vendredi, 08 juin 2018
8 juin 2018
Au déjeuner, sur les bords de Loire, j'observe le bal des sternes.
Un coupe d'aigrettes garzettes est passé, repassé, piétine et déambule sous les arches du pont Wilson. Aussi, un héros cendré qui est apparu, s'est renvolé. On ne compte plus les moineaux, les colverts, qui viennent mendier à tout hasard des miettes aux noceurs de peu assis sur les bancs.
Je ne sais pas dessiner, mais le type qui a décoré l'escalier d'honneur du bâtiment E, au Plat d'Étain, non plus.
18:28 Publié dans Amazone, été arlequin, Moments de Tours, WAW | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 20 avril 2018
Haut comme trois pommes
Treize heures treize. Je croque dans une pomme.
La troisième.
Trois pommes : c’est là tout mon déjeuner.
(Je peux bien écrire ce que je veux. Qui me lit.)
Il y a très longtemps que je ne fais plus les allers-retours entre le site Tanneurs et le site Fromont. Quand j’y réfléchis, je me dis que la dernière fois que j’ai mis les pieds rue Fromont, c’était peut-être pour cette surveillance de concours blanc de CAPES, il y a six ans, peut-être plus.
Bien des images de cours donnés à Fromont me reviennent, mais aucun souvenir plus récent que cette journée de… quoi ? décembre 2011, je dirais.
Ça se vérifie facilement : j’avais traduit, pour me désennuyer, un récit bref de Ben Okri.
Ainsi, je n’enseigne plus jamais à Fromont, l’avantage (le seul ?) de faire cours principalement le lundi et le vendredi, le lundi dès 8 h du matin souvent, et le vendredi jusqu’à cinq heures du soir généralement, parfois plus tard.
Plus d’allers-retours, donc.
Et si je passe devant ce qui est désormais la Maison des Vins de Loire, ou quelque chose comme ça, je me rappelle que, quand je faisais les emplois du temps avec l’ancien logiciel (entre 2004 et 2006), c’était le site Béranger : il y avait des amphis, où je n’ai jamais dispensé de cours mais où j’ai surveillé, au moins une fois, un examen de littérature britannique de deuxième année.
J’ai fini de manger ma pomme.
La troisième.
Et, d’ailleurs, qui était Fromont ?
(Étienne ?)
13:24 Publié dans Blême mêmoire, Moments de Tours, WAW | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 15 avril 2018
Over hill, over dale
Cette après-midi, roborative interprétation du Songe du nuit d'été (de Britten) au Grand Théâtre de Tours.
C'était bien. Content.
Seul triple bémol pour le décor, un peu comme ci comme ça, l'accent anglais pourri d'une partie du chœur des fées (la maîtrise du Conservatoire de Tours (de jeunes adolescent·e·s français·e·s, donc)) et pour les places au rang N, car ma voisine (et épouse adorée) n'a pu voir les surtitres qu'en risquant le torticolis.
20:00 Publié dans Autres gammes, Moments de Tours | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 20 décembre 2017
Stop au harcèlement de rue (happening aux Tanneurs)
17:03 Publié dans Moments de Tours, WAW, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 11 décembre 2017
Le vent
Un réverbère arraché est tombé sur le tramway, pont Wilson. Que ce pont a connu de désastres.
Un peu plus loin, m'étant extirpé à grand peine de la ferraille éventrée, je me suis frayé un chemin entre les plaques de chantier et les panneaux publicitaires qui tournoyaient avant de fendre l'air. Quatre piétons autour de moi fauchés. Un est mort sur le coup, je crois.
Maintenant il faudrait que je fasse des miracles ? À d'autres que moi, grimaces !!
07:16 Publié dans Moments de Tours, Résidence avec Laloux | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 20 novembre 2017
Surconsommation. Un modèle.
07:00 Publié dans Indignations, Moments de Tours, Tographe | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 17 septembre 2017
Chimères
Sous le regard des Chimères domestiques (elles sont au nombre de 42, et je vérifierai plus tard si j'en ai déjà parlé dans ces carnets), je réponds depuis un petit moment maintenant à la quinzaine de mails professionnels accumulés depuis hier soir.
Plaisir des mots qui sont interdits ailleurs.
Que l'on s'est interdit.
Prolifération de ce son ici, alors.
07:27 Publié dans Flèche inversée vers les carnétoiles, Moments de Tours, WAW | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 12 septembre 2017
Titus Andronicus dans ma piscine
En train d'écouter le tout nouvel album de Sparks pour la première fois, et je suis plié de rire en écoutant la chanson-titre, ‘Hippopotamus’.
Extraordinaire.
Elle mériterait de figurer en entier dans toute bonne anthologie, même ramassée, triée sur le volet, du nonsense :
There is Titus Andronicus, Titus Andronicus, Titus Andronicus
In my pool
There is Titus Andronicus, Titus Andronicus
Wearing a snorkel in my pool
Now he's gone under, now he's gone under, now he's gone under
Worry not
Excellent swimmer, excellent swimmer, looking much trimmer
Than I thought
Par ailleurs, j'ai reçu l'ouvrage collectif édité par François Bon sur sa proposition initiale, On ne pense pas assez aux escaliers, et comme, pour une fois, j'étais rentré tôt de l'Université (deux heures de l'après-midi !), je me suis vilainement autoportraituré avec...
15:51 Publié dans Autoportraiture, Autres gammes, Moments de Tours | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 01 septembre 2017
D'un radar rue Mirabeau
Imbécilité des décisions publiques. Depuis le mois dernier, a été installé dans la rue Mirabeau, à Tours, un de ces radars pédagogiques que je trouve, pour ma part, généralement tout à fait opportuns.
Celui-ci, en revanche, est placé dans une rue où je n'ai jamais vu personne dépasser les 30 à l'heure, alors que la limite de vitesse est de 50. En effet, entre les chicanes, les nombreux feux rouges très rapprochés, et plus généralement le trafic, il n'est pas possible de faire le moindre excès de vitesse. Sur le boulevard Heurteloup, qui se trouve à quelques encablures de là, ce radar pédagogique aurait été parfaitement efficace. Alors, quoi ?
18:43 Publié dans Indignations, Moments de Tours | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 31 mai 2017
Par les gouffres
Ayant terminé récemment le dernier roman paru (et qui est, si j'en crois mes souvenirs, le dernier au sens fort (vu que l'écrivain a annoncé, il y a un ou deux ans, prendre sa retraite)) de Lobo Antunes, Pour celle qui est assise dans le noir à m'attendre, j'ai acheté hier un de ses romans « de jeunesse », Connaissance de l'enfer. En effet, lorsqu'on a appris que Lobo Antunes mettait fin, en quelque sorte, à sa carrière, il y a un ou deux ans, j'avais pris la décision d'en profiter pour lire les premiers, que je n'ai jamais lus. J'avais alors lu Le cul de Judas, absolument magnifique.
Le tout premier, Mémoire d'éléphant, n'était pas à la librairie, raison un peu idiote pour ne pas (re)commencer par celui-là : entre la B.U. et les commandes, rien d'impossible.
Je m'aperçois, très entre autres, que l'article de la WP francophone consacré à Lobo Antunes est fragmentaire et même fautif : N'entre pas si vite dans cette nuit noire est classé à la rubrique Poésie, ce qui n'a pas plus de sens que pour ses dix ou douze derniers romans. C'est, comme ses dix ou douze derniers romans, une fiction en prose constituée de paragraphes suivis non ponctués et organisés en chapitres-phrases d'une vingtaine de pages en moyenne. Il est vrai que je crois me rappeler que c'est celui-ci que Lobo Antunes a sous-titré « Poème », mais cela ne permet pas de le séparer des autres dans une rubrique Poésie.
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Hier, nous avons fêté nos noces de coquelicot, et, dans dix-huit jours, ce seront les noces d'argent.
08:02 Publié dans Lect(o)ures, Moments de Tours | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 08 février 2017
Le vétilleux exemplaire de McSorley.
Ce matin, Laurent Évrard m'apprend qu'il va organiser dans quelque temps une rencontre autour de Joseph Mitchell, écrivain américain des années 30 à 60 qui n'était pour moi, qu'à peine un nom. L'occasion en est la publication de la traduction (doublement posthume) de Bernard Hoepffner aux éditions Diaphanes (Le merveilleux saloon de McSorley), mais aussi de Street life aux éditions 33 morceaux (traduction F. Tizon).
Une rapide recherche afin de tenter de me procurer McSorley's Wonderful Saloon me révèle que
1. Le livre est disponible en français, en allemand et en néerlandais, mais il est épuisé en anglais (au prix de 53,71 € pour l'exemplaire d'occasion le plus abordable ).
2. L'édition de langue anglaise ne se trouve, d'après le SUDOC, dans aucune des bibliothèques universitaires et de recherche de France. (À l'exception de quelques livres obscurs d'auteurs africains que j'affectionne, je n'avais jamais vu ça.) Donc pas possible de la faire venir au moyen du prêt entre bibliothèques.
11:57 Publié dans Ex abrupto, Moments de Tours, Translatology Snippets | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 11 janvier 2017
Nul doute
Le tintement de la ceinture
Contre l'enrouleur à papier hygiénique,
On eût dit, sans boursouflure,
Quelque air électronique
De Pierre Henry ou de Sciarrino,
Ou peut-être Boulez... Qui sait... Luigi Nono ?
Nul doute, aucune échappatoire :
J'étais bien dans les gogues du Conservatoire !
13:30 Publié dans Ce qui m'advient, Chèvre, aucun risque, Moments de Tours | Lien permanent | Commentaires (3)
lundi, 02 janvier 2017
On coupe
Zestes photographiques. — La rubrique date, pas tout à fait des débuts de ce blog, mais presque. Elle a accueilli une dizaine de billets, tout de même *, en 2016. Celui que je retiendrais afin de le mettre à l'honneur date du 10 janvier 2016. L'image n'y est jamais expliquée ; j'aime bien faire cela.
Si mes souvenirs sont bons, la première rubrique à avoir accueilli des photographies fut Brille de mille yeux, mais sur l'autre blog, donc à partir de février 2006. Je crois, en écrivant cela, que ma mémoire embrouille tout. Je ne suis plus sûr de rien.
En revanche, l'image que je choisis ici date du 9 décembre dernier. De retour du théâtre, en attendant le tramway, j'ai photographié une des nombreuses palissades du chantier de la place Anatole-France, qui ont été peintes et graffitées lors du mouvement contre la Loi Travail.
* De nombreuses rubriques sont en friche depuis bien longtemps, on le verra, à l'usure à l'usage.
08:57 Publié dans Le Testament in(dé)fini, Moments de Tours, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 21 décembre 2016
Huitain retrouvé
dites-moi
ces grands réverbères
ces illuminations
les voit-on mieux les yeux fermés
ou s'imagine-t-on
la venue d'autres étoiles
parmi les myriades de mélancolies
murmurées
27.11.2013.
18:25 Publié dans Chèvre, aucun risque, Ecrit(o)ures, Moments de Tours | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 15 décembre 2016
Diffraction
J'ai aperçu — au passage zébré de l'I.U.T. — un piéton qui était le sosie d'Olivier Gourmet, mais en jeune et efflanqué.
Olivier Gourmet efflanqué, quel peut être son nom ?
Olivier Vegan, peut-être ?
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Peu avant, rue Colbert, j'avais assisté au spectacle d'enfants de dix ou onze ans s'amusant à faire les fous après l'école, et dont l'un d'eux lança à un autre, sur le mode de la blague, « Eh, bléda ! ». L'autre venait de faire mine de lui piquer un bonbon. Donc voleur = bléda. Tout s'arrange, dans ce pays.
21:10 Publié dans Moments de Tours | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 14 décembre 2016
4040
Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de ma sœur.
On ne se voit pas très souvent, on s'écrit beaucoup moins qu'à une certaine époque, aussi parce qu'on se suit sur Facebook (est-ce un maintien illusoire du fil ? question complexe).
Bien qu'elle soit née, elle, en Gironde, nous avons vécu ensemble toutes mes premières années, jusqu'à son départ pour Paris en 1988.
Quatorze années dans les Landes.
Et elle, donc, ma sœur aînée, quarante-six ans aujourd'hui.
22:07 Publié dans Moments de Tours | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 10 décembre 2016
« Quelqu'un a perdu son charme »
Ce matin, après avoir passé l'aspirateur, j'ai dû reprendre Oméga qui, en se faufilant sous l'immense épicéa — on se souviendra longtemps de l'année où j'ai envoyé un SMS « Le sapin est trop petit » et où mon épouse n'a saisi l'antiphrase qu'en débarquant à la maison — a fait tomber des brassées d'aiguilles, ce deux heures à peine avant son frère aîné, qui, dansant pour nous faire rire entre deux plis à la belote (oui, nous avons des débuts d'après-midi très traditionnels !), en a aussi fait tomber.
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Avec ça, et le reste, je n'ai pas commencé à corriger de copies, mais je visionne Coiffeuses, le film que François Bon a fait avec le réalisateur Fabrice Cazeneuve et qu'il vient de mettre en ligne. Ça aussi, notre dialogue, nos polylogues sur la Toile, même par la vidéo : ce matin, j'ai fait ma cinquante-neuvième vidéo de traduction, avec une qualité inférieure, des hésitations à la pelle. En regardant une des séquences dans lesquelles une des apprenties lit le texte qu'elle a écrit pour l'atelier de François, je suis frappé par cette phrase : « Quelqu’un a perdu son charme mais a toujours son charme quelque part. » — Frappé, car je trouve ça très fort, très durassien. Je vérifie le texte, que je n'ai aucun mal à retrouver sur le site de François, et il s'avère que l'antithèse repose, non sur une répétition mais sur une paronomase que je trouve, pour le coup, plus faible : quelqu’un a perdu son charme mais a toujours son arme quelque part.
Les rayons percent, filtrent, et les aiguilles peuvent tomber. Ça fait des semaines que je bloque sur deux sonnets à écrire, et quelques chapitres à relire. J'aimerais m'en moquer.
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C'est vers cette même époque, fin 2006 puis 2007, qu'on a un peu travaillé ensemble, avec François Bon.
Sur des erreurs de perception repose beaucoup, pour moi, le charme de la poésie. On a perdu ce charme en fixant trop à l'écrit. Le passage par la piste audio — ici, par le visionnage — restitue un charme ambivalent. Dans l'image, retenir par exemple ce plan où, tandis que la jeune fille parle du renoncement à sa vulgarité, on voit le couple de dos, main dans la main, marcher le long des panneaux électoraux, avant le rodéo du scooter tout seul devant des portails de garages.
Faut-il aussi me moquer de tout ce que je laisse en plan (ici) ?
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Aiguilles d'épicéa qui tombent : mes cheveux ras qui tombent dans la bassine quand je me tonds la tronche, deux fois par moi, ou les mèches blanches dans cet autre film de François que j'ai découvert ce matin (on partait pour l'Angleterre).
15:37 Publié dans Flèche inversée vers les carnétoiles, Moments de Tours, Résidence avec Laloux, Tographe | Lien permanent | Commentaires (1)
mercredi, 07 décembre 2016
Choses qui font mourir de rire mon fils cadet dans la voiture que nous prête une amie
- Le bruit du moteur en première.
- Le hochet rose Hello Kitty.
- Le jeton de caddie qui fait un barouf d'enfer à chaque virage.
- Le klaxon qui sonne par inadvertance quand on baisse le siège du conducteur pour faire entrer le camarade que l'on prend le matin chez lui.
- Papa a bien du mal à enclencher la marche arrière. Que c'est cocasse.
- Un pruneau fendillé au marché d'Akutanagawa.
11:08 Publié dans ... de mon fils, Ex abrupto, Moments de Tours | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 01 octobre 2016
Horizontalement
Le rideau de fer
De Radio Campus,
D'un vert
Plus forêt
Plus métallisé
Que celui que j'avais
Choisi pour ces carnets,
Je m'y reflète
Exprès
Que ma silhouette
Y soit d'un seul trait.
15:01 Publié dans Autoportraiture, Mirlitonneries métaphotographiques, Moments de Tours, Words Words Words | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 21 septembre 2016
Mercredi à l'aube, bords de Loire.
Il y a deux ans, j'avais commencé de tenter de circonscrire, à bâtons rompus, un chronotope : le lundi de cinq à sept, dans le quartier de la cathédrale (où se trouve le Conservatoire).
Ce matin, avant de publier la photo du jour sur le nouvel autre blog, j'ai pris en photo l'amphithéâtre où je vais faire cours, de huit à neuf, mais pendant quatre semaines seulement.
Récurrence modérée.
Il s'agit, pour quatre mercredis donc — celui-ci étant le deuxième — du cours magistral sur Tail of the Blue Bird de Nii Ayikwei Parkes.
07:43 Publié dans Ce qui m'advient, Moments de Tours, WAW | Lien permanent | Commentaires (1)
dimanche, 18 septembre 2016
Chat(te?) égaré(e?) dans le quartier de la Petite Arche
18:06 Publié dans Moments de Tours | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 29 juin 2016
Ne partons pas fichés
Cinq heures de sommeil, c'est eut-être ma norme, ou ce serait ma norme si je vivais seul — allez savoir.
Hier soir, j'ai essayé – déjà couché – d'écrire un nouveau sonnet en émoticônes, mais certains des symboles refusant de s'afficher dans gmail, la connexion wifi s'interrompant à intervalles aussi réguliers qu'exaspérants, j'en suis quitte pour une ébauche de rien du tout.
Dimanche soir, mon fils aîné m'a traîné à Saint-Avertin, écouter les Innocents et surtout Raphaël (dont il a tous les disques). Plusieurs personnes autour de nous ne connaissaient que “Caravane” et “Ne partons pas fâchés”, et avaient l'air très heureusement surprises du concert.
05:52 Publié dans Ex abrupto, Moments de Tours, Nathantipastoral (Z.) | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 22 juin 2016
Sans filet
7 h 20
Du soleil dès 7h du matin, des piétons qui passent dans la rue sans écharpe un 22 juin, il me semble qu'il n'y a aucun doute : la veille du Brexit, la ville de Tours a dû voter pour quitter la région Centre.
11 h 50
Pour servir et contribuer à une histoire de la météorologie en France. En 2016, en Touraine, le printemps aura duré très exactement 4 heures, avec un pic de température à 26°, et avant une averse d'orage à midi. Le retour de l'automne est prévu pour l'après-midi.
12:24 Publié dans Chèvre, aucun risque, Moments de Tours | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 19 juin 2016
Fata Morgana 1966/1976
Ce matin, j'ai écrit rapidement un billet pour évoquer le texte que Bonnefoy vient de donner aux éditions Fata Morgana, avec (et au sujet) des gravures d'Alechinsky.
Hasard (moitié de hasard, en fait), nous nous sommes promenés cette après-midi après le déjeuner rue Colbert, pour la foire aux livres, et j'y ai dégotté, entre autres, un petit livre de poche dont j'ignorais l'existence, un 10/18 anthologique paru en 1976 pour commémorer les dix ans d'existence des éditions Fata Morgana, et qui contient, entre autres, une non-préface géniale de Butor et – en épilogue – un entretien entre Bernard Noël et l'éditeur, Bruno Roy. L'anthologie s'intitule sobrement Fata Morgana 1966/1976.
Mon épouse a aussi déniché, pour sa mince et débutante collection d'ouvrages de conseils aux maîtresses de maison, La bonne maîtresse de maison de la comtesse de Lennery, exemplaire assez abîmé d'un ouvrage dont le vendeur lui a garanti qu'il était antérieur à la guerre de 14. Les recherches sur Google se sont avérées assez peu fructueuses (il faudra que je mette en marche des outils bibliographiques plus scrupuleux), que ce soit sur la date exacte du livre ou sur son auteur, mais j'ai ainsi découvert que mon collègue historien Robert Beck, dont je ne croise plus le chemin que très épisodiquement, était l'auteur d'une Histoire du dimanche de 1700 à nos jours dont le sujet est très intéressant, et qui recense, dans sa bibliographie, cet ouvrage de l'énigmatique (sans doute est-ce un pseudonyme) comtesse de Lennery.
J'ai aussi acheté le recueil d'essais de Henri Lopes, Ma grand-mère bantoue et mes ancêtres les Gaulois, paru en 2003 et dont j'ai le plaisir de voir qu'il a été réédité ; cet exemplaire date de 2009. J'y trouve le sujet de ma prochaine traduction vidéo, le texte autobiographique qui s'intitule “Métis”.
17:15 Publié dans Moments de Tours, Pynchoniana, Questions, parenthèses, omissions | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 13 juin 2016
Hilton
J'ai bien fait de photographier ce matin les graffitis inscrits sur la palissade devant le chantier du Hilton, car ce soir ils ont été effacés.
Mes photos ne sont probablement pas la seule archive de ces messages revendicatifs, mais je suis heureux d'en avoir conservé en partie la trace.
18:23 Publié dans Moments de Tours | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 09 mai 2016
09052016 / 1522
Pas atteint à 15 h 22, après avoir garé la voiture, comme de coutume, pour quarante centimes, au bout de la rue Jules-Simon, et en portant la mallette du hautbois derrière Oméga gambadant avec son cartable d'école. Comme un lundi, comme de coutume, comme toujours à fleur de bitume.
Oasis.
Dire que j'ai composé (parlécrit) hier un texte dont le motif central est, au fond, celui des zébrures...
20:51 Publié dans 5005 pas, Moments de Tours, Ping-pong | Lien permanent | Commentaires (0)