mercredi, 30 juin 2010
Un mot à la hâte
Il me semble que je n'ai jamais pris le temps d'être éjaculateur précoce.
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mardi, 29 juin 2010
Orangine
Hier midi, j'ai mangé du sorbet aux carottes râpées. Puis j'ai baissé le thermostat du frigo.
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dimanche, 24 janvier 2010
?
Passé une partie de la journée à errer dans la bibliothèque, face aux rayonnages.
Est-ce le signe d'un esprit heureux ou d'une âme inquiète ?
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jeudi, 07 janvier 2010
Nécrologie / Obituary
19:10 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (7)
dimanche, 03 janvier 2010
Deux mil dix
Aujourd'hui, c'est le 72 novembre. (Ainsi parla le chat de bois.)
Miaou !
Est-il possible de reprendre ? Une décennie s'achève, le doyen des Français s'est éteint sur la côte landaise : l'avant-veille, Sud-Ouest célébrait son anniversaire - s'achève une décennie.
Sur le bureau : une pile de livres à rendre, des factures à payer, une vieille photo jaunie (lunettes de montagne impératives), Vassili Golovanov, une enveloppe, un avis de la compagnie d'assurances, un pot à crayons, une pièce de cinq centimes, un caillou (ramassé sur une plage par mon fils ? quand ? où ? pourquoi là ?), une carte de stockage de photos, les documents en vue de la prochaine réunion de département, une orchidée Cyrène, Le jeu du mort. Bonne année, bonne année ! Va-t-on reprendre ?
Lançons les dés en l'air, nous serons le 43 mars. (Le chat de bois tremble d'effroi.)
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mercredi, 09 décembre 2009
Hommage à Lautréamont
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samedi, 07 novembre 2009
Octosyllabe
Pas même le temps d'un lambeau .
22:53 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (1)
mardi, 03 novembre 2009
if if if : iPhone
(Dans la glaise j'ai modelé son corps.) Désormais je sais que je passerai trois années non discontinues en Australie. (Lisant Perrudja.)
Mais enfin...... tout de même... en Australie ?!?
L'été austral, c'est ça ?
Pas même !
(En plus, je possède à présent deux iPhone, objets et engins qui sont ce que la technologie contemporaine compte de plus ridicule.)
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samedi, 10 octobre 2009
Thay of winking
Stop being influenced by fools ?
Je crois plutôt que je devrais essayer de commencer.
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jeudi, 16 juillet 2009
Sans fard
. . De temps à autre, les grêlons viennent nous rappeler que l'éphémère aussi dure.
21:41 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 14 juillet 2009
Elle a 24 heures
Arrivée le 13, avec
l'
immense joie d'
élaguer la
neige
où
roulent les sourires.
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dimanche, 14 juin 2009
(...)
Jour de deuil.
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samedi, 06 juin 2009
Rembarquement
On relance le Voyage ?
Quatre ans après un débarquement ?
Près d'un an après sa clôture provisoirement définitive ?
Cinq mois après avoir créé un autre carnétoile mort-né ?
En écoutant Moanin' mambo par le Mingus Big Band ?
Dans la fièvre, le doute, dans quoi encore...
17:51 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (4)
dimanche, 14 décembre 2008
500 heures sans dormir
Dans le noir, Alpha et moi suivions l'actuel propriétaire, en marchant dans de vraies flaques de purée de nèfles. Sous la pluie, nous relevâmes les compteurs, avant passage devant notaire mardi soir. M. C*** se perd ensuite dans les détails -- placards, clefs, néons neufs, trappes d'accès...
Demain, il faut rendre l'exemplaire des Poésies de George Meredith, et Le Rouet des brumes. Manqué de temps, comme à l'accoutumée. Je me demande tout de même s'il ne faudrait pas que je relise Bruges-la-Morte, que j'avais tant admiré en 1994 ; les nouvelles du Rouet m'ont paru, à quelques passages près, de bien fades petites choses. Récemment, C. essayait de lire Le Livre des fuites, dont je lui avais dit qu'à quatorze ans il m'avait ébloui. Comme, depuis, Le Clézio m'est devenu insupportable, j'avais de nouveau emprunté ce Livre des fuites, auquel je n'ai même pas eu le temps de jeter un oeil, afin de voir si c'était un amour de jeunesse ou une pierre égarée dans l'oeuvre. Some other time...
Alban m'a parlé de Touraine sereine. Non, je ne tiens plus de blog, plus aucun d'ailleurs. L'Horloger de Tavernier : vu il y a longtemps, aucun souvenir, mais Alban en parle avec tant de passion... Les traboules dans la nuit et l'air glacé, d'excellents gras doubles à la lyonnaise ("a munching in a cork"), et une soirée vraiment inoubliable - index et majeur pile où il faut.
Le colloque, faut-il le dire, m'a plutôt relancé, un paradoxe en ces temps de désastre.
Longs trajets en train, sans ordinateur ; la neige dans le Morvan, et la gare rose de Chauffailles ; au retour, j'ai lu presque intégralement Muttersprache de Josef Winkler dans la traduction de mon collègue Bernard Banoun. La verdure se vêt toujours de jaune.
Dimanche aussi, E. m'écrit qu'il a pleuré deux fois en écoutant le Fidelio de Jonas Kauffmann.
21:44 Publié dans Ex abrupto, Hors Touraine, Lect(o)ures, Moments de Tours | Lien permanent | Commentaires (6)
dimanche, 14 septembre 2008
Désirs en archipel
À en croire les différents sites consultés, il n'existe aucune traduction (ni en anglais ni en français) des romanciers latino-américains Wilson Bueno, Douglas Diegues et Jaco Terron. Pourtant, moi qui ne lis guère l'espagnol et le portugais (et moins encore le portuñol), je découvrirais volontiers ces morceaux de continents.
11:51 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (15)
lundi, 07 avril 2008
Laisser faire le temps
10:16 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (4)
samedi, 01 mars 2008
Plus idiot qu'un félinomane, tu meurs...
Une bonne guerre, c'est ce qu'il leur faudrait...
(Ah, comment ? Ils sont déjà en guerre, les Ricains ?)
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lundi, 21 janvier 2008
typo I hope
Fin de semaine industrieuse. Peu écrit, presque pas lu. Corrigé. Virée. Photographié en mouvement (Clio). Un bain, puis lit. Nouvelle semaine commence. (Pas piquée des vers.)
00:35 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ligérienne, Art, Photographie
samedi, 19 janvier 2008
... sable entre phalanges
Il a déjà été question de ma désinvolture ou de mon inengagement. Cela revient dans un échange avec Mme de Véhesse. (Il fait gris, ciel nuageux, plafond bas, tout cela pesant comme un couvercle.)
J'ai reçu la troisième édition de A Humument, dont j'avais déjà parlé dans ces colonnes ; il s'agissait alors de la quatrième édition, fort différente de la troisième (de même que la troisième est, paraît-il, très "révisée" par rapport aux deux précédentes) ; je venais de la découvrir, sur le conseil de Jean-Jacques Lecercle, que je ne vois plus mais pour qui je conserve une immense admiration.
Il faudrait que je prenne le temps de lire et d'étudier plus en profondeur les différentes versions du Livre de Tom Phillips... mais il y a aussi le Fouillis, laissé en plan...
Difficile de tout (re)tenir. (Le temps sable entre phalanges.)
14:55 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (1)
vendredi, 18 janvier 2008
Appel
Il manque, sur Wikipedia, une photographie de rousserole de Nauru en licence libre... (Nauru est un Etat du Pacifique Sud qui compte près de quatorze mille habitants...)
---- Ah, les effarvattes de ma jeunesse...
16:00 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 14 janvier 2008
Centon de myocastors
Je me comprends...
(Voir passer une chèvre dans une carriole tractée par un scooter, ça vaut son pesant de laitue.)
18:24 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (14)
dimanche, 13 janvier 2008
Utrillo, Blanchot, des mots...
Comme, saisi d'un doute soudain après avoir écrit "trilles vibrantes" dans le texte intitulé Omégalomanies trombonesques, je vérifiais, dans le Robert culturel qui accompagne mes journées, le genre de trille, je pus constater, non seulement que, si trille est bel et bien masculin, j'ai d'illustres prédécesseurs dans l'erreur, les "claires trilles" de Rimbaud m'incitant à ne pas corriger le texte d'origine, mais aussi que le substantif masculin blanchon, dont l'encyclopédie des animaux d'Alpha confirme qu'il s'agit du jeune phoque, ne s'y trouve pas, alors même qu'il figure en légende sous la fève de mercredi dernier.
13:55 Publié dans Ex abrupto, Mots sans lacune, Words Words Words | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Langue française
samedi, 12 janvier 2008
Scènes lektures
Lorsque "Le Deuxième Sexe" paraît en 1949, c'est un scandale immédiat. Le parcoure d'une écrivaine de tallent.
(Le P'tit Zappeur, n° 189, à la page du jeudi 10 janvier)
23:55 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : Langue française
lundi, 31 décembre 2007
Giving you hell
Pour la Saint Sylvestre, voici un bouquet diabolique, selon ce que Guenièvre promet à Lancelot, à l'avant-dernier chapitre de The King :
The next myth I create will be a hellacious one, of that you may be sure. Something so wicked I can't even imagine it now. I'll have to give it study. (p. 144)
La prochaine légende que je vais créer sera particulièrement infernale, tu peux compter là-dessus. Ce sera si atroce que, pour le moment, je suis en panne d'imagination. Il faudra que j'y réfléchisse.
De quoi appréhender l'année 2008 et ses 366 jours. Bonnes embrassades sous le gui !
16:55 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : Littérature, Traduction, Anglais
mardi, 25 décembre 2007
Perdubiquités
Coimbra, 15 janvier 1988.
Traduire. Faire voyager l'expression. Et fleurir le génie d'une langue dans le génie d'une autre. Accomplir le miracle de donner l'ubiquité à un texte qui, sans perdre sa force native, parle d'une autre voix.
(Miguel Torga. En chair vive. Traduction de Claire Cayron. Corti, 1997, p. 225)
16:45 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Littérature, Traduction
lundi, 17 décembre 2007
Beau ciel salle 400
Irène a soutenu sa thèse avec pugnacité. Bravo !
No need to be down under --- now I may overcongratulate you.
[En photo : les membres du jury après délibération.]
22:00 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : Ligérienne