dimanche, 28 août 2005
Vous allez rire...
... mais j'ai écrit de nombreuses notes et recopié d'autres sur le désormais fameux "vieil ordinateur", je profite à présent d'une connexion en cours sur le non moins célèbre "Mac de C." (toujours avec la majuscule, hein!), et j'ai la flemme de déplacer la rallonge, de la transférer de cet ordinateur-ci à cet ordinateur-là afin de publier cet amas de notes. De plus, le vieux PC n'a qu'un lecteur de disquette (ni graveur de CD-Rom ni clé USB) et le Mac de C. n'a pas de lecteur de disquette.
(Bon, le temps que tu nous dises tout ça, tu aurais déjà installé la rallonge téléphonique dans l'autre pièce, tu te serais connecté à H&F etc.)
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vendredi, 26 août 2005
Le vaillant petit blogueur
Vendredi, 14 heures 25.
Je prends le temps de faire ce que je n'ai pas fait pendant la huitaine qu'a duré (à ce jour) la panne informatique qui m'interdit de rédiger des notes "à l'avance" pour les "poster" ultérieurement au moyen d'un simple "copier-coller", et j'écris à la main, pour recopier ces notes - quand? ce soir peut-être*. J'en ai écrit (ou esquissé) sept ce matin, sur un coin de table, en vitesse ("sept d'un coup!").
Ce que je déplore le plus, dans cette panne qui affecte mon laptop, c'est d'avoir dû cesser la publication, sous la catégorie Ecrits intimes anciens, de courriels reçus entre le 28 mars et le 5 juin, à raison d'un par jour, au miroir du 6 juin, et ce même si une éminente lectrice avait manifesté ses réserves à cet égard.
* Quand recopiée? Une heure et demie plus tard, finalement. Les autres attendront.
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jeudi, 25 août 2005
Le point
Que se passe-t-il donc? J'ai enfin pu déposer mon ordinateur portable chez un réparateur, ce matin. Pour trente euros, ces chevronnés spécialistes (espérons!) vont dépister la faille, qui pourrait s'avérer trop coûteuse pour valoir remplacement. Dans l'intervalle, je n'écris plus de notes, depuis samedi dernier, jour (je le crains) où le Fujitsu lança son chant du cygne. C'est que, pour écrire des notes, je n'ai pas seulement besoin de l'accès à Internet, mais aussi de l'ordinateur, tout bonnement!
En attendant, le blog suspend son vol...
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mercredi, 24 août 2005
Retour à Tours
Depuis trois heures à Tours... Juste eu le temps, en cinq minutes sur la Toile, de lire les commentaires les plus récents. Merci d'avoir continué de me lire et de vous être inquiété. Merci à Vrai Parisien de son très joli et mallarméen envoi.
Mon silence n'était dû qu'à l'évanouissement de mon ordinateur portable. J'écris ces lignes sur le Macintosh de C. More later...
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samedi, 20 août 2005
L'habituel enclavement
Me voici de retour dans ce carnet de toile, après deux jours d'absence, pour cause d'impossibilité à me connecter, toujours pour les mêmes raisons en cette cité de Hagetmau: travaux, interruption des services de Wanadoo... L'habituel enclavement dont il n'est jamais question dans la presse locale. Vivement aussi le retour en Touraine...
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jeudi, 18 août 2005
Varia
Jeudi, trois heures de l’après-midi
Ce matin, je ne pouvais pas écrire (mais j’ai beaucoup lu, en revanche), et cet après-midi, après une heure passée à vaquer à quelques affaires courantes et à prêter mon ordinateur, pour sa connexion Internet, à R°°°, qui loge ces temps-ci chez mon beau-père, je ne peux plus me connecter. Non que j’aie écrit grand chose jusqu’à présent, d’ailleurs. J’ai l’impression que l’écriture me replonge dans mes remords et démons. Je l’évite.
Il me semble parfois que l’écriture de ce carnétoile m’arrache à la lecture, qui est fondamentalement ma passion principale, mais aussi que je lis trop pour tenir le rythme, car j’aimerais parler ici de ces lectures.
A défaut, je recopierai prochainement le bref poème de Stuart Merrill qui se trouve dans un numéro de Scapin de 1886. Maigre moisson, qui ne risque pas de me réconcilier avec la bibliophilie, ni avec les antiquaires.
Je suis très intrigué par ma lecture d’un roman de Lise Deharme, L’Eve blonde.
Hier, à table, il a été longuement question des ostensoirs, aspersoirs et goupillons, ou plutôt du sens de ces différents mots, aucun des convives n’ayant une grande culture religieuse ni de forts penchants cléricaux. C’est une chanson de Brassens qui m’a donné une piste, avant la vérification dans le dictionnaire, et mon beau-père et moi nous sommes accordés pour dire que cette Messe au [du?] pendu compte parmi les incontestables chefs-d’œuvre du chanteur. La phrase de la soirée aura été: «Tu as de la chance, de connaître tous ces textes par cœur.»
C’est à du gibier de potence
Qu’en cette triste circonstance
L’hommage sacré fut rendu…
Plus classiquement, ou baroquement, ce matin, entre six et huit, je me pourléchais de ma lecture du Fou d’Elsa (qui regorge de très beaux vers, et se distingue par une composition poétique et un imaginaire inoubliables).
18:51 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (1)
mercredi, 17 août 2005
Huit melons dans la malle
De retour de Plieux, repassant par Lectoure (dont les lecteurs perspicaces auront, depuis longtemps, remarqué l’inscription dans ce carnétoile, par le biais de la catégorie Lect(o)ures), cette bourgade admirable, l’une des plus belles du Gers, où chaque fois je reviens avec délices, je décidai d’acheter, pour faire plaisir à mon père et lui montrer que je savais être beau joueur, après notre désaccord de l’avant-veille sur l’odeur des melons*, une caissette (ou un cageot) de huit melons, dans une ferme, caissette ou clayette que je mis dans le coffre de la voiture (ou, comme on dit dans les Landes, dans la malle), non sans prendre le soin de recouvrir la dite clayette d’un carton, afin de limiter autant que faire se peut les odeurs, et qui, comme de bien entendu, empesta le coffre tout au long des cent quatre-vingts kilomètres de route, sans que, toutefois, nous nous en aperçumes dans l’habitacle, car nous avions recours à la climatisation, qui, semble-t-il, neutralisa la pestilence, ce qui tendrait à prouver que la climatisation est effectivement efficace à plus d’un titre (et non seulement contre la chaleur), mais aussi qu’il s’agit d’une invention particulièrement démoniaque et nocive pour la santé, car ne pas être incommodé par l’odeur de huit melons dans un habitacle restreint est contraire aux lois les plus élémentaires de la nature.
* Mon père fait partie de ces personnes qui soutiennent que le melon n’a pas d’odeur, ou plutôt qu’il s’agit d’une odeur agréable et surtout légère, alors que j’affirme, pour ma part, que rien ne pue plus (en qualité et en intensité) qu’un melon dans un espace clos, si ce n’est peut-être un chou-fleur ou un brocoli déjà cuits ou en train de cuire.
21:55 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (0)
Un peu de censure (et d'autoglorification)
Traube m'invective abondamment et inonde ce blog de ses commentaires sans queue ni tête. C'est son droit, car je n'ai pas été tendre avec lui. Toutefois, ne tenant pas particulièrement à ce que ce site devienne le déversoir de ses virulences haineuses, j'ai tout de même supprimé trois de ses commentaires, jugeant que ceux que je maintiens à la vue de tous, à la suite de la note Un blogueur inepte, suffisaient à donner la mesure de ses verbigérations.
Traube a-t-il pris des cours auprès de Pierre Driout? Même confusion des thèmes, même amalgame permanent de tout et de son contraire, même incohérence de la langue... Le plus amusant, c'est que l'un (Traube) me traite de pétainiste, là où l'autre (Driout) ne cesse de me reprendre sur ma "négrophilie". L'un m'accuse de provincialisme, l'autre dit que je suis un normalien parisianiste et, de ce fait même, dénué de talent et d'intelligence.
Cela me renvoie une image flatteuse, car cela montre que je suis un écrivain complexe, chatoyant, aux mille moires équivoques, un fanal lumineux, où deux pauvres fous, pareils à des phalènes, sont venus se brûler en y voyant des traces de leurs fantasmes respectifs.
Bon, ironie mise à part (je me sens obligé de signaler que la phrase précédente était ironique, car Traube et Driout sont incapables d'ironie - il faudrait pour cela qu'ils comprennent ce qu'est le langage), heureusement que l'immense majorité de mes lecteurs est douée de raison. Ce serait fatigant, sinon...
Pour clore sur la question de la censure, j'accepte évidemment le débat et la contradiction, mais si l'un des commentateurs se contente de polluer le site avec des monceaux de phrases incohérentes et des commentaires absolument identiques les uns aux autres, je fais valoir toutefois mon droit de suppression.
17:50 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (8)
mardi, 16 août 2005
300, ça rame
Ceci est ma trois-centième note, que j'écris sur l'ordinateur de mon père, qui offre une fenêtre minuscule, une vision miniature, même avec "la taille la plus grande" (vive Apple! vivement qu'ils fassent définitivement faillite!).
Il n'y aura plus de notes dans un futur proche, car, depuis hier matin, juste avant note départ pour le Gers, mon ordinateur portable est tombé définitivement en panne, et je ne pourrai m'enquérir de le faire réparer que demain au plus tôt, peut-être à Mont-de-Marsan. Pourtant, j'avais de nombreux projets de note.
Vive Windows! Vivement que Microsoft fasse faillite!
08:30 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 14 août 2005
22 mètres
Il y avait hier, dans Libération, le carnet hebdomadaire de l’écrivain Jean-Hugues Oppel, écrit dans un style assez cinglant, remuant, voisin de Charlie Hebdo, qu’il doit beaucoup pratiquer.
Il décide, pour l’un des jours, d’intituler sa chronique L’enfer du 22 mètres radioactif, pour y traiter ensuite de la disproportion scandaleuse entre l’importance du seul sujet abordé par les médias (le retour de Zidane en équipe de France) et l’abondance d’encre et de salive que ce thème fit couler. Léger problème, la métaphore des 22 mètres est empruntée au rugby. Cela me rend plutôt sympathique l’écrivain, qui montre ainsi, même involontairement, que le sport est le cadet de ses soucis.
De surcroît, je m’étais exprimé sur cette même disproportion, dans l’une des notes du 4 août (qui n’a pas été publiée dans Libé!).
21:50 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (0)
Châteaux
Une interlocutrice, ou lectrice, m’a demandé il y a déjà lurette si je n’étais pas, par hasard, nostalgique de l’époque où florissait, en France, l’aristocratie. Cette question venait à la suite de plusieurs notes consacrées à des visites de châteaux. Suis-je un nostalgique de l’Ancien Régime? Nullement, en fait. J’ai reçu une bonne éducation, j’allais écrire “jacobine”, mais on préfèrera “républicaine”… enfin, bref, j’ai toujours été très sensible, dans l’Histoire de France, aux acquis de la Révolution, aux privilèges, aux inégalités entre les Etats, aux servitudes, aux hypocrisies du clergé, aux diverses trahisons de la cause du peuple qui ont émaillé le 19ème siècle, et dont l’usurpation du Second Empire n’est pas la moindre.
En revanche, si je n’ai rien d’un aristocrate, j’ai le goût de l’architecture et des belles choses, aussi suis-je facilement contenté, ou ravi, en visitant des châteaux où se trouvent: du beau mobilier; des tapisseries du XVIIème représentant, dans des couleurs passées mais fortement contrastées cependant et, de ce fait, émouvantes, des scènes mythologiques, guerrières ou champêtres; des toiles, des cabinets, des chambres, et, surtout, de remarquables bibliothèques comme je rêve un jour d’en pouvoir installer une chez moi.
Je ne suis donc pas exempt de la rêverie châtelaine, qui remonte à l’enfance, et à l’occasion de laquelle on se surprend à imaginer sa vie dans un joli manoir, ou un robuste castel, ou une splendide demeure seigneuriale. Mais l’aristocratie, en particulier les générations actuelles, ne me fascine aucunement.
Je repensais à cela, car la lectrice me demande, pour quelque temps, de ne plus lui écrire car elle ne sera plus chez elle. Mais peut-être lira-t- elle mon blog. Je ne joue pas le jeu. Mais je dois admettre que je repensais à cela à la veille d’une probable virée touristique dans le Gers, qui doit enfin nous conduire à Plieux, que nous vîmes il y a cinq ans mais qui était fermé, et ce du fait que Renaud Camus, propriétaire du château de Plieux, fait souvent état de cette puissante rêverie châtelaine, ou de l’attrait sur lui du fantasme immobilier.
Si elle a lieu, ce qui n’est pas certain, cette virée sera le dernier feu de vacances bien sages, car nous passerons ensuite dix jours à Hagetmau, d’où il nous sera impossible de bouger autrement qu’avec A. ou mon beau-père.
18:40 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (1)
lundi, 08 août 2005
Sale lambeau
Il faut que je m’y remette. Du nerf, dirait M. Songe. Une idée pourrait consister à prendre comme contre-exemple le journal de Charles Juliet, geignard et marqué du sceau de la stérilité.
16:55 Publié dans Ex abrupto, Lect(o)ures | Lien permanent | Commentaires (3)
dimanche, 07 août 2005
Sénescence
Je dors mal (cauchemars), j'ai affreusement mal au dos, je n'arrive plus à écrire. Abject et harcelé. Je dois chercher à faire abstraction. Comment?
11:35 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (3)
vendredi, 29 juillet 2005
Concis
Je suis de retour.
18:35 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (3)
mercredi, 06 juillet 2005
Images
Je ne mets aucune image en ligne. Pour l’instant. Quand j’aurai le temps de régler la question du transfert des fichiers vers l’hébergeur à partir de mon ordinateur portable, qui le refuse, je pourrai publier régulièrement de petites notes-images.
Je fais des provisions pour les longs soirs d’hiver, et vous aurez bientôt les yeux écarquillés !
09:10 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 05 juillet 2005
Contrainte ?
Je me contrains, en dépit d’un féroce mal aux yeux et d’un épuisement chaque jour plus marqué, à écrire quelques lignes dans ce carnet de toile, afin de mettre fin aux complaintes de mes lecteurs et aux emportements enthousiastes de mes détracteurs (ces deux catégories ayant, d’ailleurs, une intersection que j’imagine, en mon nombrilisme masochiste, vaste).
Non, cher lecteur, adorable lectrice, vous qui êtes allés chercher sur je ne sais quel blog un illusoire produit de substitution, tel l’héroïnomane perdu que console et désintoxique la méthadone, je ne vous ai pas abandonnés. Non, toi qui ricanes, là-bas, dans le coin, te drapant dans ta cape à l’instar de Judas, je ne te ferai pas ce plaisir, et tu ne diras pas, alexandrinement : « Et au trentième jour, Guillaume se taisit. » (Je signale, d’ailleurs, aux amateurs de poésie et de langue française, que l’on pourrait préférer le décasyllabe de type taratantara : « Au trentième jour, Guillaume se tut. » Mais mes détracteurs sont ainsi : ils ne connaissent pas, les pauvres, l’usage du passé simple.)
Well, after this delirious bout of self-induced megalomania, je vous invite à vous reconnecter prochainement sur ce carnétoile, où vous accueilleront des notes tourangelles.
20:10 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (2)