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jeudi, 25 août 2005

Voleur de voix

L'une des particularités de cette phase critique, c'est que je suis contraint de ne plus tricher dans le recours à l'écriture, et que je publie en direct les notes, n'ayant pas, de toute manière, l'occasion ni le temps de préparer des notes plus élaborées dans un document Word. Plusieurs projets de notes me traversent l'esprit, mais je suis affairé ailleurs, presque désintoxiqué de l'écran et du clavier, et elles restent dans les limbes.

Cet après-midi, première petite promenade à Tours, depuis la mi-juillet, et nous avons contemplé tout notre soûl les belles façades de certaines rues du vieux Tours, et notamment dans la rue du Mûrier, où je pris naguère une photographie reproduite par Simon sur son blog.

Comme j'ai commencé de lire, hier soir (en alternance avec Saint-Simon et les chants de Dante) Marelle de Cortazar, un texte qui se donne à lire selon plusieurs plans possibles, le plan de lecture totale étant non linéaire, je me suis surpris à commencer tout à l'heure la lecture de Pour en finir avec les chiffres ronds de mon cher Enrique Vila-Matas en faisant se succéder la 1ère notice, puis la 52ème, la 51ème, la 2ème, etc.

dimanche, 21 août 2005

Chaudron de Chardin

Ce chaudron vivace qui ne
Pourrait en rien être miroir
A ce visage, je m'efface,
A la lame du couteau noir
Donnant ce sein fuligineux
Et poivrier du temps qui passe.

jeudi, 18 août 2005

Sans...

Sans ascenseur j'assume. (Devise du roi Barnabé Ier)

dimanche, 14 août 2005

Une pensée pour Marione et Simon

Apples! Apples!, ainsi que le fredonne Astaire
(Fred) qui ne trimait pas au fond d'un monastère!

Guillaume Cingal. Distiques pour ses amis

Un blogueur inepte

S'il y a quelque chose que Traube semble avoir en horreur (jetez un oeil aux commentaires signés de sa main), par-delà les débats, c'est la langue française! Qu'il la malmène et la rudoie!

Psychanalyse

Après les mésaventures que j'eus, ces derniers temps, avec les fenêtres de commentaires de H&F, je n'ose plus écrire dans les carnétoiles amis... J'aurais pourtant aimé laisser un commentaire sur le blog de Jacques Layani, qui m'a donné longuement à réfléchir, avec, en particulier cette citation de Roger Vailland: "La psychanalyse ne m’intéresse pas. Je vois très clair en moi".

Et si, pourtant, la psychanalyse (ou: une certaine psychanalyse) n'était pas surtout le moyen, pour ceux qui voient clair en eux, de désapprendre, de se défaire de leurs illusions, ultime degré de l'élucidation?

samedi, 13 août 2005

Troie sang

Ô que le sang de Toie aux Atrides se lie!

Je viens d'écrire un commentaire en réponse à la judicieuse remarque de FB, qui s'avère être, par ailleurs, le trois-centième commentaire depuis la création de Touraine sereine.

La machine est relancée, semble-t-il. J'ai un peu mal aux cheveux, après la soirée capbretonienne arrosée, qui tint toutes ses promesses.

vendredi, 12 août 2005

Il suffit

Cagnotte, vendredi, trois heures de l’après-midi.

Cela fait à peine une heure que je me suis attablé au plateau noir de la salle à manger, chez mes parents, que je me suis attelé à la tâche, abandonnée ces temps-ci, de tenir mon blog, oui, tenir la dragée haute et le haut du pavé, et j’ai déjà écrit cinq notes, qui viendront s’émietter aux rivages de ma Touraine sereine.

Il suffit de s’y mettre. Ce devrait être la formule à inscrire en tous lieux dans les demeures des feignants. Rien pourtant qui soit plus susceptible de bloquer le blogage. Alors…?

… terminés les aboiements

Je forme le projet de tenir, après l’échec du site Web hébergé par les pages personnelles de Voila.fr, le carnet de toile de l’association de protection de l’environnement dont s’occupe mon père, au plan local et entre autres responsabilités associatives. Lui est, d’une part, trop accaparé par ces activités, et, d’autre part, trop peu apte (affecté dans sa computer literacy? analphabète de la Toile?).

C’est pourtant à partir de son adresse électronique que j’ai, hier soir, créé le site.

Dix, bonjour les dégâts

Suite d'un précédent épisode... C'est la troisième fois aujourd'hui que la même mésaventure qui m'était arrivée sur le blog de Philippe[s] se reproduit, sur le blog, respectivement, de Gauthier, Les Tables de Chaulnes, et celui de Jacques, Les mots ont un sens: je valide un commentaire; une fenêtre s'ouvre et me dit "le document ne contient aucune donnée"; du coup, le commentaire se retrouve en dix exemplaires, contre mon gré et sans que j'en sois responsable.

Je ne vais plus oser poster de commentaires sur les blogs amis. J'ai peur de passer, à mon clavier défendant, pour un pollueur de blogs... M'agace, m'agace...

Abolis les atermoiements…

Fuligineuse me couvre de compliments, que je trouve immérités mais qui se veulent sans doute une incitation à poursuivre ce blog. Immérités? En effet, si je ne pense pas faillir sur la forme (je n’écris pas mal, ou plutôt : j’écris mieux que la majorité des blogueurs (ce qui n’est pas une prouesse en soi)), je doute de proposer des notes d’un grand (ou d’un égal) intérêt, en particulier depuis une semaine. Auparavant, il y avait un bon nombre de notes oubliables; depuis que je souffre d’un manque d’inspiration, ou d’aspirations, ce ne sont que sifflements de songe-creux et vains grattouillages de nombril. C’est peut-être cela, d’ailleurs, que Fuligineuse pointait du doigt: «remets-toi au travail et ne sombre pas dans la jérémiade». Je lui sais gré de me remonter si délicatement les bretelles, et je relève le défi.

Copinage

De nouveaux liens vers des blogs amis, enfin, font leur apparition à gauche de cette page. Je recommande particulièrement une nouvelle venue dans le monde impitoyable du blogage, Birdy Stories.

Dédicace d’une quinzaine

Pour cette quinzaine à venir, où l’on se tasse, où l’on s’embosse, où l’on tosse, je dédierai ce carnet à ma reine souterraine (loin de la Touraine sereine).

mercredi, 10 août 2005

De Marie Humbert, de l’atome et des nuages de pétrole

J’ai lu aujourd’hui, dans le carnet de toile de M. Jean-Luc Romero, une note relative à Marie Humbert. Pour que l’on perçoive bien l’éloignement dans lequel je me tiens des sujets médiatiques, sache, cher lecteur, que ce nom m’était, à ce jour, inconnu, et l’histoire de sa protagoniste tout autant. Je n’en tire aucune gloire, d’ailleurs, car, une fois informé de l’affaire, et maintenant que j’en sais plus, par le biais de plusieurs sources, de ses tenants et aboutissants, je la trouve exemplaire et fort instructive. Mais le bruit n’en était pas parvenu jusqu’à moi.

En revanche, je m’étonne qu’il ne soit presque pas question, dans la presse, du nuage de pétrole échappé dimanche d’une raffinerie de pétrole, près de Marseille, et qui a provoqué de sérieux dégâts dans les environs. Est-ce que Total possèderait déjà assez d’actions dans les différents groupes de presse pour pouvoir museler les velléités des journalistes? Le Petit Marseillaistitre, côté pente savonneuse, sur l’O.M.: tant pis pour les Marseillais, dont je suis prêt à croire qu’effectivement, ils se préoccupent plus d’un attaquant en plus ou d’un but en moins que de leur santé ou de leur environnement.

Hier, c’était le soixantième anniversaire de l’explosion atomique de Nagasaki, et, soit que les journalistes aient trouvé qu’une resucée des reportages ou articles déjà proposés sur Hiroshima ne fût pas vendeur, soit que tout le monde ait décidé de se contrefoutre du péril nucléaire, il n’en a guère été question.

Insister ou se désister

Comme l’orage ne cesse de menacer, comme la pluie ne tombe jamais, les arbres desséchés meurent, et l’herbe, de jaune, blanchit; le tonnerre gronde au loin, mais l’eau tant désirée ne semble pas vouloir venir, désespérément lointaine.

Les sollicitations amicales et familiales, doublées d’une soudaine aphasie, inertie, m’ont fait dériver, voguer à vau-l’eau. Je n’ai pas vraiment lu Cioran. A peine l’ai-je feuilleté: c’est le genre d’auteur que, typiquement, je dois être en bonne santé et avec le moral gonflé à bloc pour lire. Dans l’état où je me trouve, il m’ennuie aussitôt. Et d’ailleurs, je lis peu depuis une semaine. Je reprends tout de même mes esprits, un peu, avec les quatre premiers livres des Châtiments, qui me donnent surtout l’envie, une fois que je serai rentré à Tours, de me replonger dans les Tragiques.

J’ai commencé aussi Longlive ! de Menan Du Plessis, une romancière sud-africaine que je ne connaissais, depuis longtemps, que de nom, mais qui écrit remarquablement bien. Son livre me fait l’effet d’être la face lumineuse du roman de Tariq Goddard lu récemment, obstinément (quoique bellement) cynique.

L’écriture… A peine si j’ai pu, en une poignée de secondes, ternir chaque jour la face, désembuer la vitre de ce carnet de toile. Mettre à la voile.

Je sais fort bien quel sens a mon existence. C’est plutôt le désarroi ou le désespoir des autres qui m’a affecté ces derniers temps, et m’a rendu sans voix, ou inintelligible (à moi-même). Si je sais dans quel sens vont mes cheminements, je me suis désentiché, peut-être passagèrement, de Touraine sereine, ne trouvant plus, à cette œuvre de chaque jour, la même consistance, mais comprenant pourtant que, si je ne persistais pas à inscrire une trace, même minime, même moindre, chaque jour, le fil serait rompu, peut-être inéluctablement.

Le vent souffle dans les branches rutilantes du lajerstraëmia (orthographe ?), le tonnerre ne se fait plus entendre, même au loin, et la pluie tant attendue, tant désirée, n’exauce pas nos vœux.

Consistance et persistance. Il en était question deux paragraphes plus haut. Persister, mais à quoi bon ? Dois-je l’écrire ? Ce qui m’encourage à poursuivre l’expérience, à redoubler d’efforts, ce sont mes quelques lecteurs. Oui, c’est toi, et toi encore. Lire un commentaire d’encouragements, puis constater que, malgré le désert toujours plus régnant, une petite centaine d’internautes continuent d’aller voir s’il vente sur ces rives, cela m’encourage à persister. Mais avec quelle consistance? En quoi mon projetconsiste-t-il? N’était-il pas fatal qu’éloigné depuis bientôt un mois de la Touraine qui devait en être le sujet principal, ce carnet ne se disperse, ou n’aille à la dérive? (Il y a, dans la phrase qui précède, une vilaine (ou hardie, c’est selon) asyndète, que je laisse mélancoliquement fouetter vos yeux striés de sable.)

Persister selon quelle consistance?

Me contenter de publier des textes anciens? Ce serait un faux-semblant.
Sombrer dans le strict cadre du journal intime? Tel n’est pas mon propos.
Me contraindre, tête baissée, à écrire des recensions de tel disque écouté, de telle chose vue, de tel livre lu? Vanitas…

De grosses gouttes choient sur l’herbe et le pavé. Dans la maison où j’écris, celle de mes parents, où le laconisme me guettait, l’aphasie m’affolait, la pluie répondrait-elle à mes doutes en offrant sa berceuse d’eau? Ou ne seront-ce, selon l’expression de ma mère, que «trois gouttes», comme si ce carnet lui aussi lançait ses dernières lueurs?

(Cinq minutes plus tard.) Il ne pleut déjà plus.

lundi, 08 août 2005

Enfanter des monstres

La lecture butinante, une page par ci, un aphorisme par là, de Cioran et du Journal de Mauriac a de quoi déranger l'esprit. Pourrai-je m'y remettre? (M'en remettre, c'est toujours-déjà fait; je sais qu'en écrivant je suis toujours guéri d'avance.)

mercredi, 03 août 2005

Entre la rue Kaunas et la rue Pazaislis

Je divague quelque peu parmi les oreilles de cochon grillées.

Cela dit, des oreilles de cochon, on en mange aussi en France...

mardi, 02 août 2005

Editions

A défaut d'être productif en ces jours de vaches maigres, je peux toujours vous proposer certains détours.

dimanche, 31 juillet 2005

Cernés

Vous l'êtes. Chaque jour d'au moins une note.

En ce dernier juillet, faisons le point: connaissez-vous beaucoup de blogs qui ne proposent aucune case morte, dans le calendrier en haut à droite?

Confus

Comme mon navigateur Netscape continue de me jouer périodiquement des tours en m'interdisant de ponctuer de commentaires, à tel moment ou à tel autre, les blogs que je lis, je copie-colle ici la réponse envoyée par courrier électronique, faute de mieux, à Simon, hier soir, suite à sa réponse attristée (courroucée? fâchée? peinée?) à l'une de mes remarques:


Cher Simon,

je viens de lire ta réponse, mais mon navigateur m'empêche encore une fois d'accéder à la fonction "réponse". Ne prends pas mal ce que j'ai écrit. La remarque sur le nucléaire visait à saluer votre courage et votre curiosité
intellectuelle, à toute l'équipe. La remarque sur le français n'était pas méchante: il faut être toujours plus exigeant avec soi-même. J'ai bien distingué tes pages de celles des autres, rassure-toi.

Je ne pensais pas que cette histoire de TPE t'avait miné à ce point: je suis désolé de mon manque de tact. Ce que j'aimerais dire, c'est que ce TPE est très fouillé, très sérieux, que, tant dans la présentation documentaire que
dans le contenu, il devait mériter mieux. Cela dit, tourne la page, ce n'est pas la mort tout de même. Tu vaux mieux que ça, te laisser miner.

Voilà, j'écrirai cela dans la fenêtre de commentaire dès que ça marchera à nouveau.

Bien à toi et merci de tes courriers,

Guillaume


mercredi, 27 juillet 2005

Lien du jour

Un peu de lecture, sur le fatidique sablier, au sujet de l'exposition sur les masques du musée Jacquemart-André.

mardi, 26 juillet 2005

Gerris et copinage

Il était question, il y a quelques jours, de gerris, sur ce site. J'en profite pour vous renvoyer à un article de l'excellente revue Vacarme, aubade au gerris.

samedi, 23 juillet 2005

Distrait

Peu productif, le Guillaume, aujourd'hui. C'est qu'il a passé la journée en vadrouille et que, de surcroît, il perd maintenant son temps à lire le blog des autres, après avoir (presque) achevé la lecture du roman de Tariq Goddard: demain, il faudra ramasser les douilles et nettoyer le sang sur la moquette près du lit (la fin est un rien sanglante).

Voici donc quelques flèches vraiment inversées, vers les rollers, les collages, une papeterie de luxe.

Comme je suis très égocentrique, je vous renvoie vers des notes que j'ai commentées, histoire de ne pas perdre de vue mes oeuvres complètes, mais cela ne vous dispense pas de lire le reste, car ces blogs sont excellents.

...........

Ah, je voulais ajouter, à l'attention plus particulière de Philippe[s], que je suis dans l'incapacité d'écrire sur son blog, car la fenêtre se fige (explication déjà donnée). Je lui renouvelle mes excuses, et rappelle qu'il est assez facile de supprimer des commentaires sur son propre blog; j'espère que l'incident du message en dix exemplaires est effacé, à défaut d'être devenu invisible...!

vendredi, 22 juillet 2005

Un os

Il semble y avoir un bogue sur mon blogue.

Le dernier message qui s'affiche, sur la page d'accueil, est "Dr Avishai et Mr Cohen", sauf si je passe par le calendrier, où je peux lire les derniers publiés (et écrits, car j'ai puisé dans mes réserves).

Soaring or skyrocketing?

J'avais décidé d'arrêter de ponctuer ce carnet de toile de commentaires triviaux sur des statistiques plus triviales encore, mais là, je n'y résiste pas: 202 visiteurs hier (soit un record absolu), et 135 sur mon autre blog (record aussi).

Passé une bonne nuit (enfin), peut-être en anticipation de ces bonnes nouvelles statistiques matinales. M'objecteriez-vous que je suis bien attaché à ces statistiques, dont l'essence est sans doute qu'elles soient fluctuantes, je vous ferai remarquer qu'on n'écrit pas pour personne. Je, dans tous les cas, pas.

jeudi, 21 juillet 2005

Statistiques (encore et encore)

Seule satisfaction, je suis parvenu à connecter l'ordinateur au réseau téléphonique de manière durable, après deux essais infructueux, et la journée du 20 juillet fut, à l'exception de celle du 8 courant, et à en croire les statistiques de H&F, la plus faste pour la fréquentation de ce site, dont il faudrait toutefois que je cesse de vérifier quotidiennement la maigre popularité, misérable rongeur sautillant pour qu'on le remarque.