lundi, 25 novembre 2013
╔ la parole des poivrots ╩
la parole des poivrots
comme tombent leurs pantalons
télé allumée numéro
17 ▬ hits de Céline Dion
.
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vendredi, 22 novembre 2013
Fou civil ↕
« Pas de baiser succinct dans cet amour infini. »
_°_°_ Et moi crevé comme rarement yeux explosés comme jamais.
22:52 Publié dans Aphorismes (Ex-exabrupto), Chèvre, aucun risque | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 21 novembre 2013
¯¯°¯¯¯¯°¯¯¯¯°¯¯¯¯°¯¯
« Maintenant, il m'arrive de lécher les icônes peintes à la mayonnaise sur les portières des poulaillers en rêvant de poulets rôtis à la diable. » (E.S., lettre à H.G., adressée à titre posthume) ¯¯°¯¯ «Le même homme, un peu plus tard, fait rouler la brouette de son père à travers le Kauwberg, dans la riche contrée uccloise. » (Fou trop poli, p. 18)
¯¯°¯¯
(((interrogations sur “the Babylonian wo”)))
¯¯°¯¯
[ retrouvé le mauvais sonnet que je griffonnais à la tablette du wagon-bar et qui avait failli me faire louper St Pierre des Corps † les fils ramassaient les nèfles, moi les feuilles jaunes (la chatte dans les troènes) ‡ toujours pas envie de recopier ce mauvais sonnet ni les deux premiers neuvains joviens ]
¯¯°¯¯
« Des rafales rageuses puis des explosions éclatèrent » (C. Majdalani, p. 184) ¯¯°¯¯ c'est bien de refeuilleter, et c'est bon de relire ¯¯°¯¯ « Le trou de la cheminée n'était pas bouché et personne n'avait pu gratter le stuc collé sur le porphyre de Quenast. » (Fou trop poli, p. 60)
18:02 Publié dans Chèvre, aucun risque, Words Words Words | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 16 novembre 2013
Treize distiques ribéryo-ukrainiens
On ont fatigu de jouir contre l'Ukraine
Pays que joueurs leurs noms m'ont donnu la mikraine.
▬
21 ukrainien maillot jaune omelette
Lui qu'il suis brésilien et les dents de belette.
▬
Maillot vert de gardien du public acclama
Hugo qu'a premier depuis Bernard le Lama.
▬
Golri-je mon vis-à-vis s'appellont Bézus
Endroit que j'aime dansir à la queue-leu-lus.
▬
M'emmerdu-je passablement match de l'Ukren
Où que j'allons ferpéter la Old Speckled Hen.
·
Vieux poule tacheté qu'il a bien gouleyante
Mais que le match ne suis pas trop moins emmerdante.
·
Le refri qu'il m'ont demandi moi ouat'zenouze
Où je suis répondu j'a la bonne binouze.
▬
Loïc qu'il s'avont fait ceinturi la cartouche
Que dont jamais ne drapeau le juge de touche.
▬
Plus affreux que ma tronche au vert mondovision
Zappu-je voir se dandinir Céline Dion.
▬
Golri-je Paul Pogba de sa coiffure atrosse
Lui que de sur sa tronche il est un balai-brosse.
← Content-je très beaucoup d'avoir enfin trouvé
Cheveux-lui ressemblont à marmotte crevé.
▬
But de Zoziula qu'on prendut 1-0,
Trop injuste que ç'a, me dit Caliméro.
▬
Ç'a interdit aussi que la pêche au thon rouge
Mais pas arrêts de jeu distribuir cartons rouges.
·
06:45 Publié dans Chèvre, aucun risque, Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 12 novembre 2013
I'm 39, so be it
——↨—— When the sotnik entered the dača (or dætʃə, as friends would have it), the children were all gathered around their mother.
Oddly enough, she was wearing a sotana.
‘No need to be tossy, Lordy’, she solemnly declared.
‘For fuck's sake’, he ejaculated, ‘I'm not dealing in soterology’. —▬←▬→—
07:24 Publié dans Chèvre, aucun risque, Ecrit(o)ures, Words Words Words | Lien permanent | Commentaires (0)
Jackoclocks
Something I post not because I'm completely convinced, far from it, but because of the weird words used : “Music that tries to be something that something else has been may be thrown aside as worthless. It will not endure although it may sometimes please the zanies and jackoclocks of a generation.” (Carl Van Vechten)
07:14 Publié dans Chèvre, aucun risque, Words Words Words | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 02 octobre 2013
Saints rares du 2 octobre
Un brave Italien, Bacchi,
Est très féru de gnocchi.
Sa femme, Bérégise,
Préfère les saucise,
Les chipolatas, les cnacchi.
« — Ce que je vois sur votre orteil, cher Damaris,
N'est pas cicatrisé ! Oh, c'est un panaris !
— Ma chère Eleuthère,
Vous me donnez de l'urtikhère ;
Allez plutôt nourrir vos foutus canaris ! »
Mon meilleur ami, Gérin,
Vient d'acheter un véhicule tout-térin.
« Tu ferais mieux de te ranger,
Poète, ô mon ami, Léger :
Ton œuvre, et non toi, durera plus que l'érin. »
Le pharmacien Lycomède
Sait un souverain remède.
Du moins le dit-il
D'un air peu gentil.
J'appelle ça tirer des plans sur la comède !
Le maître de solfège, Prime,
Souhaite toujours que l'on "s'exprime".
L'autre jour, Saturio
A pondu un oratorio
Qui a enfoncé Prime en profonde déprime.
Mon beau-frère, Scariberge,
Adore les canneberge.
Mais son père, Ursicin,
Préfère les ourcin.
Ah, c'est coton, je le dis, quand on les héberge !
.
15:38 Publié dans Albums de limericks non ligériens, Chèvre, aucun risque, Limericks du martyrologe | Lien permanent | Commentaires (1)
mardi, 01 octobre 2013
Saints rares du 1er octobre
Un paysan prénommé Aïzan
Aimait mâcher des cachous et du zan.
« Je fais mes délisse
De cette réglisse,
Forte comme un surfeur de Mimizan. »
L'actrice prénommée Arielle
Est quelque peu caractérielle.
Même son Bébert
Ne sait plus quoifert
Pour qu'Arielle soit un peu moins mercurielle.
Un clochard prénommé Bavon
N'empestait pas trop le savon.
« Ce qui enjolive,
C'est le Palmolive ! »
Lui lança un marchand de fragrances slavon.
Une adolescente, Délia,
Se prend quelque peu pour la Dame aux camélias.
Sa mère, furibarde,
Lui dit « si t'es tubarde,
Ferme-la ! » — ce qui humilia Délia.
Un ami Facebook, Vérissime,
Trouve mon œuvre nullissime.
« Après tous tes distiques,
Il fallait bien les limeriques ! »
(La rime ci-dessus, Véri, est rarissime.)
Quoique breton, l'ami Nizier
Déteste l'odeur de lizier.
« Si j'étends un drap
Ça l'empuantirap...
L'odeur de lizier colle au chemizier ! »
Un jour, la belle Montaine,
Se rendant à la fontaine,
Laissa choir le panier d'ozier
Que lui avait offert Nizier.
(Des choix de dernier vers, j'en ai une vingtaine.)
Un jour, un brave garçon, Piat
Se fit traiter de galapiat.
« Bien mal vous eût pris
De me traiter de malappris ! »
(La grammaire était son opiat.)
Ministre de l'Intérieur, Romanos
Vient de lancer « Dehors, les Romanos ! »
C'est pour rouler de farine,
Dit-il, la blonde Marine
En lui donnant, à ronger, un nonos.
Dans l'épicerie de Sabbas,
C'est toujours le branle-bbas.
Sacs et clayettes,
Pochons, cagettes —
Au point que souvent on y perd son cabbas.
Je connais un facteur, Vulgis,
Qui habite à Montargis.
Dès qu'il sort de son logis,
Il se dit "allez, j'agis"
Il distribue le courrier à Ris-Orangis.
Un ami proche de DSK, Wasnon,
Donna rendez-vous à Tristane Basnon.
Juste après un quart vittel,
Il lui proposa l'hottel.
Et elle, tout de go : « mais ça va pasnon ? »
Un poète latin, Suliac,
Rimait en distikélégiac.
« Même pour une épigramme
Il est vrai que je ramme :
Que n'a-t-on inventé le canoë-kaliac ! »
Le très digne et très respectable Virila,
C'est connu de tous, un gros membre viril a.
Un jour, dans son monastère,
Trébuchant, il chut à tère,
Se faisant à lui-même o-soto-gari là.
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15:41 Publié dans Chèvre, aucun risque, Limericks du martyrologe | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 26 septembre 2013
Saints rares du 26 septembre
Un arsouille nommé Céran
Etait féru de Saint-Véran.
« L'Aloxe-Corton,
C'est pour les avortons.»
Ainsi allait clamant l'alcoolique Céran.
Quoique dermatologue, mon ami Crescence
A, sur le nez, une vilaine excroiscence.
« C'est un vrai poison
Dont nulle excision
Ne vient à bout — quelle indescence ! »
Le jeune étudiant Eusèbe
Passe son temps sur le Wèbe.
« Bien mieux vaut tweeter
Que l'euhèneter »
Dit-il, aboyant comme un clèbe.
Un doctorant, Gédéon,
Etudiait Michel Déon.
Tout un chacun jugeait
“C'est un piètre sujet ! ”
Il y a pire : Giscard et son accordéon.
Un brave cuistot, Meginhard,
A la passion des épinhard.
Il en met dans les potages
Mais aussi dans les laitages ——
IL en sert même au fond des verres depinhard !
Un boulanger, prénommé Nil,
Est allergique au fournil.
Comme sa femme craint
D'être dans le pétrin,
Elle veut expédier Pomponnette au chenil.
Un collègue, qui se nomme Sénateur,
Passe toutes ses nuits sur l'ordinateur.
Quand sonne le révails,
Je trouve plein de mails
Que m'a envoyés nuitamment Sénateur.
(Bon. Je réclame indulgence. Pas en forme aujourd'hui. Un signe ? je ne me fais pas rire.)
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16:00 Publié dans Chèvre, aucun risque, Limericks du martyrologe | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 27 juillet 2013
Un caron pour rien
La cédille sous le C majuscule, comme le háček au-dessus du Z majuscule, me fait l'effet de cet unique cheveu, cette mini-vague que nie mon alopécie.
Caron regarda passer l'hirondelle.
On ne voit rien. Si c'était un U avec tréma et antiflexe, alors je ne vous raconte pas.
17:42 Publié dans Chèvre, aucun risque | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 23 juillet 2013
Zappa
22 juin 2013.
Zappa. Vit, sur la même image, Michel Boujenah, Marianne James, Patrick Sébastien, un vieux prestidigitateur peroxydé et une septuagénaire brune dont il savait que c'était l'ex-femme d'un chanteur de daube ou un truc dans le genre.
Se suicida.
Ressuscita.
Zappa. Vit BHL qui répondait à Elkabbach.
Se resuicida.
17:41 Publié dans Chèvre, aucun risque | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 21 juillet 2013
L'antilope / oryx d'onyx
L'antilope
oryx d'onyx
gazelle à qui le lion fait prendre une gamelle
bubale de Michaux
le souffle en cavale
est comme un calao
ou cet ara bicolore
qui mâche des gingembres
en attendant les nombres
13:48 Publié dans Chèvre, aucun risque, Ecrit(o)ures, Mirlitonneries métaphotographiques, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 17 juillet 2013
Marfan
Je vis l'égyptologue à tête de harfang
Trouver au fœtus la maladie de Marfan.
08:29 Publié dans Chèvre, aucun risque, D'autres distiques | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 19 juin 2013
La surnotation au bac (épisode Orléans-Tours)
Pour ceux qui n'ont pas suivi le film, voici l'“affaire” dont la presse nationale fait ses choux gras depuis hier :
En raison des piètres résultats de leurs élèves au bac 2012, les professeurs de lettres de l’académie d’Orléans-Tours sont appelés à surnoter l’édition 2013… Quitte à trafiquer le barème en notant l’épreuve orale de français sur vingt-quatre points au lieu de vingt.
Des enseignants ne décolèrent pas à ce sujet, leur agacement se ravivant à l’approche de l’épreuve de français de première programmée mercredi. Dûment chapitrés dans leurs lycées par leurs inspecteurs pédagogiques régionaux entre octobre et novembre, ils se voient reprocher leurs notes de l’année précédente jugées «trop mauvaises»: «Vous allez devoir faire preuve de davantage d’indulgence pour le bac 2013» et votre «attitude de notation est négative» leur lance-t-on.
Pour les inspecteurs, c’est un problème de correcteurs qui expliquerait - au moins en partie - les «piètres» résultats au bac de l’académie d’Orléans-Tours. En 2012, avec 83,3 % de réussite à l’examen, elle se classe 22e académie de France, juste avant Nancy-Metz, Amiens et Créteil, un point et demi en dessous de la moyenne nationale.
(Source : Le Figaro)
Plusieurs remarques (copiées-collées de mes interventions sur Facebook) :
1) Je suis surpris que la presse nationale monte cette histoire en épingle, étant donné que cela fait 20 ans que tous les instructions, consignes et barèmes vont dans ce même sens. Les profs de maths ont des barèmes sur 23 ou 25 depuis des années. Les profs d'histoire sont tenus de mettre 4 points sur 10 à une question préparée en 2 heures même si la réponse fait 3 lignes et contient 1 des 5 concepts censés être maîtrisés. En LV, on met la moyenne à des lycéens qui ne savent pas construire une phrase de niveau 5ème. Etc., etc.
2) La réunion d'harmonisation de l'académie d'Orléans-Tours dont toute la presse nationale fait ses choux gras n'est qu'une des centaines de réunions annuelles dont le seul objectif est de donner le bac ou la Licence à tous ceux qui la passent.
3) Tout est question de moyenne. La seule chose qui importe, pour le système, c'est qu'il n'y ait pas plus de tant de % en-dessous de 10, qu'il y ait bien tant de % au-dessus de 14 etc. Si un nombre suffisant de correcteurs se mettaient d'accord pour respecter, à l'excès même, les barèmes, mais en inversant totalement (c'est-à-dire en mettant 6 aux copies qui méritent 16, et 18 aux copies qui méritent 4), on aurait un beau foutoir, avec tous les gentils fils de nantis collés au bac et tous les bolosses avec mention TB. Franchement, ça vaut le coup d'essayer.
Je garde pour la bonne bouche le commentaire d'un « fils d'inspecteur académique » anonyme sur le site du Point :
« Que de la gueule
Arrêter de faire vos indignés. Le Bac n'est plus comme il y a 10 ans, de nouveaux programmes font leur apparition. Des lois de probabilité qui il y a 10 ans encore n'existaient pas. Mais cela est dans l'éthique et dans la conscience propre du professeur à critiquer tout le temps. Vous critiquez même vos supérieurs hiérarchiques. Vous critiquez tout de A à Z. Vous critiquez tantôt le bon fonctionnement de notre ministère de l'éducation nationale, tantôt les programmes, les élèves etc. , cela n'en finit jamais. Vous déballez votre désarrois et tout ce qui en passe, or devant les inspecteurs académiques vous ne ferez rien, vous ne direz rien, car vous n'aurez jamais le dernier mots car vous devez appliquerez ce que l'on vous demande. On ne discute pas les ordres d'un supérieur hiérarchiques, car vous votre mission n'est encore une fois QU'APPLIQUER ce que l’on vous demande. Il faudrait parfois vous remettre chères professeurs à votre place mais des gens qui eux font leur travail correctement comme mon père qui lui-même est inspecteur académique a d'autre chats à fouetter et lui au moins fais ce qu'on lui demande et cela correctement. Merci.
Un fils d'inspecteur académique. »
C'est cohérent. À force d'appliquer les règles de la déculturation généralisée, les IPR et les IA ont des fils qui confondent infinitif et indicatif, et qui peuvent écrire "vous devez appliquerez".
En résumé, il faut arrêter de feindre la surprise. J'enseigne à l'Université depuis 1997, et cela fait au moins quinze ans que l'on attribue le diplôme de Licence d'Anglais à des étudiants incapables d'aligner trois phrases en anglais, et pas seulement pour parler de la Guerre de sécession ou d'un roman de Dickens: la plupart d'entre eux ne parviendraient pas à demander leur chemin dans une ville du Royaume-Uni. Pourquoi ? parce que la compensation totale entre les matières (et entre les semestres) a été imposée ; parce qu'il est interdit d'avoir des notes éliminatoires ; parce que les autorités de tutelle ne cessent de faire pression sur les équipes pédagogiques pour augmenter le taux de réussite. Au bilan, seuls les étudiants qui ont une mention à leur Licence ont un diplôme qui signifie quoi que ce soit ; les autres ont un joli chiffon de papier dont seuls leurs parents ou les journalistes de la presse nationale pensent qu'il a une quelconque valeur.
09:47 Publié dans Chèvre, aucun risque, WAW | Lien permanent | Commentaires (4)
lundi, 03 juin 2013
Les Boloss à Roland-Garros, 11-20
Je m'apprêtais à me faire une ligne.
And then, all I got was a banana shot.
Une tête, deux séries. Trois têtes, l'hystérie.
Mon fils est pour le Letton.
C'est la stricte vérité.
Le Chti Lucas Pouille.
C'est pourtant simple : Benoît Paire ne joue pas en doubles. ——— C'est pourtant simple : mon fils souhaite la victoire de Paire, mais son père se contrefout de Monfils. ——— Quelques lecteurs “aiment” benoîtement mes statuts relatifs au brave Paire. ——— C'est pourtant simple : Benoît Paire doit éviter le burn-out. ——— C'est pourtant simple : on a déjà vu Paire jouer en simples messieurs, mais pas de monsieur simplet jouer en doubles dames. ——— D'aucuns, parmi mes lecteurs, se lassent de ces aphorismes au sujet de Paire, que j'ai la faiblesse de nommer "texticules".
08:32 Publié dans Les Boloss à Roland-Garros | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 31 mai 2013
Les Boloss à Roland-Garros, 6-10
La feuille de chêne, ça se mâche.
“Fifteen love doesn't mean you have fifteen lovers.”
— Mais où est le juge de ligne ?
— Au fond du couloir à gauche.
Hé, j'avais demandé des balles neuves —
— Pas ton lifting, Catherine Deneuve !
Vu ses piètres résultats, il savait qu'il jouerait sur le Philippe-Chatrier, mais à la saint gLenglen.
07:01 Publié dans Les Boloss à Roland-Garros | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 30 mai 2013
Trois distiques houellebecqiens
Je n'aime pas beaucoup aller dans les hospices :
Ça sent l'eau de javel et puis ça pue la pisse.
Comme après trois Alka Seltzer et deux Maaloxe
J'ai vu tout un cheval sortir du gant de boxe.
J'aime beaucoup aller au bois des Batignolles
Me faire caresser un peu les roubignolles.
12:10 Publié dans Chèvre, aucun risque, D'autres distiques | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 27 mai 2013
Les Boloss à Roland-Garros, 1-5
« J'irais bien à la rencontre du yéti en raquettes, et pêcher la limande avec mon filet. »
« C'est un peu court, jeune homme. »
« — Tu te débrouilles comme un manche.
— Hé ho, la vanne à deux balles ! »
« Entre ces pièces principales, les réchauds, grands et petits, s'alignaient symétriquement, chargés du premier service, flanqués par des coquilles contenant des hors d'œuvre, séparés par des corbeilles de porcelaine, des vases de cristal, des assiettes plates, des compotiers montés, contenant la partie du dessert qui était déjà sur la table. »
« Nous prendrons leur armée à revers,
Une vraie volée de bois vert. »
23:28 Publié dans Chèvre, aucun risque, Les Boloss à Roland-Garros | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 06 mai 2013
Une semaine en pointillés
Vendredi.
Me voyant partir à 4 h moins 5, sachant qu'il pouvait y avoir du monde à la boucherie, ou des embouteillages au rond-point des Compagnons, elle pensait que ce pouvait être ric-rac ; or, me voici impasse du Colombier treize minutes à l'avance, à pianoter cette phrase, rôti de porc pain et asperges dans le coffre, à écouter “Magic Mirror”.
terminus vivendi
usque ad modum
animadversio blanduladversio
contra rationem rogatur
mallarmensis Igitur
(poèmes de cuisine I)
Mercredi.
Des trombes sur Tours
À St Pierre (robes-), Rien
pas même un crachin :
un rayon, le rondeau
de la VIeme de
Francoeur.
Mardi
« Gare à la poussière de sporanges dans l'air. » (126)
Lundi
Je vous annonce que le Myzomèle à tête rouge (Myzomela erythrocephala) vit habituellement seul ou en couple, voire parfois en groupes avec des Méliphages brunâtres (Lichmera indistincta) et d'autres oiseaux qui se nourrissent dans les mangroves comme le Rhipidure à ventre chamois (Rhipidura rufiventris) et le Zostérops à ventre jaune (Zosterops luteus) et n'ai même pas pompé sur Wikipedia avant d'aller me coucher.
14:13 Publié dans Chèvre, aucun risque | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 23 mars 2013
Bilboquet bastringue
Retour, après quelques mois à ne pas en trouver l'envie, le samedi matin, au marché de la place René-Coty. (Celui de l'Europe est plus proche, et a lieu le dimanche.) — Pas d'“horreurs” chez le fromager. Déception. Pas de seiche chez le poissonnier. Normal, ce n'est pas la saison. Pas de chou frisé chez le maraîcher. Là, il déconne. — Retour chez soi. Journée de quatuors.
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Je récupère des phrases d'exercice sur ce site, parce que mon fils aîné a été inscrit au concours. Et je m'aperçois que la majorité de nos étudiants de 1ère année LLCE et LEA feraient des fautes. Même les L3 se planteraient sur certaines phrases. Malheureusement, ça ne signifie que les quiz du site sont trop difficiles.
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There were two superior eels
at the bottom of the tank and they recognized each other like italics.
(Anne Carson - Autobiography in Red, VII)
11:47 Publié dans Chèvre, aucun risque, Moments de Tours, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (2)
jeudi, 14 mars 2013
L'Octroi investi
The great strength of the ferret is in the teeth, neck, and forefeet. Nog nooit by hul speul’tjies het hy dit gedoen—en so dikwels tot selfs die klein voetjies gesoen. Pour rendre notre pensée plus claire, nous comparerons la douane à l'octroi.
Apámnak később tettekben kellett felelnie azért, amit szavakban hirdetett. Investis de cette confiance, nous pourrons beaucoup, j'ose le dire. Mein purpurner Mantel war mürbe geworden und warf von den Hüften abwärts weiche demütige Falten.
00:29 Publié dans Chèvre, aucun risque, PaperPestPaste | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 13 mars 2013
another kettle in the misspelling
another kettle of fish
the crow calls for seconds
no episode that's odd enough
what's the point of spilling the beans
of a sudden
stilettoed unsilent tread
what's wrong with telling
itlike it isn't
yousee there's no argument
the fierceness of it all beats me
I'm all shook up says my mother
& I'd rather
call again again call for seconds
minutes lost in the misspelling
14:41 Publié dans 373#47, Chèvre, aucun risque, Sonnets doucement internationaux | Lien permanent | Commentaires (2)
mercredi, 27 février 2013
Une énigme de ballet
Grande innovation ce soir dans le Swan Lake :
Six grands coups de tuba suivis d'un rattlesnake.
22:20 Publié dans Chèvre, aucun risque, D'autres distiques | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 06 janvier 2013
Pot-pourri de distiques divers
Que je ne pas savoir pourquoi que Apollon
Il ont la jupe courte et la lyre un peu long.
Tu veux ou tu veux pas que Marcel Zanini
Echanger avec moi images Panini.
Que restau italien prier Sainte Rita
Mangir le top du top : une margherita.
Cingal que fesit quintils inspirés Pétrone :
Mary s'en foutre (étions-elle de sur le trône ?).
Hugo que lisut Aïgui poète tchouvache
Et je que faire train meuh meuh et tchou-tchou vache.
On a triste d'avir hiver envie de fraises
Et que Sylvestre ç'a déjà 2013.
À force de jeter mon coeur dans un micro
On a dur oublier manger qu'on a les crocs.
Je croive envier Gazza hôtel d'avoir vécu
Sautir piscine emmaillotté de papier Q.
Disant vestiaires que Hugo trop golri
Le 7 de sur mon maillot ç'avait mon Q.I.
Golri-je que de vu femelle phacochère
Sur ses marcassins on a mou qu'elle chière.
04:32 Publié dans Chèvre, aucun risque, Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (3)
samedi, 05 janvier 2013
Difficile journée
Ô le temps qui nous fuit,
Vieillir force la dèche.
« Ta chemise de nuit
N'est pas tout à fait sèche. »
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22:18 Publié dans Chèvre, aucun risque, Quatrains conversationnels | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 28 décembre 2012
La Tanzanie, toujours
Je ne danse pas la samba
À la porte cochère.
« Kigori, la soeur de Wamba,
Repère un phacochère.»
J'ai bousillé les essieux
De la caravane.
« Le petit autruchon gracieux
Explore la savane.»
Je trouve que ça sent bon,
Le vin de Bourgogne.
« L'hyène emporte le jambon
Du lion en charogne.»
J'espère qu'on ne dira mot
De ma métrique fluette.
« La girafe arrache un rameau
De sa langue violette.»
22:00 Publié dans Chèvre, aucun risque, Quatrains conversationnels | Lien permanent | Commentaires (0)