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vendredi, 30 juin 2006

Termes obligés, II

Suite au jeu des Termes obligés, je pense que les expressions "à toute banane" et "raser avec une biscotte" devraient prochainement envahir la Toile. En effet, Dominique de Champignac et Madame de Véhesse ont déjà versé leur obole et apporté leur pierre à l'édifice en cours de construction.

Jeu des rues

M'inspirant d'une liste et d'un jeu proposé par Philippe[s], j'ai dressé ci-après la liste des rues où j'ai vécu, à l'exception de l'actuelle :

Rue Jean-Jacques Rousseau

Route de Heugas

Rue Frédéric-Sévène

[Chemin Bontemps]

Rue d'Ulm

Banbury Road

Rue du 51ème Régiment d'Infanterie

Rue Jean-Baptiste Baillière

 

Je demande à mes lecteurs de retrouver les villes correspondant à chacune de ces rues, mais je demande aussi, s'ils le désirent, à VS, Tinou, Jacques et Fuligineuse (quand elle sera rentrée de vacances) de jouer, eux aussi, le jeu.

jeudi, 29 juin 2006

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Un vieux barbon d'Azay-le-R-

-ideau, lisant Florian Zeller,

Se dit fasciné par le pire,

Idem par le Second Empire

Et les coups francs d'Uwe Seeler.

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On n'arrête pas le regrès, II

Ayant reçu hier soir un coup de fil d'une dame qui a refusé de se présenter (alors qu'elle n'était pas du tout gênée de me téléphoner à mon domicile pour me parler de mon blog...!), j'ai relu le billet que j'avais écrit dans une autre vie et où j'évoquais, brièvement et surtout de manière très allusive, le terme de regrès. J'avais alors vérifié dans le Robert culturel, mais m'en tenant à la date d'apparition du mot d'après ce noble dictionnaire (1907), je n'avais pas même pris la peine de vérifier dans le Littré, puisque le Littré, même dans ses rééditions exhaustives ou abrégées, est le dictionnaire de référence pour la langue du 19ème siècle.

Or, comme mon interlocutrice anonyme d'hier soir m'apprend qu'elle a trouvé le terme de regrès dans l'Abrégé du Littré 2006, je vérifie dans mon Littré en six volumes, et trouve ceci :

REGRÈS, s.m. 1° Terme de jurisprudence bénéficiale. Droit de rentrer dans un bénéfice résigné ou permuté, quand le résignataire n'observe pas les conditions stipulées. // 2° Anciennement, faculté de revenir sur la vente de charges, d'offices, de judicature, en signifiat dans les vingt-quatre heures la révocation de la résignation qu'on en avait faite.

 

Dans tous les cas, ce n'est pas dans ce sens-là que mon collègue Marc Chemali l'entendait ; dans son esprit, oui, et dans son article, le regrès était le "fait de revenir en arrière", ou, filant l'homophonie avec regret, le "fait de vouloir revenir en arrière".

Termes obligés

Me lassant de voir  - au cours de mes recherches sur Google -  apparaître souvent des dizaines de pages de résultats, j'ai décidé de réhabiliter des expressions sous-estimées sur la grande Toile mondiale en invitant certains de mes lecteurs eux-mêmes blogueurs à les employer dans un de leurs billets.

Ce sont les expressions figurées à toute banane et être rasé avec une biscotte (qui signifie "avoir une barbe de trois jours") que je compte, dans un premier temps, voir apparaître. Aussi aimerais-je que VS, Livy, Dominique, Richard et Joye relèvent le défi et emploient ces deux expressions dans l'un de leurs billets, voire encouragent d'autres parmi leurs lecteurs à en faire autant.

Voilà...!

mercredi, 28 juin 2006

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Un damoiseau d'Azay-le-Ri

-deau, adorant le céleri,

S'exerçait à exceller dans

L'art de ne se brosser les dents.

 (Si ça déborde, c'est le riz.)

 

Impression soleil ligérien

Tout de même, dans le miroir du fleuve, la Touraine prend d'autres couleurs, entre les bancs de sable, comme à l'école, après la sonnerie de la cloche. Les drapeaux claquent au vent, sur le pont Wilson, et sur le pont Mirabau d'autres miroirs encore s'embrassent, comme une flamme qui jamais ne s'éteindra, une source qui jamais ne tarira, entre les bancs de sable

mardi, 27 juin 2006

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Un superbe éphèbe d'Azaÿ

Empestait, à pleins naseaux, l'aÿ.

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Ses lèvres sont un ridéau

À ne souffrir qu'en vidéau

Ou à grands renforts d'éventaÿ.

 

Exposition Simone Lacour

Il vous reste une semaine pour aller admirer, au premier étage du Château de Tours, l'oeuvre variée de Simone Lacour, peintre et sculpteur belge née en 1926, et dont cette rétrospective montre les différents visages, les multiples facettes.

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Ce dimanche, l'artiste elle-même se tenait, digne et droite, près du petit bureau de bois de l'accueil, dans le grand et somptueux couloir où étaient exposées ses toiles, aquarelles, dessins et objets de moindre format.

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Elle discutait avec la dame préposée à l'accueil.

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Dans les salles se trouvaient, accrochées aux cimaises, les toiles de (très) grand format et - chacune sur son pédiestal - les sculptures.

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Sans être une artiste de premier plan, Simone Lacour donne à voir quelques scultpures et quelques crayonnés d'une grande beauté. Les toiles sont plus inégales, à mon goût : de grandes réussites ligneuses ou ignées, abstraites et sombres, côtoient certaines, qui, plus figuratives, semblent plus convenues ou au bord d'un imaginaire un peu kitsch.

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Un dimanche émouvant, dans la pierre époustouflante du Château, et non sans se mirer dans le Vellum - Féminin de la grande dame.

lundi, 26 juin 2006

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Pour Arbor.

 

Une dame d'Aza.Y,

 Tout à fait férue de Star Trek,

Dit, en tirant le ride.A.U. :

"Ah, Darth Vador, là, tu m'as eue ! "

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--- "C'est Star Wars ! ", m'écrit l'ami grec...

 

Fulgurante face austère

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Azay-le-Rideau, 6 novembre 2005.

 

En le miroir encore, tu nous invites à méditer sur notre propre sévérité.

La rivière s'orne de rides qui t'engloutissent.

11:50 Publié dans BoozArtz | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 25 juin 2006

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Une châtelaine d'Azay

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Me dit un jour d'un air blazay :

En tirant le rideau,

Je me fais mal au deau...

Tiens, qu'est-ce que je vous dizay !

Besancenot, à toute biture

Le postier populiste, sur France 3 : "la campagne présidentielle a démarré, à toute biture". Le même, plus tard : "on est mal barrés".

Dans la foulée, je lui suggère de se lever en se grattant les couilles, ce qui pourrait aussi lui apporter les suffrages de quelques dizaines de praticiens de ce noble sport (au rang desquels évidemment, je me trouve, quand ça démange).

À toute biture...! Je ne connaissais, comme variante argotique d'à toute vitesse, que le très san-antoniesque "à toute vibure" (65 occurrences dans Google), ou, plus répandu, "à tout berzingue" (641 pages trouvées), que j'emploie fréquemment (mais pas quand je passe à la télé).

Vérification faite, Google ne recense, pour "à toute biture" , que quinze occurrences. En trois mots, Besancenot a rappelé 1) qu'il parlait une langue dénuée de tenue 2) que sa langue de bois à lui se mâtinait de gueule de bois (une bonne biture, une bonne cuite, hein, ça fait pas de mal, hein, les copains...) 3) qu'il était un vrai mec (car dans biture, il y a hure).

Footogo

C'était ici.

À paraître

Tous les soirs, de dimanche à jeudi (à minuit moins cinq précisément et au rythme d'un par jour) seront publiés cinq limericks ligériens... et même ridéliens.

Château de Vonnes

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Ce château  - modèle du château de Clochegourde, figure admirable du Lys dans la vallée -  fut photographié un jour de novembre, au retour d'Azay-le-Rideau.

Froid vif et soleil radieux. Trouée de bleu parmi les feuillus.

samedi, 24 juin 2006

La Haye Descartes

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La commune s'appela La Haye jusqu'en 1802, puis La Haye - Descartes en souvenir du philosophe, qui y était né. Lors de sa fusion avec Balesmes, en 1967, la ville prit pour nom officiel Descartes.

Il ne semble rien s'y passer. La vie aurait quitté ces lieux. Descartes la Morte. Point de risque de divertissement pascalien (ce qui est logique, somme toute).

vendredi, 23 juin 2006

Parisiens premiers

Il y a principalement deux choses qui rendent fous les citoyens des pays "occidentaux" : l'idée qu'un événement culturel est "exceptionnel" et la gratuité. En croisant ces deux choses, on risque de frôler la catastrophe, ou la cohue.

Cohue ?

À en croire la radio, la file d'attente autour du musée du quai Branly atteignait, au début de l'après-midi, les trois heures, par une chaleur que l'on imagine d'autant plus suffocante que l'été est toujours plus insupportable dans les grandes villes.

L'été ?

C'est le premier jour d'ouverture au public du Musée (anciennement des Arts Premiers et prochainement (à ce qu'on dit) Jacques-Chirac), et, pour les trois premiers jours, l'entrée est gratuite.

 

Arts premiers ?

Je me rappelle que, quand nous vivions à Beauvais et que nous nous rendions régulièrement à Paris, fréquemment le dimanche mais pas exclusivement, nous avons souvent décidé de visiter telle ou telle exposition temporaire dont, cette "saison"-là, parlait le Tout-Paris. Devant des files d'attente qui excédaient souvent la demi-heure, nous avons maintes fois tourné les talons pour nous "rabattre" sur les collections permanentes de tel ou tel musée.

Pourquoi cela ?

Premier principe : on ne va pas dans un musée pour attendre, auparavant, au mileu d'une foule compacte, et ce même assez longtemps.

Deuxième principe : on ne va pas dans un musée pour voir des œuvres, si belles fussent-elles, à travers deux ou trois rideaux de spectateurs (dont vous êtes (cf Didier Eribon dans la mémoire vive)).

 

Arts...

Sans être spécialiste des arts dits "premiers", cela fait un certain temps (une petite quinzaine d'années) que je m'y intéresse, à l'art africain en particulier. Dans les années 1990, j'allais souvent au Musée Dapper, avant sa rénovation (décevante). Les pièces étaient le plus souvent vides, alors que les objets exposés présentaient autant d'intérêt que ceux de la collection rassemblée dans le musée du quai Branly.

Pourquoi les pièces étaient-elles vides ?

Parce que le Musée Dapper ne faisait pas la une des journaux, que les expositions temporaires n'étaient pas considérées comme un "événement" exceptionnel, et que, de surcroît, il n'était pas question de gratuité.

 

Quai Branly...

Bien entendu, vu la richesse des collections, j'irai visiter bientôt ce musée. Seulement, je ne pourrai pas dire : "J'y étais ! " (Traduction : j'y étais, à attraper un coup de sang dans la canicule, en attendant trois heures pour ne rien voir au bout du compte.)

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Un donzeau de Preuilly-sur-Claise

Aimait extrêmement la baise.

Le long de la grand rue,

Il courait, tout en rut,

Tant à, pour se calmer, se jeter dans la Claise.

 

jeudi, 22 juin 2006

Visite manquée de La Guerche

Le château de La Guerche n'est pas le plus connu des châteaux de Touraine. Tout d'abord, ce n'est pas un château de la Loire.

(C'est bien connu : seuls sont réputés les châteaux de la Loire, comme Chenonceau, qui est construit sur le Cher, ou la forteresse de Chinon, qui surplombe l'Indre. Bien.)

La Guerche est une petite commune située près du Grand-Pressigny, juste au sud de Descartes, et donc tout au sud du département de l'Indre-et-Loire. Elle n'est baignée ni par la Loire, ni par le Cher, ni par l'Indre, mais par la Creuse, qui est l'une des plus belles rivières de la région.

Il s'y trouve donc un château, assez bien indiqué par les panneaux, peu mis en avant dans les guides et à peu près absent des circuits promotionnels habituels (offices de tourisme, prospectus dans des monuments historiques circumvoisins, etc.). Toutefois, il est ouvert à la visite cinq heures par jour tout l'été, c'est-à-dire du 20 juin aux Journées du patrimoine.

Les propriétaires de ce remarquable édifice se sont dotés d'un site Web, très bien fait, richement illustré, riche de renseignements divers, bref d'un site Web alléchant. Vous me connaissez : quelques lignes dans un guide, un site Web attrayant, une carte IGN ou Michelin devant les yeux, et je suis en pâmoison.

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Hier, nous nous sommes donc présentés, à deux heures de l'après-midi, devant le portail de ce château. Le portail était ouvert, avec les mêmes horaires d'ouverture que je viens d'indiquer. Hésitants, nous avons longé une allée, tourné à gauche en voyant un panneau "Visite du château", longé ce qui devait être les écuries, puis vu une cloche. Comme un message nous demandait de sonner puis d'attendre le guide sur la terrasse, je me suis exécuté : j'ai sonné la cloche, vigoureusement mais poliment (traduction : je n'ai pas fait un boucan de tous les diables, mais on pouvait entendre le tintement), et nous avons longé la forteresse jusqu'à la Creuse, fait demi-tour, découvert la cour, qu'orne un bassin. Comme il n'y avait de porte ouvrant sur l'intérieur qu'à cet endroit, nous avons attendu. Dix bonnes minutes. Puis nous nous sommes dit que les propriétaires n'étaient pas disposés à nous recevoir, et, comme j'ai toujours des scrupules (idiots, I guess), nous sommes repartis.

J'ai envoyé hier soir un courrier électronique à l'adresse qu'indique le site, afin d'avoir le fin mot de l'énigme.

Notre déception a tout de même été compensée par la vue sur les tours fortifiées, côté sud, et la belle façade austère aux larges et basses fenêtres à meneaux, côté nord.

mercredi, 21 juin 2006

Premier jour d'été

Pour le premier jour d'été, nous allons visiter - comme l'an dernier, le 11 juillet - le château du Grand Pressigny et son beau Musée de la Préhistoire. Peut-être aurons-nous l'heur de trouver ouvert le château de La Guerche, traverser Descartes, et, qui sait, pousser jusqu'à La Roche Posay, ou découvrir les Palets de Gargantua.

 

Ajout de 17 h 20, même jour : finalement, nous sommes aussi passés par Yzeure, n'avons pas vu les Palets - mais la Pierre Levée les a convenablement remplacés. Pour le château de La Guerche, ce fut une autre paire de manches, épisode que je vous conterai demain. Il y eut aussi l'église abbatiale de Preuilly-sur-Claise (prochainement lui sera dédié un limerick).

Ajout de 17 h 25 : mais oui, c'est la reprise du rythme quotidien...

mardi, 20 juin 2006

Propos de garçonnet, 22

« J’ai entendu un fermement de portière : c’est peut-être Valérie. »

lundi, 19 juin 2006

De nouveaux départs

Sans cesse il rêva de nouveaux départs, sous la lune grise.

Début février, je me suis amouraché de nouvelles grisailles, qui, du moins, contentaient à la fois ma cyanophobie et mon amour des azulejos. Puis ces fureurs connurent un coup d'arrêt, comme si la Sibylle de Cumes était arrachée aux vapeurs de son rocher.

 

Sans cesse il rêva de reprendre la route bordée de vert, avec ses pacages ligériens.

À présent, toutefois, je suis aussi ici.