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lundi, 02 janvier 2006

Ces rivages

31 décembre, dans l'après-midi.

 

Je n’écris rien de ces rivages, où nous avons connu l’atrocité et l’angoisse. Les sillons profonds, peu fiables, où l’on se tord le pied, qu’ont creusé des années de calamités – ce sont des prismes trompeurs.

[…]

Dans la nuit de décembre à janvier, seule dans son lit d’enfance, le froid peut-être s’empare de son cœur noué et de ses souvenirs. Mon cœur chavire, et je respire près de toi.

11:45 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (0)

mercredi, 14 décembre 2005

Joyeux Anniversaire, Delphine !

Voici une célébration pas du tout improbable : aujourd'hui, pas de note, certes car je suis lessivé, mais surtout pour vous inviter à laisser un petit message ci-après en l'honneur de ma sœur aînée, Delphine, qui fête aujourd'hui son anniversaire.

Il n'y a pas que des moments faciles, yet I'm pretty sure everything'll turn out for the best, sis'...

 

lundi, 12 décembre 2005

Le temps, d'après ibn Sînâ

" Le temps fait oublier les douleurs, éteint les vengeances, apaise la colère et étouffe la haine ; alors le passé est comme s’il n’eût jamais existé." (Ibn Sînâ, a.k.a. Avicenne)

 

***

Quel est le lien entre cette note et celle qui la précède ?

11:45 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (8)

dimanche, 11 décembre 2005

Sans rime ni raison

L'amour ne rime à rien. C'est un manège de dément.

14:00 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (0)

Pas grand chose

Il est dommage, tout de même, qu'il n'y ait pas de rubrique "rétroliens récents" dans la page d'accueil des carnets de toile hébergés par H&F.

12:00 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (0)

samedi, 10 décembre 2005

De l'abus des photographies

C'est, sans nul doute et passablement (pour complaire à Simon), une faiblesse de publier des photographies, et de petits textes de rien du tout. Je ne trouve aucun argument pour ma défense, si ce n'est que je manque de temps (et peut-être d'inspiration) pour des textes plus longs.

C'est une faiblesse plus grande encore de parsemer de petits liens hypertextuels cette note, afin de vous inciter à vous rattraper en lisant des notes venues de jours plus fastes, vaches grasses et pots de grès bien remplis de provisions hivernales.

Je reviendrai, dans le courant de l'après-midi, avec des photographies de Touraine, et, si possible, au moins quelques phrases, tant je déplore ces carnétoiles farcis seulement d'images d'amateur.

13:55 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (0)

Luna parquet

medium_japan10.jpg

 

Ce document m'a été envoyé par un ami. Je ne connais pas l'auteur des photographies, ni celui de l'article (publicitaire sans doute), ni du concepteur.

Pour moi, cela s'apparente quand même un canular.

L'idée est que, par sa reptation et des vêtements appropriés, le nourrisson nettoie le parquet.

10:52 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (2)

mercredi, 07 décembre 2005

Pas fou le bourdon

Cela fait une semaine que, suite à l'achèvement (collectif) du chapitre 2, j'ai mis en ligne la photographie qui doit servir à écrire le chapitre 3 du Vil Landru à Villandry, et tout le monde s'en fout, à juste titre d'ailleurs. Moi aussi, en ce moment, je me fous de tout.

12:13 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (7)

lundi, 28 novembre 2005

Complaintes des visiteurs

Dimanche, quatre heures et demie.

Un nombre négligeable de visiteurs m'ont poussé à inverser l'ordre des rubriques dans la colonne de droite, car il était impératif, disaient-ils, d'accéder prioritairement aux nouvelles notes et commentaires les plus récents ; ma compagne se plaint à présent de devoir aller chercher le calendrier tout en bas de colonne, alors qu'elle utilise le mode de consultation par journée.

medium_sens_interdit_de_la_membrolle.jpg

Un simple tour au marché de l'Avent de La Membrolle sur Choisille a suffi à approfondir la crève qui se profilait : nez en démangeaison perpétuelle, trois mouchoirs en tissu de l'heure (jamais pu utiliser des mouchoirs en papier), yeux éternellement embués. Il faut dire aussi que, pour trouver les bâtiments de la colonie pénitentiaire de Mettray (où fut "accueilli" Genet adolescent), j'ai dû m'arrêter près de la place du dit village afin d'y consulter le plan fort complexe et détaillé. N'ayant pas remis mon manteau, j'ai peut-être aggravé mon cas en cette cruciale minute d'orientation topographique.

vendredi, 18 novembre 2005

Têtes de Turcs?

On entend dire ici et là, depuis hier matin, que l'équipe nationale de Turquie serait passible de lourdes sanctions de la part de la FIFA suite aux incidents ridicules (mais assez emblématiques, je trouve, de ce qu'est un stade de football quoi que l'on veuille nous faire accroire) qui ont conclu le match Turquie/Suisse, mercredi soir. On parle également de la possibilité de faire jouer les matchs internationaux de la Turquie sur terrain neutre pendant quelque temps. Fort bien.

Mais voilà: j'ai aussi entendu plusieurs analystes tout à fait galonnés et compétents déclarer que ces incidents risquaient de compromettre les négociations d'adhésion entre la Turquie et l'Union Européenne. Cela me surprend... Qu'est-ce donc? Ni la non reconnaissance officielle des crimes contre les Arméniens, ni la répression de nombreux journalistes et citoyens engagés dans des associations de défense des droits de l'homme, ni les atermoiements de la Turquie dans le dossier chypriote, ni le statut juridique des femmes (toujours problématique en fonction des régions) n'auraient pesé dans la balance... mais quelques coups de pied dans des testicules helvétiques auraient raison des visées européennes de nos amis les démocrates ottomans? Nous vivons une époque formidable!

18:50 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (6)

Grenoble et ses "étudiants"

Je copie-colle ci-dessous la dépêche AFP, purement factuelle et relative aux affrontements entre les forces de l'ordre et certains "jeunes" la nuit dernière à Grenoble. Ce matin, j'ai entendu un reportage sur ce sujet à la radio, et j'ai été choqué d'entendre le journaliste préciser que ces incidents étaient tout à fait distincts de l'actuelle flambée des banlieues, car, dans le cas précis de cette "Fête du Beaujolais" qui a tourné au vinaigre, les jeunes agresseurs, certainement bien éméchés, étaient "des étudiants", et non des jeunes de banlieue.

 

Il se trouve qu'un nombre non négligable de "jeunes de banlieue" deviennent, comme l'immense majorité des jeunes, des étudiants. Cela est à prendre dans les deux sens, histoire d'en finir, de part et d'autre, avec la langue de velours:

1) On peut vivre "en banlieue" et accéder aux études. Les études universitaires, en particulier, sont ouvertes à tous sans concours d'entrée. (Exemple personnel: que ce soit à Paris-10-Nanterre, dans mes jeunes années, ou à Tours, j'ai toujours eu, dans les classes que je prenais en charge, des étudiants issus des milieux dits "défavorisés" ou "sensibles".)

2) Corollairement, on peut être étudiant et casseur... que l'on soit ou non un "jeune de banlieue"!

 

Autant dire que, dans le cas des "événements" de Grenoble, dont je n'ai pas été témoin, et dont je ne sais rien que ce que la presse (fort peu diserte) en dit, les étudiants qui ont agressé des pompiers puis des policiers pouvaient tout à fait être issus des banlieues; ils pouvaient aussi ne pas en être issus, mais, à coup sûr, ils se sont comportés d'une manière indigne et criminelle. C'est cela qui compte, et non l'origine sociale ou le niveau d'études: un groupe d'abrutis éméchés qui lancent des bouteilles sur des pompiers venus soigner leurs congénères partis en capilotade, ce sont des délinquants, point barre.

 

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La fête du beaujolais tourne à l'affrontement avec la police à Grenoble

18 novembre 2005

GRENOBLE (AFP)

La fête du beaujolais nouveau a viré vendredi matin à l'affrontement avec les forces de l'ordre dans le vieux Grenoble et la police, qui a utilisé des gaz lacrymogènes, annonce avoir interpellé une vingtaine de personnes. A 04h00, le calme était revenu au centre ville. Les services du nettoyage municipal commençaient à nettoyer les rues jonchées de poubelles renversées et de morceaux de verre afin que la ville soit propre au lever du jour.

Vers 00H25, les pompiers avaient été appelés dans les rues piétonnes du centre ville historique après une bagarre pour soigner un blessé, mais ils avaient été pris à partie par des jeunes gens, souvent avinés qui ont endommagé le véhicule d'intervention, a indiqué le directeur départemental de la police, le commissaire Jean-Claude Borel-Garin. Les policiers venus au secours des pompiers ont, à leur tour, été agressés. En quelques minutes, plus d'un millier de jeunes gens, souvent des étudiants, sont sortis des bars et se sont retrouvé face à des forces de l'ordre qui ont fait l'objet de jets de projectiles divers.

A l'exception d'une voiture particulière au pare-brise défoncé, les dégâts matériels étaient limités, aucune vitrine n'ayant été endommagée, a constaté le journaliste de l'AFP. Selon le commissaire Borel-Garin, trois policiers et deux CRS ont été légèrement blessés. Les pompiers ont installé un poste de secours avancé dans un bar irlandais, et une dizaine de personnes ont reçu des soins, "essentiellement de la bobologie", ont-ils indiqué. La sortie du beaujolais nouveau avait été déjà l'occasion d'affrontements limités avec les forces de l'ordre au cours des deux dernières années, a rappelé un élu de la ville.

16:10 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (3)

mercredi, 16 novembre 2005

Ah, désolé

Cela n'arrive qu'à moi, je suppose...

Voilà. Je me suis enfin décidé à m'équiper de l'ADSL, qui coûte tout de même plus cher: or, l'un de nos ordinateurs, pourtant acheté en janvier dernier, n'est pas compatible (aaargh, Apple); et pour l'autre, mon portable, vieux de deux mois, je ne vois pas la différence. C'est aussi long avec la Livebox de Wanadoo et le Wifi qu'avec le bas débit avant.

Quelle fumisterie...

18:05 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (5)

samedi, 12 novembre 2005

A quoi servent les proverbes...

Il faut que jeunesse se passe.

17:20 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (2)

mercredi, 09 novembre 2005

Encore sept...

... commentaires avant le 1111ème.

15:14 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (0)

Ramdam

Difficile d'écrire en ce moment - et de trouver le temps, et d'en trouver la force. Merci à tous de continuer à fréquenter ces pages presque éparses désormais, et peu riches en texte.

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lundi, 31 octobre 2005

Défi numérique

M'étant lancé le défi imbécile de dépasser les dix mille visites au cours du mois d'octobre, je me dois d'aller au bout de l'idiotie, go the whole hog, et vous informer que c'est mal.

(Mal barré, quoi).

En effet, il faudrait 383 visites pour ce seul dernier octobre. Or, ce carnet de toile n'a accueilli un nombre supérieur de visites qu'à deux reprises en trente jours, soit le lundi 17 octobre et le lundi 24 octobre. (Je m'en étais déjà ému.

Si le lundi me porte chance, ou si les palindromes me poursuivent, nous le saurons demain.

11:50 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (1)

Sur son trente-et-un

Au moment où apparaît cette note, que j'écris ce dimanche 30, à six heures du soir mais programme pour demain matin, le dernier nombre à figurer en noir au calendrier verdit de sérénité, et la nuit suivante, à minuit, le calendrier du mois de novembre s'y substituera, alignant une théorie de trente nombres noirs à, inlassablement, reverdir, même en automne, et de sisyphéenne condition.

06:40 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (2)

samedi, 29 octobre 2005

Dix mille?

A trois jours de la fin du mois, je voudrais informer mon aimable lectorat (d'autant plus aimable qu'il supporte ces crises d'acné numérologiques et statistiques) que ce blog a reçu 9001 visites entre le 1er et le 28 octobre. Courage! Dix mille, c'est possible!!! (La réponse: dans trois jours.)

13:55 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (3)

jeudi, 27 octobre 2005

Dans le mille

J'ai le très grand honneur de vous annoncer que le millième commentaire a été écrit ce soir par une nouvelle venue, mais fort bienvenue, Alexandra. (Par un scrupule linguistique, elle se trouve être aussi l'auteur du 999ème, ce qui est largement aussi enviable, à mon avis.)

Par ailleurs, il était bien normal que, lui répondant, je devinsse l'auteur du premier commentaire qui soit aussi un palindrome à quatre chiffres, le 1001ème (avec un quizz en prime).

21:52 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (0)

mercredi, 26 octobre 2005

Affroidi

En additionnel post-scriptum à la note météorologique, j’aimerais signaler que, pour ma part, j’ai toujours fort bien vécu dans un logis chauffé à 18°, mais, les années passant en compagnie de ma chère et tendre, que je croyais au début frileuse alors qu’elle aime seulement vivre dans une maison où il fait à peu près vingt degrés, je ne sais si je pourrais revenir à ces us austères.

19:30 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 25 octobre 2005

The early bird catches the spleen

Certains matins, cela se produit. Au réveil, l'impression que jamais on ne se lèvera, que jamais on ne pourra continuer ce train-train. On repense à tout ce qu'il y a de désagréable dans la vie, et les perspectives de la journée qui commence semblent pires les unes que les autres.

Ce matin, avant que sonne le réveil, assailli par le seul souvenir obsédant des diverses tâches importantes que j'ai, jusqu'à ce jour, laissées en plan, j'avais envie de tout laisser tomber. Comment faire pour se débarrasser des pensums? La perspective de devoir enseigner toute la journée en état de quasi-aphonie n'est sûrement pas sans lien avec cet état d'absolu découragement et de total abattement.

Tout envoyer promener. Tout et quoi?

09:12 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (3)

samedi, 22 octobre 2005

Coup de collier sur un échiquier

Comme tous les auteurs de carnétoiles un peu dépassés, précautionneux mais pressés par le temps, je publie beaucoup, ces jours-ci, d'images, et écris peu. Ce ne sont pas les sujets qui manquent, ni l'envie, mais j'ai, à donner, un coup de collier plus violent encore que d'ordinaire. Sinon, je lis Biffures (ah, Leiris!), et The Grouchy Grammarian, qui ne me plaît pas tellement. J'ai lu la dernière pièce de David Hare, Stuff Happens, dont j'aimerais parler prochainement. (N'est pas Pinter qui veut, quand même...)

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vendredi, 14 octobre 2005

Nobel, suite

Que tout soit bien clair: je suis très heureux de voir le Nobel attribué à Pinter, écrivain et dramaturge que j'aime beaucoup. Je posais seulement une question sur l'hégémonie grandissante de la langue anglaise, mais aussi sur la pertinence relative de certains choix: Saramago, franchement, n'arrive pas à la hauteur de la cheville d'autres écrivains portugais ou brésiliens.

09:53 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (5)

jeudi, 13 octobre 2005

Nobel en glaise?

Le Prix Nobel 2005 de Littérature est Harold Pinter. Je connais bien l'oeuvre de ce dramaturge, que j'admire et ai même étudié (!), mais, malgré tout, j'éprouve une certaine frustration. Comment se fait-il que plus de la moitié des Prix Nobel aillent, depuis une dizaine d'années, à des auteurs de langue anglaise? Il y a tant d'auteurs contemporains de langue portugaise, ou russe, ou italienne, ou espagnole, ou arabe, ou française, ou hindi, qui valent largement le bon Harold... Alors, quel sens donner à ce phénomène?

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lundi, 10 octobre 2005

De mieux en mieux

10 h50.

Entre deux cours, j'utilise en vitesse l'ordinateur hyper-puissant de la salle du centre de recherches pour écrire cette petite note, sorte de ponctuation curieuse de ma journée, comme lundi dernier, revenant du Cap-Ouest, j'avais rapporté en torrent certains propos tenus par une tablée près de moi, et comme j'évoquais la possibilité d'écrire une sorte de roman interactif qui s'enrichirait de la participation de mes lecteurs, je dois aussi signaler comment évolue ce projet, à savoir que j'ai décidé (mercredi) de créer un autre blog spécifique pour ce roman, ou plutôt pour ces romans, car il y en aura plusieurs, à raison d'un chapitre par semaine pour chacun, et le premier roman dont le projet mûrit en moi depuis huit jours s'intitulerait Avril déjà dérape (titre élaboré jeudi soir au début d'une nuit de partielle insomnie), mais pas une ligne n'en est écrite encore.

10:54 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (1)

samedi, 08 octobre 2005

Mohamed El Baradei

Juste un lien vers un article récent du quotidien algérien El Watan consacré au très controversé Prix Nobel de la Paix 2005. J'ai également retrouvé, grâce au site du Guardian, le texte de son intervention à l'O.N.U. du 14 février 2003: il était question des armes de destruction massives en Irak...

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