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mardi, 10 octobre 2006

Petite énigme tourangelle

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Où, à Tours ?   (Le nom de la rue fera l'affaire.)

lundi, 09 octobre 2006

Exposition Henri Gaden

Vendredi s'achèvera, à la Bibliothèque d'Anglais-L.E.A. de l'Université François-Rabelais (site Tanneurs) la très belle (mais trop brève) exposition de 30 photographies de Henri Gaden. Il s'agit d'une partie de l'exposition qui avait été présentée en 2001 au Salon du Livre de Bordeaux.

(Nota, pour plus d'informations sur Henri Gaden : le texte de préface d'Anne-Laure Jégo se trouve en ligne ici.)

 

Des 335 clichés sur plaque de verre stéréoscopique légués par les héritiers de Henri Gaden à la ville de Bordeaux dans les années 70, trente sont ici présentés. La plupart sont d'une très grande beauté : le photographe, administrateur colonial en Afrique de l'Ouest, a saisi des fragments de cérémonies, de conversations, des visages solitaires (vire solaires), des groupes d'enfants, sans parler de la capture de Samory Touré, à laquelle il a participé, selon ses fonctions d'alors. J'aime beaucoup les portraits d'individus seuls, et notamment une très belle Africaine saisie au vol d'un sourire. Le Portrait de Samory Touré après sa capture (n° 3056-57) est très impressionnant, pour ne rien dire de l'image intitulée Colon français et Africaine (Beyla) (n° 3066-67), où se lisent toutes les ambiguïtés de ce qu'il est convenu d'appeler, par un bel euphémisme, "l'aventure coloniale".

La rencontre de ces deux personnes n'a rien d'improbable : le cadrage, qui centre le regard sur l'Africaine, semble témoigner de la joie de cette femme, mais, comme il ne faut pas oublier que le photographe est un officier colonial, toutes les hypothèses sont permises. Rencontre mi-joyeuse mi-gênée ? Signe d'une vie quotidienne assumée, où la ligne de partage entre Blancs et Africains n'est jamais absolument fixe ou figée ? Simple moment d'harmonie ? Savant calcul idéologique du photographe ? Bien entendu, cette image nous renvoie à nos propres fantasmes, nos propres jugés ou préjugés.

 

Caverne et jeu d'ombres (n° 2976-77) est trop esthétisant, d'une certaine manière. Je lui préfère, et de très loin, ce petit bijou de photographie narrative qu'est l'image (références non notées, silly me!) de quatre hommes dans une salle vide : l'un est debout, un autre assis sur une chaise, un assis à l'arrière sur une sorte d'estrade, un enfin, torse nu, au premier plan, le dos tourné au photographe. Trois chapeaux coloniaux sont posés sur le sol. Que font-ils là ? Qu'ont-ils l'air d'attendre ? La différence entre le nombre de chapeaux et celui des sujets photographiés ne laisse pas d'intriguer : j'ai cru voir que le personnage au fond, assis sur l'estrade, avait une casquette à visière. On pourrait aussi imaginer, à l'extrême rigueur, que le personnage vu de dos, torse nu, soit une femme... Laissons dériver l'imagination...

 

Idée saugrenue

La porte du bureau 41 grince atrocement. Le bureau est-il hanté, tels les châteaux écossais des légendes, par un spectre secouant ses chaînes ?

13:25 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : Ligérienne

Scène

Un abri-bus. Un homme dégarni, lunettes fines, vêtu d'un costume sombre et d'une chemise rouge assortie à la cravate grise, tient à ses pieds une élégante serviette en cuir noir. Près de lui, une jeune femme s'énerve docilement sur son téléphone portable. L'homme sort de sa serviette un livre usé et défraîchi : Sortie d'usine de François Bon. La jeune femme le regarde de guingois. Il fait semblant de lire.

Call me Yootha...

Grâce à une étudiante, qui m'a prêté plusieurs DVD, j'ai enfin découvert, hier soir, une série mythique des années 1970, Mildred and George. (J'ai vécu une année en Angleterre, mais je n'avais pas la télévision (ce qui m'a permis d'ailleurs de passer tout mon temps libre (et donc tout mon temps)) dans les bibliothèques et dans les pubs (et il est à remarquer que les bibliothèques, contrairement aux pubs, n'avaient pas d'heure de fermeture et qu'on pouvait s'y trouver à trois heures du matin (ce qui ne m'est jamais arrivé)) et d'y perfectionner mon anglais), d'où mon ignorance d'un certain nombre de monuments.)

La série est traversée, illuminée, ensorcelée par l'excellentissime Yootha Joyce, dont c'était, apparemment, le vrai prénom.  Elle réussit à porter les répliques de son personnage, pourtant stéréotypé, à des sommets d'une subtilité, d'une variété quasiment infinies.  Elle a aussi une voix invraisemblablement stylée.

Le plus passionnant, dans le seul épisode que j'ai vu, est que la série repose entièrement sur des contrastes de classes sociales qui sont d'autant plus frappants, dans leur mise en scène à des fins comiques, que les représentants des classes antagonistes sont, en fait, très proches. Voici l'un des dialogues les plus drôles, entre George et la voisine, qui essaie vainement de lui proposer des thés fins :

- Milk or lemon ?

- No, I'll stick with tea, thank you.

 

08:35 Publié dans Tographe | Lien permanent | Commentaires (0)

Boulons oranges

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Neuf boulons oranges, et ma bouille qui prend la frange.
***  **  *
Ce n'est pas très original, ni à la une du journal.

dimanche, 08 octobre 2006

60

Un débauché de Limeray

Avait pour surnom Lime-Raie.

Tant était soudaine

L'enflure de sa veine :

"Ce derrière je limerai."

 

 

*******************

 

D'aucuns me feront remarquer la tournure de plus en plus salace de ces limericks.

Cela dit, l'obscénité est une des lois du genre...

Démocratie selon le MJS

Ayant laissé, ce matin, un commentaire critique mais très correct sur le blog de [jeune militant socialiste qui ne veut plus qu'on écrive son nom -- nom supprimé ce 2 mars 2011], j'ai eu la surprise de voir ce soir qu'il avait été supprimé. J'y disais en substance que, si tout le programme du P.S. consistait à invectiver Sarkozy, on n'irait pas bien loin, et qu'un montage vidéo ne constituait pas un programme de gouvernement. J'ajoutais que, dans mon souvenir, un certain Daniel Vaillant avait tenu un discours répressif pas si éloigné de celui du petit Nicolas. Voilà tout mon crime.

À ce que je comprends, il suffit, à l'aune du M.J.S., de dire du mal de l'U.M.P. pour avoir des idées politiques, et il suffit de soulever des points de débat pour être illico hérétique...

 

P.S. (ah! ah!) : J'ai écrit un nouveau commentaire ce soir. Voyons s'il s'évanouit...

Même pas entendu dans le bus (mais ça aurait pu)

Blogspot, c'est trop la louze.

 

 

 

... (jamais un visiteur)

18:40 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Littérature, Blog

Guillaume Cingal, nullement histrion

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Bon, d'accord, techniquement, ce n'est pas un autoportrait. Toutefois, cette image, dans sa conception, relève du grand projet (attiédi, ralenti) de l'Autoportraiture.
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Hier soir, au théâtre, j'ai rencontré une collègue et amie qui m'a dit qu'elle avait fini par devenir "accro à Touraine sereine". Du théâtre, en effet, c'est cela aussi, ce carnet. Et plusieurs blogs, plusieurs rôles.
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Chanter une petite casquette pour pas choper la grosse tête, par exemple, ah non, il ne faisait pas si chaud dans les jardins, loin des engins...

Le Misanthrope (Nouvel Olympia), Benoît Lambert

On relance le chauffage ce matin, à peine, mais pour couper le refroidissement nocturne. Peu après, le soleil tape fort à travers les vitres, et il ferait presque trop chaud.

Hier soir, nous avons vu Le Misanthrope, au Nouvel Olympia, dans la mise en scène de Benoît Lambert. Une ancienne étudiante, désormais au Conservatoire (où elle se plaît beaucoup plus, me dit-elle, qu'à l'université, ce qui se comprend très bien) et ouvreuse en ces soirées, m'a assuré que c'était un très bon spectacle. Elle n'est pas difficile, ou nous n'avons pas les mêmes critères (sans doute).

En effet, il s'agit d'une mise en scène parfois judicieuse, souvent intéressante, mais médiocre dans l'ensemble, pour plusieurs raisons. Tout d'abord, l'interprétation est très inégale, et il faut notamment déplorer que la plus mauvaise des trois actrices soit justement Célimène (Lara Suyeux), qui, de surcroît, est terriblement mise en avant par les choix du metteur en scène. Elle fait partie de ces actrices qui donnent le sentiment de débiter leur texte (surtout si ce sont des vers) sans rien y comprendre. Des formes généreuses et une belle chevelure brune ne suffisent pas à faire d'elle une actrice convenable, et tout était balancé d'une voix éraillée, d'un ton uniforme, sans que l'on ait jamais le sentiment que les mots correspondaient à un quelconque état intérieur du personnage, ni même, parfois, qu'ils aient un sens. Soit. Philinte (Emmanuel Fumeron) n'avait pas l'air très à l'aise, mais peut-être n'avait-il pas été dirigé... On laissera, à l'acteur, le bénéfice du doute.

Par ailleurs, si les choix de mise en scène étaient souvent astucieux, ils ne semblaient pas tellement relayés par les acteurs. Manque de direction, une fois encore ? Peut-être. Il n'est pas très novateur de faire de Célimène une sorte de semi-mondaine entourée de semi-maffiosos, mais l'idée d'utiliser alternativement, dans deux ou trois scènes très précises (dont la scène du sonnet), la voix nue et un micro, était tout à fait bien venue et donnait du relief aux relations entre personnages. Benoît Lambert ne nous épargne pas ce qui est, à mon avis, la malédiction du théâtre contemporain : les rideaux coulissants. Ici, ils sont là pour la parade, ou pour amuser le spectateur qui ne goûte pas les vers de Molière. De fonction dramaturgique, apparemment, pas l'ombre. On se serait bien passé aussi des riffs de guitare en musique de fond qui agrémentaient certaines scènes.

Ces quelques exemples montrent que ce spectacle était, sinon farci, du moins largement composé de petits gimmicks scénographiques qui sont la marque d'un metteur en scène dont l'un des desseins est d'impressionner ou de scandaliser le public peu habitué à aller au théâtre : lycéens, notamment, et toute la cohorte de ces messieurs dames qui voient un ou deux spectacles l'an et s'offusquent de ce qui a été calculé pour les choquer. Dans ces gimmicks, certains éclairent le texte de Molière, ce qui n'est déjà pas si mal, et d'autres n'apportent rien.

Que reste-t-il ? Eh bien, à l'exception de Philinte et de l'épouvantable Célimène, le texte est porté par de bons acteurs, qui font entendre de vrais alexandrins, et les disent dans le respect des règles prosodiques et des diérèses, sans oublier non plus les enjambements. Je retiens aussi un retour à des mises en scène qui mettent en avant les éléments comiques de la pièce, après des charretées de mises en scène à la limite du tragique existentiel (dans les années 1990 notamment). À cet égard, Oronte servait de contrepoint constant et parfait, avec un Guillaume Hincky cabotin juste à point. L'idée du remploi d'une même séquence de quatre vers dans plusieurs scènes, et entre des personnages différents, se prêtait tout à fait à l'oscillation entre comédie et nuances plus noires.

16:55 Publié dans BoozArtz | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Ligérienne

Cours 2006-2007

...................................................Sans parler des cours proprement dits, le site que je leur consacre me prend pas mal de temps, aussi...................................................

15:55 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (2)

vendredi, 06 octobre 2006

Scène

Devant l'amphi Thélème, appuyés contre une table toute simple, deux étudiants et une étudiante. Le garçon qui est à gauche mange un sandwich Panini. Le garçon du milieu (cheveux bouclés noirs) mord à belles dents dans un sandwich au salami. La jeune fille déguste, à l'aide d'une petite cuillère en plastique blanc, une salade de betteraves à même une boîte en plastique transparent.

Reste à inventer le dialogue. (Penser à demander à François Bon...)

(Et le spectateur ? Ce spectateur en mouvement qui revient de déjeuner au Cap Ouest, bavette salade haricots verts mange-tout ? Devient-il acteur de la scène ? A-t-il un texte ? Ne fait-il que passer ? Hmmm...)

12:20 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : Ligérienne

Verdures d'aurore

Il fait froid ce matin dans le bureau. Cette période de l'année où on ne lance pas encore le chauffage parce qu'il ferait tout de suite trop chaud mais où l'impression ressentie, à certains moments de la journée, rappelle ces moments de l'hiver ou de l'automne avancé où l'on ouvre la porte de métal vert pour tourner, vers la droite, le curseur de la chaudière. Face à moi, accrochée à la poignée de la porte coulissante qui sépare cette pièce de la bibliothèque, et suspendue sur un cintre vert, la chemisette noire à fins carreaux blancs que j'enfilerai tout à l'heure avant de descendre engloutir mon petit déjeuner. Plusieurs des livres dont je distingue, dans la pénombre de l'autre côté de ces battants ouverts, les formes et les figures, ont des couvertures blanches ou orangées, une couleur ue les éditeurs des pays anglophones affectionnent particulièrement. Je n'arrive pas à m'habituer à ce clavier, multiplie les coquilles. J'espère qu'en me levant bien avant à l'aurore (à six heures moins le quart, et j'étais réveillé depuis belle lurette), je n'ai pas dérangé mes parents, qui sont arrivés hier et couchent à la chambre d'amis. Je vois danser au loin les lettres vert clair : Leaves of the  Banyan Tree. D'un vert plus soutenu, sur fond brun : Albert Wendt.

mercredi, 04 octobre 2006

Exposition Philippe Pradier aux Bons Enfants

Nous avons découvert quelques toiles de Philippe Pradier lors de l'exposition d'hiver Petits formats aux Bons Enfants, en décembre dernier. Cette fois-ci, le peintre amateur de citations picturales est de retour pour une exposition personnelle, en ce même lieu, ce que l'on peut vérifier sur le blog du galeriste.

Finalement, nous n'avons pas acheté ce 60x60 de Salaün que j'aimais beaucoup, parce que C. était moyennement emballée. (Or, pour transporter (être transporté(e)?), il faut un emballage.)

10:15 Publié dans BoozArtz | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Ligérienne

mardi, 03 octobre 2006

Vertes fenêtres...

Vertes fenêtres désuètes,

Quand le soleil brûle, attiseur,

Vous offrez vos grâces --- muettes

Que surprend un climatiseur.

Sans sel d'enduit

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Arrivée annoncée de George W. Bushel, président des Poids & Mesures.


(Tours, 2 octobre 2005.)

Idomeneo à Barcelone

Onzième quatrain barcelonais

Tout en écoutant une aria

Superbe d'Idomeneo,

Ce vaisseau Balearia

M'offre la mer en stéréo.

21:25 Publié dans Hors Touraine | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Poésie

Château de Montpoupon ~ Extérieurs

Malheureusement, la visite a été irrémédiablement gâchée

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par la hargne, la pugnacité et la crétinerie de la guichetière, préposée à débiter la même propagande à tout le monde sans même écouter les rares mots qu'essaie de placer son interlocuteur. Bien entendu, il m'est impossible, en raison de cette espèce de harpie grotesque et sans cervelle, de recommander la visite du château.

C'est dommage, vraiment dommage.

Tout ce que je vois...

Quatrain barcelonais

Tout ce que je vois, sous les cubes,

C'est, la casquette bien vissée,

Lisant son journal à pleins tubes,

Un cannier aux carres plissées.

 

Château de Montpoupon * Extérieurs

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 Comme je ne compte pas vous recopier l'historique de ce très joli château Renaissance (il ne reste rien de la maison forte du XIIIème), vous pouvez consulter la notice du site 37online.

Dimanche matin, il devait pleuvoir, alors nous avons renoncé à visiter les jardins du château de Nitray. Le château de Montpoupon est tout à fait digne d'intérêt, avec plusieurs salles remarquablement meublées (mention particulière pour une série de tapisseries de Beauvais dans un état remarquable de conservation).

Le Musée de la Vénerie est une simple curiosité, sans plus.

De la guérite...

Nouveau quatrain barcelonais.

De la guérite que surplombe

À force de planches la toile,

On guetterait pendant des plombes

Au loin, médusée, une voile.

Château de Montpoupon : extérieurs

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Comme, dans ce château, toute photographie est interdite une fois que l'on est entré dans l'enceinte, et comme je respecte la loi (ou, à tout le moins, les instructions et prohibitions indiquées à l'entrée), vous ne verrez que ce que tout un chacun, même sans entrer, peut observer, le long de la très jolie route départementale, entre Le Liège et Montrichard.

59

Un bacchus de Céré-la-Ronde

Voulait toujours "serrer la ronde".

Obésophile baisottant :

tel était son passe-temps,

du volant de sa vieille Aronde.

 

lundi, 02 octobre 2006

58

La guichetière, à Montpoupon,

En connerie a le pompon.

J'essaie d'échapper, quelle guigne,

À son ineptie consanguine :

Quel poulpe crampon nous palpons !

Po(i)nt du (re)Gard

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Le 2 octobre 2005,

sous un ciel changeant,

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nous avions promené d'atelier en atelier,

mais

l'art

 

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L'ART
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se situe
où il faut : dans
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LE REGARD.......