mercredi, 15 juin 2005
Méandres
Débordé, mais trouvant le temps d'écrire trois mots, ou trente-trois, je ne sais, nous verrons, je note ici que V-ue n'est pas ma seule lectrice, ainsi qu'elle me l'écrit, puisque D-l, son compagnon, aussi me lit, et c'est ici l'occasion pour moi de le saluer en lui rappelant que je ne sais toujours pas comment pallier la paucité de mémoire active sur mon ordinateur portable pour le logiciel qu'il m'a passé.
10:25 Publié dans Moments de Tours | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 10 juin 2005
Rue Ronsard
En écoute: Scattered Clouds du trio d'Anthony Ortega.
La propriété baptisée La Héraudière, devant laquelle nous passons deux fois par jour, sur le chemin de l'école, m'a toujours fait penser à la bâtisse qui sert de lieu unique au roman de Robert Pinget, Quelqu'un. Quelle ne fut pas ma surprise, lors de notre installation dans ce quartier, à l'été 2003, de constater qu'une rue était dédiée à la mémoire de Pinget, l'un de mes écrivains préférés.
Il y a, rue Ronsard, deux autres propriétés séduisantes, nullement voisines mais liées par leur nom: "Les Petits Ciseaux" et "Les Grands Ciseaux" (la seconde ayant l'air de moindre taille!).
21:30 Publié dans Moments de Tours | Lien permanent | Commentaires (0)
Enfant passage
Avant de retourner à l'école maternelle, avec mon fils, qui doit y donner le spectacle de fin d'année, me voici écrivant furtivement, non sans avoir traité x questions professionnelles par courrier électronique.
Cet après-midi, j'ai passé deux heures à la fac, à régler plusieurs problèmes administratifs, liés à la deuxième session d'examens, et aux emplois du temps (dont je suis co-responsable avec Sébastien et Dominique). J'ai aussi emprunté plusieurs ouvrages à la bibliothèque, dont certains pour ma mère, qui repartira ainsi, dimanche, en train, avec sa provision de textes en anglais.
Ce matin, nous étions allés en ville, aux Halles (boucherie, épicerie et fromages), à la FNAC, et en diverses boutiques.
Je ne me sers quasiment plus qu'à la Fromagerie des Vignes (or some such name), après avoir essayé tous les affineurs des Halles, dont aucun, toutefois, n'est médiocre...
17:30 Publié dans Moments de Tours | Lien permanent | Commentaires (1)
jeudi, 09 juin 2005
Vroum
Le principal (et presque seul) inconvénient du quartier où nous vivons, ce sont les avions militaires qui volent et virevoltent en vrombissant, au cours de séances plurihebdomadaires, sans tenir le moindre compte des résidents, ni, surtout, du danger de telles pratiques au-dessus d'une zone d'habitation, et de l'inutilité de tels entraînements, dont la pollution olfactive n'est pas la moindre caractéristique.
Assez de cette sotte arrogance des militaires de tout poil...
20:05 Publié dans Moments de Tours | Lien permanent | Commentaires (0)
Vita domestica
Bientôt midi.
De la menthe sèche dans la maison. Un perce-oreilles s'est aventuré sous la table de la salle à manger, d'où je l'ai saisi pour lui faire regagner les graviers de la cour. Steve Lacy et Mal Waldron, en duo, me bercent les oreilles, dans une remarquable composition du premier (The Peak). L'aspirateur abandonné au milieu du salon, il faudra le ranger à sa place, sous le lit d'enfant plus utilisé et remisé dans la salle de jeux.
Ce soir, ma mère arrive en train. Demain soir, c'est la fête de l'école maternelle Jean-de-la-Fontaine.
C. va bientôt rentrer du lycée, où elle surveillait l'épreuve de philosophie du baccalauréat.
Les restes de poulet au curry d'hier soir recuisent sur la plaque.
11:55 Publié dans Moments de Tours | Lien permanent | Commentaires (1)
mercredi, 08 juin 2005
Enfin grand soleil
Enfin grand soleil sur Sainte-Radegonde.
Sur Tours. Sur toute la ville.
Le linge étendu sur le balcon sèche, au chaud du ciment.
Deux heures de l'après-midi. Un mercredi qui passe. Ce matin, la réunion avec le Doyen de notre U.F.R. au sujet des revendications du Département d'Anglais a permis de faire le point. Trop long à expliquer, trop technique et ennuyeux aussi.
Nous nous dirigeons vers la grève de la deuxième session d'examens.
14:05 Publié dans Moments de Tours | Lien permanent | Commentaires (0)
Sommeil
Ce matin, je suis "tombé du lit", comme on dit.
Pourquoi, alors que je me sens fourbu et courbatu, plus fatigué que jamais depuis les féroces coups de collier d'avril-mai?
La lumière faible du jour à travers les volets métalliques? Un légère sensation de froid, au retour de nuits fraîches? Soucis?
Toujours est-il qu'à cinq heures, j'étais réveillé. Entendu le vélomoteur qui passe sur le coup de cinq heures et demie, et les badadias hurlantes, qui ont coutume de vociférer, vers six heures vingt, sur le chemin qui les mène au bus 8 (dans lequel, souventes fois, je les ai côtoyées).
La dernière virée professionnelle, à Paris de jeudi à samedi, et qui mériterait à elle seule un récit, m'a passablement achevé.
(Mon style se convulse.)
10:25 Publié dans Moments de Tours | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 07 juin 2005
Escargot
Midi.
Ce matin, un escargot dévalant la rue Ronsard.
Dévaler, c'est beaucoup dire.
Au retour de l'école, après un quart d'heure, il avait avancé de deux mètres, peut-être.
Trois aigrettes sur un banc, vues du pont Mirabeau (au-dessous duquel coule la Loire).
En écoute: "La Ladra di Cuori" de Rabih Abou-Khalil.
16:55 Publié dans Moments de Tours | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 06 juin 2005
Raïtaïl
Moi qui ai un estomac à toute épreuve, je ne digère pas du tout la raïta de ce soir, succulemment préparée par mon adorable compagne mais abondamment dosée en ail fortissime. J'écris, non loin de ma mug de tisane à l'oranger, espérant digérer prochainement.
21:30 Publié dans Moments de Tours | Lien permanent | Commentaires (0)
Pluie
Retour de la fac. Thé au caramel. Vérifié courriels.
Quatre heures d'éloignement, et plusieurs questions professionnelles à régler: trois collègues, deux étudiants.
Pluie sans presque discontinuer.
En écoute: Chine de Louis Sclavis.
16:35 Publié dans Moments de Tours | Lien permanent | Commentaires (0)