vendredi, 17 juin 2005
Même les musées
Nous voulions visiter (enfin) l'exposition Yves Bonnefoy du Musée des Beaux-Arts, deux mois après avoir vu celle du Château de Tours (chaudement recommandée et dont je dirai quelques mots dans une prochaine note).
Las! Nous sommes arrivés à 13 h 25, soit une bonne demi-heure avant l'ouverture; la bougeotte et le superbe soleil estival ont eu raison de notre bonne résolution, d'où un détour par la cathédrale Saint-Gatien, toujours agréable, puis par la rue Colbert, les yeux braqués sur toutes les inscriptions, devantures et curiosités. La façade du restaurant Le Franglais (où, de surcroît, je n'ai jamais mis les pieds et ne suis guère tenté de le faire) offre, à la contemplation, un espace quasi infini. Mais ce n'est là qu'en citer une, entre tant d'autres.
Ironie, j'avais appris le matin même, de la bouche de notre Doyen (que je rencontrais avec P***, le directeur de la filière L.E.A. pour des motifs moins nobles), que les bords de la Loire se situaient jadis au niveau de la rue Colbert. Cela explique, d'après lui, les inondations, dans la mesure où les constructions urbaines sont allées en empiétant toujours plus sur le lit majeur du fleuve. Le seul hic, c'est que je n'ai pas saisi si cet autrefois remontait à huit siècles, douze ou davantage encore, de l'époque des Turones.
Il faudra que je m'informe!
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jeudi, 16 juin 2005
Sternes
Hier après-midi, C. est venue me chercher à la fac à quatre heures, avec A., mon fils. Nous sommes allés promener, par joli vent et sans soleil, sur les bords de Loire, jusqu'au pont Wilson, où nous avons observé (tandis que C. était allée jusqu'au magasin Photo Station), de très près, le bal des sternes, qui, par dizaines, pêchaient près des piles, attrapant parfois deux minuscules poissons argentés d'un coup, et poursuivies parfois par de rares mouettes rieuses qui cherchaient à leur faire rendre leur proie. A., comme de bien entendu, était fasciné.
Il faudrait que je vérifie (mais, en mauvais ornithologue oublieux, je n'ai pas de guide d'identification des oiseaux, un comble and a shame!) l'espèce, mais je crois que ce sont des sternes pierregarin, car elles m'ont paru grandes, musculeuses en quelque sorte, béret noir et long bec rouge pointé de noir. Il y en avait une ou deux, observées furtivement, qui m'ont semblé avoir un bec jaune, et être plus menues. Des sternes naines? Mes souvenirs d'ornithologue sont loin.
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mercredi, 15 juin 2005
Méandres
Débordé, mais trouvant le temps d'écrire trois mots, ou trente-trois, je ne sais, nous verrons, je note ici que V-ue n'est pas ma seule lectrice, ainsi qu'elle me l'écrit, puisque D-l, son compagnon, aussi me lit, et c'est ici l'occasion pour moi de le saluer en lui rappelant que je ne sais toujours pas comment pallier la paucité de mémoire active sur mon ordinateur portable pour le logiciel qu'il m'a passé.
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vendredi, 10 juin 2005
Rue Ronsard
En écoute: Scattered Clouds du trio d'Anthony Ortega.
La propriété baptisée La Héraudière, devant laquelle nous passons deux fois par jour, sur le chemin de l'école, m'a toujours fait penser à la bâtisse qui sert de lieu unique au roman de Robert Pinget, Quelqu'un. Quelle ne fut pas ma surprise, lors de notre installation dans ce quartier, à l'été 2003, de constater qu'une rue était dédiée à la mémoire de Pinget, l'un de mes écrivains préférés.
Il y a, rue Ronsard, deux autres propriétés séduisantes, nullement voisines mais liées par leur nom: "Les Petits Ciseaux" et "Les Grands Ciseaux" (la seconde ayant l'air de moindre taille!).
21:30 Publié dans Moments de Tours | Lien permanent | Commentaires (0)
Enfant passage
Avant de retourner à l'école maternelle, avec mon fils, qui doit y donner le spectacle de fin d'année, me voici écrivant furtivement, non sans avoir traité x questions professionnelles par courrier électronique.
Cet après-midi, j'ai passé deux heures à la fac, à régler plusieurs problèmes administratifs, liés à la deuxième session d'examens, et aux emplois du temps (dont je suis co-responsable avec Sébastien et Dominique). J'ai aussi emprunté plusieurs ouvrages à la bibliothèque, dont certains pour ma mère, qui repartira ainsi, dimanche, en train, avec sa provision de textes en anglais.
Ce matin, nous étions allés en ville, aux Halles (boucherie, épicerie et fromages), à la FNAC, et en diverses boutiques.
Je ne me sers quasiment plus qu'à la Fromagerie des Vignes (or some such name), après avoir essayé tous les affineurs des Halles, dont aucun, toutefois, n'est médiocre...
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jeudi, 09 juin 2005
Vroum
Le principal (et presque seul) inconvénient du quartier où nous vivons, ce sont les avions militaires qui volent et virevoltent en vrombissant, au cours de séances plurihebdomadaires, sans tenir le moindre compte des résidents, ni, surtout, du danger de telles pratiques au-dessus d'une zone d'habitation, et de l'inutilité de tels entraînements, dont la pollution olfactive n'est pas la moindre caractéristique.
Assez de cette sotte arrogance des militaires de tout poil...
20:05 Publié dans Moments de Tours | Lien permanent | Commentaires (0)
Vita domestica
Bientôt midi.
De la menthe sèche dans la maison. Un perce-oreilles s'est aventuré sous la table de la salle à manger, d'où je l'ai saisi pour lui faire regagner les graviers de la cour. Steve Lacy et Mal Waldron, en duo, me bercent les oreilles, dans une remarquable composition du premier (The Peak). L'aspirateur abandonné au milieu du salon, il faudra le ranger à sa place, sous le lit d'enfant plus utilisé et remisé dans la salle de jeux.
Ce soir, ma mère arrive en train. Demain soir, c'est la fête de l'école maternelle Jean-de-la-Fontaine.
C. va bientôt rentrer du lycée, où elle surveillait l'épreuve de philosophie du baccalauréat.
Les restes de poulet au curry d'hier soir recuisent sur la plaque.
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mercredi, 08 juin 2005
Enfin grand soleil
Enfin grand soleil sur Sainte-Radegonde.
Sur Tours. Sur toute la ville.
Le linge étendu sur le balcon sèche, au chaud du ciment.
Deux heures de l'après-midi. Un mercredi qui passe. Ce matin, la réunion avec le Doyen de notre U.F.R. au sujet des revendications du Département d'Anglais a permis de faire le point. Trop long à expliquer, trop technique et ennuyeux aussi.
Nous nous dirigeons vers la grève de la deuxième session d'examens.
14:05 Publié dans Moments de Tours | Lien permanent | Commentaires (0)
Sommeil
Ce matin, je suis "tombé du lit", comme on dit.
Pourquoi, alors que je me sens fourbu et courbatu, plus fatigué que jamais depuis les féroces coups de collier d'avril-mai?
La lumière faible du jour à travers les volets métalliques? Un légère sensation de froid, au retour de nuits fraîches? Soucis?
Toujours est-il qu'à cinq heures, j'étais réveillé. Entendu le vélomoteur qui passe sur le coup de cinq heures et demie, et les badadias hurlantes, qui ont coutume de vociférer, vers six heures vingt, sur le chemin qui les mène au bus 8 (dans lequel, souventes fois, je les ai côtoyées).
La dernière virée professionnelle, à Paris de jeudi à samedi, et qui mériterait à elle seule un récit, m'a passablement achevé.
(Mon style se convulse.)
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mardi, 07 juin 2005
Escargot
Midi.
Ce matin, un escargot dévalant la rue Ronsard.
Dévaler, c'est beaucoup dire.
Au retour de l'école, après un quart d'heure, il avait avancé de deux mètres, peut-être.
Trois aigrettes sur un banc, vues du pont Mirabeau (au-dessous duquel coule la Loire).
En écoute: "La Ladra di Cuori" de Rabih Abou-Khalil.
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lundi, 06 juin 2005
Raïtaïl
Moi qui ai un estomac à toute épreuve, je ne digère pas du tout la raïta de ce soir, succulemment préparée par mon adorable compagne mais abondamment dosée en ail fortissime. J'écris, non loin de ma mug de tisane à l'oranger, espérant digérer prochainement.
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Pluie
Retour de la fac. Thé au caramel. Vérifié courriels.
Quatre heures d'éloignement, et plusieurs questions professionnelles à régler: trois collègues, deux étudiants.
Pluie sans presque discontinuer.
En écoute: Chine de Louis Sclavis.
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