lundi, 28 juin 2010
Ermitage en pays gluant
À chaque repas, il racontait avec enthousiasme ses promenades. Une odeur fade flottait en buée sous le plafond bas et sombre. Je la verrai toute ma vie. (A droite, bosquets à travers lesquels on aperçoit l'entrée.)
Après les premières foulées sur ce sol particulier, il raidit, en une retombée adroite, ses quatre jambes nerveuses et se mit à glisser, ainsi planté, sur ce sol gras, où ses sabots sans fer creusaient des rainures. J'avais une peur spéciale des courtilières qui ont un corps long [...] et deux antennes sur la tête, et qui jouissent dans le monde agricole d'une réputation détestable. (M. de Labrador, ambassadeur d'Espagne, homme fidèle, parle peu, se promène seul, pense beaucoup, ou ne pense point, ce que je ne sais démêler.)
(Le torrent se divisait en plusieurs ramifications, et son cours semblait se perdre dans la plaine.)
Sur la pierre du milieu, entre l'enfant et le vieillard, moisissait le corps d'un beau jeune homme déjà saisi par le violet de la mort. Ce masque qui semblait visqueux se modelait dans les reflets de la nuit. (Derrière lui ont disparu les hommes, les chevaux et la meute.)
--------------------------------
Si vous ne comprenez goutte à ce texte, il vous reste toujours les huit liens interactifs...
(Mais à qui je parle.)
12:12 Publié dans Un fouillis de vieilles vieilleries | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.