samedi, 12 novembre 2022
12112022
À la faveur d’un après-midi très doux, nous sommes allés au Salon des Vins de Touraine, où je ne mets jamais les pieds. Mais c’était l’occasion de refaire un tour au prieuré Saint-Cosme, où je vais régulièrement mais que O* n’avait pas vu – et mes parents probablement non plus – depuis plusieurs années. Lors d’une de mes dernières visites, juste avant le premier confinement, j’avais pris un portrait d’E* et J*, sans savoir bien sûr que J* avait moins de deux ans à vivre. Je pense que ce site, porteur de tant de jalons pour mes vingt années en Touraine, restera associé à J*.
Le salon des vins n’avait aucun intérêt, mais Nicolas Raduget, dont C* m’a offert le livre hier, m’a signalé l’existence d’un charme planté par Pierre Leveel pour son centenaire en 2014.
L’exposition permanente de livres pauvres » autour du travail de Daniel Leuwers est nettement mieux présentée qu’auparavant. Y est mis à l’honneur, ces jours-ci, un livre d’Annie Ernaux et Françoise Pacé.
18:28 Publié dans 2022, Chèvre, aucun risque, Sites et lieux d'Indre-et-Loire, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 01 novembre 2022
01112022
C'est sur l'autre blog, encore plus à l'abandon que celui-ci, que j'avais créé il y a longtemps une rubrique (Untung-untung) vaguement inspirée du Temps immobile de Claude Mauriac et dans laquelle je mettais en parallèle deux ou plusieurs années à partir d'un même jour. Si on choisit la dernière entrée stricto sensu, on voit que j'y comparais quatre 26 septembre différents, et qu'il y était question du projet de François Bon à Grandlieu, projet qui a donné naissance à un livre emprunté récemment à la B.U..
Eh bien, il y a un an, nous étions à Galway, pour la première de nos deux visites à A*, qui y a passé sa troisième année de Licence. Comme c'était au moment où j'avais totalement arrêté de tenir le carnet de l'année 2021, on n'en trouve pas trace ici.
Vous surprendrai-je en vous disant que si j'ai fait bien des découvertes d'autrices et d'écrivains depuis ce 1er novembre 2021, je n'ai pas (encore ?) lu une seule ligne du romancier estonien Eduard Vilde, ici représenté face à Wilde.
13:43 Publié dans 2021, 2022, Autoportraiture, Chèvre, aucun risque, Flèche inversée vers les carnétoiles | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 15 septembre 2022
15092022
13:01 Publié dans 2022, Chèvre, aucun risque | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 11 septembre 2022
11092022
13:03 Publié dans 2022, Chèvre, aucun risque | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 02 mai 2022
02052022
Belle demi-journée – car je n’ai pas pu assister aux séances du matin – autour des adaptations et transformations de textes majeurs du corpus littéraire irlandais : Adapating Ireland.
En fin d’après-midi, mes chers/chères L3 donnaient une représentation de Travesties de Tom Stoppard, qui met notamment en scène la genèse d’Ulysses et James Joyce lui-même, de façon très drôle.
Rentré assez tard, en vélo, de nuit, de la soirée au pub.
Dans la journée, j'étais devenu, à mon corps défendant, influenceur sorbet.
23:00 Publié dans 2022, Autoportraiture, Chèvre, aucun risque | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 24 avril 2022
24022022
Nous y voici.
Tandis que l’armée russe, toujours plus menaçante – y compris vis-à-vis de la Moldavie et des pays baltes – poursuit ses bombardements et ses massacres de civils, nous voici, en France, dans la souricière.
Voici ce que je viens d’écrire sur Facebook, avant – j’espère que je saurai m’y tenir – de « débrancher » les réseaux sociaux pour le reste de ce dimanche noir.
J'ai beau lutter contre la politique éducative et écologique de Macron notamment, j'ai eu beau faire campagne contre lui, Macron et Le Pen ce n'est pas pareil. Le capitalisme sauvage et le fascisme, ce n'est pas pareil. Penser que c'est pareil, c'est un truc de bourgeois blancs qui ne vont pas voir tout de suite la différence.
Si Le Pen est élue ce soir, ce qui reste tout à fait possible, bien sûr que ses électeurices seront responsables. Bien sûr que les médias et les politiques de droite et d'ailleurs qui ne cessent de titrer et discourir sur le péril islamiste seront responsables. Bien sûr que les éditorialistes et le Président actuel lui-même qui renvoient dos à dos extrême-droite et gauche radicale seront responsables. Bien sûr que l'armée et la police, au-dessus des lois et gangrénées par le racisme, seront responsables. Bien sûr que les politiques et militant•es qui en sont déjà à parler du troisième tour, comme si le RN allait laisser se dérouler normalement la vie démocratique et respecter les institutions, seront responsables.
Et j'en passe.
Mais seront aussi responsables, à leur très modeste échelle, celles et ceux qui, disposant d'un bulletin de vote pour empêcher les fascistes de prendre le pouvoir légalement, ne l'auront pas fait sous divers prétextes, mais notamment car leurs privilèges leur permettent de penser que Macron et Le Pen « ça revient au même ».
J’aurais pu ajouter ici, vu que ce sont des carnets pour moi-même, toute l’immensité des tâches personnelles que je dois accomplir d’ici juillet, mais même ici cela paraîtrait à la fois vain et immoral. Je note seulement que me regarde du coin de l’œil, sur ce bureau, le dernier livre de Cécile Wajsbrot, Nevermore, que m’a prêté un de mes étudiants de L3 il y a quinze jours, avant la pause pédagogique, livre dont j’ai lu ce matin le « prélude », et qui est apparemment un roman autour de la traduction de To the Lighthouse. Tout pour me plaire, mais je me disperse. Nevermore.
11:04 Publié dans 2022, Chèvre, aucun risque, Indignations | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 01 février 2021
de vieux suidé...
de vieux suidé qui sue sa semoule salée
l'odeur (semoule de maïs jaune à outrance
salée) la chambre à coucher entrée dans la transe
s'aère, hop hop hop ! voilà ! s'en est allée
l'odeur de vieux bestiau quoique délavé rance
et relavé cent mille fois sur le métier
(lecteurices je le demande : où donc étiez-
vous ?) heureux comme le chien d'un évêque en France
-- tout aéré, ainsi, foin de ce galetas
où dans la nuit d'hiver rêveur tu haletas,
où tout a pris depuis le rythme chaud de l'ambre
(et sa couleur) lacté, dans la blancheur reve-
nue de calendrier (février ou novembre),
où songer dans les soies, je le veux, mon neveu !
17:01 Publié dans 2021, Chèvre, aucun risque, Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 27 janvier 2021
A Concise British Alphabet
Par ailleurs, j'ai découvert, en écoutant l'album Seven de Soft Machine (la période après le départ, et même l'accident, de Robert Wyatt), le saxophoniste et hauboïste Karl Jenkins. Après quelques albums avec Soft Machine (j'aime beaucoup ses compositions sur Seven), il est devenu un compositeur à la fois prolifique et très "savant". Il va vraiment falloir que je creuse tout cela.
21:55 Publié dans 2021, Autres gammes, Chèvre, aucun risque | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 17 janvier 2021
Blanquer = Castex
08:03 Publié dans 2021, Chèvre, aucun risque | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 07 janvier 2021
Au sujet de l'"envahissement" du Capitole par des terroristes suprémacistes
Petit avertissement aux journalistes et aux "simples citoyen-nes" (dont certain-es parmi mes contacts Facebook) qui disent que les événements d'hier marqueront la rupture entre Trump et l'essentiel de sa base, ainsi que des ténors des Républicains : cela fait 5 ans qu'on sous-estime systématiquement (et moi le premier, jusqu'en 2017) le soutien dont bénéficie Trump, et qui a permis à 70 millions d'Américain-es de voter pour lui en novembre, malgré tout ce qu'il a fait.
L'électorat républicain adore l'ordre et déteste le chaos ? Sans doute, mais quid du soutien officiel de Trump aux "Proud Boys" ?
Depuis hier, des millions de partisans de Trump, totalement "qanonisés", diffusent partout (y compris en France, en français) l'idée que ce sont les "antifas" déguisés en pro-Trump qui ont semé le chaos à Washington. Ces gens sont des complotistes : la vérité est toujours ailleurs.
Tout ce qui se passe depuis hier (l'élection des démocrates en Géorgie, le "lâchage" de Pence, l'invasion du Capitole) confirme leurs biais : c'est le "deep State" qui continue de s'en prendre au pauvre petit Donald seul contre tous, ce sont les gauchistes qui font une mise en scène (j'ai vu des analogies avec l'incendie du Reichstag en 1933, avec les antifas US dans le rôle des nazis, et les pro-Trump dans le rôle des pauvres communistes injustement accusés, c'est renversant au sens fort), etc.
On sous-estime le degré de fanatisation de la base trumpienne après 5 ans de mensonges. N'oublions pas que ce type a constitué son capital politique de départ sur son soutien à la théorie conspirationniste "birther", selon laquelle Obama n'était pas américain. N'oublions pas qu'avec Conway, Pence, McConnell et tou-tes les autres qui ont donné un pouvoir toujours grandissant à Trump (ses "enablers"), c'est la "post-vérité" et les "faits alternatifs" qui règnent depuis 4 ans.
Ce n'est pas l'escarmouche d'hier, ni la vision du drapeau confédéré dans le "saint des saints", le Congrès, ou d'un gros connard en boots dans le fauteuil de Pelosi, qui va faire retomber ces gens dans la réalité. Ni de l'autre côté de l'Atlantique, ni en France, où, comme le chantait Ferrat, les Pinochet en puissance travaillent aussi du képi. Il n'y aurait qu'à réactualiser : qu'ils se nomment Zemmour, Raoult, Dati, Guérini ou Praud, les Kellyanne Conway en puissance travaillent aussi du clavier.
13:40 Publié dans 2021, Chèvre, aucun risque, Indignations | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 08 décembre 2020
Sonnet émoji du 08.12.2020
Le 8 décembre restera à tout jamais une date monumentale dans l'histoire de la poésie.
En effet, c'est le 8 décembre 2020 que Guillaume Cingal, dont l'œuvre comptait déjà quelque 15 ou 20 "sonnets émojis", en composa un dont UN VERS ENTIER était composé d'une émoticône.
19:00 Publié dans *2020*, Chèvre, aucun risque, Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 06 décembre 2020
Jeu littéraire dominical
Ce jeu traîne sur Twitter depuis déjà quelque temps, et quand je me décide à faire ce genre de choses, je ne fais évidemment pas les choses à moitié, et je triche pour ne pas avoir trop à trancher.
Pour tout dire, j'avais même songé à d'autres colonnes / rubriques. Il manque, dans ce tableau, au moins Charlotte Delbo, Ovide, Pouchkine et Thomas Bernhard.
17:57 Publié dans *2020*, Chèvre, aucun risque, Lect(o)ures | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 04 décembre 2020
Poème prédictif en 4 dizains
11:11 Publié dans *2020*, Chèvre, aucun risque, Ecrit(o)ures | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 07 novembre 2020
Belle unanimité dissonante
08:30 Publié dans *2020*, BoozArtz, Chèvre, aucun risque | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 20 octobre 2020
Un échantillon du jeu des trajets
07:10 Publié dans *2020*, Chèvre, aucun risque | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 16 octobre 2020
Mon trajet pour aller au travail (#infraPerec 38)
Le plus souvent je m’y rendais en voiture, tant que les enfants étaient très jeunes et qu’il fallait les emmener dans des lieux différents (nounou et école puis école et collège) et aussi avant que les transports en commun ne s’améliorent, en 2013, avec la mise en service d’une ligne de tramway et d’une ligne de bus rapide. Dorénavant, il m’arrive encore de m’y rendre en voiture – et de me garer dans le lugubre second sous-sol du site Tanneurs – mais c’est souvent aussi en tram (alors, je rêvasse, je pianote sur mon smartphone ou j’écris des textes à contraintes, comme jadis les Quatramways) et désormais, depuis juin, à vélo, avec le VTT que nous avons acheté pour mon fils aîné mais que je peux utiliser quand il est à Rennes. Comme je mets en général un peu moins de vingt minutes, c’est le vélo qui est le plus rapide (contre 25 à 30 minutes de porte à porte avec bus 2 et tram A), mais faut-il décompter le temps passé à se désaper tous volets fermés dans mon bureau, à sécher ma sueur à la serviette et à remettre du déodorant ?
Au retour, je ne parviens pas toujours – ni souvent – à gravir la Tranchée sans mettre pied à terre. Avant-hier j’ai enfin tenté de passer le premier plateau et je crois qu’à l’avenir je parviendrai en haut de cette côte pentue de 750 mètres sans mettre pied à terre.
Quand je me rends au travail en voiture, c’est l’occasion de rapporter les livres empruntés à la B.U., d’en rapporter plus facilement et sans me déboiter l’épaule, d’écouter des disques ou de me brancher sur France info, ce qui a, en général, l’inconvénient de me déprimer ou de me stresser. Dans le tram, à l’occasion, les réseaux sociaux consultés via smartphone ont le même effet.
À pied, entre l’arrêt du tram et la maison, souvent je chantonne à tue-tête (et je sais que cette formule est contradictoire).
18:20 Publié dans *2020*, Chèvre, aucun risque, Ecrit(o)ures, WAW | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 28 septembre 2020
All Cops Are...
Si le gogue où j'ai mes us n'avait pas été en panne, non de papier mais de jus (électrique), je n'eusse point vu cette merveille, car c'est bien là que se niche le vrai slogan contre-pouvoir, dans l'opposition autant à la façon dont des fils à papa huppés se font des frissons en graffitant d'ineptes ACAB qu'à l'autoritarisme barbouze de la macronerie triomphante.
(Au demeurant, étrange journée, site déserté mais à moitié seulement, pause déjeuner coupée par un exercice d'alarme à incendie qui en fait n'était pas un exercice, etc.)
17:12 Publié dans *2020*, Blême mêmoire, Chèvre, aucun risque, WAW, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 27 septembre 2020
Studium & punctum
France-Angleterre, 13-39.
Photo non créditée (cliquer pour agrandir).
Ce qu'on voit sur cette photo : le joueur anglais qui s'apprête à marquer va peut-être se faire bousculer par un chien désireux de jouer à la baballe.
Ce qu'on ne voit pas : des 30 joueurs alignés ce jour-là, onze seront tués à la guerre.
20:15 Publié dans *2020*, Chèvre, aucun risque, Depuis le temps..., Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 23 septembre 2020
Unissons
Aujourd'hui, dans deux livres que je lis simultanément, il était question de l'insurrection de Mohand Mokrani dans les années 1870, en Kabylie.
Ces deux livres, ce sont ALGER, RUE DES BANANIERS de Béatrice Commengé, et le dernier chapitre de LA FOSSE COMMUNE de Pierre Vinclair.
22:00 Publié dans *2020*, Chèvre, aucun risque, Lect(o)ures | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 17 septembre 2020
Diaporamas commentés
À noter que je me suis fait la main en enregistrant aujourd'hui les trois premiers tutoriels de mon cours magistral de méthodologie de première année, que je devais assurer deux samedis de suite mais pour lequel j'ai été autorisé, la panique gagnant l'administration de l'Université face à la bombe à Covid19 que représente le site Tanneurs, à basculer en distanciel asynchrone.
19:00 Publié dans *2020*, Chèvre, aucun risque, WAW | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 16 septembre 2020
Catastrophes
06:15 Publié dans *2020*, Chèvre, aucun risque, Lect(o)ures, Mirlitonneries métaphotographiques | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 12 septembre 2020
L'Université en pilotage automatique dysfonctionnel
09:17 Publié dans *2020*, Chèvre, aucun risque, WAW | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 26 juin 2020
Demain dès l'aube...
Quelques distiques inachevés, suite à un jeu sur Twitter...
Demain dès l'aube, à l'heure où blanchit la beubar
Je ferai un discours.
Victor Vitiligo.
Demain dès l'aube, à l'heure où jaunit le montagne,
Je rongerai.
Victor Mulot
Demain dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Tu repiocheras 4 cartes.
Victor Uno.
Demain dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je démazouterai.
Victor Cargo.
Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je communierai.
Victor Bigot.
Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je me mettrai au point mort.
Victor Stop'N'Go
Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je composterai.
Victor Diligo.
Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je te collerai aux dents.
Victor Berlingot
Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Dis, tu vas la pousser ta poubelle, eh connard ?
Victor Parigot
Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je pèterai.
Victor Fayot.
Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
J'écrirai une merde.
Victor Musso
Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je lècherai.
Victor Miko
Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Ça caillera.
Victor Frigo
Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Tu les aimes, mes seins ?
Victor Bardot
Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Remets-moi la même !
Victor Poivrot
Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai pour le Tourmalet.
Victor Hinault
Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
On verra bien.
Victor Impro
Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je pâtirai.
Victor Parano
Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Fuck the fuckin' shit.
Victor De Niro
05:54 Publié dans *2020*, Chèvre, aucun risque, Ecrit(o)ures | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 01 juin 2020
Lect(o)ures
En ce premier jour de juin, je me contente, pour nourrir cette rubrique qui n'a pas connu un seul jour de jachère depuis le 1er janvier, de cette capture d'écran d'un tweet écrit hier matin.
Je m'en veux beaucoup de laisser en plan trois projets qui me tiennent à cœur, mais je manque de temps, et parfois d'énergie, et surtout de motivation dans la durée. Besoin d'être encouragé, peut-être. Au lieu de quoi, comme un idiot qui se disperse, j'ai créé samedi un nouveau compte Twitter dans lequel j'entreprends de transposer en anagrammes la totalité d'un grand roman moderniste.
Le verre d'eau à moitié plein, ce serait de considérer tout ce que j'ai amassé, en blogs et vlog, depuis quinze ans, en le faisant surtout pour moi-même...
10:45 Publié dans *2020*, Chèvre, aucun risque, Ecrit(o)ures, Lect(o)ures | Lien permanent | Commentaires (10)
vendredi, 29 mai 2020
Traversées des fantoches
Hier, Blanquer, une fois encore à la ramasse et désavoué, a annoncé l'annulation de l'épreuve orale de français, dont le maintien était, de fait, incohérent, vu que, pour l'ensemble des autres épreuves du baccalauréat, il avait été décidé, depuis plus d'un mois, le remplacement des examens par une évaluation au contrôle continu sur les deux premiers trimestres. (De par plusieurs témoignages qui me reviennent, cette dernière décision a d'ailleurs foutu dans la merde mis dans un profond embarras pas mal de lycéens de Terminale qui avaient glandouillé en comptant sur des révisions de dernière minute pour sauver les meubles.) Ce ministre abject, qui impose depuis trois ans une idéologie saumâtre et rance contre tous les avis et contre les experts, est devenu de façon manifeste, depuis trois mois, le fantoche à la fois ridicule et odieux que les gens du milieu savaient déjà être.
Apparemment, si O* (qui est en quatrième) retourne au collège, ce sera un jour par semaine, car le collège ne peut pas s'organiser autrement : c'est ce que Blanquer nomme le “retour à la normale”. Imbécile.
Hier, passage chez le libraire, qui avait enfin fini par recevoir deux ouvrages publiés au Canada qui n'étaient pas arrivés à temps pour le 29 mai, en sus d'un certain nombre de livres divers que j'avais commandés et dont certains m'avaient été recommandés par Pierre Barrault. J'y ai aussi acheté la traduction du recueil de Christopher Okigbo, Labyrinths, qui paraît enfin en français, cinquante ans après la bataille, et sous la plume de celle qui fut ma présidente de jury de thèse, Christiane Fioupou. Bizarre de découvrir cette publication comme ça, par hasard, sur une table de librairie. Si moi, qui fais partie des quelques centaines de clampins susceptibles de connaître l'importance d'Okigbo (poète nigérian ultra-important, lyrique, subtil, et notoire notamment d'avoir été tué à 35 ans, dès les premiers mois de la guerre civile de 1967-1970) et d'une telle traduction en France, je l'apprends par hasard, ce n'est pas très bon signe pour le livre, outre le fait qu'il est sorti juste avant le confinement.
Je vais encore beaucoup me plonger dans des questions de traduction ces jours prochains car j'ai aussi acheté la traduction en Poésie/Gallimard des Sonnets de Pasolini : je crois que c'est l'édition recommandée pour le programme 2021 de l'agrégation de lettres modernes, et je vais pouvoir comparer avec celle des Solitaires intempestifs, que je connais mieux et depuis quelque temps déjà. Et j'ai aussi emprunté à la B.U. (on ne peut pas entrer, on commande à distance et on récupère les livres à l'extérieur, le long de la Loire) plusieurs livres de et sur Maryse Condé, dont la traduction de Traversée de la Mangrove par Richard Philcox : le livre est précédé d'un avant-propos du traducteur qui méritera(it) à lui seul un billet de blog.
.
En écoute : insistence de Jacques Ponzio / Africa Express [album remarquable / je dois écrire dans les jours qui viennent un billet de blog aussi sur les disques d'Africa Express, mais je rappelle ici même qu'il n'y a pas besoin d'attendre que j'en dise bien pour s'y intéresser]
09:02 Publié dans *2020*, Chèvre, aucun risque, Lect(o)ures, Translatology Snippets | Lien permanent | Commentaires (2)
samedi, 23 mai 2020
Banalités & permutations
Ce matin, c'est la pluie qui m'a tiré du lit. Avec la boulangère nous avons échangé les habituelles banalités sur le fait qu'on en avait besoin, et que ça va faire du bien aux personnes allergiques au pollen, mais que c'est pas pratique avec un masque (ah non, celle-ci est une nouvelle venue).
On va encore rester terrés à la maison ce week-end (prolongé pourtant) : hier, C* et moi avons travaillé presque toute la journée ; demain, O* est d'anniversaire à la Cousinerie ; aujourd'hui, s'il pleut...
Le second tour des élections municipales aura lieu, sous réserves, le 28 juin. J'espère qu'on va se débarrasser cette nullité nuisible de Christophe Bouchet. Totalement passif et fantomatique jusqu'à la fin 2019, il s'est réveillé pour la campagne électorale, avec comme seule stratégie le clientélisme éhonté d'une part, la calomnie d'autre part.
Sur Twitter, il y a un jeu qui consiste à "bousiller un nom de groupe en changeant une seule lettre". Voici mes contributions :
Basis.
Humble Pip.
Talking Beads.
Les BB Prunes.
Dare Straits.
Supergus.
Coldclay.
Carter the Unstoppable Ex-Machine.
Les Gardons bouchers.
Fart Chimp.
Mouise Attaque.
Passive Attack.
Forever Pivot.
Shaka Pork.
07:58 Publié dans *2020*, Chèvre, aucun risque, Words Words Words | Lien permanent | Commentaires (0)