vendredi, 20 juin 2014
Distiques franco-suisses
Peur-je de mes poteaux si l'équipe aganit
Helvètes qu'un milieu il s'appellut Granit.
Lecteurs m'ont demandu "aganit quès aquo ?"
S'il ne le suit pas su ni Mamadou Sakho.
On a facile les deux buts, on a balaise
Olivier de la tête et puis à l'aise Blaise.
Golri-je que j'en suis avalé la cuillère
Supporteurs suisses qu'ont la tronche de gruyère.
Helvètes bien musclés Shaqiri et Xhaka
Perda s'il arrêté son penalty Rimka.
Golri-je à m'en compissu dans le futal
Les Schweiz ils ont prendu un coup dans l'emmental.
Français courent lapins et à fond Duracell
S'ils sont met trois zéro aux rougeauds d'Appenzell.
Dommage que ç'a fait coup franc un 5 à 1
Si je m'être coupé à la pierre d'alun.
On a bien renfrogné si l'après-match méchant
Coach va les engueuli bien sûr Didier Deschamps.
Comprendu-je ne pas que l'arbitre est sifflu
Pendant Rimka lucarne on a le 6 au cul.
Les chipolatas ç'a bon et ç'a des saucisses
Et Rimka a véner parce il était so 6.
Déjà le Honduras on avait CSC
Et là Rimka 6ème il l'avut DSC.
Cinq buts au lieu trois comme que l'arbitre dort
On est pensu Rimka il serut Soulier d'or.
23:19 Publié dans Chèvre, aucun risque, Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 30 mai 2014
K.602, hockey
Minez, minez, la nuit est courte (Capolican)
Ce matin, la chatte jouait au hockey avec un tampon pour pied de chaise. Il ne faisait pas assez chaud pour ne pas avoir un truc en sus de la chemise.
Anna la belle — Les raisons pour lesquelles je me retrouve à écouter ceci proviennent d'une kyrielle à faire pâlir mes “Dimanche pleurera” de jadis. ▬▬·▬▬ YOU DON'T WANT TO KNOW. ONLY ENJOY !
“Deh, che non ho io potente ispirazione quanta basti a dipingere una madre quale la conobbi e la conosco?”
« Je me sens dans les mêmes dispositions que l'année dernière. L'année dernière, je ne m’étais pas vraiment mis d'objectifs. J'avais essayé de prendre les tours les uns après les autres. Cette année, c'est ce que je fais également. J'espère que cela va m'amener au moins aussi loin. »
(Jo-Wilfried Tsonga. in L'art du paradoxe : une approche méta-husserlienne au prisme de la poésie objectale, p. 891)
I jumped my snowman. Utterly not cool.▬·▬·▬(My wife had “I kicked a condom”.)
Il Diavolo nell'ampola.
L'arbitre de chaise vient de demander aux spectateurs de prendre les photos sans flash. Donc les tennismen sont des tableaux de musée.
“Sans faire exprès j'ai fait mal à Julie en la culbutant, mais elle l'avait cherché aussi. Une fois elle a chanté la Reine des neiges, et puis elle a continué, on lui a demandé d'arrêter.” (Oméga)
\\\ Retour de promenade vespérale avec Alpha. 3 groupes de 3, 4 et 7 lapins respectivement près de la Cousinerie (habitat Pérochon et habitat Cassin), et, sur la pelouse de Sanofi Aventis, 22 lapins, no less, en position longitudinale, placides — avec une vue d'avion, on aurait vu un joli W/M, je pense ▬ se préparent donc, certains, pour le Mondial. /////
Et soudain, au beau milieu de la troisième danse K.602, la — quoi ? — cromorne ? cornemuse ?
21:28 Publié dans ... de mon fils, Chèvre, aucun risque, Kleptomanies überurbaines | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 31 mars 2014
La défaite de Jean Germain à Tours.
Sur le site de la Nouvelle République, Pascaline Mesnage vient de publier l'article suivant :
1. En 1995, Jean Germain annonce qu'il briguera trois mandats au mieux. Il tente le mandat de trop.
2. Le principal adversaire de Jean Germain pendant cette campagne fut Jean Germain lui-même et son rapport trop distancié à la population.
3. L'affaire Lise Han. Pris la main dans le pot de confiture, il aurait pu confesser sa faiblesse et repartir sur des bases plus saines. Du coup, même le tramway, pourtant une vraie réussite, est passé au second plan.
4. Les rythmes scolaires et la colère… du peuple de gauche.
5. Nascar. Preuve d'un manque de discernement et d'un entourage qui ne lui servait plus de paratonnerre. Jean Germain a donné le feu vert à un projet anti-écologique trois mois avant les élections. Suicidaire.
6. Claude Roiron. Le limogeage de l'ancienne présidente socialiste du conseil général se paie aujourd'hui cash dans son quartier de l'Europe, notamment.
7. Les cumuls. A l'heure où la gauche milite pour un unique mandat exécutif, Jean Germain faisait figure de maire boulimique et omnipotent.
8. Le pouvoir absolu : mairie, conseil général, Tour(s)plus, sans compter sa complicité constamment affichée avec le député UMP Philippe Briand… son ennemi le plus sûr !
9. L'ouverture de sa liste à l'UMP.
10. La politique nationale du PS.
Les raisons 4, 5, 7 et 10 ont pesé très lourd pour moi.
Si je peux donner mon point de vue de simple citoyen, Tours s'est surtout débarrassée d'un maire PS autocratique, cumulard, bétonneur, qui, au cours du dernier mandat, a passé en force des mesures d'injustice sociale et s'est constamment acoquiné avec l'UMP dans les tripatouillages de la Communauté d'agglomération. De plus, Jean Germain, sollicité par le collectif des enseignants en grève d'octobre 2008 à juin 2009 contre les réformes Pécresse, n'a jamais même répondu aux demandes de rendez-vous, et il a fait de même vis-à-vis des personnels hospitaliers. Soutien objectif du gouvernement Fillon sur de nombreux dossiers, il sollicitait les suffrages des Tourangeaux après 21 mois d'un gouvernement "de gauche" dont la politique universitaire est encore pire que celle du précédent gouvernement, sans compter Notre-Dame des Landes, le débarquage de Delphine Batho, les cadeaux au patronat etc.
Même avec une triangulaire et l'épouvantail du FN, unique ressort (bien rouillé) des militants socialistes, je suis très heureux de ne pas avoir voté pour la liste fusionnée PS/EELV hier. Et si j'étais Nantais, je me demande si je n'aurais pas carrément voté contre les apparatchiks du PS... hélas, eux ont été réélus... Maintenant, je sais que Serge Babary, blanc bonnet et clone patronal du ci-devant carabin-en-chef, ne sera pas meilleur pour la ville. Il faut tout de même noter aujourd'hui que se débarrasser des autocrates socialistes qui croient qu'il suffit de demander les vivats de la foule tous les six ans pour se maintenir sur leur trône, ça fait AUSSI du bien.
Tout militant réellement de gauche qui lit ces lignes est invité à en tirer les conclusions qui s'imposent en vue, non d'une inflexion, mais d'un véritable coup de barre à gauche des politiques locales et gouvernementales menées par le P.S. Pour combattre le FN et la droite, il faut mener une vraie politique de gauche, il faut changer les méthodes de gouvernance héritées du gaullisme et du mitterrandisme.
11:25 Publié dans Chèvre, aucun risque, Indignations | Lien permanent | Commentaires (1)
samedi, 22 mars 2014
DIY
Restless Romans telling me there is no blemish on my Flemish. DIY is double Dutch, a sleepless nightmare. Teabrew and shy knees.
Yes, she mollied with her apostrophe.
▬
23:54 Publié dans Aphorismes (Ex-exabrupto), Chèvre, aucun risque, Flèche inversée vers les carnétoiles | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 02 janvier 2014
3225 -- Distiques ribéryens pärisîens
On a dur le Franprix on n'ont pas un kopeck
Où que je suis entru le chapeau de Popeck.
Golri-je le doodle Saint Sylvestre potache
C'étut le "1" jaune un gros phallus à moustache.
Peut être que d'avec le billet ukrainien
J'avons froid de me faire un gros étui pénien.
On a doux photo de ne voir ce qui dérange
Prendu par une Japonaise au Pont-au-Change.
Golri-je le reunoi fougueux Kalamazoo
Lui qu'il étut vêtu comme un tainp de zazou.
On a bien au CP dur comme un coup de trique
Lire "oenochoé étrusco-géométrique".
Golri-je que pigeons goélands et corbacs
Jardin des Tuileries après la rue du Bac.
05:25 Publié dans Chèvre, aucun risque, Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (1)
mardi, 31 décembre 2013
Cristal finnois folcoche
22 décembre 2013.
Finir (hopefully) la journée avachi en écoutant pour la seconde fois la 1ère de Bruckner, sur un navire fantoche, avec une âme folcoche, le cerveau en sacoche.
Commencer la suivante dans le noir, en ayant rêvé d'avions, de tégénères et de ressac.
Je n'avais jamais écouté/entendu le dernier mouvement de la 4ème de Sibelius comme aujourd'hui. Moment de cristallisation.
10:22 Publié dans Chèvre, aucun risque | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 29 décembre 2013
Un vendredi, à écouter les Caprices de Frescobaldi
Aux cotés d'Oméga qui fait son puzzle Tiptoi du zoo, je regarde le livre sur Aillaud. Dehors il fait un vent à tout décornarder. Alpha lit un des bouquins du 25 (Pierre Gay). Deux Chaplin dans la musette (canapé rouge). Le 27 décembre est souvent mon jour préféré.
« Un Ernst, un Fautrier, un admirable Staël » (II, 256)
╩╩╩═╦╦╦
Il n'y eut pas seulement Frescobaldi.
Le Rakastava suivit, puis une bonne dose de Mary Halvorson.
On n'a pas peur des contrastes, en Touraine, surtout pas les jours où on ne voit pas le soleil de la journée.
“She seemed always to have seen him through a blur—first of sleepiness, then of distance and indifference—and now the fog had thickened till he was almost indistinguishable. [...] During the laughing relation of this manoeuvre, Selden had time for a rapid impression of Miss Bart, who had seated herself opposite to him in the golden afternoon light.”
10:17 Publié dans Autres gammes, Chèvre, aucun risque, Questions, parenthèses, omissions | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 22 décembre 2013
10 & 29, deux listes
N’étant pas du genre à refuser les défis, surtout idiots et littéraires (ce n’est pas incompatible), je réponds donc à ceux de mes contacts Facebook qui proposaient une liste de dix ouvrages les ayant le plus marqués, dans l’ordre chronologique de lecture.
Toutefois, je me permets à la fois de tricher et d’approfondir le jeu, en donnant ci-après deux listes, en l’occurrence celle des dix premiers ouvrages à avoir vraiment compté dans ma vie de lecteur, puis celle des 29 ouvrages m’ayant tant et si bien marqué que : a) je serais foncièrement différent sans eux ; b) j’en recommande plus que chaudement la lecture à tous mes amis. Cette liste de 29 ouvrages [pourquoi 29 ? allez, je vous laisse deviner] laisse sur le bord de la route un nombre invraisemblable d’auteurs extrêmement importants, mais bon, je ne peux pas aller au-delà de 29…
Les 10 premiers ouvrages qui ont vraiment compté pour moi
- 1. Olé France (un livre sur l’équipe de France de football, offert par un grand-oncle à l’été 1982, lu et relu des dizaines de fois entre 1982 et 1989)
- 2. Exercices de style (offert par mes grands-parents quand j’étais en CM1, je crois)
- 3. la collection complète des revues La Hulotte
- 4. La Fée des grèves (lu vers 1983 ?)
- 5. Topaze (lu et relu des dizaines de fois entre 1983 et 1987 – jamais vu au théâtre – découvert le film avec Fernandel beaucoup plus tard)
- 6. Cyrano de Bergerac (lu et relu des dizaines de fois entre 1984 et 1987)
- 7. le tome 1 des Œuvres complètes d’Éluard (mon premier Pléiade, pour mes 10 ans)
- 8. Les Misérables (acheté en 1985 à Saintes d’occasion dans la 2e édition Hetzel, dévoré)
- 9. le théâtre de Hugo (les 2 Pléiade, entièrement lus en 4ème)
- 10. L’Île verte de Pierre Benoît (circa 1986)
Les 29 ouvrages primordiaux, par ordre chronologique de découverte
- 1. Exercices de style (Queneau)
- 2. la poésie de Guillevic
- 3. le théâtre de Corneille
- 4. Les lubies d’Arthur (Guibert)
- 5. Les Regrets (Du Bellay)
- 6. Le pur et l’impur (Jankélévitch)
- 7. L’Inquisitoire (Pinget)
- 8. la poésie de Donne
- 9. Marin mon cœur (Savitzkaya)
- 10. Memory of Snow and of Dust (Breyten Breytenbach)
- 11. Macbeth
- 12. La voix d’Orphée (Maulpoix)
- 13. Great Expectations (Dickens – indissociablement de l’essai bouleversant que Belletto lui a consacré)
- 14. Les Démons (Dostoïevski)
- 15. la poésie de Cummings
- 16. The Web and the Rock (Thomas Wolfe)
- 17. la trilogie de Céline
- 18. Blood in the Sun (la 2e trilogie de Nuruddin Farah)
- 19. Der Untergeher (Bernhard)
- 20. Boomerang (Butor)
- 21. la trilogie de Beckett
- 22. L’Inauguration de la Salle des vents (Renaud Camus)
- 23. Wittgenstein’s Mistress (David Markson)
- 24. Le Voyage vertical (Vila-Matas)
- 25. les textes en prose de Woody Allen
- 26. les Microgrammes de Walser
- 27. L’Invention du beau regard (Nganang)
- 28. Kotik Letaiev (Biély)
- 29. The Enigma of Arrival (Naipaul)
12:17 Publié dans Affres extatiques, Chèvre, aucun risque, Flèche inversée vers les carnétoiles, Pynchoniana | Lien permanent | Commentaires (4)
dimanche, 08 décembre 2013
Un dimanche de décembre
Étrange nuit.
Il se passe d'étranges choses pendant la nuit.
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« Je venais de chanter de fort jolies moutonades, dont mes amis étaient dans le ravissement... » (Mlle Clairon, citée par Claude Mauriac).
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Dans la rue de la Milletière, à Tours, les pouvoirs publics, comme on dit, ne font rien, puisque les fauteuils roulants et poussettes sont quotidiennement embêtés, voire mis en danger, puisque les cyclistes sont contraints à de délicates manœuvres, puisque les piétons font carrément des détours pour éviter cette rue, donc on va témoigner.
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« C'est une anatomie du cœur humain, et non simplement le récit inutile des actions d'un homme : les idées venaient en foule ; elles m'accablaient. » (Restif de la Bretonne, à propos de Monsieur Nicolas, in Les Nuits de Paris - “Bouquins”, p. 1037)
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Après-midi ensoleillé
Course aux poinçons
Cousinerie
╦╩╦╩╦╩╦╩╦╩╦╩╦╩╦╩╦ Une assemblée de professeurs de classes préparatoires mécontents qui menace de tenir des “conseils de classe muets” et de boycotter l'opération des Cordées de la réussite, ouh la la, ça doit leur faire très très peu-eur au Ministère !!! ╦╩╦╩╦╩╦╩╦╩╦╩╦╩╦╩╦
╠═╚╬╦═╬╩ ‘I thought of myself as something unmoving and silent living in the middle of my own mind and body, a grain of sand in Bloomsbury or in Connacht that Satan’s watch fiends cannot find.’
(citation de Yeats trop longue pour Twitter)
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Tout de même, il est vrai que je fais trop paraître.
22:58 Publié dans Chèvre, aucun risque | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 02 décembre 2013
Trois poinçons
Un loup tué dans le Var.
Des moniteurs d'équitation qui essaient de comparer leur changement de TVA à l'augmentation de 13% du prix du pain.
Une université anglaise qui doit se censurer pour avoir dit la vérité (à savoir que la littérature jeunesse n'est pas de la “grande littérature”)*.
Mais quel est ce monde...
==============
* À noter qu'un bref échange que j'ai eu sur Twitter avec un auteur de littérature jeunesse, comme on dit, s'est achevé abruptement par ce message du dit : “Kent University has apologized. Stop digging.” — Même si je comprends parfaitement que dig signifie ici ‘chercher des poils sur les œufs’ (pour rester poli), je trouve très édifiante cette métaphore. Quoi de plus emblématique de ce qui s'est joué, sur les réseaux sociaux, entre une horde de non-penseurs bien-pensants et quelques universitaires, que cet écrivain de livres pour enfants qui clôt une discussion par un ordre, et par le refus de creuser ?
19:19 Publié dans Chèvre, aucun risque, Indignations, Questions, parenthèses, omissions | Lien permanent | Commentaires (1)
jeudi, 28 novembre 2013
═rooibos╔
le roi est rouge
son front hâve ses joues rubicondes
je bois ce verre à ta santé
le roi est rouge j'ai
en ramassant des trèfles
à cinq feuilles fait infuser
cette tisane de nèfles
que tu aimais tant
quand nous nous parlions
15:24 Publié dans Chèvre, aucun risque | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 25 novembre 2013
╔ la parole des poivrots ╩
la parole des poivrots
comme tombent leurs pantalons
télé allumée numéro
17 ▬ hits de Céline Dion
.
16:56 Publié dans Chèvre, aucun risque, Moments de Tours | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 22 novembre 2013
Fou civil ↕
« Pas de baiser succinct dans cet amour infini. »
_°_°_ Et moi crevé comme rarement yeux explosés comme jamais.
22:52 Publié dans Aphorismes (Ex-exabrupto), Chèvre, aucun risque | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 21 novembre 2013
¯¯°¯¯¯¯°¯¯¯¯°¯¯¯¯°¯¯
« Maintenant, il m'arrive de lécher les icônes peintes à la mayonnaise sur les portières des poulaillers en rêvant de poulets rôtis à la diable. » (E.S., lettre à H.G., adressée à titre posthume) ¯¯°¯¯ «Le même homme, un peu plus tard, fait rouler la brouette de son père à travers le Kauwberg, dans la riche contrée uccloise. » (Fou trop poli, p. 18)
¯¯°¯¯
(((interrogations sur “the Babylonian wo”)))
¯¯°¯¯
[ retrouvé le mauvais sonnet que je griffonnais à la tablette du wagon-bar et qui avait failli me faire louper St Pierre des Corps † les fils ramassaient les nèfles, moi les feuilles jaunes (la chatte dans les troènes) ‡ toujours pas envie de recopier ce mauvais sonnet ni les deux premiers neuvains joviens ]
¯¯°¯¯
« Des rafales rageuses puis des explosions éclatèrent » (C. Majdalani, p. 184) ¯¯°¯¯ c'est bien de refeuilleter, et c'est bon de relire ¯¯°¯¯ « Le trou de la cheminée n'était pas bouché et personne n'avait pu gratter le stuc collé sur le porphyre de Quenast. » (Fou trop poli, p. 60)
18:02 Publié dans Chèvre, aucun risque, Words Words Words | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 16 novembre 2013
Treize distiques ribéryo-ukrainiens
On ont fatigu de jouir contre l'Ukraine
Pays que joueurs leurs noms m'ont donnu la mikraine.
▬
21 ukrainien maillot jaune omelette
Lui qu'il suis brésilien et les dents de belette.
▬
Maillot vert de gardien du public acclama
Hugo qu'a premier depuis Bernard le Lama.
▬
Golri-je mon vis-à-vis s'appellont Bézus
Endroit que j'aime dansir à la queue-leu-lus.
▬
M'emmerdu-je passablement match de l'Ukren
Où que j'allons ferpéter la Old Speckled Hen.
·
Vieux poule tacheté qu'il a bien gouleyante
Mais que le match ne suis pas trop moins emmerdante.
·
Le refri qu'il m'ont demandi moi ouat'zenouze
Où je suis répondu j'a la bonne binouze.
▬
Loïc qu'il s'avont fait ceinturi la cartouche
Que dont jamais ne drapeau le juge de touche.
▬
Plus affreux que ma tronche au vert mondovision
Zappu-je voir se dandinir Céline Dion.
▬
Golri-je Paul Pogba de sa coiffure atrosse
Lui que de sur sa tronche il est un balai-brosse.
← Content-je très beaucoup d'avoir enfin trouvé
Cheveux-lui ressemblont à marmotte crevé.
▬
But de Zoziula qu'on prendut 1-0,
Trop injuste que ç'a, me dit Caliméro.
▬
Ç'a interdit aussi que la pêche au thon rouge
Mais pas arrêts de jeu distribuir cartons rouges.
·
06:45 Publié dans Chèvre, aucun risque, Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 12 novembre 2013
I'm 39, so be it
——↨—— When the sotnik entered the dača (or dætʃə, as friends would have it), the children were all gathered around their mother.
Oddly enough, she was wearing a sotana.
‘No need to be tossy, Lordy’, she solemnly declared.
‘For fuck's sake’, he ejaculated, ‘I'm not dealing in soterology’. —▬←▬→—
07:24 Publié dans Chèvre, aucun risque, Ecrit(o)ures, Words Words Words | Lien permanent | Commentaires (0)
Jackoclocks
Something I post not because I'm completely convinced, far from it, but because of the weird words used : “Music that tries to be something that something else has been may be thrown aside as worthless. It will not endure although it may sometimes please the zanies and jackoclocks of a generation.” (Carl Van Vechten)
07:14 Publié dans Chèvre, aucun risque, Words Words Words | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 02 octobre 2013
Saints rares du 2 octobre
Un brave Italien, Bacchi,
Est très féru de gnocchi.
Sa femme, Bérégise,
Préfère les saucise,
Les chipolatas, les cnacchi.
« — Ce que je vois sur votre orteil, cher Damaris,
N'est pas cicatrisé ! Oh, c'est un panaris !
— Ma chère Eleuthère,
Vous me donnez de l'urtikhère ;
Allez plutôt nourrir vos foutus canaris ! »
Mon meilleur ami, Gérin,
Vient d'acheter un véhicule tout-térin.
« Tu ferais mieux de te ranger,
Poète, ô mon ami, Léger :
Ton œuvre, et non toi, durera plus que l'érin. »
Le pharmacien Lycomède
Sait un souverain remède.
Du moins le dit-il
D'un air peu gentil.
J'appelle ça tirer des plans sur la comède !
Le maître de solfège, Prime,
Souhaite toujours que l'on "s'exprime".
L'autre jour, Saturio
A pondu un oratorio
Qui a enfoncé Prime en profonde déprime.
Mon beau-frère, Scariberge,
Adore les canneberge.
Mais son père, Ursicin,
Préfère les ourcin.
Ah, c'est coton, je le dis, quand on les héberge !
.
15:38 Publié dans Albums de limericks non ligériens, Chèvre, aucun risque, Limericks du martyrologe | Lien permanent | Commentaires (1)
mardi, 01 octobre 2013
Saints rares du 1er octobre
Un paysan prénommé Aïzan
Aimait mâcher des cachous et du zan.
« Je fais mes délisse
De cette réglisse,
Forte comme un surfeur de Mimizan. »
L'actrice prénommée Arielle
Est quelque peu caractérielle.
Même son Bébert
Ne sait plus quoifert
Pour qu'Arielle soit un peu moins mercurielle.
Un clochard prénommé Bavon
N'empestait pas trop le savon.
« Ce qui enjolive,
C'est le Palmolive ! »
Lui lança un marchand de fragrances slavon.
Une adolescente, Délia,
Se prend quelque peu pour la Dame aux camélias.
Sa mère, furibarde,
Lui dit « si t'es tubarde,
Ferme-la ! » — ce qui humilia Délia.
Un ami Facebook, Vérissime,
Trouve mon œuvre nullissime.
« Après tous tes distiques,
Il fallait bien les limeriques ! »
(La rime ci-dessus, Véri, est rarissime.)
Quoique breton, l'ami Nizier
Déteste l'odeur de lizier.
« Si j'étends un drap
Ça l'empuantirap...
L'odeur de lizier colle au chemizier ! »
Un jour, la belle Montaine,
Se rendant à la fontaine,
Laissa choir le panier d'ozier
Que lui avait offert Nizier.
(Des choix de dernier vers, j'en ai une vingtaine.)
Un jour, un brave garçon, Piat
Se fit traiter de galapiat.
« Bien mal vous eût pris
De me traiter de malappris ! »
(La grammaire était son opiat.)
Ministre de l'Intérieur, Romanos
Vient de lancer « Dehors, les Romanos ! »
C'est pour rouler de farine,
Dit-il, la blonde Marine
En lui donnant, à ronger, un nonos.
Dans l'épicerie de Sabbas,
C'est toujours le branle-bbas.
Sacs et clayettes,
Pochons, cagettes —
Au point que souvent on y perd son cabbas.
Je connais un facteur, Vulgis,
Qui habite à Montargis.
Dès qu'il sort de son logis,
Il se dit "allez, j'agis"
Il distribue le courrier à Ris-Orangis.
Un ami proche de DSK, Wasnon,
Donna rendez-vous à Tristane Basnon.
Juste après un quart vittel,
Il lui proposa l'hottel.
Et elle, tout de go : « mais ça va pasnon ? »
Un poète latin, Suliac,
Rimait en distikélégiac.
« Même pour une épigramme
Il est vrai que je ramme :
Que n'a-t-on inventé le canoë-kaliac ! »
Le très digne et très respectable Virila,
C'est connu de tous, un gros membre viril a.
Un jour, dans son monastère,
Trébuchant, il chut à tère,
Se faisant à lui-même o-soto-gari là.
.
15:41 Publié dans Chèvre, aucun risque, Limericks du martyrologe | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 26 septembre 2013
Saints rares du 26 septembre
Un arsouille nommé Céran
Etait féru de Saint-Véran.
« L'Aloxe-Corton,
C'est pour les avortons.»
Ainsi allait clamant l'alcoolique Céran.
Quoique dermatologue, mon ami Crescence
A, sur le nez, une vilaine excroiscence.
« C'est un vrai poison
Dont nulle excision
Ne vient à bout — quelle indescence ! »
Le jeune étudiant Eusèbe
Passe son temps sur le Wèbe.
« Bien mieux vaut tweeter
Que l'euhèneter »
Dit-il, aboyant comme un clèbe.
Un doctorant, Gédéon,
Etudiait Michel Déon.
Tout un chacun jugeait
“C'est un piètre sujet ! ”
Il y a pire : Giscard et son accordéon.
Un brave cuistot, Meginhard,
A la passion des épinhard.
Il en met dans les potages
Mais aussi dans les laitages ——
IL en sert même au fond des verres depinhard !
Un boulanger, prénommé Nil,
Est allergique au fournil.
Comme sa femme craint
D'être dans le pétrin,
Elle veut expédier Pomponnette au chenil.
Un collègue, qui se nomme Sénateur,
Passe toutes ses nuits sur l'ordinateur.
Quand sonne le révails,
Je trouve plein de mails
Que m'a envoyés nuitamment Sénateur.
(Bon. Je réclame indulgence. Pas en forme aujourd'hui. Un signe ? je ne me fais pas rire.)
.
16:00 Publié dans Chèvre, aucun risque, Limericks du martyrologe | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 27 juillet 2013
Un caron pour rien
La cédille sous le C majuscule, comme le háček au-dessus du Z majuscule, me fait l'effet de cet unique cheveu, cette mini-vague que nie mon alopécie.
Caron regarda passer l'hirondelle.
On ne voit rien. Si c'était un U avec tréma et antiflexe, alors je ne vous raconte pas.
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mardi, 23 juillet 2013
Zappa
22 juin 2013.
Zappa. Vit, sur la même image, Michel Boujenah, Marianne James, Patrick Sébastien, un vieux prestidigitateur peroxydé et une septuagénaire brune dont il savait que c'était l'ex-femme d'un chanteur de daube ou un truc dans le genre.
Se suicida.
Ressuscita.
Zappa. Vit BHL qui répondait à Elkabbach.
Se resuicida.
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dimanche, 21 juillet 2013
L'antilope / oryx d'onyx
L'antilope
oryx d'onyx
gazelle à qui le lion fait prendre une gamelle
bubale de Michaux
le souffle en cavale
est comme un calao
ou cet ara bicolore
qui mâche des gingembres
en attendant les nombres
13:48 Publié dans Chèvre, aucun risque, Ecrit(o)ures, Mirlitonneries métaphotographiques, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 17 juillet 2013
Marfan
Je vis l'égyptologue à tête de harfang
Trouver au fœtus la maladie de Marfan.
08:29 Publié dans Chèvre, aucun risque, D'autres distiques | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 19 juin 2013
La surnotation au bac (épisode Orléans-Tours)
Pour ceux qui n'ont pas suivi le film, voici l'“affaire” dont la presse nationale fait ses choux gras depuis hier :
En raison des piètres résultats de leurs élèves au bac 2012, les professeurs de lettres de l’académie d’Orléans-Tours sont appelés à surnoter l’édition 2013… Quitte à trafiquer le barème en notant l’épreuve orale de français sur vingt-quatre points au lieu de vingt.
Des enseignants ne décolèrent pas à ce sujet, leur agacement se ravivant à l’approche de l’épreuve de français de première programmée mercredi. Dûment chapitrés dans leurs lycées par leurs inspecteurs pédagogiques régionaux entre octobre et novembre, ils se voient reprocher leurs notes de l’année précédente jugées «trop mauvaises»: «Vous allez devoir faire preuve de davantage d’indulgence pour le bac 2013» et votre «attitude de notation est négative» leur lance-t-on.
Pour les inspecteurs, c’est un problème de correcteurs qui expliquerait - au moins en partie - les «piètres» résultats au bac de l’académie d’Orléans-Tours. En 2012, avec 83,3 % de réussite à l’examen, elle se classe 22e académie de France, juste avant Nancy-Metz, Amiens et Créteil, un point et demi en dessous de la moyenne nationale.
(Source : Le Figaro)
Plusieurs remarques (copiées-collées de mes interventions sur Facebook) :
1) Je suis surpris que la presse nationale monte cette histoire en épingle, étant donné que cela fait 20 ans que tous les instructions, consignes et barèmes vont dans ce même sens. Les profs de maths ont des barèmes sur 23 ou 25 depuis des années. Les profs d'histoire sont tenus de mettre 4 points sur 10 à une question préparée en 2 heures même si la réponse fait 3 lignes et contient 1 des 5 concepts censés être maîtrisés. En LV, on met la moyenne à des lycéens qui ne savent pas construire une phrase de niveau 5ème. Etc., etc.
2) La réunion d'harmonisation de l'académie d'Orléans-Tours dont toute la presse nationale fait ses choux gras n'est qu'une des centaines de réunions annuelles dont le seul objectif est de donner le bac ou la Licence à tous ceux qui la passent.
3) Tout est question de moyenne. La seule chose qui importe, pour le système, c'est qu'il n'y ait pas plus de tant de % en-dessous de 10, qu'il y ait bien tant de % au-dessus de 14 etc. Si un nombre suffisant de correcteurs se mettaient d'accord pour respecter, à l'excès même, les barèmes, mais en inversant totalement (c'est-à-dire en mettant 6 aux copies qui méritent 16, et 18 aux copies qui méritent 4), on aurait un beau foutoir, avec tous les gentils fils de nantis collés au bac et tous les bolosses avec mention TB. Franchement, ça vaut le coup d'essayer.
Je garde pour la bonne bouche le commentaire d'un « fils d'inspecteur académique » anonyme sur le site du Point :
« Que de la gueule
Arrêter de faire vos indignés. Le Bac n'est plus comme il y a 10 ans, de nouveaux programmes font leur apparition. Des lois de probabilité qui il y a 10 ans encore n'existaient pas. Mais cela est dans l'éthique et dans la conscience propre du professeur à critiquer tout le temps. Vous critiquez même vos supérieurs hiérarchiques. Vous critiquez tout de A à Z. Vous critiquez tantôt le bon fonctionnement de notre ministère de l'éducation nationale, tantôt les programmes, les élèves etc. , cela n'en finit jamais. Vous déballez votre désarrois et tout ce qui en passe, or devant les inspecteurs académiques vous ne ferez rien, vous ne direz rien, car vous n'aurez jamais le dernier mots car vous devez appliquerez ce que l'on vous demande. On ne discute pas les ordres d'un supérieur hiérarchiques, car vous votre mission n'est encore une fois QU'APPLIQUER ce que l’on vous demande. Il faudrait parfois vous remettre chères professeurs à votre place mais des gens qui eux font leur travail correctement comme mon père qui lui-même est inspecteur académique a d'autre chats à fouetter et lui au moins fais ce qu'on lui demande et cela correctement. Merci.
Un fils d'inspecteur académique. »
C'est cohérent. À force d'appliquer les règles de la déculturation généralisée, les IPR et les IA ont des fils qui confondent infinitif et indicatif, et qui peuvent écrire "vous devez appliquerez".
En résumé, il faut arrêter de feindre la surprise. J'enseigne à l'Université depuis 1997, et cela fait au moins quinze ans que l'on attribue le diplôme de Licence d'Anglais à des étudiants incapables d'aligner trois phrases en anglais, et pas seulement pour parler de la Guerre de sécession ou d'un roman de Dickens: la plupart d'entre eux ne parviendraient pas à demander leur chemin dans une ville du Royaume-Uni. Pourquoi ? parce que la compensation totale entre les matières (et entre les semestres) a été imposée ; parce qu'il est interdit d'avoir des notes éliminatoires ; parce que les autorités de tutelle ne cessent de faire pression sur les équipes pédagogiques pour augmenter le taux de réussite. Au bilan, seuls les étudiants qui ont une mention à leur Licence ont un diplôme qui signifie quoi que ce soit ; les autres ont un joli chiffon de papier dont seuls leurs parents ou les journalistes de la presse nationale pensent qu'il a une quelconque valeur.
09:47 Publié dans Chèvre, aucun risque, WAW | Lien permanent | Commentaires (4)
lundi, 03 juin 2013
Les Boloss à Roland-Garros, 11-20
Je m'apprêtais à me faire une ligne.
And then, all I got was a banana shot.
Une tête, deux séries. Trois têtes, l'hystérie.
Mon fils est pour le Letton.
C'est la stricte vérité.
Le Chti Lucas Pouille.
C'est pourtant simple : Benoît Paire ne joue pas en doubles. ——— C'est pourtant simple : mon fils souhaite la victoire de Paire, mais son père se contrefout de Monfils. ——— Quelques lecteurs “aiment” benoîtement mes statuts relatifs au brave Paire. ——— C'est pourtant simple : Benoît Paire doit éviter le burn-out. ——— C'est pourtant simple : on a déjà vu Paire jouer en simples messieurs, mais pas de monsieur simplet jouer en doubles dames. ——— D'aucuns, parmi mes lecteurs, se lassent de ces aphorismes au sujet de Paire, que j'ai la faiblesse de nommer "texticules".
08:32 Publié dans Les Boloss à Roland-Garros | Lien permanent | Commentaires (0)