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samedi, 21 mars 2015

On Guptill's double ton

An exceedingly well-written piece on an amazing game.

“Bouncing off Guptill, New Zealand amassed 6/393, furthering the West Indies' recent record of quantum toothlessness.”

“The restless disposition of the crowd seemed to say that if they had wanted to see dots, they would have gone to an Australian aboriginal art show.”

“The Kiwis' blows were the whipcracks of the rampant. The Windies' were the flailings of the doomed.”

 

▬▀¦▄█¦▀▬

 

Note de bas de page

5.35 am

194* for 149.

In a few minutes I'll be able to say I've watched a little of Guptill's double ton live.

10:36 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 10 mars 2014

Lettre couverte à Édric Klapisch

Cher Cédric Klapisch,

 

attablé, au grand soleil pré-estival de cet avant-printemps, devant mon assiette kebab, place du Grand-Marché, à Tours (celle qui est désormais connue sous le surnom de “place du Monstre”), je vis passer un jeune homme, probablement coréen, lequel arborait un t-shirt griffé STOCKHOLM tout en conversant dans un espagnol de fortune avec des étudiantes qui avaient l'air américaines.

Je suis disposé à vous laisser les libres droits de cette véridique anecdote en vue de votre prochain film, Le Coussin berlinois, mais à condition, toutefois, que vous puissiez m'arranger un rencard avec Kelly Reilly.

Avec ma considération,

GC

 

vendredi, 25 octobre 2013

:

Je note : R I E N .

09:09 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (0)

jeudi, 06 juin 2013

Débarquement, fin d'an VIII

 

Nous y voici, donc, à ce huitième anniversaire.

Peut-être est-ce sous l’influence durable – sa découverte, puis la lecture de tous ses romans et chroniques aura été, pour moi, un des chocs les plus essentiels – de Robert Pinget que je résiste ainsi, et atteins un certain niveau de persistance dans le dérisoire.


(je cite de mémoire)


Reprendre joyeusement l’affreux harnais écrit Monsieur Songe. Puis il biffe l’affreux. Puis il biffe harnais. Reste reprendre joyeusement.


(je cite de mémoire)

mercredi, 22 mai 2013

Bruts

18149. 35530. Depuis mars 2007.

3069 et 6956. Depuis juin 2005.

Entre autres.

05:09 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (0)

mercredi, 08 mai 2013

Gâtés

L'avantage de la douceur revenue, c'est qu'en se réveillant à quatre heures du matin, on peut descendre donner à manger à la chatte puis s'installer sur le canapé du salon sans se geler pour autant.

Toutefois, on nous dit que ça va se regâter...

04:22 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 06 mai 2013

Célébrations

Ces carnets fêtent leurs 95 mois d'existence. — Et moi ?

10:50 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 28 avril 2013

Peu

Mon mois de mai s'apprête à ne ressembler à rien.

Toi, tu ne savais pas – à une heure du matin – où nous étions. Mauvaises nuits toujours.

Le chauffage à la relance, aucun printemps en perspective.

Ne pas râler, ni se morfondre, fais ce que dois.

05:34 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (0)

samedi, 20 avril 2013

Châtaignes brunes

Georg Trakl, Herbst & Winter Il y a six ans, je lisais (relisais - il est, depuis mes années d'études, un de mes poètes préférés) Georg Trakl. La raison en fut peut-être l'importance des références à Trakl dans les Eglogues de Renaud Camus, dont la plus récente venait d'être publiée.

Je prends des coups, tu mets des prunes.

mardi, 05 mars 2013

Fragment XLI

On ne comprend pas les tourelles.

On ne saisit pas les donjons.

Sur les ronds-points, particulièrement, fleurissent ces nouveaux donjons.

 

Foulques Nera se démène, s'agite, affreusement défaits ses rictus. Il marche en crabe, patauge.

 

On ne comprend pas mes tourelles, mes écrouelles.

Alors, du côté de Floirac ?

Non !!!

dimanche, 13 janvier 2013

Fil brumeux

Matinée de dimanche. Brouillard.

On y voit à 40 mètres ; on distingue des formes à cent mètres — à tout casser.

Un bus de ville passe, toutes lumières éteintes.

samedi, 24 novembre 2012

Visions de Jéroboam

Pas de bazar dans ma vie, mais du bazar sur mon bureau — piles de livres, copies, textes à écrire ou notes à mettre au propre — c'est du propre. Lisant les poèmes torrides et abstrus de Frankétienne (masque du sexe, anus palpitant, blessure vaginale, giboune opulente, béance ovale), je voudrais cerner, plutôt que l'essor de ces épithètes récurrentes, les figures que dessine la syntaxe de chaque poème. Et on n'en finit pas, de décalquer des formes, un ciel rose, les deux néfliers ont perdu leurs feuilles en en moins de dix jours (entre le 8 et le 17, je dirais) de sorte que les fruits encore lourds, gonflés, habitant encore les branches, reflètent, à l'abri du ciel rose, la cacophonie des feuilles jonchantes, des nèfles pourries tombées à terre (tout ramassé déjà ce matin, débarqué déchèterie - de sorte que ce reflet est imaginaire, mémoriel, qu'importe). Si l'on n'en finit pas de débarquer, de claquer la langue, ou d'accorder la kalimba, pas de salut, pas d'adieu non plus.

dimanche, 23 septembre 2012

Aller avant

Neuf pions noirs, et treize verts, comment reprendre son souffle.

 

Hier soir, je me suis enfoncé intégralement une punaise dans la talon du pied droit. Il faudrait limiter l'usage des punaises au sous-sol (affiches de course landaise sur les lambris), ou éviter de marcher en chaussettes en allant ranger, à la cave, les bouteilles fraîchement achetées. Ou les deux. Solide, le pansement a résisté, jusqu'à présent, à l'humidité de la douche et à la friction des draps.

 

L'équinoxe l'avait trouvé en plein paradoxe. Aller avant.

Un quatorzième carreau vert éclaire la fenêtre.

vendredi, 21 septembre 2012

... dharma queen ...

......... j'étais ce clochard céleste dont les yeux semblaient percer quelque aporie de la ville composée par la thèse de ses cheveux blancs et l'antithèse de sa longue barbe blanche ................

(Santiago Amigorena. La Première défaite. P.O.L., p. 175)

 

Oui, je suis revenu de la collégiale.

Oui, j'ai entendu Kudsi Erguner et Denis Raisin Dadre, et leurs formations, pour quelques semaines jumelées.

(Comme il aimait l'ambiguïté qui naissait de placements syntaxiques audacieux, que certains compteraient faute de style.)

Oui, il faisait frais dans la journée, pour septembre, et bon le soir.

Puis Kudsi devint Kerouac.

C'était beau.

jeudi, 10 mars 2011

Mamie Nova tue : Télérama s'embrouille

Synecdoque involontaire, couverture de Télérama

 

Télérama, il n'y a que toi qui puisses faire ça !

19:46 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (3)

mercredi, 02 février 2011

Grand nain

C'est du grand n'importe quoi. Réveillé par Oméga à 2 h 30, et depuis : pas rendormi. Vivement demain soir je suppose, relâchement ? Des dizaines d'idées, et rien écrit en janvier. Bossé, et pas une ligne. Flickr "more addictive than dope". Le message passe mal. Pour la postérité (my regard) : Dorian de Will Self + Hector Abad.

 

07:00 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 14 décembre 2010

Un peu, mon neveu

Le Prix National de l'Euphémisme Journalistique vient de trouver son candidat favori.

En effet, après avoir expliqué que des députés finiens et des députés de la Ligue du nord s'étaient bagarrés dans l'enceinte du Parlement lors du vote de confiance, puis que l'incompréhension avait entouré le vote favorable à Berlusconi de certains élus de gauche, et qu'enfin tout cela se déroulait sur fond d'une enquête du parquet de Rome relativement à des voix "achetées" (et donc à un véritable système de corruption allant au-delà du clientélisme), l'envoyé permanent de France Infos à Rome a enchaîné en parlant de "climat un peu délétère".

samedi, 27 novembre 2010

Critique-gigogne

Quand je lis le texte de Pierre Bayard, qui analyse  -- à travers Viderman --  la façon dont Freud s'est convaincu qu'Edward De Vere était l'auteur réel des pièces attribuées à Shakespeare, c'est-à-dire en suivant les théories de J. Thomas Looney, je trouve que la critique-gigogne est une entreprise souvent palpitante, mais parfois vaine.

20:10 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (0)

mercredi, 24 novembre 2010

Généticiens, 21.56

Cahier des charges pour un savant fou de la variété généticienne : modifier l'ADN d'un rongeur quelconque (mettons le myopotame ou ragondin, par exemple) afin d'obtenir un animal

  • sachant nager
  • entièrement coprophage
  • ne produisant qu'un niveau extrêmement minime de méthane

Ainsi, avec un tel myopotame génétiquement modifié (M.G.M.) dans chaque maison, il n'y aurait plus besoin de tirer la chasse, ni d'utiliser de papier hygiénique, le tout avec une très faible empreinte carbone.

13:30 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (0)

jeudi, 04 novembre 2010

Prolepse, I : adjectifs toponymiques, avaler la ciguë

His proper business in life was to work, to finish a symphony by finding its lyrical summit. What had oppressed him an hour before was now his solace, and after ten minutes he put out the light and turned on his side: there was always work. He would walk in the Lake District. The magical names were soothing him: Blea Rigg, High Stile, Pavey Ark, Swirl How. He would walk the Langstrath Valley, cross the stream and climb towards Scafell Pike and come home by way of Allen Crags. He knew the circuit well. Striding out, high on the ridge, he would be restored, he would see clearly.

 

 He had swallowed his hemlock, and there'd be no more tormenting fantasies now. This thought too was comfort, so that long before the chemicals had reached his brain, he had drawn his knees towards his chest, and was released. Hard Knott, Ill Bell, Cold Pike, Poor Crag, Poor Molly…

 

Amsterdam, I, ii

vendredi, 22 octobre 2010

Colons, carons

   She would not say of anyone in the world now that they were this or were that. She felt very young; at the same time unspeakably aged. She sliced like a knife through everything; at the same time was outside, looking on.

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He drove past the flagpole with the banging halyard. The wind was banging the halyard against the pole and it made him weak somehow, the repeated meaning of this noise.

 

mardi, 12 octobre 2010

Brève

--- Ministres. Plus la réalité leur déplaît, plus ils s'enfoncent dans le déni et l'idéologie...

 

Ainsi, de la nouvelle antienne des pseudo-polyphonies du gouvernement, Pécresse, Woerth, Soubie et alii : "la réforme des retraites est faite pour les jeunes".

En effet, elle est faite :

1) pour que les étudiants d'aujourd'hui entrent 3 à 5 ans plus tard sur le marché du travail

2) pour qu'ils ne sortent du marché du travail qu'avec une demi-retraite, de guerre lasse, à 65 barreaux (ou à peu près)

 

C'est bien parce qu'elle est faite pour eux, un peu comme la guillotine pour la nuque, que "les jeunes" se réveillent contre cette réforme... non ?

 

17:30 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (2)

vendredi, 08 octobre 2010

Weshalb, deswegen

How typical of me !

Mardi soir, après une longue soirée, j'ai commencé la lecture de La Mise en scène (Claude Ollier est, d'une certaine façon, ou dans un certain genre d'écriture, un de mes écrivains préférés -- pourtant, je n'ai jamais lu son roman le plus célèbre, ni d'ailleurs aucun des huit tomes du Jeu d'enfant).

Mercredi après-midi, voulant passer un peu de temps au salon avec les garçons, j'ai commencé Bestiaire domestique de Thierry Beinstingel (j'en suis parvenu à "Pigeons : 5"). Le soir même, j'ai poursuivi, à peine quelques instants, La Mise en scène (j'en suis au début du chapitre V, pas de quoi pavoiser).

Et jeudi soir, vers six heures, me trouvant sur la terrasse, puis dans le rond-point de l'impasse, à surveiller Oméga (tracteur, vélo), j'ai saisi le livre arrivé par la Poste le jour même, Black Dogs d'Ian McEwan, dont j'ai atteint la page 30, avec maintes interruptions, le temps d'y admirer bien des phrases, et d'y remarquer aussi que l'action se situe à Saint-Maurice de Navacelles (où je fus ce mois d'août).

Ainsi, alors que je croule encore sous diverses tâches qui vont blinder désagréablement et puissamment mon week-end, me voici à la tête de trois ouvrages en train, dont un au moins n'a rien d'un opuscule. (Mais, si je finissais fissa Bestiaire domestique, le jeudi soir, qui me dit que je ne me saisirais pas d'Eloge de la marâtre le vendredi au petit bonheur, au retour de la fac ?)

Wie typisch Ich !

 

dimanche, 03 octobre 2010

Ce qui tient en éveil

Ce qui tarabuste, empêchant -- réveillé à quatre heures du matin -- de retrouver le sommeil :

  • les nouvelles récentes de mon grand-père maternel
  • le cap passé du 2 octobre (9 ans déjà), sans jamais savoir si C. "marque le coup" ou n'a pas remarqué la date
  • la préparation des services du 2ème semestre
  • les notes de lecture que j'aimerais écrire
  • le cours de M2 sur les premières phrases
  • les retrouvailles et discussions de fin de manif
  • la douleur dans le coude gauche

 

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mercredi, 01 septembre 2010

Comme en quarantaine

C'est reparti.

Déjà une semaine au boulot, à quoi s'ajoutent des achats, hier, de livres qui se sont ajoutés à la pile des livres non encore lus, et, moi qui avais peur, mi-août, de ne plus savoir lire car j'avais passé deux semaines d'abstinence totale, je me retrouve avec quatre livres en train. (Omettre, éviter, biffer systématiquement les expressions se retrouver avec et en train, surtout depuis hier, là encore, après avoir entendu un commandant de pompiers de l'Hérault déclarer à France Info : "on se retrouve avec une végétation en stress hydrique maximal".) Je ne sais à quoi ressemblera l'année. À un pavé ? À un bouquet de muguet ? À un champ de tourbe ambigu ?

Wait and see.

 

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jeudi, 01 juillet 2010

Site Web universitaire

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