsö Kosztolanyi, je te plumerai

Alouette bleue

Je l'avais acheté début septembre 2006, l'ai photographié sur le dessus de lit le 2 juillet, suis même allé jusqu'à le lire (fin juillet ou début août, je ne sais plus). Monochromes qui se meuvent, à perte de vue l'océan, le ciel bleu, tous ces clichés pour rien, pour ne rien dire. Un jour, le même jour, à Montlouis, on a acheté un vélo d'enfant, présence subreptice qui a fini par s'épanouir sur le parking du gymnase Ronsard. (Donner à un lieu d'abrutissement le nom d'un poète, je dois me tromper.)

D'Alouette on ne parla guère. Son cynisme s'était-il envolé ?

 

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Dernière minute : devant les mauvais résultats du club, Raymond Barre vient de renoncer à entraîner l'Olympique lyonnais.

samedi, 02 juin 2007

La douceur s'installe

Stalles de La Guerche 10

 

Le miroir dans un masque,

et la lune pour trembler

de peur malgré les souvenirs.

mercredi, 16 mai 2007

Seize centième note

Deux pigeons s'aimaient d'amour tendre

Merci à tous mes lecteurs

de s'être embarqués à mes côtés

depuis bientôt deux ans.

mardi, 03 avril 2007

Le Lys d'Or, mardi dernier, 3

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Dans les prés fleuris cueillir la violette. Essaie d’attraper en fait le socle violet de la pyramide. La couverture du petit livre rose tout au fond contre le mur ressemble beaucoup à celle de : The Body in the Mind dont Mark Johnson est l’auteur. Cette teinte violette est reconnaissable entre toutes. La rose absente de tout bouquet. J'étais aussi sur fond noir, colonne violette. Je finis par me décider.

Binocles, centons, proffance ; ceci est un billet bipartite.

Le Lys d'Or, mardi dernier, 2

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Elles sont crades, ces tasses. La littérature aussi c'est sale c'est du propre tiens ce n'est pas ça la littérature si c'est sale ah littérature ! Globuleux les orbes dessinent une sorte de pendule double, une pour les heures l'autre pour les minutes, et si le résidu le café sec collé c'est le passage du temps alors ce sera quoi la saleté la salle étroite la porte étroite par laquelle entrer. Il est six heures dix, ou bien une heure et demie allez savoir. J'ai ça le chocolat dans le nez j'ai ça le chocolat en horreur j'ai sali ma chemise.

lundi, 02 avril 2007

Le Lys d'Or, mardi dernier, 1

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Vous ne croyez pas, tout de même ?

Oh, juste le temps d'attraper l'appareil. Elles sont sales, mais...

Le placement des cuillères, c'est savant.

...

Non seulement vous me faites tenir des propos imaginaires mais vous avez la goujaterie de ne pas répondre ?

Oui, elles sont sales, ces tasses.

...

Oui, je fais toujours ça. Vous savez, ici je vous invente.

 

lundi, 26 mars 2007

Café bu, Le Petit Mesclun

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vendredi, 23 mars 2007

Tout ça se tasse, 8

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Tout ça

 

 

pour ça

 

jeudi, 22 mars 2007

Tout ça se tasse, 7

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(non, rien...)

mercredi, 21 mars 2007

Tout ça se tasse, 6

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L'une à moitié bue est.

(Sûr que ça va plaire à Fuligineuse et Didier Goux.)