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lundi, 13 juin 2005

Lundi soir: Crépuscule

Je n'ai vraiment qu'une poignée de minutes à accorder à ce carnet, qui marque de ses pierres et brûlures le passage du temps.

Je suis installé dans mon bureau (je devrais écrire: notre bureau), au premier étage, la fenêtre ouverte et la lumière allumée, portes fermées sur le couloir au cas où d'improbables moustiques auraient l'idée d'envahir la maison. Les volets étaient fermés depuis l'après-midi, afin de préserver un peu de fraîcheur, et je les ai ouverts pour profiter de la fin du jour.
(En passant: m'exaspère au plus haut point, chez mes collègues, la manie majoritaire de ne pas ouvrir les volets dans les bureaux et de travailler à la lumière électrique en plein jour, fermé au monde.)

Je suis bercé par le chant des merles couche-tard et la rumeur moins agréable des voitures qui passent dans la rue. J'ai une foultitude de choses à faire, mais l'envie d'écrire est plus pressante; je me suis interrompu dans la relecture d'un article en anglais que m'a envoyé un ami historien des sciences il y a déjà dix jours.

Aujourd'hui, j'ai passé le plus clair de la journée (de 7 h 45 à 17 h 30) à l'université, à guetter d'éventuelles anicroches dans la deuxième session d'examens, anicroches que, en ma qualité de responsable de la 3ème année (quelle barbe), je dois pallier, à recevoir plusieurs étudiants et, surtout, à commencer la mise en forme des emplois du temps de L.E.A.. L'ordinateur du bureau 49ter nous a bien embêtés, D. et moi, car le logiciel de planning se bloque souvent quand on cherche à changer des éléments structurels d'un diplôme, et, qui pis est, la souris optique fait des fantaisies curieuses, à moins que ce ne soit l'ordinateur de notre chère et absente directrice qui, quoique flambant neuf, n'accuse de la fatigue. J'ai lancé un ScanDisk minutieux en quittant les lieux, exaspéré de manipulations lourdes et inutiles, et ferai de même avec une défragmentation demain soir. Mais c'est un comble, que cet ordinateur marche moins bien que l'ancien, qui m'avait fort bien assisté pendant les cinq semaines de juin-juillet 2004 où je suai pareillement sang et eau sur les exigences complexes de l'ars planificandi (un barbarisme de plus à mon actif, je le crains).

22:10 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (0)

samedi, 11 juin 2005

Humument II

C'est Jean-Jacques qui m'a fait découvrir cette oeuvre insolite, lors du colloque "L'Illisible", à Poitiers, à la fin du mois dernier.

Jean-Jacques est l'un de nos meilleurs anglicistes, un théoricien hors pair, une intelligence fulgurante alliée à un humour d'une grande finesse. Il rayonne bien au-delà des frontières obscures de l'anglistique. Le côtoyer is a treat .

21:00 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (0)

Instantané

Peu de temps pour écrire. Visite de ma mère, sociabilité familiale.

Ce matin, j'ai longuement travaillé aux emplois du temps de la filière L.E.A., m'occupant surtout à placer tous les cours magistraux de L1, L2 et L3.

Avancé un peu la lecture de Outrepas.

Nulle promenade, ce matin, sur les bords de Loire ou au Jardin botanique, mais mon fils a joué longtemps au paléontologue, dans la cour de graviers. J'ai eu le plaisir de recevoir, au courrier, le livre convoité et commandé, A Humument... dont je reparlerai...?

15:55 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (0)

vendredi, 10 juin 2005

Débordé

Je voulais écrire ici plusieurs notes, relatives aux sujets du bac de philosophie, à l'excitation médiatique tout à fait ridicule et hors de propos autour de cette épreuve, de la lecture commencée, hier, de Outrepas, de Renaud Camus, du colloque Gloria Naylor, où je dois me rendre maintenant, etc.

Mais la vie déborde du cadre, et tout cela attendra.

08:55 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (0)