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mercredi, 23 novembre 2011

Madrague

Mercredi Beinstingel 1.315-16, et 22 novembre 2011

Sont-ce des jours ou des années ?

Ils passent en maugréant près de la remorque peinturlurée, recouverte d'inscriptions et des mots drogues et information dans divers coloris et diverses polices. Elle n'est pas peinturlurée, mais elle enlaidit le paysage, la vue sur le pont Wilson, avec le large épicéa, du coup comme tronqué, ou castré. De telles images, pour un conifère ! Toujours est-il que la remorque aux lettres bleues et vertes enlaidit bel et bien le paysage. La seule drogue, c'est la drague. Ils passent tout de même en maugréant.

Embrasement sunset. Hagetmau, 29 décembre 2009, six heures moins dix. / zyx 047 /Bernard n'a plus dit mot depuis qu'il a été rabroué. Denis ne parvient pas à décider s'il faut un ou deux r à "carriole". Il fallait que ce soit dit, et même si l'histoire de la musique n'en sort pas grandie, mais Yvonne Loriod était un tromblon ! Bernard n'a plus dit mot, mais il regarde, lui aussi, la remorque, avant de tourner les yeux de l'autre côté, vers le haut de la rue Nationale, où l'on voit trois jeunes filles, de vert forêt vêtues, sortir d'un bar-tabac, et l'on peut imaginer que l'une d'elles vient de faire valider le ticket qui lui rapportera des dizaines de millions à la loterie.

On ne trouve, dans son oeuvre, à aucun moment, le mot "gourdes", pas même au singulier. Pourtant, Denis a dégainé sa gourde et la tend, sans mot dire, à ses compagnons. Bernard ne voit rien, il mate les trois jeunes filles vert forêt. Il fait frisquet, ce matin de janvier novembre, un vent froid glace les joues déshabituées de la bise au point de suggérer le concept biscornu, amalgamé, de discohérence. (Tout comme sur la remorque du camion d'information sur les drogues, il faudrait ici tout un jeu de polices et de coloris, mais je n'écris ces mots qu'avec un vieux stylo plume noir de marque Rilck F.) Alors, en matant les jeunes filles, surtout celle de droite, la moins élancée et la plus jolie, Bernard se souvient d'autres lettres, dans un parc, et des escapades en varappe du côté de Sils Maria. Embrasement sunset. Hagetmau, 29 décembre 2009, six heures moins dix. / zyx 047 /Grand bien vous fasse ! Denis s'est lassé de tendre sa gourde ; il boit une gorgée, la remet dans son bissac. Il fait frisquet, ce matin de janvier novembre, un vent froid. Un camion, posé là, poursuit ses activités secrètes jusque sur les bords de Loire. On est dans la ville des Parques, alors Florent a dû se résoudre à me téléphoner pour discuter avec moi des problèmes afférents aux enseignements d'espagnol et aux responsabilités pédagogiques dans la filière L.E.A. Vous avouerai-je que je repense souvent à cette seule fois où nous nous sommes promenés dans ce parc, avec ses grandes lettres, son triple zozo, etc. ? Vous avouerai-je que, depuis facilement seize ans, je n'avais jamais repensé à cette Liza ? Même à l'époque où (la jeune fille la moins élancée, la plus jolie, s'éloigne de ses deux camarades pour aller poser une enveloppe dans la boîte à lettres située près du manège) je faisais, plusieurs fois par semaine, le trajet en train du côté de Chambly et de Laboissière Le Déluge, jamais je n'ai songé à Liza, ni d'ailleurs relié son nom aux pièces de circonstance de Mallarmé. D'après moi, c'est à fond de cale. Cette année-là aussi, à Montpellier, chez Gilles, j'ai découvert les thielles sétoises. D'après moi, c'est à fond de cale. On peut écrire aussi sans h, mais ça ne te donne pas l'orthographe de "carriole", d'autant que, dans cette encre noire où les ouvriers allemands jetaient, à grands crachats, leur salive mêlée de bière, mon stylo plume de marque Rilck F se noie. Il n'y a pas de rature après criticature. D'après moi, c'est à fond de cale. Bernard, séduit par la démarche svelte de la jeune fille la moins élancée, en oublie de maugréer, quoi que l'on aperçoive, au loin, péniblement, le moderne monastère.

Denis s'agace, gourde rangée dans le bissac. Aristocratie des mains calleuses. C'est un couvent. Telles images. (Plus tard, bien plus tard, après un séjour dans un petit village du Poitou, il a dégotté -- chez une bouquiniste de Poitiers dont le gros chien, bâtard d'épagneul et de labrador très bravoulasse, lui fit fête, près du vieux bureau puant et encombré encore d'autres livres où se trouvait la "caisse" -- plusieurs livres, dont certains abîmés mais fort rares et qu'il désirait lire, et en particulier ce volume mythique et épuisé dont il avait lu de nombreux fragments épars sur le Web mais qu'il ne possédait pas et qu'il lut, d'une traite, avec tous ses embranchements, en moins de vingt-quatre heures, tout en jouant les femmes de ménage et les garde-malade.) Près de l'épicéa dont la remorque du camion chargé de l'information sur les drogues castre la vue (de telles images pour un conifère !), Christelle aura pu envisager, brièvement, de décrire avec minutie le village, et son séjour de quelques années là-bas.

Sont-ce des jours ou des années ?

(De la main de l'annotatrice : on ne trouve, dans tout le texte, ni le mot minutie, ni le mot épicéa, ni le mot castre.)

Il faudrait aussi, pense Christelle en admirant le regard, finalement assez peu reluqueur, dont Bernard entoure la jeune fille vêtue de vert forêt (de telles images !), ne faire de rien métaphore ou allégorie. C'est un projet colossal, qui demanderait moins de relâchement. Mais qu'est-ce qu'un lion paterne ? Ecrire de manière à éviter toute envolée vers l'allégorie, ce serait un projet colossal. Mais qu'est-ce qu'un lion paterne ? Mais qu'est-ce qu'un lion paterne ? Aucune métaphore, aucune ouverture vers l'allégorie ?!? N'a-t-elle pas été choquée, aussi, lorsque, s'étant interrogée à voix haute sur ce procédé qui consiste à employer un nom propre comme un nom commun et dont le nom persiste à lui échapper, ou à ne pas lui revenir, Guy lui a répliqué, assez brutalement (ce qui n'est pas dans ses habitudes), que cela relevait de la métonymie, et qu'en fin de compte tous les procédés relevaient de la métonymie ou de la métaphore, du syntagme ou du paradigme, donc qu'on se foutait à peu près du nom exact d'une telle figure de style. La poubelle est près du frigidaire. N'a-t-elle pas été, plus que choquée, blessée ?

Et puis, pourrait-on rétorquer au rétorqueur, à ce Guy qui a parfois été nommé Diadème dans ces pages, bien des figures de style, notamment de rhétorique, n'ont de rapport ni avec la métonymie, ni avec la métaphore. Nous avons blasphémé Jésus, la poubelle est près du frigidaire. Bien des figures de rhétorique n'ont pas de rapport avec la métaphore ou la métonymie. Que dire de la paronomase, de l'antimétathèse, de l'antanaclase ou de l'anadiplose ? De l'anadiplose, hein ??!? Nous n'allons pas toujours faire les singes, à faire des signes...

Sont-ce des jours Embrasement sunset. Hagetmau, 29 décembre 2009, six heures moins dix. / zyx 047 /ou des années ?

Passons à autre chose, vu que nous sommes obnubilés par les drogues, par cette remorque défigurante, et par les antimétathèses, qui pullulent. Et nous ne sommes pas allés jusqu'au parc national de Stone Mountain. Personne n'était high. Passons à autre chose, pense Christelle, qui ne se rappelle toujours pas le nom de cette figure de style (le vieux crésus ouvrit le frigidaire, dont il jeta l'intégralité du contenu dans la poubelle voisine), et par exemple, pourquoi ne pas souligner maintenant combien il est pénible que ni Ricardou ni les oulipiens n'aient vraiment conceptualisé la part de la fortuité, du hasard, dans les dispositifs textuels les plus complexes. Or ce nombre est comme par hasard le numéro du département dont il est ici question. La pensée de Christelle suit alors des chemins pleins de ronces, tandis que ses pas l'éloignent, par les platanes, de Tours. Bernard la rattrape avant La Riche. Il n'a pas soixante ans. Or ce nombre est comme par hasard le numéro du département dont il est ici question. Il n'a pas soixante ans. Il va bon train, parfois Christelle peine à le suivre. Il jacte sans cesse à présent, recommande encore une fois les mises en scène de Gilles Bouillon. C'est un peu gros. Il va à vive allure, marche très vite le long de la Loire (qui n'a jamais été aussi basse). Il va à vive allure.

« Mon TGV avait 6-7 mn de retard mais j'ai pu attraper le TER quand même. » Personne, à ce rythme, ne peut suivreEnseigne de boucherie, à Saint-Calais (Sarthe), 5 mars 2011.Bernard, qui spécule, par des chemins pleins de ronces, sur le sigma majuscule des Grecs. De la pinède des signes, vous entreverrez la vallée. Et, à ce rythme-là, les platanes auront bientôt perdu leur écorce. Le camion, on l'a planté là.

Il n'y a pas de platanes, au pays de Racan. Ni lion, ni camion. On ne rebrousse même pas chemin.

mardi, 20 septembre 2011

Saison des coings, op. 11

Au-dessus de la baie, est tendue une bande de drap blanc, sur laquelle sont brodés, en soie bleue et violette, jouant le camaïeu, des chrysanthèmes entre des iris et des fleurs de cognassiers.
(Maison des frères Goncourt (grenier des Goncourt)- Paris XVIJournal des Goncourt, 14 décembre 1894)
 

Depuis que nous avons acheté notre maison dans le quartier des sçavans, à Tours-Nord, en décembre 2008, le mois de septembre est devenu la saison des coings. (Et octobre-novembre la saison des nèfles qui pourrissent le gazon. Mais c’est une autre histoire) Il y a deux cognassiers, que je préfère encore en mai-juin, ainsi que les néfliers : quelle verdure lumineuse, apaisante !

Ainsi, le coing devient motif.

Une recherche dans mes archives photographiques en ligne m’a permis de retrouver un texte que je n’avais pas encore publié dans Entre Baule et Courbouzon, oubli qui sera réparé demain.

Madame de Véhesse m’avait fait savoir, lorsque j’avais publié ce texte dans le groupe La Cohérence échevelée du monde, que « dans le jardin de la maison de Mallarmé, il y a des cognassiers ». Mais est-ce la maison de Valvins, Maison habitée de 1874 à 1898 par Stéphane Mallarmé (1842-1898), Valvins, Vulaines-sur-Seine (Seine-et-Marne, France)photographiée il y a deux jours par Denis Trente-Huittessan ? Par ailleurs, nous avons eu, ma mère et moi, avant-hier aussi, un échange culinaire tout à fait étonnant, à propos de la photographie d’un compotier.

Ma mère a écrit : « Donc, les pruneaux améliorent peut-être la compote aux coings! »

À quoi j’ai répondu, toujours en écoutant le Concerto op. 24 de Webern (il faut brouiller les pistes) :

« Pour ma part, j'avais bien aimé (et E*** aussi, je crois) la 1ère version (75% coings, 25% pommes et sucre). Celle-ci est moins présentable, mais fait plus l'unanimité. Nos deux cognassiers croulant sous les fruits, et le temps manquant (donc pâte ou gelée exclues), C*** a aussi eu l'idée de faire cuire un rôti de porc en ajoutant deux coings aux pommes de terre et sauce tomate habituelles. »

 

 



Ça y est, l’ordinateur Toshiba refait un bruit d’enfer. Il faut brouiller les pistes.

 

mercredi, 22 juin 2011

Se dévêtir de gris

Nous évitions les bals où les mines étaient grises

afin de mieux nous revêtir des nôtres.

(Haute lice, p. 33)

 

De quel mystère a-t-on trouvé à se parer, dans un bal démultiplié ? (Démultiplié : un bal qui se généralise et devient le signe, ou l'exemple, des bals, de tous les bals.) On peut penser que, refusant de faire grise mine, cherchant à avoir sa propre figure, on arborera une allure autre que grise. D'ailleurs, cela n'a rien d'évident, car le gris lui-même est d'une grande richesse : ainsi, un mur gris n'est jamais uniforme ou monochrome, mais constitué d'un nombre presque infini de teintes, de variations, de subtils passages (jaune sale, beige terne etc.).

Je n'ai jamais su (vérifié) si les belles phrases que l'on prête à François Mitterrand sur la beauté du gris (dans le film de Guédiguian ou le docu-fiction de Moati) sont bien de lui. Peu importe, si un sujet en chasse un autre. Le revêtement des routes, par exemple, varie (j'avais d'abord écrit : vire) du bleu très sombre à l'anthracite. Et c'est toujours le temps de l'attente, dans les salles de bal (la salle des bals).

Par voie de conséquence (mais il n'y a là ni voie, ni variation), par tel ou tel canal d'emprunt, on peut souligner que c'est aujourd'hui un jour d'été singulier : longue, très longue averse de plus de quatre heures (laquelle a commencé, sur un coup de tonnerre, un peu avant 6 h du matin), puis, après dissipation progressive de la grisaille, un soleil doublé d'un vent moins gorgé d'humidité qu'on ne l'aurait cru, et qui n'a cessé de s'imposer en trompe-l'oeil.

Des ardeurs perçaient (sous la grande mondaine). Le soleil, toujours en trompe-l'oeil, est de ce monde.

lundi, 06 juin 2011

Barcarolle VII

Il y a six ans, je débarquais pour un embarquement.

Je crois me rappeler un mois de juin sec et ensoleillé, aux enthousiasmes farouches.

Depuis quelque temps, ce carnétoile a eu plus de soubresauts que de longs fleuves tranquilles, mais certains chantiers ont la peau tenace et la vie dure : le projet Tavers, le projet Dubuffet, le projet Mines. Il ne faut donc pas renoncer. Plus maintenant. On ne renonce pas après six ans !

(La maison, c’est une litote, n’est pas humide. La troisième lessive, étendue hier soir vers dix heures, a bien séché au salon.)

Nous sommes rentrés hier d’un bref séjour hors Touraine, tout d’abord trois jours dans l’Oise, sur les traces d’un passé de moins en moins récent, puis un jour et demi à Cesson, chez ma sœur. Beauvais n’a pas changé. Pour sacrifier au cliché : la forme d’une ville ne change pas aussi vite que s’y attendrait le cœur du mortel post-moderne. Seules vraies variations : le jardin médiéval de la maladrerie ; la grange dîmière réhabilitée, c’est-à-dire massacrée ; une enseigne Gibert (avec livres d’occasion comme à la maison-mère) place Jeanne Hachette ; le portail sud de la cathédrale ravalé, et d’un blanc étincelant, dans le vent.

Fini The Human Stain, lu Les Onze.

Une semaine commence, et une septième année.

dimanche, 01 mai 2011

An (Irish) avant-gardener

Comme j’ai lu Changing Places au cours de la première semaine de vacances pascales, j’en copie ici un extrait, histoire d'en marquer le déroulé au fer vert. (Petit roman de David Lodge, bien écrit, drôle, très vain et passablement daté. Exploration poussive de la multigénéricité.)

En choisissant cet extrait, je pense à mon collègue Stephen (qui m’avait parlé du professeur Zapp lors d’un déjeuner le 1er avril), à Olivier Bab, à Renaud Camus (à son concept de tchernobylisation, notamment), et… à moi, qui suis censé être – aussi – spécialiste de lexicologie et d’humour britannique.

 

O’Shea is what you might call an avant-gardener. He believes in randomness. His yard is a wilderness of weeds and heaps of coal and broken play equipment and wheelless prams and cabbages, silted-up bird baths and great gloomy trees slowly dying of some unspecified disease. I know how they must feel.

(fin d’une lettre de Morris Zapp à sa femme, Désirée

Changing Places, 30ème réédition Penguin, 1991, p. 128)

dimanche, 27 mars 2011

Good God !

Demain, à pareille heure j'aurai créé un deuxième nouveau site de coups d'éclat musicaux :

Variations tourangelles

mercredi, 02 mars 2011

Assassinat d'un prince (ou presque) dans l'église Saint-Donat

Le 2 mars 1127, Charles le Bon, comte de Flandre, fut assassiné dans l'église Saint-Donatien (ou Saint-Donat), par un de ses vassaux, ou par des tueurs à la solde d'une famille bourgeoise.

Plus tard, toujours plus tard, je saurai ce qu'en écrit Galbert de Bruges.

 

(J'écris ce bref billet, résurrection brève de la rubrique mal-aimée des Célébrations improbables, non le 2 mais le 7 mars, car, après publication de Nenni, l'aneth, j'ai eu beau chercher, je n'ai trouvé aucun événement marquant qui eût eu lieu le 7 mars 1127. Fallait-il l'inventer, ou céder aux charmes de la rétropublication ? Cette dernière me permet au moins de prétendre avoir publié quotidiennement dans ces verdures, depuis le 19 février.)

 

------- En écoute, le 7 mars : Pigmee (encore).

lundi, 07 février 2011

Recoins

Si je me dis que je dois être fidèle à la devise qui avait ouvert, voici cinq ans, un carnétoile mort (mais qui aura été ma plus intense et grisement belle expérience d'écriture), alors je rallume l'ordinateur bruyant, ou plutôt je le sors de sa torpeur qui se nomme état de veille (?), une fois encore pour noter ce que j'aurais à écrire ici (ça devient une manie), ce que j'aurais pu écrire. Il me semble que le nombre d'ouvrages qui s'empilent dans mes différents recoins de lecture dépasse désormais la vingtaine (en comptant le gros volume Melville noir), et que le nombre de livres que je garde sous la main pour en recopier certains passages, voire les commenter, les annoter (ici ?), a dépassé la dizaine.

Entre-temps, la routine : services prévisionnels, Journée Portes Ouvertes, réclamations aux examens, etc. Et : jeu de mémo "Animaux de la mer" (un grand classique, depuis 2004), catalogue Playmobil.

Eric R. a déposé dans mon casier les deux gros, si attirants livres de Mark Z. Danielewski que je n'ai toujours pas lus. (Sidsel Endresen, elle aussi, comme le Melville noir, attend.)

 

vendredi, 10 décembre 2010

Mort d'un personnage.

Un autocar vénérable, jaune et gris, au terme de son parcours s'est garé au bord de la piste, et va faire demi-tour. Je ne peins palettes, je peins l'épaisseur. (Ce pourrait être l'aphorisme désignant au monde ébahi (ébaubi ?) la folie de mon père pour les palettes de chantier, bois dont il se chauffe ?? non !!bois dont il fait ni!!choirs pour les OISEAUX.) Et ce car à palindrome, alors ? Un dromadaire s'enfuit, trop hâtivement, comme s'il volait au-dessus de la ligne interminable du sable saharien. Car marocain à Tours (détail)Droit comme un i, Bernard soulève un peu la tête, mèche furibarde et regard en billes de loto. Il me fixe, il est fou. Car c'est une chose que je sais, car c'est un matin. Il n'y a pas le feu, écrit-il avec son stylo quatre couleurs (comme si les points de suspension...). Bernard est-il vraiment heureux de cartonner ? D'envoyer paître ? (L'accordéoniste se nomme Guy Klucevsek. L'accordéoniste se nomme Guy Klucevsek.) Alors, Bernard se ravise, change son fusil d'épaule, franchit le feu rouge sans regarder ni à droite ni à gauche ; il change aussi (M. Swann, le père, était agent de change.) de direction, et même de rythme de marche ; ne dirait-on pas qu'il change d'allure, et, qui sait (M. Swann, le père, était agent de change.) de taille, de démarche, au point qu'on pourrait finir par s'imaginer, que s'il faisait demi-tour (vénérable, jaune et gris), il n'aurait plus même cette rectitude (droit comme un i) et cette folie qu'il exsude par tous les pores. A quoi servent toutes ces ratures ? (Vous êtes fort comme un Turc.) Car marocain à Tours (détail)Bernard est au bord du cratère.

False eyelashes made out of dead fly legs ? Unsavoury indeed. Bernard est au bord du cratère.

Reprenons autrement, voulez-vous ? Sur un banc, vers le fond du jardin, est assise une femme très âgée. Reprenons autrement, voulez-vous ? Bernard, furibard encore mais ayant changé de démarche, droit toujours mais comme un palindrome, se tient, droit toujours, au bord du cratère. Qu'est-ce qu'il vase. Il ne vacille pas. Il ne vacille pas. Penser à Anatole l'aide à tenir bon. D'où (parti de l'université, en pleine cité) peut-il se retrouver au bord d'un cratère ?

Reprenons autrement, voulez-vous ? Le scripteur, alignant des pattes de mouche sans saveur, a fini par se livrer différemment (Reprenons autrement, voulez-vous ?) à son petit jeu de collages, et choisit la phrase la plus proche (juste avant, juste après), de sorte que la référence à la suite de lettres (ORC, COR, ROC) n'est pas immédiatement (ni même médiatement) trouvable --Car marocain à Tours (détail)-- si j'ose risquer ce vilain adjectif. Tout de même, ils exagèrent. D'où ce cratère ? A quoi ces ratures ? Et ce palindrome près du dromadaire ? N'a-t-il pas l'air d'un Romain ? (Pourquoi voulez-vous qu'il soit étranger ?)

Fragments de mains, de bras soulevant les rideaux : le scripteur, les voyant, se ravise encore (comme Bernard, le fou, j'y songe), et trouve une échappatoire au triangle infernal que forment le palindrome, le dromadaire s'envolant au-dessus de la ligne de sable et l'ombre portée du feu tricolore. Il multiplie les couleurs, les flèches dans la marge du manuscrit, les ajouts et les ratures. Il écrit une phrase de cent quarante-trois mots (j'ai compté) pour décrire ces mouvements furtifs de bras, qui donnent plus de pesanteur à la démarche aérienne du dromadaire. Car marocain à Tours (détail)Puis, jetant un dernier regard au banc où la femme très âgée lit un vieux volume des Jalna (ce n'est pas un palindrome), il pose la pointe du stylo quatre couleurs sur la tête maintenant éméchée de Bernard (au bord du cratère), et le pousse d'une légère pichenette qui, le faisant vaciller, le condamne à ne plus fulminer.

Alors, le scripteur repose le stylo et inspire profondément, fermement décidé à se reposer au gré d'un vent léger, où flottent les senteurs vives des lilas blancs.

mercredi, 03 novembre 2010

W.M. 12 : R.B. pas par R.B.

Le Jour ni l'Heure : maison de Roland Barthes (1915-1980) à Urt, Pyrénées-Atlantiques, Aquitaine, jeudi 3 juillet 2008, 19:06:32

Certain grand écrivain d'Urt

Prononçait "yaourt" ya-urt.

"C'est juste pour la rime,

Et non point pour la frime."

(Pourtant, Kurt Weill n'était pas Kurt.)

 

Urt (64) tombe de Roland Barthes

 

dimanche, 17 octobre 2010

Ler dla canpane

Non, vous ne m'aurez pas. Pas à ce jeu. Pas à chercher la petite bête : tu as cru pendant deux ans, stupidement, parce que tu n'avais pas réfléchi deux secondes, que dans le titre Mine Boy, le premier mot était un pronom possessif, archaïsme argotique pour my -- avant de comprendre, à peine le livre acheté à Oxford, la couverture orangée devant les yeux, qu'il s'agissait d'un roman prolétarien sur le monde de la mine, une sorte de Germinal africain (aussitôt les poncifs, tout aussi irréfléchis, pleuvent).

En page 27, c'est la Tordue...

La folle tordue ? Where have you stored shoved your gaydar ? ça ne m'amuse plus, tu penses...

Bref, vous ne m'aurez pas. Bref, tu auras écrit 128 fois "Bref" pour n'en plus finir, t'appesantir dans plus de deux mille billets, en cinq ans chrono c'est un long lustre, et allonger le pas, toujours, quand la ville s'endort. Vous ne m'aurez pas, et vous me verrez me tutoyer moi-même, ondoyer dans l'air en cendres, c'est le comble de la rustauderie, de la rusticité : a rustic => un péquenot ? un plouc ? un jacques ? (383, palindrome, tout ça juste pour "the rustics", et encore je n'ai pas regardé l'OED -- non, mais).

Ce qui donne, et le bon air vous va bien, que le Ciel vous bénisse et vous fasse le noeud le nez comme j'ai le trombone à coulisse la cuisse :

The next moment, in the plain dress of rough brownish cloth, which he always wore except upon state occasions, he followed the fool to the gate, where he found him talking through the wicket-grating to the rustics, who, having passed drawbridge and portcullises, of which neither the former had been raised nor the latter lowered for many years, now stood on the other side of the gate demanding admittance.

 

Tout de même, 383 ! On doit être bien, dans vos Eglogues. (Et dans tes étagères à mégot, hé, cafard ?!!?) Parlez-en à Martin Buber. Mehr Licht !

 

 

dimanche, 26 septembre 2010

Questions de temps

Villeperdue, bled paumé. Je ne dois pas être le premier à faire cette vanne, mais c'est si vrai. Cratyle en force !

 

"Vinaigre blanc" : un billet à écrire pour Blême mémoire (a mental note, then a written one).

 

Montres. Toutes mes montres sont en panne depuis plusieurs mois. En cours, maintenant que l'année universitaire a repris, ce peut être ennuyeux : je suis contraint de mendier l'heure auprès des étudiants, d'autant plus qu'aucun n'ose m'interrompre (avant-hier, j'ai débordé de dix minutes, et, comme la salle était libre après, ce n'est pas même un collègue furibard ou narquois qui risquait de m'éjecter). Il y a quinze jours, chez un bijoutier, il m'a été confirmé que la pile de la montre Courrier international ne pouvait être remplacée. La montre en métal miroitant Rip Curl (cadeau de mon beau-père, circa 2004) a le bracelet cassé et non réparable ; aucune pertinence à changer la pile de celle-là. La belle montre (seule belle des quatre, d'ailleurs) Certus bleu marine que C. m'a offerte en 1996 "bouffe des piles" : un seul horloger de Tours est habilité à l'ouvrir, et me facture 20 euros à chaque remplacement, d'où l'idée que ça me coûterait moins cher d'en acheter une nouvelle. C'est à un tel achat que j'avais fini par me résoudre, avant de trouver, ce matin, dans le confiturier qui sert de garde-livres et de table de chevet à C., une autre montre Rip Curl, en plastique noir renforcé, autre cadeau de mon beau-père (juste avant sa mort). Peut-être pourrai-je, dans la galerie marchande de la Petite Arche, faire changer la pile pour 6 euros (ou guère plus) ?

(Pour ce faire, et pour voir s'il reste de cet excellent Cahors "La Gaule" Vieilles vignes 2005 acheté un peu au pif hier, je dois retourner demain à la Petite Arche.)

 

samedi, 05 juin 2010

Coupures

Il ne fait aucun doute que j'aurai un peu essayé, de temps à autre, ces dernières années, de sortir ces carnets de leur torpeur, voire de les ressusciter.

Rien n'y a fait : plus que le temps, le désir m'a fait défaut.

 

Demain, ce sera le 5ème anniversaire d'un "débarquement" en fanfare.

Et cela fait-il deux ans, ou même plus, que ce site est laissé à l'abandon, en déshérence ? Le "coup de l'Australie" était assez finement joué, mais je n'étais tout simplement pas de taille. Cela dit, le canular a en partie porté ses fruits. Depuis, je suis allé vraiment en Australie - mais j'ai été plus accablé de travail que jamais.

Est-ce que cette tentative-ci sera plus fertile, moins douteuse ? Le moment n'est peut-être pas très bien choisi, puisque dans un mois je m'apprêterai à passer plusieurs semaines sans connexion. (Réponses possibles à cette objection : un mois, c'est déjà beaucoup ; il y a eu des périodes sans connexion mais très fertiles pour l'écriture ; il suffit de se sortir la tête de l'eau ; etc.)

 

Plus assez envie d'écrire. Il y a tant.

 

De la coupe.

Hure.

(Dans le silence) mure / mûri.

 

mardi, 13 janvier 2009

Nouveaux horizons

Celui-là sera peut-être plus dynamique en 2009, mais celui-ci n'a pas dit son dernier mot.

 

Meilleurs voeux !

 

G.C.

 

lundi, 25 février 2008

Pas du tout indigeste

Nicolas Sarkozy, l'idole de Juan Asensio, dégringole dans les sondages d'opinion.

Comme un malheur n'arrive jamais seul, le malheureux Stalker, qui s'imagine sans doute que ses accumulations d'adjectifs comminatoires et caniveliers ne suffisent pas à lasser ses (rares) lecteurs, a décidé de publier tous ses billets sans jamais aller à la ligne.

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Edit de 15 h 05 : les paragraphes sont revenus comme par enchantement. Curieusement, c'est toujours aussi pesant. Trop fort, ce Stalker !

dimanche, 16 décembre 2007

1880 - Paulinaaaggle

The Gates of Paradise est un site consacré à la poésie visuelle. Il y a là de quoi s'égarer des heures durant, en planchant sur la Toile. (I know I have.)

À titre d'exemples, je vous recommande le projet Gaaagle (a gag, en anglais, est un baîllon) et les poèmes visuels de Komninos Zervos.

thalia's carnage

 

Illustration : thalia est, tout comme Komninos Zervos, australienne d'origine grecque ; elle compose des poèmes visuels à partir des signes sténographiques conventionnels (shorthand alphabet).

 

dimanche, 25 novembre 2007

Dans le leurre de Seuilly

Comme il est encore question sur le site de F (comme il aime à signer de sa seule initiale, je poursuis la tradition), de l'abbaye de Seuilly (avec des photos stupéfiantes), je poursuis le dialogue en rappelant ici un billet de mai dernier, et en publiant des photographies inédites.

Abbaye de Seuilly, les communs En communsStatue de Rabelais (par M. Audouard)Paysage gothiqueLe Procès de Panurge à Paris (Jules Arsène Garnier)

jeudi, 18 octobre 2007

Helvète erinnern

             Il s'en passe de belles à la une de La Tribune de Genève...

(My sister loves practical jokes, doesn't she ? La blogosphère, c'est de la balle, comme dirait Zvezdo.)

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Pendant ce temps, Tinou, qui n'a plus accès à ses anciens carnétoiles, se promène ici.

vendredi, 05 octobre 2007

Clic !

"Et fascinant, en même temps, qu’on puisse supprimer tout ou partie de nos sites d’un seul petit clic… Tentation toujours présente, et repos tout le monde."

© François Bon ,  4 octobre 2007

mercredi, 03 octobre 2007

Zabrachezumeuneur

Pour comprendre, remonter le fil.

Relais passé à qui le veut, de mes lecteurs. (Il faut ajouter une lettre au mot trouvé ici en titre.)

-------- Edit de 15 h 45 : après hésitation entre R et M, Tinou a déjà proposé une suite : Zambrachezumeuneur.  --------

 

 

(Remarquez, ça rappelle ça, aussi.)

 

samedi, 29 septembre 2007

Hapax

Sur la trentaine de billets publiés au cours de la dernière quinzaine, un seul n'a reçu aucun commentaire.

Je me demande bien pourquoi.

mardi, 25 septembre 2007

"Planté une fleur / Comme un girasol"

Samedi dernier, près de Beaumont-la-Ronce (ou de Bueil), nous avons vu, au bord de la route, des champs de tournesols. Jamais vu d'aussi moches tournesols, comme cramés par le soleil : pourtant, comme il n'y a pas eu beaucoup de soleil cette année, on en vient à penser que s'ils ont l'air cuits, c'est, a contrario, qu'ils se sont gorgés d'eau.

François Bon a dû voir les mêmes, peu ou prou, qu'il a photographiés.

lundi, 16 avril 2007

24 yeas & no eyes

Chloé ayant eu la très mauvaise idée de me refiler un de ces questionnaires comme il en circule tant sur la Toile, je m'y colle, pour lui complaire : 

1) Attrapez le livre le plus proche, allez à la page 18 et écrivez la 4ème ligne :

Il s’agit de Travels through France and Italy de Smollett, et, sans vouloir jouer les pédants, je tiens à préciser qu’il y a deux pages 18, l’une en chiffres romains (correspondant à l’introduction de Thomas Seccombe) et l’autre en chiffres arabes, avec le texte des lettres.

election, a satirist of no mean order. It gives us some (p. xviii)

Boulogne. It appears to be situated in such a manner (p. 18)

 

2) Sans vérifier, quelle heure est-il ?

Je dirais onze heures vingt-cinq.

 

3) Vérifiez :

23 h 27


4) Que portez-vous ?

Peignoir, et rien d’autre.

 

5) Avant de répondre à ce questionnaire, que regardiez-vous ?

Je rédigeais un billet pour mon autre carnétoile.

 

6) Quel bruit entendez-vous à part celui de l'ordinateur ?

Rien. Un très léger vrombissement, au loin, sur le boulevard.

 

7) Quand êtes-vous sorti la dernière fois, qu'avez-vous fait ?

Ce matin, pour raccompagner une invitée à la gare – ou hier après-midi pour visiter Azay-le-Rideau (où j’ai vu une étudiante, d’ailleurs, qui s’occupe du guichet où sont délivrés prospectus et jeux « La Piste de l’enfant roi »).

 

8) Avez-vous rêvé cette nuit ?

Allez savoir.

 

9) Quand avez-vous ri la dernière fois ?

Il y a dix minutes, je crois.

 

10) Qu'y a-t-il sur les murs de la pièce où vous êtes ?

Papier peint jaune clair et motifs enfantins hideux.

 

11) Si vous deveniez multimillionnaire dans la nuit, quelle est la première chose que vous achèteriez ?

Une maison d’édition (et un petit château de rien du tout, vingt pièces à peine, dans les environs).

 

12) Quel est le dernier film que vous ayez vu ?

Dieu seul me voit (ce soir).

 

13) Avez-vous vu quelque chose d'étrange aujourd'hui ?

Ma carte d’électeur de 2004, que j’avais égarée et viens de retrouver en faisant du rangement. (Non, je n’ai rien vu d’étrange.)

 

14) Que pensez-vous de ce questionnaire ?

Pfffftttt. (C’est une citation, hein.)

 

15) Dites-nous quelque chose de vous que ne savons pas encore :

Je suis capable de manger une vingtaine de madeleines en moins de dix minutes.

 

16) Quel serait le prénom de votre enfant si c'était une fille ?

Lirena.

 

17) Quel serait le prénom de votre enfant si c'était un garçon?

J’ai un fils. Dans ce carnet, il s’appelle A.

 

18) Avez-vous déjà pensé à vivre à l'étranger ?

Oui.

 

19) Que voudriez-vous que Dieu vous dise lorsque vous franchirez les portes du paradis ?

Il n’existe pas, alors il ferait mieux de se taire, celui-là.

 

20) Si vous pouviez changer quelque chose dans le monde en dehors de la culpabilité et la politique, que changeriez-vous ?

Deux cent cinquante ans de méfaits industriels.

 

21) Aimez-vous danser ?

Joker.

 

22) Georges Bush ?

Sans s.

 

23) Quelle est la dernière chose que vous ayez regardée à la télévision ?

Dieu seul me voit. (Y a de l’écho ici.)

 

24) Quelles sont les 4 personnes qui doivent prendre le relais sur leur blog ?

Madame de Véhesse, Fuligineuse, l’Amateur et Astolphe (bien sûr, & quoiqu'il n'ait pas de blog).

jeudi, 12 avril 2007

Noyer le poisson

Une journée sans trouver le temps de récupérer les courriers électroniques, et divers messages (à caractère professionnel principalement) se sont entassés, accumulés, exigeant des réponses précises et, le plus souvent, urgentes. Je viens donc d'écrire quatorze courriels en vingt-deux minutes, dont un, plutôt long, à Chloé, afin de lui expliquer comment faire des liens hypertexte dans le module de rédaction H&F. Il faut maintenant que je mette en forme trois corrigés de traduction, & m'envoie les copies à la plume noire (rouge, verte, bleue).

Sinon, on nage dans l'imbécillité : ce matin, j'ai appris, par la maîtresse d'école de mon fils, que les parents qui accompagnent la classe de grande section à la piscine n'ont plus le droit (par avis exprès de l'inspecteur (dont on ne sait quelle mouche l'a piqué (peur de la pédophilie ?))) d'entrer dans l'eau et d'y aider les enfants, lesquels, âgés de cinq ou six ans, ne sont guère rassurés a priori. Si cette mesure inepte est confirmée, tous les projets piscine des écoles maternelles (et peut-être même des petites classes d'écoles élémentaires) risquent fort de tomber à l'eau.

dimanche, 01 avril 2007

Avis important

Contrairement à ce que s'imagine Zvezdo (dont Madame de Véhesse s'évertue (ou s'obstine) à prononcer le pseudonyme Zvedo), Aurélie et Astolphe Chieuvrou ne sont pas deux de mes hétéronymes. La première est une ancienne étudiante ; j'ai rencontré le second, personnage tourangeau mythique s'il en est, il y a quelque dix jours, ce qui fut narré dans ces carnets.

Comme j'ai plusieurs blogs, je ne signe jamais, sur chacun, que de mon nom d'auteur : ici, dans Touraine sereine, je signe toujours de mon prénom, de mon nom complet ou de mes initiales. Si je me permets - ce qui reste rare - une facétie dans la signature d'un commentaire, je fais toujours figurer un lien vers TS.

 

(Très narcissiquement, il ne glissa, dans les multiples liens, qu'un seul envoi externe.)

jeudi, 29 mars 2007

Collectivisme façon Ceauşescu

J'évoquais hier la renaissance du carnétoile de Simon. Ce dernier, toutefois, s'est empressé, en une image belle mais plutôt morbide, de rappeler qu'il s'agissait de derniers soubresauts. Oranginal est donc bel et bien au point de bascule.

Comme un malheur n'arrive jamais seul, je reçois aujourd'hui une invitation pour "le 4ème apéro-blog tourangeau". Quand on sait que Guillaume Lapaque a épaulé Adrien Soissons qui avait tenu et tient encore des propos diffamatoires à mon égard, jusqu'à me pousser à ne plus participer au métablog, cette "invitation" (lancée au moyen d'un "outil" hideux et spammoforme) est assez savoureuse. D'ailleurs, presque tous les blogueurs enthousiastes du premier apéro-blog ont fini par déserter le méta-blog de M. Lapaque, et les apéros aussi, puisqu'il n'y est question que de ses préoccupations à lui, de son goût pour les blogs clones, des "spécificités juridiques du podcasting" e tutti quanti.