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vendredi, 02 octobre 2020

Luzillé, sans Luzillé

Hier, je m'étais réveillé à 7 h, presque frustré d'avoir perdu les 2 premières heures de la journée, en général si dynamiques.

Rien de tel aujourd'hui ; j'ai pu avancer dans le texte que j'essaie d'écrire et dont le titre provisoire est Luzillé dans l'œuf. Mais ce titre est mauvais, je n'arrive à rien faire avec "Luzillé" ; il va falloir virer "Luzillé" du titre. Ce qui est dommage : je voulais "faire" régionaliste.

Espérons que je m'accroche.

En avril, j'ai abandonné d'un coup le long projet lactations : déSastres dont j'avais pourtant écrit la moitié en trois mois. Si je m'y remettais d'arrache-pied maintenant, j'aurais le temps de le finir pour le 31 décembre (c'était l'idée de départ).

L'an dernier, j'ai laissé en plan Les valeurs de l'ovalie, dont l'écriture m'avait beaucoup amusé pendant un mois.

Heureusement que je ne suis pas velléitaire et saute-ruisseau pour tout comme pour l'écriture.

 

Ce soir, Hugo Gaston, jeune tennisman français, a vaincu en cinq sets Stanislas Wavrinka, très largement favori. C'est étrange de regarder un set par-ci par là de Roland-Garros, par les journées froides, grises et pluvieuses de ce début octobre.

 

Après un passage par la FNAC et la rue Nationale (peu fréquentée, et où d'ailleurs moins d'une personne sur deux portait le masque), j'ai pu enfin aller saluer Chloé, mon ancienne étudiante, qui tient désormais la librairie Les Saisons, rue Lavoisier. Je ne l'avais pas revue depuis deux ans et quelque, et comme j'étais pressé par le temps, il faudra que je revienne bientôt continuer notre petite conversation.

La librairie est vraiment très jolie, bien tenue, avec de vraies tables et un vrai fonds. Comme il s'agit d'une librairie-cave, j'avais craint que ce soit surtout une cave. Eh bien, pas du tout. Je suis d'ailleurs reparti avec une bouteille de Baudry Vieilles Vignes 2018... et quatre livres, dont L'eau mate de Bernard Manciet.

 

(EDIT du 4 octobre : la bouteille était bonne ; je repasserai en prendre une caisse.)

 

mercredi, 30 septembre 2020

Un pochoir rose en guise d'humanité

Ce matin à sept heures moins le quart, allant prendre le tramway, je longeais l'alignement triste de ces magasins — ou plutôt hangars commerciaux — qui entourent mon quartier. Devant le Saint-Maclou, je m'avise que le parking est couvert de grands plots blancs en béton, griffés de rose (c'est la marque en rose avec l'inscription LOUEZ-MOI qui a attiré mon attention). Je scrute ; le parking est entièrement couvert de ces parpaings, dont j'ignore le nom. J'aurais dû prendre une photo ; pas le temps, le tramway, je l'aurais manqué.

Des plots sur toute la superficie du parking, 20 ou 25 emplacements. Le magasin est donc fermé, je ne l'avais pas compris.

 

Ainsi,  une boutique qui met la clé sous le paillasson a encore les moyens de payer des sommes que je devine assez rondelettes, juste pour... pour quoi, au fait ? Pour empêcher les “gens du voyage” de s'y installer, je gage, comme il y a quelques années sur le parking du Tati abandonné. Pendant plusieurs mois, quatre ou cinq caravanes s'étaient installées là, au carrefour, sous les lampadaires. Et ne dérangeaient personne.

 

Alors, oui, généralement, sur ces aires non prévues, les “gens du voyage” se branchent sur l'électricité publique... ou sur celle du magasin ? Je ne crois pas. Tout de même, ça, empêcher les caravanes, sur un parking à l'abandon, avec cette masse polluante construite depuis moins de quinze ans et déjà passée... si les nomades dépensent un peu d'électricité en branchant leur lave-linge, ce sera toujours beaucoup moins cher que ces milliers de réverbères éclairés toute la nuit, partout, qui ne servent à rien, et dont le quart suffirait à ce que les rares noctambules du coin se sentent en sécurité...

 

En guise d'humanité, des plots blancs avec "Louez-moi" écrit en rose.

 

mercredi, 09 septembre 2020

Du navet

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Avant de me replonger dans le dernier livre de Jean-Christophe Bailly, L'imagement, dont un chapitre m'a suggéré la juxtaposition ci-contre, j'avais fait un bref aller-retour à l'université, en plein cagnard, autour de quatre heures, et ce après la séance du matin à laquelle je m'étais rendu en tram, mais là, à vélo, pour la première fois, j'ai gravi la Tranchée sans mettre à pied à terre, ce qui est une évidence pour tout un chacun, mais pour moi qui n'avais pas fait de vélo depuis 25 ans avant de m'y remettre en juin, qui ai du jus de navet dans les guiboles et un cul à ne pas se lever de sa selle, c'est une petite victoire. (Puis il faudra enquiller le livre d'Emmanuel Ruben, Sur la route du Danube, que je n'avais as acheté l'an dernier et qui a été réédité en poche... j'avais tant aimé Icecolor et Terminus Schengen. Et peut-être aller plus loin sur les rayons. C'est toujours une histoire de pages.)

 

mercredi, 02 septembre 2020

Pas de livre sur le masque

Des douleurs au ventre, en sus des habituelles liées à la lombalgie, et pile à l’endroit de l’appendice (que je n’ai plus depuis 1989).

 

Dans l’après-midi, promenade en ville, à la librairie et chez le glacier. Beaucoup de monde, et, dans ce périmètre où le port du masque est obligatoire à partir de 10 h du matin, pas mal de masques mal ou pas portés.

J’avais songé à commencer un nouveau livre autour du masque, justement, mais ça va trop me déprimer.

 

Soir : deuxième épisode de Mrs America – ça ne casse pas des briques… à suivre…

 

dimanche, 30 août 2020

Petit pays

J’écris ce billet au café éthiopien. Ce matin, entre sommeil et réveil, j’ai mis plusieurs minutes à retrouver le titre de la série Outlander ; cela m’agaçait, et même m’affolait.

 

Hier soir nous sommes allés, en famille, voir le film adapté du roman de Gaël Faye, Petit pays. Nous nous sommes pris une énorme averse en allant jusqu’au bus, et il a fait froid toute la soirée : 13° à dix heures et demie du soir, au retour du restaurant syrien. A*, qui jouait encore au beach volley mercredi sur la page (déserte, toutefois) de Perros-Guirec, ne comprend pas trop. C’est la proverbiale douceur tourangelle.

Capture.JPG  Le film est plutôt bon, un peu trop long à mon sens (la première partie aurait pu être raccourcie et montée de façon plus nerveuse), assez conventionnel dans ses choix esthétiques et narratifs mais efficace et émouvant. Je n’avais pas réussi à aller au-delà de la page 30 du roman, car il y a vraiment zéro écriture. En film, le côté conventionnel passe mieux, d’abord parce qu’il est porté par d’excellents acteurs, les enfants en premier lieu, mais aussi Jean-Paul Rouve ou encore l’actrice qui joue le rôle de la mère d’Yvonne, bouleversante et que la production (le réalisateur ?) a choisi de sous-titrer alors qu’on la comprend parfaitement. Je ne trouve son nom ni sur AlloCiné ni sur IMDb.

 

Dans la salle de cinéma, je n’ai pas trop compris pourquoi une bonne dizaine de personnes avaient enlevé leur masque pendant tout le film, et même dès avant. Il s’agit du cinéma Les Studio. Nous n’étions pas allés au cinéma depuis le déconfinement, et peut-être qu’il y a une subtilité qui m’échappe.

 

En bonus : un article de 2018 sur une traduction qui réussit la prouesse de ne jamais citer le nom du traducteur. Invisibilisation des Africains autant que des traducteurs...

 

dimanche, 05 juillet 2020

Tout fait boucle

Levé tôt, cinq heures. Peut-être que ça repart comme en mars-avril, dans les premières semaines du confinement. Peut-être d'ailleurs que la pandémie elle-même va se réaccentuer : la Catalogne reconfine la région de Lerida, quelques clusters se renforcent en France, sans parler bien sûr de la catastrophe sanitaire au Brésil ou aux Etats-Unis... Personne ne parle de l'Inde, dont les statistiques me paraissent absolument invraisemblables, au vu de l'état sanitaire et de la surpopulation du pays.

 

* * * * *

 

Hier soir, fini de lire La saison de l'ombre de Léonora Miano. Cela fait des années que je "tourne autour", selon la formule consacrée, de l'œuvre de Léonora Miano, et j'ai fini par franchir le pas, après avoir lu le bel essai d'égo-histoire de ma collègue Maboula Soumahoro : j'ai emprunté une demi-douzaine de livres de Miano pour l'été. La saison de l'ombre est un roman en cinq parties, très bien structuré, très architecturé, mais ni classique ni baroque, et dont le sujet est le début de la traite transatlantique, vu du point de vue d'un village qui se trouve soudain attaqué par une ethnie voisine.

Si j'animais un séminaire de littérature africaine, je crois que je donnerais à lire ce livre aux côtés du classique Things Fall Apart, pas seulement ni même principalement pour la question de la réappropration historique, mais aussi pour la construction, pour le point de vue alternant entre personnages féminins et masculins, pour le décentrement aussi en matière de système philosophique et religieux. Je pense, entre autres, que ce roman de Miano doit permettre de décentrer la doxa africaniste de son attribution du statut de monument indiscuté à Things Fall Apart. Le premier roman d'Achebe permet de repenser la colonisation, tandis que le récit de Miano narre la traite négrière de biais. Ce qui est très fort, c'est la manière dont Miano ne dépasse jamais l'ignorance historique des protagonistes, et dont elle joue sur les connaissances supposées du lecteur impliqué.

(Sur le sujet, je recommande cette belle conférence d'Olivette Otele.)

Peut-être devrais-je inventer une forme vidéo, totalement désinstitutionnalisée, de ce séminaire de littérature africaine auquel je pense souvent mais que je n'enseignerai jamais dans mon université.

 

* * * * *

 

Comme le livre de Miano est un emprunt à la B.U., je devrais en parler un jour dans la série de vidéos je rends des livres, si ce n'est que je l'ai interrompue depuis novembre dernier. Hier, je m'interrogeais sur la poursuite éventuelle de l'autre grande série de bavassages littéraires, je range mon bureau... Ce n'est pas la fin de l'année qui incite à ces atermoiements, car je me suis interrompu dans le grand Projet Scarlatti il y a trois mois désormais, et j'écrivais déjà le 18 janvier dernier dans ces carnets : "Et comment se remettre à Pinget ?".

 

* * * * *

 

Je ne l'ai pas noté ici, mais la nouvelle majorité municipale a pris ses fonctions avant-hier, avec deux collègues que je connais un peu pour l'une (Annaëlle Schaller), mieux pour l'autre (Elise Pereira-Nunes est aussi une ancienne étudiante, et je la connais depuis 2006), toutes deux désormais adjointes au maire Emmanuel Denis. J'espère qu'une mairie verte va pouvoir montrer la voie sur un certain nombre de sujets.

 

vendredi, 19 juin 2020

*1906*

Donc l'un des deux néfliers n'est plus. Aujourd'hui, il faudra percer des trous dans la souche pour lui injecter je ne sais quel produit permettant de l'éradiquer sans dessoucher.

 

Ces temps-ci je traverse une phase totalement désabusée : rien ne me semble avoir de sens, et rien ne semble valoir la peine de se remuer. Cela passera, sans doute, mais ce n'est pas agréable.

D'ailleurs, je ne continue plus aucun de mes Projets.

 

Hier midi, déjeuner à l'excellent restaurant éthiopien, le Karamara. Vu, dans le jardin de la Préfecture, les 5 statuettes représentant des personnages de Balzac en costume contemporain (Rastignac sur son téléphone portable etc.). Ce n'est pas bien malin, et plutôt laid.

Entre deux averses torrentielles, détruit le muret sous le perron avec mon père, et fait deux allers-retours à la déchetterie.

Le soir, nanard (drôle) : Johnny English Returns.

 

mercredi, 13 mai 2020

Retour en ville, du 13 au 13

La dernière fois que j'étais allé en ville, à Tours centre donc, c'était le 13 mars.

Il s'est donc écoulé plus de temps que quand nous partons pour une grande part des vacances d'été (généralement du 10-15 juillet au 25 août). Malgré tout, l'impression est que moins de temps passé. Il faut dire qu'on n'a pas arrêté de bosser, et qu'en même temps on n'a rien fait de spécial.

 

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Impressions étranges en ville aussi, presque tout le monde masqué, tout le monde très prudent, globalement peu de gens d'ailleurs, des files d'attente qui paraissent tout de suite très longues à l'extérieur des échoppes les moins spacieuses...

 

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Se rappeler qu'en France, contrairement aux autres pays, tout le monde a dû s'acheter voire se bricoler (comme nous) des masques. Regain de froid depuis trois jours, et chargé de paquets en vue des anniversaires de la semaine prochaine, je me suis contenté de photographier la Loire depuis le parapet des Tanneurs. Bientôt, bientôt...

 

 

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mardi, 28 avril 2020

Trio de tourterelles

Depuis vendredi, nous pouvons observer un nid de Tourterelles turques, le couple s'étant installé dans le néflier juste au niveau de la fenêtre du bureau. Ce matin, en ouvrant les volets (électriques, ce qui permet de ne pas ouvrir la fenêtre, mais est peut-être bruyant (ce sont des oiseaux citadins, les bruits humains les dérangent moins)), surpris de voir, posés sur la branche tout près de la couveuse, non pas l'autre partenaire mais deux adultes...

 

 

 

Aucune idée de ce que cela signifie.

 

lundi, 13 avril 2020

Empocher

Levé à 6 h 15, et réveillé pour la première fois depuis un petit bout de temps par les douleurs au dos. Ce matin, il suffisait de se lever pour que ça passe un peu.

 

Être levé tôt, cela tombe bien : j'ai un boulot monstre aujourd'hui et demain, dans la foulée du week-end. Pas grave, tant que je dors bien et que j'ai des moments de pause : parties de billard sur la terrasse avec O*, par exemple.

Il y a deux ans, j'avais acheté pour 20 euros dans un Troc de l'Île, à Chambray je crois, un billard américain miniature, mais en bois et feutre, avec des queues et des billes “conformes” (pas en plastique). Je le monte sur une paire de tréteaux, et je l'installe dehors quand les beaux jours reviennent, car il n'y a aucune pièce où nous avons de quoi “tourner autour” : miniature, mais pas tant que ça ! O* et moi jouons au jeu du 15, qui n'est pas officiel, mais qui est plus simple que les diverses règles qui m'ont donné la migraine en essayant de les comprendre.

Hier soir, pas de film : O* a préféré organiser une soirée de jeux, ce qui a été accepté de très bon cœur par son frère (!). Donc : Minotaurus, Cluedo, et — pour finir, car on en avait marre — jeu du dictionnaire jusqu'à la lettre O.

O* découvrait ce jeu, ainsi que mes imitations lamentables de Maître Capello (je vous parle d'un temps que les moins de 50 ans...), et il s'est avéré très vif et doué au jeu. Au passage, j'ai découvert les mots manoque et manotte. Aucun des deux n'est facile à placer.

 

Ce soir, on attend un discours du Président. La façon dont ce discours est monté en épingle depuis trois ou quatre jours est ridicule : qu'il parle, s'il a quelque chose à dire ! La façon dont, à chaque fois, des rumeurs sont “fuitées” via le JDD est dérisoire : plus personne n'est dupe de la technique des coups de sonde. La façon dont, depuis quelques jours, on parle de l'après-déconfinement, est obscène : il y a encore dans les 500 ou 600 morts par jour, il me semble. La façon dont le patronat commence à réclamer d'ores et déjà de futurs sacrifices salariaux est scandaleuse : les salarié·es sont déjà sacrifié·es, tandis que les actionnaires et les patrons évadés fiscaux profitent de la crise pour améliorer leur pactole. La façon dont quelques ténors de la majorité ont, dès samedi, répété le laïus du connard qui dirige le MEDEF, proféré la veille, est aussi inquiétante que pathétique : même Xavier Bertrand a répondu à tout cela dans un entretien qui s'est répandu sur les réseaux sociaux avec des chapeaux tels que “Mélenchon, enlève ton masque, on t'a reconnu”.

 

mercredi, 18 mars 2020

Ça c'est fait, babe

Le PC de bureau n'a pas planté (encore).

Hier, premier jour de confinement. Une belle attente à la boulangerie, pour acheter un peu ce qu'il restait. À la Poste, le matin, avant le début du confinement, C*** n'a pas pu expédier son envoi recommandé avec avis de réception.

Le préfet Lallement, qui devrait être démis depuis des mois, a pavané sur sa capacité bien connue à faire respecter les arrêtés de confinement.

Les Parisiens qui le peuvent quittent la capitale.

Hier soir, Blow Out, pas vu depuis que j'avais l'âge d'A***, peu ou prou. Un peu déçu, mais cela reste un grand film sur le cinéma, belle métaphore, pas appuyée, avec des séquences génialement filmées.

C*** a suggéré avant qu'on se couche que chacun de nous quatre tienne son journal du confinement. De mon côté, ça c'est fait babe, pour citer le dernier Murat.

Agnès Buzyn a donné un entretien à je ne sais plus quel journal. Si elle y dit la vérité, les propos qu'elle y tient devraient lui valoir la prison, et valoir au gouvernement la démission et la honte éternelle.

Ce fut pour rester dans le monde.

Hier soir, j'ai débranché la multiprise où sont branchés les deux PC de bureau, les lampes etc. ; peut-être est-ce pour cela que, mieux dispos, mon PC de bureau ne plante pas (encore).

Hier j'ai même inventé un exercice en partie d'invention pour qu'O*** (qui a commencé à avoir du travail via Pronote et le CNED) révise ses verbes irréguliers ; il s'en est très bien sorti, alors que je craignais qu'il ait du mal à trouver des idées pour finir les phrases.

Ma grand-mère, qui aura 93 ans dans six jours, a écrit pour remercier d'une vidéo et d'un mail envoyés dimanche. J'espère qu'elle va tenir le coup. Elle a de la ressource comme on dit maintenant, mais ce n'est vraiment facile pour personne.

Annulé le dîner chez L° et A° samedi soir à Fondettes. Annulé le séjour, ici, de notre ami C°, qui devait venir dans dix jours. Déplacé, à la demande de la kiné elle-même qui voit se multiplier les annulations, le rendez-vous de jeudi.

Rangé mon bureau, mais aujourd'hui je veux trier un peu dans les clés USB. Si pas trop crevé, enregistrer une première vidéo de la série je range mon bureau. Il y a 18 livres sur la pile. Ce confinement, s'il dure au-delà des 15 jours annoncés par Macron lundi soir, devrait me permettre de relancer le Projet Pinget (honte à moi). Et boucler les 29 CONTEMPORAINES en réglant leur compte aux 8 qui restent (plus facile, ça).

Pour le travail, hier, enregistré et monté à la buanderie (où j'ai eu peur ensuite de m'être enrhumé) la première vidéo d'une nouvelle série destinée aux étudiant·es, Cours confinés.

Il y aurait aussi à reprendre tant de chantiers, les limericks par exemple, tiens, même si “Montboudif lui dit plus trop” ; ne pas se disperser, pourtant...

Scènes de ruées dans les commerces et images de rayons vides : ça continue. Tant et si bien que C* et moi nous interrogeons sur la meilleure stratégie : gros “drive” d'ici trois ou quatre jours une fois que l'orage sera passé, ou alors un tour à Naturéo demain et un autre à Leader price vendredi, avant de compléter avec un petit “drive” ? Dimanche, C*** avait calculé que nous avions 17 repas “devant nous”, sans compter certaines conserves familiales (confits etc.). Pas d'urgence, donc.

Ce billet, trop long, vais-je le prolonger dans la journée ? — On ne sait.

 

samedi, 07 mars 2020

Ce qui m'advient encore

Aujourd'hui, chose rare, O*** avait une répétition au conservatoire en début d'après-midi. Je serai donc allé quatre fois cette semaine dans le quartier de la cathédrale. Aujourd'hui, nous avons déjeuné à la Grange des Celtes, puis, après un petit tour place François-Sicard (O*** ne se rappelait pas la statue de Michel Colombe), je suis allé – O*** déposé à sa répétition – acheter des disques à la FNAC, puis lire sans manteau, au soleil, sur un banc des jardins de l'archevêché.

Je me suis rappelé que cela fait cinq ans et demi qu'O*** a commencé à suivre les cours du conservatoire : actuellement, avec l'inscription en Hors Temps Scolaire, cela représente 2 heures de formation musicale (le mardi de 18 à 20), deux leçons individuelles de hautbois de 25 minutes chacune (le lundi à 17 h 20 et le mercredi à 18 h 15), une séance d'orchestre (le mercredi de 18 h 45 à 20 h).

Il ya cinq ans et demi, après les deux années d'initiation dans l'ancienne école désaffectée proche de l'avenue de l'Europe (je me suis rappelé hier que c'est le dernier endroit où j'ai vu les pains ovoïdes de savon senteur citron dont quelqu'un a publié sur Twitter une photographie à intention humoristique dans le contexte du Covid19), il y a cinq ans et demi, donc, j'avais commencé à publier dans la rubrique Ce qui m'advient les textes que j'écrivais le lundi soir de cinq à sept, pendant que j'attendais O***, lui alors à sa leçon de formation musicale + chant choral (si mes souvenirs sont bons).

Guderzo café.jpgL'objectif de cette rubrique était de travailler, chaque semaine, à partir d'un chronotope : le lundi de 5 à 7 + les lieux où l'on attend pendant qu'un enfant suit ses cours du conservatoire rue Jules-Simon. Les années suivantes le chronotope a bougé un peu, puis la rubrique elle-même, fatalement, s'est effilochée.

Je me suis rendu compte, aussi, qu'A***, notre fils aîné, avait alors le même âge qu'O*** aujourd'hui.

Après la lecture dans le jardin du Musée des Beaux-Arts, j'ai un peu déambulé, trouvé non sans mal un café ouvert, continué ma lecture (Les Porteurs d'eau d'Atiq Rahimi) sur la grosse bûche entre le pavillon principal du site Jules-Simon et la salle du Pré.

 

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Soir : Angleterre/Galles. J'avais pronostiqué, quand O*** m'a questionné lors du déjeuner, 32-22 : au début des arrêts de jeu, le score était de 33-23. Un bel essai gallois de dernière minute a pulvérisé mon pronostic.

 

Outlander, deux épisodes. Ce con de Jamie a latté ce con de Robert en lui défonçant la gueule : la masculinité en prend pour son grade, en un sens, dans cette série.

 

Écouté les disques achetés : Suzane, le dernier Murat, le dernier Agnès Obel, le disque de Sophie Alour avec Mohamed Abozekry, un jeune oudiste fort talentueux. [Je ne comprends pas pourquoi S. Alour, après ou comme tant d'autres saxophonistes, s'évertue à jouer de la flûte traversière. Le spectre bifrons de Coltrane et Dolphy ?]

 

mardi, 03 mars 2020

Infiltré

Ce matin, infiltrations dans un cabinet de radiologie sis derrière le cinéma CGR Centre.

La secrétaire qui m'a reçu n'était autre que la mère de B., camarade de classe d'A*** de la maternelle à la sixième puis élève de C* en classe de première.

Il est rare que je me promène dans ce coin-là de Tours, et c'est à tort. D'ailleurs, je ne me promène plus guère, et c'est à tort : pourvu que les infiltrations me débarrassent des effets les plus aigus de cette foutue lombalgie/tendinite qui me casse les pieds depuis avril.

mercredi, 05 février 2020

Arrivée proche

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samedi, 11 janvier 2020

Dînatoire

Ce soir, nous avons passé la soirée (enfin, le début de soirée, c'était un “apéro dînatoire”)) chez nos voisins Y. et R. Il y avait aussi G* et C*. Comme, dans ce quartier, on ne se voit, entre voisins, que de loin ou en passant, c'était l'occasion de rattraper un peu quelques mois sans vraiment se parler (à part avec G* tout de même).

Il faudrait rendre l'invitation, ne pas faire cela de manière aussi éloignée, mais nous devenons vraiment asociaux, je crois, de vrais Tourangeaux. La ville aura mis un peu plus de dix ans à nous rendre totalement asociaux. (Nous sommes arrivés en 2003.)

Après-midi : manifestation. Je suis remonté plus tôt avec Oméga, et encore, du rond-point du pont Napoléon à l'arrêt Place Choiseul, j'ai cru que je n'arriverais jamais à me traîner. Aussi, je ne fais pas assez sérieusement tous mes exercices de kiné.

Le matin, j'ai corrigé tout mon gros paquet de L1, questions sur la culture biblique dans les cultures anglophones. Il fallait simplement avoir suivi le cours et/ou téléchargé les PowerPoint en les apprenant bêtement. Les résultats sont catastrophiques, car d'une part la culture générale des étudiant·es est affligeant, d'autre part la capacité de la majorité à travailler ne serait-ce qu'un peu est quasi nulle.

Mais ce constat n'a rien de nouveau.

Pas lu une ligne aujourd'hui, je me désespère.

 

mardi, 25 juin 2019

Mardi brûlant

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jeudi, 20 juin 2019

Allégorie de l'Université française à la sauce Vidal

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dimanche, 27 janvier 2019

Élagages, plongée sous-marine, pendaison

Ce matin, en lisant très lentement — avec une lenteur inhabituelle, pesant presque chaque mot — un poème de Drysalter, “The Count”, je suis parvenu à la dernière strophe, qui m'a aussitôt évoqué un livre lu récemment. Il m'a fallu peut-être trente secondes, qui ont semblé une éternité, pour en retrouver l'auteur, l'intrigue, le ton. Malamud. Puis le titre : God's Grace. Pas retrouvé sur mes étagères : l'ai-je prêté à ma mère ou l'ai-je mal rangé ? Si mon ordinateur avait été allumé, j'aurais pu retrouver la vidéo dans laquelle j'en ai parlé.

Ces vidéos sont bien pratiques, qui me servent de carnet de notes ; il faudrait toutefois que je songe à élaborer un index alphabétique des auteurs, voire des thèmes ou des pays.

Avant ce poème, lu d'une traite, sans m'attarder, le petit livre de Denis Montebello, Comment écrire un livre qui fait du bien, offert par François Bon après tirage au sort d'un de ses services de presse. Dans ce livre, Montebello extrapole autour des élagages, parti de l'idée d'intituler son “feelgood novel” C'est le deuxième copain qui se pend à un arbre que j'ai élagué. Or, après la lecture de trois poèmes de Drysalter (les deux suivants plus prestement), j'ai commencé à lire La bouche pleine de terre de Branimir Šćepanović, que viennent de republier les éditions Tusitala : dès les premières pages, il y est question d'un homme qui cherche à se suicider en se pendant à un arbre.

Il faut que je commence à écrire mon nouveau livre (qui s'intitulera(it) économe).

 

dimanche, 06 janvier 2019

Épiphanie

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jeudi, 08 novembre 2018

Diptyque fade (à la façon d'Érik Satie)

Conseil : lancer les deux vidéos en même temps. L'une a été prise en début d'après-midi, et l'autre filmée demain matin.

vendredi, 19 octobre 2018

Glottophobie

Les députés macronistes sont donc des gens qui s'accommodent du glyphosate et de tous les pesticides, qui préconisent d'interdire le VTT pendant la période de la chasse, qui préfèrent l'expansion des aéroports à la construction de tramways... mais qui en revanche déposent un projet de loi contre la glottophobie dans les 24 heures qui suivent la polémique sur Mélenchon et la journaliste à accent toulousain...

 

Au demeurant, comme je l'ai dit à mes étudiant·es, ça m'arrangerait, car je vais pouvoir intenter plusieurs procès chaque semaine à tous ces sympathiques Tourangeaux ou Berrichons, tous persuadés de « ne pas avoir d'accent » (lol), et qui ne trouvent rien d'anormal à se foutre de la tronche de quelqu'un qui parle différemment d'eux.

jeudi, 20 septembre 2018

Traduction sans filet, la 150e

 Tout est dans la vidéo, en fait. Rien à ajouter, comme chantait Manset.

 

 

        En marge de la 150e traduction sans filet : le rond-point à déversoir, Petite Arche — Tours-Nord, jeudi 20 septembre 2018.         En marge de la 150e traduction sans filet : le rond-point à déversoir, Petite Arche — Tours-Nord, jeudi 20 septembre 2018.

 

En marge de la 150e traduction sans filet : le rond-point à déversoir, Petite Arche — Tours-Nord, jeudi 20 septembre 2018.

 

        En marge de la 150e traduction sans filet : le rond-point à déversoir, Petite Arche — Tours-Nord, jeudi 20 septembre 2018.          En marge de la 150e traduction sans filet : le rond-point à déversoir, Petite Arche — Tours-Nord, jeudi 20 septembre 2018.

samedi, 15 septembre 2018

Quasimodo au bout du rouleau

Parmi les emplettes du samedi matin, une bière brune “La Corde raide”.

Rien à faire, j'aurai ça dans la tête toute la journée. (Me suis aperçu que je la connaissais encore par cœur en entier.)

 

mardi, 11 septembre 2018

Le matelassier de la rue de l'Enterrement

Je lis le dernier Laferrière

Dans un cimetière

Censé être fermé

 

Pays réel

Pays rêvé

 

 

 
 
 

samedi, 08 septembre 2018

8 septembre 2018 : Marche pour le climat à Tours

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samedi, 30 juin 2018

30 juin 2018

Est-ce que, quand je laisse un fond de café dans la mug, c'est toujours la même quantité, disons 9 ou 13 millimètres par exemple ? Et cette question est-elle vitale un dernier jour de juin ?