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vendredi, 22 janvier 2021

On connaît la chanson

Revu On connaît la chanson.

Mon souvenir lointain (vu à sa sortie, au cinéma) était conforme à ce que je pense encore aujourd'hui : très bien fait, globalement bien joué (sauf Azéma, décidément nettement mieux dirigée quand ce n'est pas Resnais qui est derrière la caméra), mais totalement vain, dérivatif. Dussolier excellentissime, comme d'habitude.

 

23:05 Publié dans 2021, Tographe | Lien permanent | Commentaires (0)

jeudi, 21 janvier 2021

Le goût des autres

Passé la journée, depuis un réveil très matinal, à préparer des cours, régler des problèmes administratifs, et notamment l'organisation du tutorat, dont j'aurais dû savoir, en acceptant de m'en charger, que cela représenterait des journées entières entièrement bouffées : depuis lundi, je ne fais quasiment que cela.

 

Soir : Le goût des autres, déjà vu deux fois (dont une il y a quelques années avec A*). O* ne l'avait pas vu, donc nous avons profité de la reprogrammation en hommage à Bacri. Cela reste vraiment le meilleur film écrit par le couple Jaoui/Bacri. C'est une comédie, très douce-amère, qui n'épargne personne et qui épargne tout le monde (comme s'en étaient d'ailleurs moqués certains critiques à l'époque). Bacri y est à son meilleur, pas du tout dans le mode râleur/rigolo auquel on le réduit souvent, et même assez bouleversant.

Comédie à l'américaine, aussi, en ce sens que le scénario est très appuyé, choix délibéré, assumé : la comédie se déroule comme une démonstration logique, et c'est au spectateur d'en prendre son parti. Ce qui est réaliste, dans le film, c'est que personne ne peut changer du tout au tout, ni opérer un virage à 180° : ainsi, si le personnage joué par Bacri est capable de s'émouvoir du texte de Bérénice, ce n'est pas seulement par amour pour l'actrice, mais parce que d'emblée il a reconnu l'alexandrin (le fameux "oh putain, c'est en vers") ou parce qu'il n'a jamais supporté les goûts de son épouse en matière de décoration ("j'en peux plus de vivre dans cette bonbonnière").

Il y a d'ailleurs les personnages que le drame ne peut changer : le garde du corps, la femme de Castella, mais aussi le couple formé par l'artiste et son compagnon... au point d'ailleurs qu'en dépit de la scène du vernissage qui dénonce l'homophobie ordinaire, le film pourrait bien se voir taxer d'une plus subtile homophobie (via les stéréotypes, mais pas uniquement)...

 

mercredi, 20 janvier 2021

Viendras-tu ?

Très content des images filmées en début d'après-midi tandis qu'O* avait sa leçon de hautbois. Selon le principe de la série hache plus, je ne sais pas ce que je vais en faire, comment je vais les monter ni les légender, mais le matériau de départ sera  vraiment stimulant.

 

Sans rapport (mais en lien avec le billet d'hier) :

 

 

20:23 Publié dans 2021 | Lien permanent | Commentaires (1)

mardi, 19 janvier 2021

Mort de Jean-Pierre Bacri

Le comédien Jean-Pierre Bacri est mort, et ce qui est curieux, c'est de voir le contresens partiel qui s'opère par la fusion entre lui et le type du bougon désabusé qui n'était qu'une partie de ses rôles (et qui était un rôle, avec tout ce que cela suppose d'ambivalence), figure de comédie qui se trouve mise en avant comme si représentative de la France et autres balourdises patriotardes à la mords-moi-le-nœud.

Dans mon souvenir, les principaux personnages interprétés par Bacri avaient tous un double, voire un triple fond, même si on sent toujours, dans les films dont il co-écrivait les dialogues, qu'il adorait s'écrire des répliques comme : vous aimez ça, vous, les raisins secs dans le taboulé ? Les rediffusions de ces prochains jours vont être l'occasion de vérifier cela.

 

11:15 Publié dans 2021 | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 17 janvier 2021

Blanquer = Castex

flan.JPG

samedi, 16 janvier 2021

Avatars

Journée vraiment grise, de pluie, de brume.

Un jour de janvier pas si typique que cela. Une partie de Munchkin n'a ni calmé ni ravivé la migraine. Le soir, Avatar, film vraiment hystérique et saoulant, malgré tout le message, impeccable (et encore...).

 

23:49 Publié dans 2021 | Lien permanent | Commentaires (0)

vendredi, 15 janvier 2021

Objets anciens

Ce soir, en accompagnant O* à sa leçon de solfège, nous avons donc fait un tour en ville (et à la librairie), à l'heure à laquelle, ces prochaines semaines, tout sera désormais fermé. Il était presque sept heures quand nous sommes sortis de la librairie. Puis nous avons attendu à l'extérieur du conservatoire : à partir de la semaine prochaine, le cours aura lieu le samedi midi.

Lundi, A* va repartir à Rennes, dans l'incertitude, avant l'heure du couvre-feu mais après un cours à distance.

J'ai filmé quelques plans pour mon film de demain. Aucune idée de la façon dont je vais emboîter tout ça. En attendant, regardons la dernière vidéo de Juliette Cortese, qui publiera deux livres en 2021 :

 

 

jeudi, 14 janvier 2021

Bientôt déjà la mi-janvier

Pas de vélo aujourd'hui ; à peine une semaine, et déjà je déroge.

D'ailleurs, pas mis le nez dehors.

 

Annonces du gouvernement : couvre-feu partout de 18 h à 6 h à partir de samedi et pour quinze jours au moins. La dystopie continue ; le variant anglais est déjà là ; le variant brésilien inquiète encore davantage. Les universités sont totalement abandonnées, oubliées, comme depuis des mois.

 

Ce soir, épisodes 10 à 12 d'Ovni(s). Série vraiment drôle, juste déjantée comme il faut, globalement bien jouée. L'univers visuel de la France des années 70 est réinventé avec gourmandise.

 

23:00 Publié dans 2021 | Lien permanent | Commentaires (0)

mercredi, 13 janvier 2021

Franc bricolage

Ce soir j'ai associé, dans ma séance de vélo en sous-sol, deux faces du double album anthologique de Bo Diddley Got My Own Bag of Tricks à la lecture de quelques-uns des poèmes de Bruce Beaver extraits des Letters to Live Poets (cadeau de Noël, fort judicieux).

(Hier, j'avais écouté la version de Black, Brown and Beige de Duke Ellington avec Mahalia Jackson chantant en final le 23e Psaume. Je ne mets pas de lien ; pour moi seule compte la façon dont j'écoute ces vinyles dans la chambre lambrissée, en suant sang et eau sur mon vélo. Il faudrait que j'écoute la version de 1946 de cette sorte de poème orchestral, sinon symphonique.)

 

Pour en revenir à ce soir, je ne peux jamais écouter du blues ou du rock très longtemps, ni très régulièrement, mais Bo Diddley occupe vraiment une place à part, avec son humour, cette espèce de distance très franche, très joueuse, son côté bricolé qui ne l'a pas empêché d'être, dès sa jeunesse, un classique. D'ailleurs, il est tellement singulier que ses chansons sont à la fois du blues et du rock, et ni l'un ni l'autre.

Bruce Beaver, lui, je le découvre presque. Le poème qui revisite le thème du premier jour de printemps mériterait une tentative de traduction.

 

mardi, 12 janvier 2021

Tricherie

Croule sous le travail et ne cesse de remettre à plus tard (les copies !!).

 

Il y aura donc tricherie, avec un simple lien vers un billet qui se trouve actuellement tout en bas de la page d'accueil, et qui disparaîtra une fois celui-ci publié : Jeu littéraire dominical.

 

08:26 Publié dans 2021 | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 11 janvier 2021

Saint Théodose (ou Saint Tethwin ?)

Hier, j'écrivais ici même : « Et dire que je dors très bien ces dernières semaines ».

J'ai dû me porter la poisse, ou alors c'est l'effet cumulé du peu de travail fait ce week-end (donc pas besoin de dormir), de l'angoisse des tâches de la semaine et du retour encore aux Tanneurs (et au Plat d'Etain) ce lundi. J'ai fini par me lever à 4 h 45, persuadé que l'heure du réveil n'était plus si éloignée...

 

En tout cas, c'est l'occasion de constater que la connexion WiFi, via fibre, est encore plus rapide à 5 h du matin : ces jours-ci, FileSender transmettait mes fichiers vidéo à 1 ou 1,5 MO par seconde ; à l'instant, le fichier vidéo brut enregistré hier pour la vidéo de ce lundi s'est téléversé à 4,7 MO par seconde.

 

05:08 Publié dans 2021 | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 10 janvier 2021

Séances lambrissées

Grande léthargie aujourd'hui. Et dire que je dors très bien ces dernières semaines. Tant mieux, d'ailleurs.

Pas corrigé la moindre copie ce week-end, la honte absolue.

 

Chaque matin depuis que mes parents m'ont apporté le vélo d'appartement, je fais une séance de 30-40 minutes, en écoutant à chaque fois un des vinyles de la collection installée dans la chambre d'amis. Ce matin, c'était une (longue) face d'un disque de Duke Ellington avec son quindectet (enregistrements de 1954, il faudrait citer tous les musiciens, pas seulement Johnny Hodges (et il faudrait surtout creuser toute l'histoire complexe des orchestres de Duke Ellington)), avec, pour lecture, un article de Paul Zumthor sur l'intertextualité dans les textes médiévaux (il y distingue notamment les modèles "verticaux" des variations "horizontales").

Hier matin, j'avais associé le troisième LP du coffret Eric Dolphy A The Five Spot avec plusieurs lettres de D.H. Lawrence : ce volume de lettres choisies de D.H. Lawrence entre 1923 et 1930, récupéré je ne sais où, traînait à la buanderie, et je m'étais mis à en lire une par ci une par là il y a quelques semaines, au gré des lessives. Lecture très étonnante, pour moi qui n'ai lu, je crois, aucun roman de D.H. Lawrence, seulement des poèmes et des nouvelles. Il y a vraiment des pépites, des réflexions qui en disent long sur la vie intellectuelle dans l'entre-deux-guerres. (J'aurais dû remonter le livre pour noter ici quelques-uns de ces passages.)

Vendredi, j'avais allié mon vieux disque Whomp That Sucker! de Sparks (avec lequel j'ai appris l'anglais (ce raccourci faux est délibéré)) à d'autres lettres de D.H. Lawrence (très congruent).

 

À la fin de l'automne, vu la météo, j'ai dû interrompre mes virées en vélo dehors, de sorte que le vélo d'appartement tombe bien. Aux beaux jours, il faudra reprendre les excursions, car ça n'a rien à voir, tout de même.

 

samedi, 09 janvier 2021

West World, saison 3

Hier soir, nous avons regardé les deux derniers épisodes de la saison 3 de West World. J'avais bien aimé la saison 1, mais là j'ai totalement lâché l'affaire : ça m'ennuie, et même ça m'exaspère. Je ne comprends plus rien aux jeux d'identité : qui est hôte ? qui est humain ? à quelle identité d'hôte correspond telle apparence ? que se passe-t-il entre l'IA Solomon et l'IA Rehoboam ? qui est vraiment William, et que devient-il ? Tout cela se mélange dans un magma visuel qui, dans la saison 3, relève du plus pur blockbuster : explosions massives, combats grotesques, défourraillages à tout-va... Plus de dialogues, ou alors frustes, clichés. Tout ce que je déteste.

S'il y a une saison 4, ma famille la regardera sans moi. J'ai mieux à faire.

 

10:23 Publié dans 2021 | Lien permanent | Commentaires (0)

vendredi, 08 janvier 2021

Polyphonies

Difficile de se tenir à l'écriture quand le reste du travail rend tout cela plus difficile encore. Au moins, j'ai le prétexte, parfois, que le travail m'a empêché d'écrire. Ces jours-ci, je suis accaparé par les signatures de programmes d'études des étudiant-es qui postulent pour un semestre ou une année dans les universités partenaires d'Asie et d'Australie. Est-ce l'effet de l'étouffement ressenti avec les confinements, il n'y a jamais eu autant de candidatures.

 

J'ai passé une partie d'après-midi à lire, au salon, dans un des deux cabriolets offerts par mes parents, le roman de la romancière tunisienne Hella Feki, Noces de jasmin, paru l'an dernier aux éditions Lattès. Sans l'admirable Ahmed Slama, je n'aurais pas eu vent de ce livre. La structure et le fonctionnement narratif (alternance de 5 narrateurs à la première personne, dont un non-humain (la cellule)) rappelle le roman de Véronique Tadjo autour de la pandémie d'Ebola, En compagnie des hommes.

Il va falloir remettre sur le métier les vidéos.

 

Il fait un froid mordant. Toute la journée, brume et brouillard.

Depuis hier, j'ai mis en route une séance quotidienne de vélo d'appartement, au sous-sol, dans la chambre d'amis reconvertie depuis août en salon musical, et donc aussi désormais en salle de sport. À chaque séance de vélo correspond l'écoute d'un vinyle, avec pause médiane pour retourner le disque. Ce matin, c'était Africa / Brass de Coltrane, et confirmation que c'est peut-être le seul disque de Coltrane que je trouve ennuyeux, pénible presque.

 

jeudi, 07 janvier 2021

Au sujet de l'"envahissement" du Capitole par des terroristes suprémacistes

Petit avertissement aux journalistes et aux "simples citoyen-nes" (dont certain-es parmi mes contacts Facebook) qui disent que les événements d'hier marqueront la rupture entre Trump et l'essentiel de sa base, ainsi que des ténors des Républicains : cela fait 5 ans qu'on sous-estime systématiquement (et moi le premier, jusqu'en 2017) le soutien dont bénéficie Trump, et qui a permis à 70 millions d'Américain-es de voter pour lui en novembre, malgré tout ce qu'il a fait.

 

L'électorat républicain adore l'ordre et déteste le chaos ? Sans doute, mais quid du soutien officiel de Trump aux "Proud Boys" ?

Depuis hier, des millions de partisans de Trump, totalement "qanonisés", diffusent partout (y compris en France, en français) l'idée que ce sont les "antifas" déguisés en pro-Trump qui ont semé le chaos à Washington. Ces gens sont des complotistes : la vérité est toujours ailleurs.

Tout ce qui se passe depuis hier (l'élection des démocrates en Géorgie, le "lâchage" de Pence, l'invasion du Capitole) confirme leurs biais : c'est le "deep State" qui continue de s'en prendre au pauvre petit Donald seul contre tous, ce sont les gauchistes qui font une mise en scène (j'ai vu des analogies avec l'incendie du Reichstag en 1933, avec les antifas US dans le rôle des nazis, et les pro-Trump dans le rôle des pauvres communistes injustement accusés, c'est renversant au sens fort), etc.

On sous-estime le degré de fanatisation de la base trumpienne après 5 ans de mensonges. N'oublions pas que ce type a constitué son capital politique de départ sur son soutien à la théorie conspirationniste "birther", selon laquelle Obama n'était pas américain. N'oublions pas qu'avec Conway, Pence, McConnell et tou-tes les autres qui ont donné un pouvoir toujours grandissant à Trump (ses "enablers"), c'est la "post-vérité" et les "faits alternatifs" qui règnent depuis 4 ans.

 

Ce n'est pas l'escarmouche d'hier, ni la vision du drapeau confédéré dans le "saint des saints", le Congrès, ou d'un gros connard en boots dans le fauteuil de Pelosi, qui va faire retomber ces gens dans la réalité. Ni de l'autre côté de l'Atlantique, ni en France, où, comme le chantait Ferrat, les Pinochet en puissance travaillent aussi du képi. Il n'y aurait qu'à réactualiser : qu'ils se nomment Zemmour, Raoult, Dati, Guérini ou Praud, les Kellyanne Conway en puissance travaillent aussi du clavier.

 

mercredi, 06 janvier 2021

hache plus

Ce mois de janvier, entre autres nouveaux projets, les vidéopoèmes hache plus, reprise par d'autres moyens et sous une autre forme de l'ancienne rubrique Aujourd'hier.

L'idée est de filmer un peu au hasard (ou, en tout cas, sans idée préconçue) chaque jour, et de faire le montage avec légendage le lendemain. L'intérêt est de ne pas "faire le film" immédiatement, de laisser décanter. Et l'objectif final de la série, son résultat, je ne le connais pas moi-même.

 

mardi, 05 janvier 2021

Boiseries

Aujourd'hui, le menuisier est enfin venu installer la nouvelle porte de la chambre d'amis, et la nouvelle rampe de l'escalier qui conduit du sous-sol au rez-de-jardin. En voyant le résultat, on se dit qu'on aurait dû faire faire cela depuis fort longtemps. C'est toujours comme ça.

 

Mes parents sont arrivés dans l'après-midi, pendant que j'étais à l'université pour une autre surveillance d'examen, de L1 cette fois. Ils nous apportaient, outre quelques cartons et bricoles qui traînaient encore du déménagement de la maison de Hagetmau, les deux fauteuils offerts pour Noël, et le vieux vélo d'appartement de ma mère : je n'aurai plus aucun prétexte pour ne pas faire ma séance quotidienne de vélo. Ces derniers temps, avec le froid et les averses, ma pratique était devenue très irrégulière : vivement le printemps !

Ma mère m'a également rapporté le nouveau livre d'Isabelle Flaten, que l'éditeur, Le Nouvel Attila, avait envoyé dans les Landes, je ne sais pourquoi. Elle l'a lu avant de me le passer. Elle m'a aussi rapporté le roman de Tendai Huchu que je lui avais prêté à Noël ; pas eu le temps d'en parler avec elle.

 

21:39 Publié dans 2021 | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 04 janvier 2021

Un froid de canard sur le site Tanneurs

Pour le billet de ce jour, je vais me contenter de copier-coller mon statut Facebook de ce matin :

 

Ce matin, rentrée sur le site Tanneurs, pour surveiller un examen de L3.

L'épreuve étant de 9 à 11, mes collègues et moi arrivons dès 8 h 25 pour préparer les amphis. Nous constatons qu'il fait un froid de canard, probablement pas plus de 10°, plus froid même que dans les couloirs et le hall de l'Extension.

Nous avons fait appeler l'Antenne Technique Immobilière : aucun résultat.

J'ai tenté d'appeler deux bureaux différents de la Faculté Lettres et Langues : "l'Université de Tours est fermée, veuillez rappeler le lundi 6 janvier 2020" (oui, vous avez bien lu).

En attendant, les étudiant-es composent en se caillant, et en gardant leurs manteaux.J

ai installé deux radiateurs à bain d'huile dans chaque amphi, ce qui était tout à fait dérisoire : soit que les prises soient condamnées pour ce genre d'appareil, soit que le plan incliné empêche son utilisation, les 4 appareils ne fonctionnent pas (alors qu'ils marchent parfaitement dans les bureaux).

Il n'y a pas que le Covid19 qui tue l'Université : il y a aussi et surtout l'incurie administrative.

EDIT de 9 h 50. À 9 h 45, la ventilation des amphis a démarré. On sent de l'air... froid. Faut-il en conclure que le système de ventilation (primordial contre le Covid) ne fonctionnait pas avant ? que le chauffage n'avait pas été lancé ?

 

dimanche, 03 janvier 2021

Par la Mayenne

C'était étrange, cet aller-retour à Rennes, notamment pour apporter un second radiateur à A*, dans son appartement de Cesson-Sévigné. Et malgré cela il nous dit ce soir que ça chauffe lentement. (Il n'est pas frileux et il sait manier autant l'euphémisme que l'hyperbole.)

Je me suis arrêté deux ou trois fois sur le chemin du retour, brièvement car je n'ai pas pris l'autoroute et je voulais aussi passer quelques heures avec O*, un peu morose entre la fin des vacances et le départ de son frère ; une autre fois, je ferai de vrais détours, pour voir, filmer etc. Aujourd'hui, j'ai surtout filmé en conduisant (mais les deux mains sur le volant, les yeux rivés sur la route) ; je verrai ce que je fais demain de ces images, pour le projet hache plus.

La campagne mayennaise est loin d'être laide, même sous la grisaille.

Je la pense injustement décriée.

 

samedi, 02 janvier 2021

Repasser

Deuxième jour de l'année, et déjà en retard.

Levé à huit heures et des poussières. Ce matin, entre autres, j'ai fait le repassage ; il va neiger de l'or, car si je le fais trois fois par an c'est le bout du monde.

(Quand j'étais étudiant, j'avais appris à repasser mes habits, mais fort médiocrement, et c'était devenu une boutade habituelle avec ma mère, de lui faire deviner si la chemise que je portais avait été repassée ou non.)

 

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Il fait beau et sec, il a gelé ; un merle s'aventure jusqu'à la vitre de la porte-fenêtre pour y chercher des miettes ; les merlettes sont plus timorées. J'ai dans la tête Au bal masqué de La Compagnie Créole.

 

10:53 Publié dans 2021 | Lien permanent | Commentaires (0)

vendredi, 01 janvier 2021

Nouvel An

Avec la nouvelle année, et le premier café, c'est l'occasion d'écrire quelques mots d'espoir (espérons...) et de bilan (relatif et provisoire).

Souhaitons-nous de sortir du marasme, c'est-à-dire que la vaccination nous permette de vivre, donc de mettre fin à la pandémie dans sa version la plus aiguë, et de revivre normalement, ou le plus normalement possible, afin que nous puissions collectivement, et en formant le vœu qu'il ne soit pas trop tard, nous attaquer au chantier de la transition écologique et économique. Là est, aurait toujours dû être, l'urgence.

 

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*             *

 

Sur le plan personnel, je n'ai pas à entrer dans le détail (ces carnets n'ont jamais été un journal intime), mais disons qu'en ouvrant cette rubrique 2021, j'espère tenir le rythme. Par honnêteté je l'écris ici : j'ai plusieurs semaines à rattraper pour la rubrique précédente, que j'ai réussi à tenir chaque jour jusqu'au 6 décembre, avant de sombrer les 7, 9, puis chaque jour après le 10 décembre : vingt-trois billets à rédiger a posteriori, donc. J'avais d'ailleurs commencé la rubrique *2020* avec des blancs, des atermoiements, des inquiétudes. Tout cela est trop compliqué, trop fatigant.

Trop compliqués, toujours, ces projets dans lesquels je m'engage, ne me tenant à rien de durable. En 2020, je n'ai écrit qu'une trentaine de billets du projet Balayages, je ne me suis pas tenu aux Sonnets aphones, et j'ai écrit la moitié (300 et quelques textes tout de même) du Projet Scarlatti, dont toute la structure arithmétique impliquait de l'achever avant la fin de l'année 2020. Les différents chantiers vidéo n'ont pas de terme fixe (à l'exception du Projet Pinget, interrompu en août 2019 après dix mois de travail intense, et que j'aimerais reprendre), donc ils s'accommodent mieux de mes sautes d'humeur et de mes longues périodes d'apathie (d'engourdissement ? de prostration ? d'inertie ? CRISCO ne m'est d'aucune aide).

Je ne veux, ici, m'engager à rien, si ce n'est à signifier mon envie, toujours présente, jamais vraiment poussée à son terme, d'écrire un livre, et même, au fond, surtout, d'écrire des livres.

(Des livres sans adverbe ? ce serait une gageure.)

 

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Hier après-midi, j'ai pu photographier une magnifique Mésange huppée. Cela m'a suggéré que l'année qui allait s'ouvrir ne serait peut-être pas si pourrie que ça. Allez savoir.

 

Mésange huppée (Lophophanes cristatus), rare au jardin - Tours-Nord, 31 décembre 2020

 

 

08:56 Publié dans 2021 | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 21 décembre 2020

{bandits}

Il y a cinq semaines et cinq jours, j'ai fêté quarante-six bandits, et j'enlève une des deux oreillettes pour pouvoir écrire, car ces bandits que j'écoute me parasitent et m'empêchent d'écrire. Or, j'écris, je dois continuer d'écrire. C'est comme un séisme, de magnitude 1,3 sur l'échelle. Sur l'échelle, à chaque barreau, c'est comme grimper au haricot magique.

 

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dimanche, 20 décembre 2020

{bouffon·nes}

Il y a cinq semaines et quatre jours, j'ai fêté quarante-six bouffon·nes, et chacun d'entre eux, ou d'entre elles, me parlant dans l'oreillette, il a fallu arracher l'oreillette, mais seulement une, il n'est pas possible de mener la course à son terme sans qu'on se laisse parler, sans ce bavardage plus sérieux, plus sensé que le sien propre. Chacun·e de ces 46 rustres précieux·ses m'accompagnant ce jour-là, et avant, et après, je n'ai pas écrit. Et j'ai tellement de mal à écrire. Il faudrait assaisonner la saison nouvelle de fiats divers.

Il faudrait nourrir la saison nouvelle de fiats faits divers.

Il faudrait assaisonner assassiner la raison nouvelle, de faits divers.

Il n'y a pas de vagabondage dans la ville.

 

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mercredi, 16 décembre 2020

{banditismes}

Il y a cinq semaines, j'ai fêté quarante-six banditismes, les miens. Mes prises de bec ou mes prises en otage.

Il est difficile d'assumer sa criminalité.

 

Toujours les grands mots.

 

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mardi, 15 décembre 2020

{bagarres}

Il y a quatre semaines et six jours, j'ai fêté quarante-six bagarres, contre tout et surtout contre rien, car je suis le spécialiste des cavalcades contre des moulins à vent.

 

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lundi, 14 décembre 2020

{bassines}

Il y a quatre semaines et cinq jours, j'ai fêté quarante-six bassines. Voici un des objets usuels, quotidiens, dont je devrais m'inspirer plus largement. L'objet, et le mot, porte en lui un grand risque Ponge, et un non moins grand risque Roubaud, mais il faut savoir s'affranchir. Et franchir les haies avant la ligne d'arrivée. Le jour de mon anniversaire, j'ai vidé la bassine de la buanderie dans les toilettes du sous-sol, et j'ai récuré approximativement la grande bassine orange de la salle de bains. On parlera un autre jour du panier à linge.

 

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