mardi, 29 septembre 2020
Cours n° 3 (vidéo de substitution)
17:37 Publié dans *2020*, WAW | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 28 septembre 2020
All Cops Are...
Si le gogue où j'ai mes us n'avait pas été en panne, non de papier mais de jus (électrique), je n'eusse point vu cette merveille, car c'est bien là que se niche le vrai slogan contre-pouvoir, dans l'opposition autant à la façon dont des fils à papa huppés se font des frissons en graffitant d'ineptes ACAB qu'à l'autoritarisme barbouze de la macronerie triomphante.
(Au demeurant, étrange journée, site déserté mais à moitié seulement, pause déjeuner coupée par un exercice d'alarme à incendie qui en fait n'était pas un exercice, etc.)
17:12 Publié dans *2020*, Blême mêmoire, Chèvre, aucun risque, WAW, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 24 septembre 2020
Kafkaïennement
On sait depuis juin qu'on ne pourra pas faire un semestre normal de septembre-décembre 2020.
Nous enseignant-es avons demandé à pouvoir mettre en place des solutions pédagogiques permettant l'allègement des classes. Cela nous a été refusé. Jusqu'à la mi-septembre, et donc après le début des cours, la Présidence de l'Université de Tours nous disait : 100% présentiel, et gare à qui désobéirait.
Irresponsabilité et infantilisation.
Il y a 5 jours, la préfecture bascule le département en zone rouge et demande à la Présidence de l'Université de limiter les flux de personnes. Hier, mail absurde du Président informant d'un décret rendant obligatoire la distanciation d'au moins 1 mètre entre toutes les personnes en toutes circonstances. Cela n'est évidemment possible dans aucun cours, et ce même en faisant un roulement par demi-groupes. Le Président d'ajouter donc : "J’ai bien conscience de la complexité de mettre en œuvre cet arrêté. Néanmoins, il nous appartient de faire preuve de civisme et de contribuer collectivement et individuellement à la sécurité sanitaire de notre communauté universitaire."
Traduction : faites n'importe quoi, je ferai semblant de ne pas le savoir.
Et là ce matin à 10 h 56, le directeur de la Faculté Lettres et Langues convoque un conseil extraordinaire pour AUJOURD'HUI à 14 HEURES !!! Pour traiter en extrême urgence de choses que l'on sait depuis juin. Franchement, l'Université mérite de crever. Un pareil ramassis de tocards, ça n'a pas de sens.
12:05 Publié dans *2020*, WAW | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 22 septembre 2020
Chiméries
Passé la journée en visioconférence Zoom autour du projet de publication des œuvres complètes de René Maran, sous l'égide de l'ITEM. Passé la journée en total syndrome de l'imposteur, car, comme j'avais manifesté mon intérêt dès les premiers balbutiements du projet, m'y voilà embringué, faute de combattants en nombre suffisant, je le crains. Or, je n'ai aucune compétence éditoriale en critique génétique, et je ne suis bien sûr pas du tout spécialiste de l'auteur. Il me semblait simplement primordial de faire réémerger ce texte biscornu et bizarroïde publié en 1924, Le petit roi de Chimérie.
Maran n'était pas africain, mais, en sa qualité d'administrateur colonial originaire de la Martinique, il a consacré une bonne partie de son œuvre à l'Afrique subsaharienne, en ne critiquant guère le modèle colonial, et en restant, tout au long de sa carrière, un bon représentant de la schizophrénie aliénante analysée plus tard par Fanon. Republier, en les rééditant et en les accompagnant d'un appareil critique, ses livres relève donc, dans le contexte intellectuel de la France des années 2020, d'une triple gageure : littéraire, éditoriale, idéologique.
Nous verrons...
17:00 Publié dans *2020*, Affres extatiques, WAW | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 17 septembre 2020
Diaporamas commentés
À noter que je me suis fait la main en enregistrant aujourd'hui les trois premiers tutoriels de mon cours magistral de méthodologie de première année, que je devais assurer deux samedis de suite mais pour lequel j'ai été autorisé, la panique gagnant l'administration de l'Université face à la bombe à Covid19 que représente le site Tanneurs, à basculer en distanciel asynchrone.
19:00 Publié dans *2020*, Chèvre, aucun risque, WAW | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 12 septembre 2020
L'Université en pilotage automatique dysfonctionnel
09:17 Publié dans *2020*, Chèvre, aucun risque, WAW | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 10 septembre 2020
L'Education nationale et l'Université, des accélérateurs de Covid19 ?
17:07 Publié dans *2020*, Indignations, WAW | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 07 septembre 2020
Escaliers et cycles
10:08 Publié dans *2020*, Autoportraiture, WAW | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 05 septembre 2020
« je range ma caméra » ?
J’écris ce billet au café bolivien. Cela n’aura pas eu grand sens, très exceptionnellement, de veiller jusqu’à après minuit pour regarder ce (mauvais) documentaire sur Ferré : j’ai mis du temps à m’endormir, et je me suis réveillé à 6 h 20.
Le billet que j’ai écrit hier – et auquel je vais donner une forme plus diplomatique en écrivant à ma collègue conservatrice et directrice adjointe de la B.U., pour lui proposer tout simplement d’ajouter quelques livres aux tables de présentation de l’exposition – a été rédigé dans le bureau 38, mon bureau à l’université, mon bureau de 2002 à 2007 et de nouveau depuis 2015. C’était la première fois depuis très longtemps que j’écrivais pour le blog à l’université. De même, je me suis aperçu que la dernière vidéo de la série je rends des livres datait de novembre 2019. Donc, ni blog ni vlog depuis un moment, et la pandémie n’y est pas pour grand-chose.
Lundi je dois rendre plusieurs livres que j’avais empruntés en juin. Trouverai-je un endroit où m’isoler pour filmer un trente-et-unième épisode de la dite série ? Avec ses défauts et ses ridicules, cette série a au moins le mérite d’échapper au cercle étrange de la promotion dissimulée. J’ai emprunté divers livres pour diverses raisons ; je les ai lus ou seulement parcourus ; j’en parle en vitesse ; basta. Pas de promotion dissimulée, donc.
Ici, je renvoie à l’excellent billet d’Ahmed Slama. Ahmed Slama a entièrement raison : même nous, universitaires et blogueurs « indépendants », qui essayons de faire autre chose que du journalisme littéraire de connivence, nous retrouvons souvent à promouvoir. Et Ahmed Slama met le doigt sur quelque chose qui participe sans doute de ma réticence à enregistrer une nouvelle vidéo de la série je range mon bureau : outre que la pile de livres est trop volumineuse, que je vais encore m’épuiser en faisant cette vidéo trop longue que personne ne regardera en entier (et comme je le comprends !), il y a toujours des livres que j’ai lus et qui ont été publiés par une maison d’édition que j’aime bien, que je veux faire connaître etc. Mais si le livre ne m’a pas enthousiasmé, comment faire ?
Comme pour les Traductions Sans Filet, série abandonnée (après 210 épisodes tout de même) car ça ne m’amusait plus ou car j’avais fait le tour de l’exercice (ce qui m’amuserait, c’est de le faire en live, dans une performance théâtrale en quelque sorte), je suis à la croisée des chemins. Ce dont j’aurais envie, ce serait de faire des vidéos plus brèves, sur un seul livre ou sur deux livres, dans une perspective moins vagabonde, moins informelle, plus universitaire sans doute, en un sens. Toutefois, ce qui me retient est que je ferais là, en quelque sorte, ce que font (beaucoup) mieux que moi Ahmed Slama, justement, ou Azélie Fayolle. C’est sans doute très vaniteux, mais je tiens à ce que mes projets restent suffisamment singuliers pour qu’on y retrouve ma griffe : très peu d’abonnés, très peu de visionnages ou de « clics », mais qu’importe, c’est bien de moi que ça émane.
07:37 Publié dans *2020*, Flèche inversée vers les carnétoiles, Improviser traduire, WAW | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 04 septembre 2020
Roman et histoire des littératures subsahariennes
Je viens de publier un petit tweet fumasse, mais je sens qu'il me faut approfondir.
En effet, je viens de passer à la B.U. Arts et Lettres des Tanneurs, où je travaille régulièrement et où j'emprunte régulièrement des ouvrages ; à de nombreuses reprises, j'ai collaboré à des “groupes de travail”, voire co-organisé des expositions (pour seul rappel, celle autour des traductions collectives de Clonck et ses dysfonctionnements de Pierre Barrault). Cela pour bien préciser que je n'ai rien du grincheux qui passe en coup de vent et qui pond sa petite critique sur un coup de tête.
Il y a donc, ce mois-ci, dans la perspective des Rendez-vous de l'histoire de Blois, une exposition "Roman et histoire", qui permet, selon la tradition, de mettre en évidence des ouvrages du fonds. Ne parlons pas de la pertinence qu'il y a mettre en avant Rufin ou Binet, auteurs déjà bien identifiés et certainement trop lus, surtout vu les libertés (pour être gentil) qu'ils prennent avec l'histoire. Je crois, sans être spécialiste de la question, que Dumas (très à l'honneur aussi) est un auteur nettement plus fiable, au strict plan historique, que Rufin.
Non, ce qui me fout en rogne, comme je l'ai écrit sur Twitter, c'est le côté totalement européocentré du choix d'œuvres. Comme on s'y attend de la part d'un africaniste, je vais proposer, ci-après, mon propre choix de titres pris dans le fonds de la B.U. afin de constituer un présentoir Roman et histoire en Afrique. Cette invisibilisation de l'histoire africaine, et, dans la foulée, des littératures subsahariennes qui problématisent et formulent l'histoire des gouvernances sur le continent m'exaspère, et c'est aussi l'objet de mes combats de chercheur et d'universitaire. Soit.
Mais, à y bien regarder, rien sur les Amériques ? rien sur l'Asie ? l'Océanie ? même les littératures nordiques et slaves sont quasi oubliées ?
Voici donc ma part du travail, une petite sélection d'ouvrages que l'on peut emprunter à la B.U. des Tanneurs afin de découvrir des textes de fiction qui invitent à reconsidérer l'histoire de l'Afrique. Peu d'écrivaines, mais, fonds de la B.U. oblige, c'est parce que je n'ai pas encore fait acheter assez de livres en fonction des impératifs de recherche et d'enseignement...
10:05 Publié dans *2020*, Affres extatiques, WAW | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 31 août 2020
Rentrée
Les échos que je reçois de la rentrée des classes sont très divers. Globalement, les collègues sont si inquiets que les habituelles jérémiades et diatribes à la moi-je s’effacent.
Dans un lycée de banlieue parisienne, un proviseur nouvellement nommé a réussi la prouesse de déclarer qu’il « éprouvait de l’aversion pour le mot de bienveillance » et d’autoriser tout un chacun à enlever le masque lors de la réunion plénière car il ignorait le protocole officiel du Ministère. On ne sait ce qu’il faut pointer, de la logique ultralibérale en action (le Léviathan de Hobbes appliqué à l’éducation et à la santé publique) ou de la contradiction entre le discours extrêmement exigeant quant à l’ « excellence » et le laxisme total pour ce qui est de faire son travail (veiller à l’application des consignes du ministère est la mission n° 1 de tout chef d’établissement). Toujours est-il que s’il y a ne serait-ce que 10% de bahuts avec ce genre de couacs, ne pas s’étonner si ça déconne sévèrement dans les prochaines semaines.
Rien de tel, heureusement, au lycée de C*, mais elle a eu confirmation, lors de la réunion d’équipe spécifique pour la classe accueillant des élèves malentendants, que les masques avec fenêtre pour la lecture labiale ne sont en rien une panacée : le plastique au niveau de la bouche s’embue.
Pour son dernier jour de vacances, O* m’a battu à la pétanque et au piquet. À partir de demain, j'irai un peu chaque jour à l'université, histoire de réduire ma présence sur site à des plages brèves et de prendre le temps de recevoir les étudiantes Erasmus (moins nombreuses cette année, et pour cause).
En bonus : tribune de Françoise Cahen dans Le Monde daté de demain.
22:13 Publié dans *2020*, WAW | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 09 juillet 2020
Des actes, inexacts
Dernier jour de "travail" au sens le plus officiel du terme, et pourtant je ne me suis pas du tout senti "en vacances" ce soir. Il faut dire que le dernier conseil d'UFR de l'année, présidé par le nouveau doyen, a duré 4 heures, et surtout qu'il s'est déroulé selon un mode "hybride", avec une partie des collègues qui assistaient au conseil via Teams avec projection sur grand écran, et une vingtaine d'entre nous en salle des Actes : or, plusieurs collègues assis les uns à côté des autres n'avaient pas de masque, se parlaient à l'oreille etc. Nous sommes cinq à avoir gardé le masque pendant quatre heures, ce qui n'est pas confortable mais supportable.
Quand je pense que nous espérons (et voulons) faire une rentrée en présentiel avec des groupes de TD et de CM normaux, c'est-à-dire avec les masques mais une occupation normale des salles de classe, cela me semble mal barré. D'une part, il paraît que les gestes barrière* sont de moins en moins bien respectés, un peu partout ; c'est ce que déclarait ce matin le professeur Delfraissy à la radio ; il est donc possible que la pandémie aura recommencé à galoper avant même la rentrée. D'autre part, si nous ne sommes pas capables de respecter les mesures règlementaires minimales en conseil d'UFR, comment imaginer que les cours seront autre chose qu'un gigantesque bazar ? peut-être que non, après tout ; peut-être qu'un-e enseignant-e qui dira à la classe que tout le monde doit garder son masque sera mieux écouté-e qu'un directeur d'UFR qui, de fait, n'a rien dit, rien rappelé, pas bronché...
Comme j'avais fait un post Facebook sur le sujet, une des collègues qui assistait à la réunion via Teams m'a dit qu'elle avait été stupéfaite et choquée de ce qu'elle avait vu en salle des Actes...
* Je ne peux pas dire que je serai le dernier à respecter la fonction adjectivale (et donc invariable) de barrière dans cette expression, puisque, pour le coup, tout le monde a fait la faute dès le début...
19:32 Publié dans *2020*, WAW | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 30 juin 2020
Collé à la semelle
Depuis hier, j'ai de nouveau le moral dans les chaussettes, pour user d'une expression désuète. Ces sautes d'humeur sont vraiment pénibles. Et cela en dépit du fait qu'il n'y a pas de vraie raison fondamentale, et même qu'A* a passé avec succès l'examen national du code et que les résultats des élections municipales ont plutôt de quoi me réjouir.
Ce matin, je participerai à une soutenance de mémoire de M2 ; je croyais avoir lu ce mémoire pas assez attentivement, mais au moment de mettre en ordre mes notes prises au fur et à mesure sur divers supports, je me suis aperçu que ça représentait plus de 10 pages sans interligne. Comme si (et même pire que si) j'allais participer à une soutenance de thèse. 90% des ces remarques resteront sur le papier, pour personne. Il faut dire que les étudiant-es de Master ont de plus en plus tendance à remettre des mémoires plus longs que la norme, et même parfois aussi denses conceptuellement que des thèses de doctorat.
D'où me vient l'impression de n'avoir rien fait du mois de juin ?
Ce n'est pas qu'une impression, mais la multiplicité des petites et grandes tâches universitaires explique aussi cela, probablement.
Même l'été, sans parler des effets étranges de la période post-confinement, sera haché, hachuré.
07:09 Publié dans *2020*, WAW | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 25 juin 2020
Fin d'année étrange, queue de comète
Avant-hier, l'étudiant de M2 dont je dirigeais le travail, Louis P*, a soutenu, et de fort belle façon. Il a obtenu la note de 18, en raison de sa présentation en anglais, de la solidité argumentative et conceptuelle de son travail, aussi en raison des progrès manifestes qu'il a faits en traduction ; il est étudiant en philosophie à l'origine et a d'ailleurs enseigné comme contractuel cette année en lycée. Ce M2 en études anglophones est un vrai jalon, une vraie preuve d'un transfert réussi dans un domaine qui n'était pas le sien, et qui l'aidera, j'en suis certain, à poursuivre sa spécialisation sur les auteurs du Scottish Enlightenment.
Cette soutenance a été l'occasion de reprendre corps avec le travail in situ : à l'exception de S., resté à Paris et qui a participé au jury via Teams, nous étions, les 3 autres membres de jury et le candidat, en salle 36, non loin de mon bureau. Impression étrange, car tous les secrétariats refonctionnent de façon normale, avec gel hydroalcoolique et masques bien entendu, mais le site semble plus déserté que désert.
Mardi prochain, la prochaine soutenance de M2 à laquelle je participe, pas en tant que directeur de recherche cette fois-ci, aura lieu via Teams car les horaires et les tarifs de la SNCF sont d'une complication invraisemblable. Heureusement qu'on peut travailler ainsi, tout de même.
Ma collègue, c'est Maboula Soumahoro, dont j'ai enfin pu lire le livre dernièrement, et j'aurais aimé échanger avec elle à ce sujet avant d'en parler dans ma prochaine vidéo ; nous passerons sans doute par un appel vidéo, qui peut être aussi enrichissant. On n'a pas idée de la puissance de dénégation des formes de racisme systémique, et ce ne sont pas les imbéciles ou les salauds (y compris et surtout qui se croient de gauche) bêlant contre les fractures de l'unité républicaine ou du pseudo-universalisme qui pourront inverser désormais la force de la preuve.
Ainsi, en sus des réunions en visio (CSDP, jurys...), je suis en train de consacrer une partie de mes journées à lire attentivement le travail de l'étudiante, qui résonne avec bien des débats actuels sur le prétendu communautarisme des militant-es antiracistes, et avec le très beau texte de Léonora Miano hier dans Le Monde.
10:11 Publié dans *2020*, Affres extatiques, WAW | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 24 juin 2020
*2406*
Les notes de sax résonnent dans la maison.
Il y avait longtemps.
A* avait emporté son saxophone avec lui à Rennes en août et avait dû le laisser là-bas quand il s'est confiné ici ; nous l'avons rapporté lors de notre brève virée rennaise il y a dix jours.
Visiblement (audiblement) il improvise sur la grille de Viva La Vida!
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Ce matin, passé deux heures chez l'orthodontiste pour un énième rendez-vous. O* est désormais débarrassé de son appareil mais doit porter un positionneur jusqu'au prochain rendez-vous, au début de l'automne.
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Première vraie journée de chaleur estivale : je vais aller participer à ma réunion de CSDP via Teams dehors.
14:54 Publié dans *2020*, ... de mon fils, WAW | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 12 juin 2020
Masques sur l'administration
Ce matin, je finis par me lever, après des heures à ne plus dormir, et découvre qu'il pleut, qu'il a plu, encore.
Hier, petit tour en ville, et l'occasion, devant un kebab désaffecté, de ce selfie "so 2020".
Enfin eu des infos du service compétent à l'Université : mon malaise de fin novembre est bien considéré comme accident du travail. Pour mémoire, j'ai vu le médecin expert diligenté par l'Université le 20 décembre. Me transmettre l'avis favorable du médecin expert aura donc pris six mois. Le Covid19 (ah oui, le Covid19 : je dirai la Covid19 quand tout le monde dira la week-end) a bon dos.
Bien pratique, aussi, la crise sanitaire : j'ai appris que les heures complémentaires, habituellement payées en juillet ou en août, seraient versées en... novembre...
06:40 Publié dans *2020*, Autoportraiture, WAW | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 11 juin 2020
Vidal, entre vésanies et turpitudes
Voici de larges extraits d'une lettre envoyée le 2 juin par la ministre Vidal (totalement fantomatique et inutile depuis le début de son mandat, et pis encore pendant la crise du Covid19) aux établissements d'enseignement supérieur.
Vous la voyez venir, une fois encore, la saloperie absolue ?
Depuis des années, les universités exsangues, précarisées, demandent davantage de moyens et moins de flicage administratif par le ministère (dossiers d'accréditation, contrats quinquennaux de plus en plus lourds et assommants...).
Or, cette lettre ne mentionne jamais les questions budgétaires.
Par contre, cette lettre propose aux chefs d'établissement, déjà bien le doigt sur la couture du pantalon, de proposer des dérégulations, des assouplissements : comment faire encore davantage avec toujours moins de moyens, en essorant les enseignants-chercheurs et les BIATSS.
Cela va de pair avec l'annonce du projet de loi LPPR, contre lequel la communauté universitaire s'est déjà largement mobilisée depuis septembre. Ce projet vise à bousiller un peu plus l'Université publique, à ne financer que les projets qui permettront à des officines privées de s'engraisser sur le dos de l'Etat, et à caporaliser les universitaires.
09:08 Publié dans *2020*, Indignations, WAW | Lien permanent | Commentaires (1)
mardi, 02 juin 2020
Ne pas confondre Arnold et Stefan
Voici l'incipit du livre d'Arnold Zweig, Das ostjüdische Antlitz, publié il y a cent ans tout juste et qui, comme beaucoup d'autres livres de son auteur, n'a jamais été traduit. Mais non, je ne vais pas me mettre ça dans les pattes en plus du reste. Comme dirait le petit perfide au pseudo coréen, j'ai mieux à faire.
Aujourd'hui, notamment, je dois poursuivre le formatage et la mise en ligne, en vue du 15 juin, de l'ensemble des sujets de rattrapage de la Licence. Quand on voit ce que fabriquent certain-es collègues, il vaut mieux faire cela méticuleusement, en vérifiant tout à la loupe.
06:38 Publié dans *2020*, WAW | Lien permanent | Commentaires (2)
mardi, 05 mai 2020
Ça travaille (au ciboulot)
Ce matin, le cours d'agrégation sur Gordimer s'est bien passé : c'était une étudiante/collègue qui se chargeait du commentaire de texte. Afin de permettre davantage d'interaction qu'avec Youtube, j'avais créé un “salon” avec Jitsi. J'ai donc pu voir — ce qui change tout — les collègues, dont le seul garçon, qui a eu l'air de s'emmerder tout du long des 2 h 30...
D'ailleurs, j'ai tenté de faire un live streaming de la visioconférence sur YouTube, mais il a dû y avoir un bug car seules les 90 premières minutes ont été enregistrées / archivées. Heureusement que j'avais fait un document avec mes suggestions de plan et d'analyses pour les absentes.
Pour préparer ce texte, je me suis replongé dans De Chirico, et surtout dans The Enigma of Arrival : une envie folle de relire ce livre. Si je me mets à vouloir relire, je ne suis pas sorti de l'auberge... Pendant ce confinement, toutefois, le “placard des livres en souffrance” se vide un peu, mais pas le “confiturier”.
Soirée : The Big Lebowski, vu au cinéma à sa sortie. Même impression qu'il y a 20 ans et quelque : film distrayant, bien joué, mais trop long, pas très bien ficelé, répétitif, trop “second degré”. En fait, ni C* ni moi ne nous rappelions l'intrigue, plutôt l'ambiance seulement. Mention spéciale pour le numéro hallucinant de John Turturro au bowling.
22:27 Publié dans *2020*, Lect(o)ures, Tographe, WAW | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 16 avril 2020
Au charbon
Beaucoup travaillé ce matin. Mon cours sur Cook commence à prendre forme ; il serait temps. Mais il me donne toujours du fil à retordre. Lundi prochain, j'en assurerai la première séance, probablement via un direct non répertorié sur YouTube : ce n'est évidemment pas idéal, d'un point de vue institutionnel, comme peut l'être Renavisio, mais ça permettra l'archivage intégral du cours.
Dans l'après-midi, alors que nous avons transmis lundi à la Présidence de l'Université nos demandes de modification des modalités de contrôle des connaissances, et alors que les étudiant·es attendent les détails du calendrier pour le milieu de cette semaine, nous avons reçu de nouvelles instructions. Il faut tout recommencer. On ne sait pas quand on pourra informer les étudiant·es.
Tout se passe comme si les autorités de tutelle, à commencer par le ministère, voulaient profiter de la crise sanitaire et du confinement pour écraser les degrés inférieurs sous les tâches : concours en partie maintenus, de façon rocambolesque et absurde, multiplication des exigences formalistes oiseuses mais chronophages — dans le secondaire, confection de nouveaux emplois du temps pour faire croire aux parents d'élèves et aux médias qu'on ne va pas renvoyer les élèves dans de vrais bouillons de culture. Comme si l'administration trouvait qu'il n'y aura pas assez de morts du Covid19 dans l'Education nationale et qu'il faut alléger encore la masse salariale grâce aux burn-out et suicides...
Je lis depuis avant-hier Son Excellence Eugène Rougon (qu'A* vient de lire) ; je crois finalement ne jamais l'avoir lu, comme La Débâcle ; cet après-midi, j'ai repris le chapitre “De la vanité” dans les essais de Montaigne.
Soirée : Germinal de Claude Berri — l'occasion de vérifier, près de trente ans plus tard, à quel point Renaud jouait mal. C'est peut-être même plus criant encore aujourd'hui. Il est vraiment effroyablement mauvais.
19:57 Publié dans *2020*, Indignations, WAW | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 12 avril 2020
Océan libellule
Aujourd'hui, après un samedi passé à trimer sur le calendrier des examens à distance de mai et à tenter de rassurer pas mal d'étudiants par mail aussi, je me suis embarqué dans l'enregistrement puis le montage d'une vidéo correspondant à mon cours d'avant-hier. Bilan des comptes, 5 bonnes heures. Même si je sais que, ce semestre étrange arrivant à son terme, les étudiant·es vont surtout se concentrer sur leur dossier individuel pour le 15 mai et n'iront pas regarder cette vidéo, je ne regrette pas mes efforts, car, sur la question du chassé-croisé comme sur les modulations, il y a là beaucoup d'exemples et de développements qui “resserviront”.
Moi qui ne recycle jamais de cours, je tiens là une sorte d'archive à laquelle je pourrai renvoyer les promotions futures, comme pour les annales d'examens par exemple. Inhabituellement, j'intègre la vidéo à ce billet car j'en suis assez content, malgré sa longueur, et car j'y évoque aussi au débotté telle question de normativisme linguistique ou tel autre point relatif à la Chinafrique (après tout, j'ai choisi des extraits du roman d'Owuor car c'est un texte qui relève de ma spécialité de recherche).
Tant qu'à user aujourd'hui de ce blog comme d'un dépotoir (c'est cela, après tout – et les textes, des déchets imputrescibles), j'archive ici les résultats d'une série de sondages linguistiques farfelus que j'organise ces temps-ci sur Twitter.
18:30 Publié dans *2020*, Translatology Snippets, WAW, Words Words Words | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 11 avril 2020
Dérision de l'évaluation
Levé depuis 5 h 45 pour continuer de régler toutes les difficultés liées aux examens. J'ai répondu à un étudiant de L2 complètement paniqué de n'avoir aucune nouvelle et qui se faisait le porte-parole de camarades aussi paniqués que lui, qu'il pouvait (tout en signalant que ça n'avait rien d'officiel) diffuser les infos officieuses que, découragé d'expliquer cela ici sous une autre forme, je copie-colle ci-après :
L'UFR L&L va enfin pouvoir, suite aux décisions de la CFVU jeudi, mettre en place un calendrier avec des modalités de contrôle adaptées. Ce calendrier sera communiqué officiellement aux étudiant-es après approbation par le Président, donc si tout va bien en milieu de semaine prochaine au plus tard. Si nous l'avions pu, nous (au département d'anglais) aurions déjà pris nos décisions et aurions communiqué les modalités d'examen depuis 10 jours ; cela ne nous a pas été permis.
Pour l'anglais, tout sera en distanciel, avec plusieurs matières en CC qui vont "basculer" en examen terminal. Dans certaines matières, des évaluations qui ont pu être faites avant la fermeture seront prises en compte dans le cadre d'un maintien en CC ; mais comme il n'y a eu que 4 semaines de cours, il y en a fort peu.
Pour les évaluations en examen terminal et évaluations pour RSE, les sujets seront communiqués le 1er mai au plus tard et les étudiant-es auront 15 jours pour les rendre, via Célène ou par mail, avec, par ailleurs, une grande souplesse dans les formats de devoir remis (des photos d'un travail manuscrit seront admises, a priori). Le cas des étudiant-es empêché-es n'est pas encore fixé, la CFVU ayant interdit la proposition de l'UFR L&L de neutralisation du semestre et la demande des élues étudiantes (10 par défaut aux étudiant-es se déclarant empêché-es de composer). Ce que vous pouvez d'ores et déjà dire à l'ensemble de vos camarades c'est que des solutions seront proposées à celles et ceux qui seraient vraiment dans l'impossibilité de remettre des travaux entre le 1er et le 15 mai.
Ce qui est évident également, au vu de la situation actuelle, est que les équipes pédagogiques ont reçu des consignes de bienveillance et que le S2 sera globalement plus facile à obtenir que le S1 ; cela signifie donc que les étudiant-es ajourné-es au S1 ont tout intérêt, dans la mesure du possible, à rendre l'ensemble des évaluations distancielles en usant du délai long qui sera accordé. Je vous dis tout cela pour remotiver tout le monde. La fermeture de l'université, le confinement etc. ont pour conséquence un bilan très lourd sur le moral de tout le monde, et donc des étudiant-es aussi. Nous le savons. La situation en matière d'examens sera bientôt officiellement clarifiée, et d'une manière qui doit faire renaître l'espoir et la motivation à travailler chez tou-tes les étudiant-es.
Maintenant, j'attends qu'on me sanctionne pour avoir tenté d'éviter, à ma façon, quelques suicides chez les étudiant·es. (Ceci n'est pas une hyperbole.)
L'Université française est (une fois de plus, devrais-je dire) pas du tout à la hauteur de la situation et ne propose que de petits aménagements technocratiques tièdes à une véritable catastrophe. Le conseil d'UFR avant-hier en fut un excellent exemple : trois heures à discuter du sexe des anges...
08:20 Publié dans *2020*, WAW | Lien permanent | Commentaires (1)
mercredi, 08 avril 2020
Alambic, sortie confinée
Hier, on s'est intéressé au hautbois musette, au saxhorn duplex* et à l'orgue Cavaillé-Coll d'Azkoitia.
Retour du soleil et de la douceur.
Le sondage Twitter d'avant-hier a donné des résultats surprenants : balls est arrivé devant nuts, mais d'une courte tête (si j'ose dire). — L'émoticône poivrière a surtout été choisi pour qu'on se pose des questions, ou pour débusquer les personnes aux idées mal placées. Pas réellement d'allusion argotique non plus.
Impossible de me (re)mettre à des choses d'envergure. Je me claquerais**. Passé une bonne partie de l'après-midi avec S°, ma directrice de département, et à tout configurer dans des tableaux Excel. (Ai-je déjà dit ici que je déteste les tableurs ?) Le soir, quelques mails suite à l'envoi, par S°, du long courrier du Doyen et des propositions d'évaluation en distanciel seulement.
Depuis quelques jours, retour des moustiques, aussi.
Ce matin, levé tôt, aussi parce que ces histoires d'examens de première session me taraudent.***
Hier soir : Gervaise de René Clément. Plutôt beau film, mais son pas toujours synchro — l'occasion aussi de se rappeler, pour C* comme pour moi, qu'on ne se rappelle pas parfaitement bien L'Assommoir : j'ai quelques excuses, l'ayant étudié en classe de troisième — donc il y a 32 ans (quoi ??!?) — et ne l'ayant pas relu, ou alors seulement par extraits, depuis.
Il y a, dans le film, à en croire l'interminable générique de début (on avait largement le temps de finir sa clope avant d'entrer dans la salle, à l'époque), des chansons écrites par Raymond Queneau, qui s'est amusé dans le pastiche.
* Ce n'est pas l'instrument qui a le mieux traversé les âges.
** Ich könnte mich zerreißen. (Phrase trouvée dans le dictionnaire en ligne PONS une heure après avoir écrit ce billet, en préparant ma traduction allemande du jour.)
*** Et j'en ai oublié de signaler que ce billet était le 4.646e du blog. À la louche cela fait donc, depuis le 6 juin 2005, une moyenne de 0,8579870729455217 billet publié par jour.
06:45 Publié dans *2020*, Tographe, WAW, Words Words Words | Lien permanent | Commentaires (1)
mercredi, 01 avril 2020
Normal anormal
Une information de première importance, en ce commencement d'avril, et qui devrait réjouir ma mère : quatre jours d'affilée que je ne me réveille pas avant 7 h, et même que je traînasse entre sommeil et veille jusqu'à 7 h 45 aujourd'hui — une vraie grasse matinée !
Les poissons d'avril, si la presse en fait, risquent d'avoir un goût saumâtre.
Hier soir, nanard ennuyeux (ne le sont-ils pas tous ?) : Twist Again à Moscou.
La forme verbale traînasse peut être du verbe traînasser à l'indicatif 1e et 3e p. s., comme du verbe traîner, imparfait du subjonctif 1e p. s.
Une étudiante chinoise m'a sollicité en me suggérant le sujet de la prochaine vidéo de Miettes et bribes ; je vais l'enregistrer aujourd'hui.
Il faudrait que je commence une nouvelle série, peut-être pas de vidéos, plutôt de traduction de poèmes comme l'an dernier avec Rose Ausländer.
On entre dans le confinement prolongé : cela devient “the new normal”, ce qui fait craindre à la fois pour le retour à la normale et pour notre état psychologique au long des longues semaines qu'il reste à franchir... Je l'ai écrit aux collègues il y a quelques jours en réaction aux injonctions hiérarchiques d'organiser des examens (sinon les examens tel que prévus initialement) : nous devons rejeter toute tentative de normaliser cette situation, qui est fondamentalement anormale. Face à la fracture numérique, bien sûr, mais aussi face au désarroi qu'implique l'absence de cours en présentiel, nous ne pouvons nous contenter d'improviser des évaluations distancielles comme si de rien n'était.
(Un collègue et ami m'a fait remarquer par mail que la différence orthographique présentiel/distanciel était étrange ; j'ai oublié de lui répondre, mais je m'étais fait avoir il y a 15 jours, au point d'être à deux doigts de corriger quelqu'un qui écrivait distanciel car je pensais que cette personne faisait une erreur !)
J'ai en tête la mélodie de L'Ondine de Cécile Chaminade, dont je me sers pour les génériques de mes vidéos Miettes et bribes.
08:43 Publié dans *2020*, WAW | Lien permanent | Commentaires (1)
jeudi, 26 mars 2020
Des orfraies aux fraises
Suite à mon billet d'avant-hier, aucune réaction de la principale intéressée, et c'est bien normal (elle est accaparée, comme nous tou·tes, par la fameuse “continuité pédagogique”). Par contre, Didier Goux m'a signalé un beau passage de Chateaubriand, ce qui est l'occasion d'archiver ici cet extrait de l'avant-propos du traducteur de l'édition anglaise de 1902 des Mémoires d'Outre-Tombe, Alexander Texeira de Mattos.
Je le fais sous forme de capture d'écran, car je me suis souvent rendu compte, après une dizaine d'années à bloguer, que les liens hypertexte avaient tendance à ne plus être valides. J'indique toutefois le lien vers la traduction anglaise du tome 1 (et vers l'original aussi sur le Projet Gutenberg). Cela devrait intéresser Claire Placial, qui a publié hier, elle aussi, des vidéos de cours. Ça fait drôlement plaisir, même si c'est dans le contexte tragique actuel. Je mets exprès le lien vers la 2e partie de son cours sur les métamorphoses chez Ovide et dans Harry Potter, car elle a été moins vue que la 1ère (mais cent fois plus que n'importe laquelle de mes élucubrations (tiens, ça va donner raison à VS qui pense que mon angoisse principale est le manque de reconnaissance, cf infra)).
J'évoque VS ? Ah, d'une menteuse l'autre. Hier après-midi, lors de la conférence de presse consécutive au conseil des ministres, la menteuse et manipulatrice Sibeth Ndiaye, vraiment une des pires de cette majorité de faquins, a calmement insulté les 800.000 professeur·es de France, en disant qu'en ce moment “ils ne travaillent pas”.
Here is for the record as well :
Tout cela est démoralisant. Impression de bosser plus que jamais, pour se faire cracher à la figure. Difficile de garder le cap. Heureusement, les garçons ont l'air de très bien supporter le confinement. Hier soir, O* a dit qu'il avait beaucoup aimé Rome, ville ouverte, dont je ne me rappelais pas, pourtant, que ce fût aussi bavard par moments. Toute la scène dans les bureaux de la Gestapo est vraiment étrange, jusqu'aux femmes qui entrent et sortent comme dans un moulin de la salle de torture. Très beau film néanmoins. — Dans un tout autre genre je viens de recommander à un étudiant de L3 d'essayer de voir en entier l'excellente adaptation cinématographique de Twelfth Night avec Imogen Stubbs.
À noter : Valérie Scigala, désormais, ne trouve pas d'autre moyen de m'insulter que de dire que je suis chauve... Cela montre à quel point de bassesse elle est descendue. Faut dire qu'elle qui ne cesse de dire depuis trois ans que les fonctionnaires ne comprennent rien au vrai monde du travail et que la politique gouvernementale est parfaite avoue ces jours-ci tout benoîtement qu'il y a des jours entiers de télétravail où elle... ne travaille pas...
06:51 Publié dans *2020*, Flèche inversée vers les carnétoiles, Tographe, Translatology Snippets, WAW | Lien permanent | Commentaires (2)
mercredi, 25 mars 2020
*2503*
Hier, ma grand-mère maternelle a fêté, seule bien entendu (et hélas), ses 93 ans.
Depuis hier, des échanges assez soutenus ont commencé entre collègues anglicistes de Tours, au sujet de l'évaluation du second semestre. Je ne suis pas en mesure de révéler des discussions confidentielles sur des propositions encore officieuses, mais en tout cas ce qui est certain, c'est qu'une fois encore (et plus que jamais, car la gravité sans précédent de la crise fait encore ressortir la futilité des préoccupations) les universitaires montrent, pour beaucoup, leur incapacité à aller au plus simple. Je ne sais si c'est une forme de crispation sur des choses qui paraissent essentielles à mes collègues, en mode byzantin, ou si, plus généralement, cette majorité d'enseignants-chercheurs en sciences humaines trouvent insultante la simplicité... En tout cas, même après 25 ans de métier, ça ne laisse pas de me fasciner, et de m'exaspérer.
Film du jour (hier) : Rencontres du troisième type. — Vu une seule fois, il y a trente ans, and counting... J'avais, comme souvent dans de pareils cas, un souvenir très vif de plusieurs passages, mais totalement oublié d'autres moments pourtant primordiaux. Souvenir d'un film qui traîne en longueur, et je n'ai pas varié sur ce point. Je m'en souvenais si bien que je me rappelle très distinctement qu'il y avait, outre celle qui dessine Devils Tower et celui qui la sculpte, un personnage qui avait décrit le site dans les moindres détails. Chacun sa forme artistique, en quelque sorte. Or, dans la version regardée hier, pas trace de ça. Ai-je pu imaginer cela de toutes pièces ? c'est étrange. Il doit y avoir plusieurs versions du film, et celle que nous avons regardée doit être une version courte (omg!).
Hier sont morts Manu Dibango, des suites du Covid19, et Uderzo, de vieillesse.
08:09 Publié dans *2020*, Tographe, WAW | Lien permanent | Commentaires (2)