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jeudi, 21 mars 2013

De la B.U. vers l'Amazone ?

 C’est étrange.

Je n’avais jamais remarqué cela.

Sur le catalogue informatisé du Service Commun de Documentation (nom officiel de « la B.U. »), il y a, parfois, à côté du titre de l’œuvre, une image représentant la couverture. Si on clique sur cette image (ce que je viens de faire pour la première fois, je crois, avec un exemplaire du recueil de Jorge Guillén, Final), un nouvel onglet s’ouvre sur… la page du même ouvrage sur Amazon !!!

C’est curieux.

Ce pourrait même être choquant.

W.M. 58 : Deusdedit

The WP entry Deusdedit

Is one anyone can edit.

If named Frithona

I'v'n't had the hona' 

To decide who actually said it.

Lundi à l'intestin

Des grêlons. De gros grêlons.

S'abattent sur

Les très, très longs

Trottoirs, foulant maints fémurs.


mercredi, 20 mars 2013

David : Auburn : Proof

I see whole landscapes — places for the work to go, new techniques, revolutionary possibilities.

(ROBERT, in Proof. NY : Dramatists Play Service, 2001, p. 60)

 

La semaine dernière, un collègue professeur de mathématiques – que je vois toutes les semaines lors de la séance d'éveil musical d'Oméga, et qui a une accréditation en enseignement théâtral et en anglais – m'a prêté son exemplaire d'une pièce de David Auburn, dramaturge américain dont j'avoue n'avoir jamais entendu parler auparavant.

Proof (c'est le titre de la pièce) tourne autour des figures d'un père et de sa fille, au titre d'un va-et-vient chronologique entre la semaine suivant le décès du père, grand mathématicien, et un moment-clé, quatre années auparavant. Robert, dont la présence (spectrale : ce qui est dissimulé : mise en abyme dramaturgique ?) au cours de la première scène ne cesse ensuite de hanter les conversations, a fait d'importantes découvertes quand il était très jeune, puis a sombré progressivement dans l'inertie, ainsi que dans une forme de folie graphomane. Le principal ressort dramatique de la pièce, c'est la découverte, dans ses papiers, d'une preuve qui est à même de révolutionner les mathématiques, et dont la paternité [j'emploie ce mot à dessein, je ne vais pas tout vous révéler] demeure largement hypothétique, jusqu'au rideau final.

Il va de soi que, dans une pièce de théâtre, on ne s'attend pas à trouver vraiment « des maths ». Toutefois, je suis presque frustré par le fait qu'il n'y ait que quelques allusions, une ou deux répliques détaillant telle ou telle théorie. Il s'agit surtout d'une réflexion sur la création, sur la confluence complexe entre l'inspiration et le travail, entre la flamme intérieure et tout ce qui est susceptible de l'éteindre. Certes, Auburn ne se contente pas de représenter les mathématiciens comme des créateurs en transposant le Van Gogh de Pialat ou, plus près de moi, chronologiquement, le Pierre de Melville. Les personnages sont vraiment des « matheux », brillants de surcroît, et qui parlent de leur travail, de leurs angoisses plutôt particulières. De manière marginale, cela m'a donné envie de relancer un de mes chantiers d'écriture sur principes arithmétiques, les Kyrielles de Kaprekar.

Je n'ai pas encore vérifié si l'œuvre d'Auburn avait été traduite ou jouée en France, mais je note juste, pour le moment, que les modèles d'écriture dramatique se trouvent, de manière évidente, du côté de Tennessee Williams. L'écriture elle-même est belle, à la fois efficace et profonde.

 

............¨¨¨¨¨.............

 

Update/    Je ne connaissais pas, jusqu'à la semaine dernière, le nom de mon collègue, mais, comme il l'a écrit sur son exemplaire, et comme je suis un sale petit curieux, j'ai fait une recherche sur Internet... et découvert qu'il a joué en 2001 dans Architruc de Robert Pinget, pièce que j'ai moi-même mise en scène en 1995 ! Les coïncidences ne cessent.

mardi, 19 mars 2013

Une nouvelle cale

Avec une grande feuille (de format A2, je pense (une antiquité (un objet dont je ne connais même pas le nom français : paper board) se trouve dans la salle, et j'en ai déchiré une feuille))), j'ai confectionné une nouvelle cale, que j'ai reprise, et rangée soigneusement dans mon cartable pour la prochaine fois.

— — — — — — — 

C'est l'après-midi. Avant de repartir à la rencontre du poète castillan (et même valencien) Jaime Siles, j'écoute la Symphonie n° 5 de Per Nørgård. Même l'andante y gagne en férocité, le calme ne saurait durer. Harpe et piano — harpie à nous ? Longs vibratos, un peu d'hystérie, point trop n'en faut, une musique pour les ténèbres, ou par elles ?

Le Roitelet de Madère, version française

Le limerick en anglais que j’ai publié hier, selon le principe d’écriture des Wikimericks, m’a donné l’idée d’une transposition encore plus idiote. La voici.


 

Amis, sachez que le roitelet de Madère,

Plus gros qu’un pou, est plus petit qu’un dromadaire.

Il siffle, à tout hasard,

Feldman, Thierry Hazard

Et même Macumba de Jean-Pierre Madère.

 

Poème à la noix

La cale a disparu

Je l’avais fabriquée à grand peine

Mardi dernier

Pour que la porte de la salle

50 ne vibre plus

La cale a disparu

 

Les travaux ont commencé au

1er sous-sol pour y construire

Le nouveau C.R.L.

Du coup les habitués du 1er

Garent leur tacot au parking du second

Ne connaissent pas les manœuvres

Et font n’importe quoi

 

Bientôt le nouveau C.R.L.

Au 1er sous-sol sans fenêtres

Mais fuites flaques d’eau partout

Prévoyez pour les ordis

De jolis parapluies

 

Mardi encore sous la pluie

Mardi matin sous la grisaille

Foutu hiver automnal qui

N’en finit pas

N’en finit pas


08:11 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (1)

Sonnet-fatrasie

 

composé en Prius sur le pont Mirabeau, 7 h 45 – 7 h 49

 

Tu dégaines ton pistolet

Pour parler de l’épistolaire

Ton fils veut des patat’ au lait

C’est de la purée au gruyère

 

Quand il a mal à la molaire

Toi, tu lui sers des œufs mollets

Tu trouves vraiment Christo laid

Ses œuvres ne t’emballent guère

 

S’il fallait vivre à Eu dans l’eau

Sur la Manche où les pédalos

Sillonnent l’écume du rêve,

 

Jésus combien tu t’ennuierais

Le roman jamais ne s’achève

Tué dans l’œuf il t’en cuirait

 

lundi, 18 mars 2013

Dernière demeure ¦ destination finale

Depuis quelques jours, je me suis plongé dans la poésie de Cynthia Atkins (dont on peut lire des poèmes ici et - sans oublier son site personnel), et ai même (à peine) commencé à la traduire. Très ému, pour diverses raisons – pas seulement littéraires – par “The Information Age”, un poème qui se trouve au début du recueil Psyche’s Weathers, je viens d’en achever, à l’instant, un premier jet.

Dans ce poème, la première et la deuxième strophe (16 vers chacune) se répondent. Dans l’une, le corps de l’oncle est comparé à une lettre, et la terre où il est inhumé au « trajet de la lettre » ; dans l’autre, ce sont les lettres qui sont comparées à un corps passant de main en main et, dans le texte

strung from house

to house—to its final resting place

 

Pour l’image de ‘final resting place’, j’hésite entre dernière demeure (euphémisme funèbre qui offre un beau contrepoint à ‘house’, maison) et destination finale (expression plus respectueuse de la métaphore postale). Je me pose aussi des questions de ponctuation : j’aime beaucoup le tiret, et je serais d’avis de le conserver tel quel, d’autant que la virgule – seule alternative ici – est vraiment de nature à “aplatir” la portée du suspens.


W.M. 57 : Le Roitelet de Madère

 

How I love the Madeira Firecrest,

 A tiny bird that has no rest!

 There can be no eira

 It lives in Madeira…

 And here’s a limerick I’ve exprest.

Cináed mac Mugróin

Le 18 mars 829 mourut Cináed mac Mugróin, roi du peuple des Uí Failge de 806 à 826, et dont on ne sait pas grand chose d'autre, la date de sa mort étant elle-même source de nombreuses conjectures, en fait non, d'aucune conjecture, il n'y a pas d'élément et tout le monde s'en tape.

Que je puisse avoir l'idée de le célébrer le lendemain de la Saint-Patrick montre à quel point je ne suis vraiment pas quelqu'un de sérieux, ni de fréquentable. Tout de même, il y a des cochons à Nousse, et à Nerbis aussi. Prends un siège, allez, prends un siège.


Cette rubrique – qui connut quatre années de jachère, quelques sursauts, encore deux années de jachère – est une de celles qui me valut, à l'époque où ce carnétoile avait des lecteurs, le plus de critiques ou d'incompréhension. Elle m'a toujours bien amusé, c'est déjà ça.

[Sans titre : III]

21 janvier 2012

Vois la griffe crochue du diable

et la fauche

de son nez

 

Dieu sait de quoi il est capable

seul

car ce n'est

 

pas rien de deviner le diable

 

(his skull

of course)

.

08:29 Publié dans Buandes | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 17 mars 2013

L'air de rien

21 janvier 2012.

 

Pas d'appétence

pour le manque

 

et pas de goût pour la lacune

 

guère d'amour

pour ton absence

 

et rien à dire bon augure

.

22:27 Publié dans Buandes | Lien permanent | Commentaires (0)

samedi, 16 mars 2013

Mousseuse

21 janvier 2012.

j'ai oublié de dégrafer

La bouteille de Tsin-tao

Pendant le match Clermont-Ulster

 

(On peut braver

les interdits —

vas-y mollo)

 

Ce n'est pas un film de gangster

Comme un poème insoumis

Aux lois de Murphy et Dexter

— Un roman de Raja Rao

 

BREF dans cette sombre affaire

On peut braver les interdits

Et même sans bière un ulcère

ici même vous est promis

 

(Ce poème est le premier d'une série déjà ancienne, retrouvée aujourd'hui à la buanderie ; j'avais commencé, l'hiver dernier, à écrire des poèmes au bic sur des feuilles de brouillon, généralement en attendant que s'achève l'essorage du lave-linge, ou en d'autres occasions. Il s'agit donc d'impromptus que j'avais baptisés Poèmes de la buanderie. Ici j'ai scrupuleusement respecté le texte manuscrit d'origine, me contentant d'ajouter un titre.)

Insolite épisode de la vie d'Anton(in) Dvořák

On le sait peu, Anton Dvořák 

Aimait beaucoup Jacques Chirac.

Questionné par Le Parisien,

Le très émouvant musicien

Lança un jour « Il est fort, Jacques ! »



Lukas Dvořák.jpg

(En illustration : une photographie d'un certain Lukas Dvořák.

J'aime bien les hasards de l'homonymie, et les filles à oilpé.)


vendredi, 15 mars 2013

Hugo Chavez, à embaumer

Quel est ce pataquès ?


Celui qu’on embaume


– Feu Hugo Chavez –


Résiste par le psaume


Et par saint Guillaume.


François Ier

Ce François n'est pas un jambon,

Lui qui prêche depuis l'ambon,

Et non (curieux imbroglio)

Depuis la chaire. Bengoglio

Boit-il du Villers-le-Gambon ?

W.M. 56 : Didier Cuche

Dans sa carrière, Didier Cuche

A sans doute pris quelques bûches.

Enfin, vaille que vaille,

Il amassait médailles

Tandis que ses tartines grillaient in'dercuche.

jeudi, 14 mars 2013

no one left

no one in their right minds

: ¿would have left


14:03 Publié dans 373#47 | Lien permanent | Commentaires (0)

Les deux biens, en écoutant Jacqueline du Pré

Je mets, sur la platine, plusieurs disques du coffret Jacqueline du Pré, afin de m'accompagner dans mon travail, mais, écoutant le concerto d'Elgar d'une oreille neuve, me rends compte qu'un des thèmes de l'adagio est commun à une œuvre orchestrale de Borodine, me lance alors dans maintes recherches sur la genèse, la date etc. de ces pièces. On doit invoquer la théorie des deux biens (Renaud Camus). Sur le motif : la vérification n'a pris que 10 secondes, puisque Borodine est mort 35 ans avant la composition du Concerto d'Elgar — mais, du coup, on lit plein de choses intéressantes sur Elgar.

Le Concerto de Delius, après ça, vraie douche froide. Que d'affectation et de cucuterie.

———Le finale du concerto de Dvořák est, regrettablement, pompier, ronflant, faussement enthousiaste. C'est l'Adagio que je retiens. (Note to self : write a limerick in French with "dvorjak" and "fort, Jacques".) ————

Après des flottements, donc, des flottements d'archet (?), les trois mouvements du Schumann (souvenir de Peter au sortir du Prieuré : “the Schumann [qu'il prononce ‘shew-mun’] was wonderful”) font l'effet d'une sorte d'apothéose absolue, perfection de chaque vibration, tous les rayons de soleil élevés au porte-mine. Le concerto de Monn, sous la baguette (derechef) de Barbirolli, c'est un autre univers. Avec l'ordonnancement des disques du coffret, et la succession des « plages » sur la platine, il ne faut pas avoir peur des transitions abruptes. Un côté jésuite, ou est-ce dans l'air du temps, pas dans la musique. Le splendide Allegro du Hob. VIIb2 (Haydn) va réconcilier, avec la lumière chaude et flamboyante de ce jeudi matin, ces longs enfoncements dans l'impromptu. Puis il faudra quitter la salle.  

W.M. 55 : Nikita Filatov

 

Pouvons-nous lancer Mazel tov

Et saluer ce Filatov

Qui, à pas vingt-trois ans,

Répond déjà présent

En page d'accueil de la Wikipédiatov ?

 

 

L'Octroi investi

The great strength of the ferret is in the teeth, neck, and forefeet. Nog nooit by hul speul’tjies het hy dit gedoen—en so dikwels tot selfs die klein voetjies gesoen. Pour rendre notre pensée plus claire, nous comparerons la douane à l'octroi.

Apámnak később tettekben kellett felelnie azért, amit szavakban hirdetett. Investis de cette confiance, nous pourrons beaucoup, j'ose le dire. Mein purpurner Mantel war mürbe geworden und warf von den Hüften abwärts weiche demütige Falten. 

mercredi, 13 mars 2013

L'abbé mousse

Ta blancheur, pigeon ramier,

Toute latine,

François Ier

La pluma en la Sixtine.

Aaaaaargh ou youpi

Il est notoire que je ne suis pas carriériste, puisque, depuis 2005 au moins (tiens ? année de naissance de ce carnétoile… coïncidence ? je ne kroille pas), j’ai fait à peu près tous les choix qui m’éloignent des promotions, des avancements, et surtout, surtout, de la sacro-sainte HDR (Habilitation à Diriger des Recherches), ce fleuron de l’Université française, ce sésame, ce fanal, ce CRITERE ABSOLU au titre duquel, entre un feignant complet grand intellectuel retiré dans sa tour d’ivoire qui ne fait qu’à moitié ses cours et ne fait jamais ni réunion ni travail de fond dans sa fac MAIS publie en dix ans 20 articles et 1 livre que personne ne lit de première importance, et un tâcheron qui fait tourner la boutique en s’occupant des échanges Erasmus, de faire les emplois du temps, d’assurer les cours dont personne d’autre ne veut, d’aider les étudiants dans leur projet professionnel ETC., le premier finira professeur hors-classe à 6.000 euros par mois, avec des semestres sabbatiques dans l’intervalle, et le second prendra sa retraite de maître de conférences, avec, peut-être, s’il n’a pas trop déconné, 3.000 et quelque euros dans l’escarcelle. (Je ne mentionne pas, parmi les privilèges du second, le droit de bosser in situ 5 jours sur 7 pendant 40 semaines et de recevoir les mails des collègues absentéistes qui s’offusquent qu’on envisage de leur demander de venir sur leur lieu de travail en dehors des 24 semaines de cours, et, sacrilège absolu, le vendredi.)

 

Eh bien, figurez-vous que le plumitif, le polygraphe, le tâcheron Cingal essaie depuis deux ans (après un hiatus de trois années de jachère) de renouer les fils de sa recherche, en se disant que, si, si, il est capable de tout faire, et qu’il va se remettre à publier, oui, oui, oui. Figurez-vous que, autre coïncidence, il va être appelé à plusieurs reprises, dans les deux ans, à siéger dans des jurys de thèse (ce qu’il a déjà fait en 2003 et 2004). Or, il vient, à la demande d’une doctorante, de tenter une plongée en eaux troubles, à savoir dans son propre CV.

Il va de soi que je n’ai pas de CV à jour, et même la version ancienne doit être quelque part dans un pénultième, voire antépénultième, voire antédiluvien ordinateur portable.  Que fis-je, oncques ? Ni une, ni deux, une recherche fissa sur la base bibliographique du MLA, à mon nom. Fissa toujours, je classai tous les articles que j’ai écrits et qui sont répertoriés dans MLA, et, alors qu’il en manque une demi-douzaine, MLA en répertorie pas moins de quinze, dont trois seulement publiés pendant mes années de thèse, ce qui signifie qu’en allant rechercher les trois ou quatre articles importants qui ne figurent pas dans MLA, et si j’avais eu le temps – ou l’inspiration, ou l’envie – d’écrire les articles correspondant aux cinq ou six communications de ces cinq ou six dernières années, j’aurais à peu près de quoi attaquer le dossier de synthèse et enquiller sur la fichue HDR.

Aaaaaargh, hein, ou youpi, ça dépend du point de vue.

17:20 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (1)

10501 — 11340

Si la fumée blanche finit par témoigner de la désignation, pour nouveau pape, du cardinal brésilien Odilo Scherer, on peut imaginer qu'il ne choisira pas, pour nom de pape, Odilon Ier, ce qui nous aurait bien amusés, mais ce serait le signe d'un narcissisme, ou de vanité, ce défaut si largement répandu dans l'Eglise mais dont il est bon de considérer —pour cela même— qu'il s'agit d'un péché, comment dire, inavouable. À moins, pensait-il après une mauvaise nuit à racler et tousser sur le cubicule du petit salon, à l'étage, après une belle soirée à racler et tousser sur ce même cubicule en lisant Jaime Siles, Breton, Pound, Sylvie Taussig, à moins que, venant de Saõ Paulo, le cardinal choisisse, par facétie ou cratylisme, de se faire connaître sous le nom de Paul VII, sans qu'on puisse exclure qu'un autre visage émerge de la fumée.

15:11 Publié dans 420 * 420 | Lien permanent | Commentaires (0)

another kettle in the misspelling

another kettle of fish

the crow calls for seconds


no episode that's odd enough

what's the point of spilling the beans

of a sudden

stilettoed unsilent tread


what's wrong with telling

itlike it isn't

yousee there's no argument

the fierceness of it all beats me


I'm all shook up says my mother

& I'd rather

call again again call for seconds

minutes lost in the misspelling