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jeudi, 09 juin 2005

Vroum

Le principal (et presque seul) inconvénient du quartier où nous vivons, ce sont les avions militaires qui volent et virevoltent en vrombissant, au cours de séances plurihebdomadaires, sans tenir le moindre compte des résidents, ni, surtout, du danger de telles pratiques au-dessus d'une zone d'habitation, et de l'inutilité de tels entraînements, dont la pollution olfactive n'est pas la moindre caractéristique.

Assez de cette sotte arrogance des militaires de tout poil...

Vita domestica

Bientôt midi.

De la menthe sèche dans la maison. Un perce-oreilles s'est aventuré sous la table de la salle à manger, d'où je l'ai saisi pour lui faire regagner les graviers de la cour. Steve Lacy et Mal Waldron, en duo, me bercent les oreilles, dans une remarquable composition du premier (The Peak). L'aspirateur abandonné au milieu du salon, il faudra le ranger à sa place, sous le lit d'enfant plus utilisé et remisé dans la salle de jeux.

Ce soir, ma mère arrive en train. Demain soir, c'est la fête de l'école maternelle Jean-de-la-Fontaine.
C. va bientôt rentrer du lycée, où elle surveillait l'épreuve de philosophie du baccalauréat.

Les restes de poulet au curry d'hier soir recuisent sur la plaque.

mercredi, 08 juin 2005

Enfin grand soleil

Enfin grand soleil sur Sainte-Radegonde.
Sur Tours. Sur toute la ville.

Le linge étendu sur le balcon sèche, au chaud du ciment.

Deux heures de l'après-midi. Un mercredi qui passe. Ce matin, la réunion avec le Doyen de notre U.F.R. au sujet des revendications du Département d'Anglais a permis de faire le point. Trop long à expliquer, trop technique et ennuyeux aussi.

Nous nous dirigeons vers la grève de la deuxième session d'examens.

Sommeil

Ce matin, je suis "tombé du lit", comme on dit.
Pourquoi, alors que je me sens fourbu et courbatu, plus fatigué que jamais depuis les féroces coups de collier d'avril-mai?
La lumière faible du jour à travers les volets métalliques? Un légère sensation de froid, au retour de nuits fraîches? Soucis?

Toujours est-il qu'à cinq heures, j'étais réveillé. Entendu le vélomoteur qui passe sur le coup de cinq heures et demie, et les badadias hurlantes, qui ont coutume de vociférer, vers six heures vingt, sur le chemin qui les mène au bus 8 (dans lequel, souventes fois, je les ai côtoyées).

La dernière virée professionnelle, à Paris de jeudi à samedi, et qui mériterait à elle seule un récit, m'a passablement achevé.
(Mon style se convulse.)

mardi, 07 juin 2005

Escargot

Midi.

Ce matin, un escargot dévalant la rue Ronsard.
Dévaler, c'est beaucoup dire.

Au retour de l'école, après un quart d'heure, il avait avancé de deux mètres, peut-être.
Trois aigrettes sur un banc, vues du pont Mirabeau (au-dessous duquel coule la Loire).

En écoute: "La Ladra di Cuori" de Rabih Abou-Khalil.

lundi, 06 juin 2005

Raïtaïl

Moi qui ai un estomac à toute épreuve, je ne digère pas du tout la raïta de ce soir, succulemment préparée par mon adorable compagne mais abondamment dosée en ail fortissime. J'écris, non loin de ma mug de tisane à l'oranger, espérant digérer prochainement.

Pluie

Retour de la fac. Thé au caramel. Vérifié courriels.
Quatre heures d'éloignement, et plusieurs questions professionnelles à régler: trois collègues, deux étudiants.
Pluie sans presque discontinuer.

En écoute: Chine de Louis Sclavis.