Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 21 septembre 2022

21092022

appétits.jpg

mardi, 20 septembre 2022

20092022

Reçu ce jour le merveilleux colis automne 2022 des éditions Dodo vole.
 
Au début, j'ai connu les éditions Dodo vole via son éditeur, le grand romancier et traducteur Johary Ravaloson, il y a 5 ou 6 ans je crois. Dès le premier n° des LETTRES DE LEMURIE, singulière et très belle revue annuelle de littérature, j'ai participé aux souscriptions, j'ai parlé de la revue dans mes foutues vidéos...

dodo.JPG

Dodo vole est un petit éditeur indépendant. Sophie Bazin et Johary Ravaloson font un travail époustouflant : des romancier-es et nouvellistes surtout malgaches, des traductions, la revue... et aussi de très beaux (et peu chers) albums pour enfants : contes traditionnels en version bilingue, parfois quadrilingue, illustrés par des classes de France et du Sénégal par ex., après un travail d'écriture et de mise en images sous la houlette de Sophie Bazin.
 
Découvrez de grands textes, des auteurs et autrices trop souvent en-dehors des radars. Je recommande très chaudement leur catalogue, et les 5 n° de LETTRES DE LEMURIE. Pour souscrire et acheter tout (comme moi) ou partie (c'est très bien) des parutions de l'automne, c'est ici.
 
Même si vous ne participez pas, n'hésitez pas à partager ce post. Merci d'avance !
 

jeudi, 15 septembre 2022

15092022

Tanneurs, an XXI.
 
Dévaler l'escalier "le formidable" en chantant DANS LE GRAND ESCALIER DE PIERRE DANS LE GRAND ESCALIER DE PIEEEERRE.

dimanche, 11 septembre 2022

11092022

james.jpg

 

 

 

 

Surpris de voir ce matin que le Projet Gutenberg n'avait pas encore publié l'intégralité des textes de Henry James en version numérisée.

 

(On notera la devise des éditions Riverside Press à la fin du 19e siècle : "tout bien ou rien".)

vendredi, 09 septembre 2022

09092022

germanaud.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce soir, belle rencontre à la librairie La Vagabonde, avec Frédérique Germanaud, autour de l'exposition de Sabine Faulmeyer et des éditions Blancs Volants.

lundi, 18 juillet 2022

18072022

 

Grande chaleur sur Salamanque – appartement confortable mais à peu près impossible à aérer car aucune pièce n’est « traversante ». Je me suis levé à 7 h 10 pour répondre à quelques mails de boulot et regarder un peu ce qui s’était tramé du côté de Twitter et de l’actualité. Le pétainisme de Macron et la collusion désormais permanente de toute sa clique avec les fascistes, si on y ajoute le négationnisme climatique des gens qui disent qu’il « a toujours fait chaud l’été », c’est insupportable. Est-il possible de s’enfoncer la tête dans le sable ou de se contenter de partager les meilleurs moments possibles avec ses proches en se disant qu’on n’a pas les moyens d’agir à son échelle, qu’on fait tout ce qu’on peut et de signer définitivement sa propre impuissance face au capitalocène et à la destruction générale ? des années que je pose cette question… autant se décerveler…

 

08:14 Publié dans 2022 | Lien permanent | Commentaires (0)

jeudi, 07 juillet 2022

07072022

 

Deux mois que je n’ai pas ouvert ces carnets. C’est terrible, cette incapacité à me tenir aux routines les plus simples. (Alors que j’ai fait un live Twitch le 6 juin en signalant que c’était le dix-septième anniversaire du blog, je n’ai pas été foutu de pondre un texte même bâclé.)

Réveillé depuis 4 h, j’ai fini par me lever à 5 h 40. Il y avait longtemps… les deux cafés de l’après-midi sans doute…

Hier j’ai fini par relancer l’éditrice par Messenger, car, depuis le 24 juin, date à laquelle elle m’a dit qu’elle me contacterait, après que je lui ai dit que je serais peu disponible car en déplacement la semaine dernière, mais que je me débrouillerais quand même pour la rappeler, je n’ai pas eu de nouvelles.

Aujourd’hui, aller-retour à Rennes pour signer le bail du nouvel appartement d’A* et y déposer quelques affaires.

 

06:01 Publié dans 2022 | Lien permanent | Commentaires (0)

mercredi, 06 juillet 2022

06072022

 

Ce matin aux Tanneurs en voiture, exceptionnellement, afin de rapporter la vaisselle sale du pot de fin d’année, ainsi que les cadavres de bouteilles (pas tant que ça, j’avais vu grand). J’ai aussi mis le frigo de la salle des casiers à dégivrer, en espérant que la bassine placée sous le gros bloc de glace obstruant le freezer suffira à contenir l’inondation. Comme je ne pourrai pas m’y rendre demain (aller-retour à Rennes), on va croiser les doigts.

À 11 h délibérations de L1, avec une quinzaine de « repêchés » tout de même.

À 17 h 30 j’ai passé 45 minutes en visioconférence avec une étudiante de L3 très gentille et dans une situation inextricable, redoublante, et qui n’a toujours pas validé son année (et de loin). Face à son désespoir, j’ai tenté de trouver des mots réconfortants en lui suggérant plusieurs pistes pour essayer de voir l’avenir sous un jour moins sombre, en lui proposant même de lui écrire des lettres de recommandation. Impression d’impuissance.

 

19:13 Publié dans 2022 | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 05 juillet 2022

05072022

 

Après la réunion de département, pot de fin d’année, avec cadeaux et discours pour les « partants », B. M. qui s’apprête à une reconversion, et E.R. qui prend sa retraite (j’ai fait le malin dans le discours en plaçant ce que j’avais appris en lisant l’entretien de Christiane Fioupou dans e-Rea : en espagnol, on parle de jubilacion). E. a répondu à mon discours en finissant sur deux citations particulièrement rentre-dedans de Cavanna sur la vieillesse, tirées d’un livre que je ne connaissais pas, Stop-crève. Je dis que je ne connaissais pas car, même si j’ai très peu lu Cavanna, il y avait ses œuvres complètes (ou presque, donc) chez mon beau-père.

Déjeuner rapide et sympa au Cafecito, avec, notamment, la nouvelle collègue MCF, qui a l’air très affable, curieuse, outre l’excellence de son CV.

 

18:18 Publié dans 2022, WAW | Lien permanent | Commentaires (0)

samedi, 07 mai 2022

07052022

 

Ce matin, enfin, le chauffage ne s’est pas relancé, et ne se relancera pas. Depuis plusieurs semaines, je l’ai programmé pour qu’il ne se relance que lorsque la température au salon tombe en-dessous de 18°5, à partir de 6 h en semaine et de 8 h le week-end. Même ainsi, la chaudière tournait à fond pendant une heure le matin, et parfois un peu en journée.

Je lisais hier je ne sais plus où qu’il était effarant que deux mois et demi après le début de la guerre en Ukraine aucune mesure n’ait été prise, dans les transports et ailleurs, pour inciter à la réduction de la consommation d’énergie. Cela fait bien longtemps que je suis convaincu que l’impossibilité récurrente d’interdire les éclairages lumineux inutiles la nuit (50% des réverbères, magasins et grandes surfaces) et des panneaux publicitaires électriques montre que nous irons dans le mur quoi qu’il arrive.

 

vendredi, 06 mai 2022

06052022

 

Aujourd’hui, j’ai alterné les surveillances d’examen avec la participation distancielle au 4e colloque de l’association CARACOL, qui se spécialise dans les littératures des Caraïbes, et une réunion pédagogique du Master Etudes culturelles.Le colloque se poursuit demain, et j'ai beau avoir du travail par-dessus la tête, c'est vraiment très stimulant, d'autant que je commence de plus en plus à m'intéresser à l'aire des Antilles/Caraïbes (pour un cours de L2 de l'année prochaine mais pas seulement (c'est Haïti qui m'aura servi de phare, à l'origine)).

Cafécito.JPG

Pause déjeuner classique au Cafecito, mais j’ai eu l’idée modérément bonne de vouloir acheter ensuite le café – excellent comme toujours – que j’avais bu avec mon dessert ; le type m’a fait un cours interminable qui m’a rappelé un peu le sketch de Little Britain dans lequel Ray McCooney, le restaurateur écossais, répète systématiquement «  if ye were to ask me on a Monday I would say yesssss » à une question relative au menu du dimanche.

 

J’ai lu plusieurs chapitres (essais sous forme épistolaire) de Dear Senthuran, le livre le plus récent d’Akwaeke Emezi. J’ai parlé (mal car fatigué) de Freshwater dans le dernier épisode (87) de je range mon bureau. Mon séminaire de littérature de M1 de l’année prochaine tournera autour de Rivers Solomon et Akwaeke Emezi. Fin juin, à Toulouse, pour le 7e Congrès du G.I.S. Etudes africaines en France, je vais pouvoir rencontrer Cédric Courtois, le meilleur spécialiste d’Emezi en France ; il me tarde évidemment, depuis le temps qu’on se suit de loin…

Gore.JPG

 

Soir : visionnage (enfin) d’Annette. D’une part, Carax est toujours un peu trop hystérique et kitsch, mais d’autre part c’est sur une trame qui émane entièrement des frères Mael, une sorte d’opéra barré plus que baroque, très dérangeant. Et je crois que l’hystérie de Sparks ne m’a jamais gêné (c’est peut-être mon groupe préféré), donc elle finit par faire passer le côté ténébreux et poseur de Carax.

 

jeudi, 05 mai 2022

05052022

 

Ce matin, c’était le dernier cours de Littératures postcoloniales et de la diaspora de L3. Impression un peu mitigée car j’ai fait passer un peu à l’abattage les 8 dernières présentations orales (en moyenne, il y en avait plutôt 3 par cours, soit beaucoup de temps pour questions, échanges et reprise), mais c’était le dernier cours avec un groupe d’étudiant-es globalement très vif, très dynamique, assez poil à gratter parfois, mais de façon stimulante. Chose rare, il me tarde presque de corriger leurs copies. C’est aussi une promotion dans laquelle se trouve une demi-douzaine d’excellent-es anglicistes.

 

Après-midi : conseil d'UFR, dont deux heures perdues à discuter du sexe des anges de l'emménagement partiel sur le site Lesseps à partir de 2025.

Bigotes.JPG

 

Soir : bonne idée, vraiment, d'aller acheter des feuilles quadrillées pour O* juste avant l'heure de la fermeture à la FNAC. Outre que les seules marques vendues là coûtent la peau des nèfles, pas pu résister à acheter deux disques, dont le dernier Oumou Sangaré. / Soir, plus tard : émission de La Grande Librairie avec Annie Ernaux. Pendant l'entretien, je me suis pris à refeuilleter le magnifique Quarto, et à commencer la lecture de La Femme gelée. Quelle écriture exceptionnelle. Deux analogies me sont venues, inattendues, difficiles à assumer ou approfondir totalement : le même creusement à partir des mots que dans les derniers livres de Sarraute ; le même creusement d'un matériau familial / générationnel que les romans de Bergounioux dans les années 80 (mais en beaucoup moins ennuyeux).

 

mercredi, 04 mai 2022

04052022

 

Remis à la traduction de Binyavanga Wainaina. Comme je voulais finir le chapitre 3, j’ai fait suivre l’ordinateur et le livre en ville pendant le cours d’orchestre d’O* et j’ai bouclé les 2 pages manquantes au café. Un homme d’un âge voisin du mien enchaînait les conversations avec des personnes qu’il contactait pour les recruter… leur annoncer qu’iels avaient obtenu l’agrégation ( ?)… leur expliquer le système des échelons en début de carrière… bref, étrange : un inspecteur ? un proviseur du privé chargé de recruter des collègues pour enseigner en prépa ?

 

 

mardi, 03 mai 2022

03052002

 

Ce matin, réunion de département en conseil restreint, assez poussive, dans laquelle nous avons enfin réglé son sort à une question qui empoisonnait les débats depuis trois réunions. Un vote formel de rejet a eu lieu, à une écrasante majorité, et j’espère qu’on ne reviendra pas me faire perdre un temps fou avec cette histoire encore et encore. Sinon, dans la foulée, j’ai été réélu directeur du département pour les 2 années à venir (j’étais le seul candidat).

Une ancienne lectrice qui a enseigné chez nous de 2003 à 2005 m’a contacté pour me demander si je pouvais rédiger une attestation d’emploi avec détail des cours enseignés pendant ces 4 semestres, ce que j’ai fait, bien entendu ; elle m’a félicité de ma « promotion » car elle venait de découvrir qu’en cherchant le nom du ou de la responsable de département the name more than vaguely rang a bell… Je lui ai évidemment expliqué que ce n’était pas une promotion et que personne ne voulait s’y coller…

 

13:25 Publié dans 2022, WAW | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 02 mai 2022

02052022

 

49bis.jpg

 

Belle demi-journée – car je n’ai pas pu assister aux séances du matin – autour des adaptations et transformations de textes majeurs du corpus littéraire irlandais : Adapating Ireland.

En fin d’après-midi, mes chers/chères L3 donnaient une représentation de Travesties de Tom Stoppard, qui met notamment en scène la genèse d’Ulysses et James Joyce lui-même, de façon très drôle.

Rentré assez tard, en vélo, de nuit, de la soirée au pub.

 

Dans la journée, j'étais devenu, à mon corps défendant, influenceur sorbet.

 

jeudi, 28 avril 2022

28042022

 

Capture.JPG

 

Ce soir, très belle lecture d’extraits de Zone blanche, roman paru en 2021 – et que je ne connaissais pas – par son auteur, Jocelyn Bonnerave (également percussionniste ici) et Arthur Gillette, guitariste. C’était la première fois (en dix-neuf ans de vie à Tours) que je mettais les pieds et les oreilles au Bateau ivre. Il faut un début à tout.

 

J’ai acheté le roman, que J.B. m’a dédicacé alors qu’en général je ne cours pas après les dédicaces, et pense que ce sera peut-être moins bien que la lecture.

On verra.

 

Cet après-midi, j’ai lu la fin de l’épisode 13 (Nausicaa) et l’épisode 14 (Oxen of the Sun) : Ulysses m’exaspère de plus en plus, en fait. J’en ai fait état lors de mon dernier live Twitch mais là, l’épisode 14 est vraiment du foutage de gueule érudit, à la fois pharamineux dans son écriture et totalement creux dans sa portée.

lundi, 25 avril 2022

25042022

 

Reprise des cours, avec surveillance d’un examen, et plus généralement du travail, avec divers tracas administratifs, et – pour finir la journée en beauté, le dixième live Twitch consacré à Ulysses.

 

 

J’ai réussi à ne quasiment pas parler de politique aujourd’hui. Désormais mon seul espoir est qu’une alliance de gauche large puisse permettre des candidatures uniques dès le premier tour. La catastrophe climatique et l’effondrement de la biodiversité sont dans une phase d’accélération tout à fait épouvantable ; je n’arrête pas de me dire que ce que je fais n’a pas de sens, et je le fais quand même – la même fourmi dans la même fourmilière

 

dimanche, 24 avril 2022

24022022

Nous y voici.

Tandis que l’armée russe, toujours plus menaçante – y compris vis-à-vis de la Moldavie et des pays baltes – poursuit ses bombardements et ses massacres de civils, nous voici, en France, dans la souricière.

Voici ce que je viens d’écrire sur Facebook, avant – j’espère que je saurai m’y tenir – de « débrancher » les réseaux sociaux pour le reste de ce dimanche noir.

 

J'ai beau lutter contre la politique éducative et écologique de Macron notamment, j'ai eu beau faire campagne contre lui, Macron et Le Pen ce n'est pas pareil. Le capitalisme sauvage et le fascisme, ce n'est pas pareil. Penser que c'est pareil, c'est un truc de bourgeois blancs qui ne vont pas voir tout de suite la différence.

Si Le Pen est élue ce soir, ce qui reste tout à fait possible, bien sûr que ses électeurices seront responsables. Bien sûr que les médias et les politiques de droite et d'ailleurs qui ne cessent de titrer et discourir sur le péril islamiste seront responsables. Bien sûr que les éditorialistes et le Président actuel lui-même qui renvoient dos à dos extrême-droite et gauche radicale seront responsables. Bien sûr que l'armée et la police, au-dessus des lois et gangrénées par le racisme, seront responsables. Bien sûr que les politiques et militant•es qui en sont déjà à parler du troisième tour, comme si le RN allait laisser se dérouler normalement la vie démocratique et respecter les institutions, seront responsables.

Et j'en passe.

Mais seront aussi responsables, à leur très modeste échelle, celles et ceux qui, disposant d'un bulletin de vote pour empêcher les fascistes de prendre le pouvoir légalement, ne l'auront pas fait sous divers prétextes, mais notamment car leurs privilèges leur permettent de penser que Macron et Le Pen « ça revient au même ».

 

 

J’aurais pu ajouter ici, vu que ce sont des carnets pour moi-même, toute l’immensité des tâches personnelles que je dois accomplir d’ici juillet, mais même ici cela paraîtrait à la fois vain et immoral. Je note seulement que me regarde du coin de l’œil, sur ce bureau, le dernier livre de Cécile Wajsbrot, Nevermore, que m’a prêté un de mes étudiants de L3 il y a quinze jours, avant la pause pédagogique, livre dont j’ai lu ce matin le « prélude », et qui est apparemment un roman autour de la traduction de To the Lighthouse. Tout pour me plaire, mais je me disperse. Nevermore.

 

samedi, 23 avril 2022

23042022

 

Réveillé avant cinq heures par des cauchemars liés à la situation politique. J’ai terriblement peur que Le Pen « passe ». La démobilisation liée aux sondages et à l’impression d’un rejeu de 2017, associée à la banalisation du fascisme et au jeu dangereux de LFI, fait tout craindre.

Au lieu de travailler, continué de lire, entre 5 et 7, « mon » Lobo Antunes, dans le fauteuil de la bibliothèque. – C’est ce Lobo Antunes dont j’ai parlé lundi dernier dans le live Twitch auquel personne n’a pu se connecter et qui n’a pas été enregistré non plus par l’application.

Pendant que l’ordinateur démarrait (je suis à la salle à manger), j’ai griffonné ma to-do list du jour (ou du week-end ?). Volets ouverts, il s’avère qu’il pleut, ou qu’il a plu, donc, après la pluie sans discontinuer de ces derniers jours dans les Landes, nous voici de retour en Touraine pour la même flotte.

 

*            *

*

 

Le dernier billet écrit pour ce blog date du 22 février. Tout billet publié à une date intermédiaire sera de facto rétrospectif. Peut-être que j’aurai la force de faire cela.

 

07:23 Publié dans 2022 | Lien permanent | Commentaires (0)

vendredi, 22 avril 2022

22042022

 

Retour à Tours. Courses, lessive, bricoles, ménage. Longue visio Jitsi avec A*, qui a réussi à trouver un job d’été, pour juillet-août – 1.600 euros de salaire, net dit-il. On a longuement évoqué l’organisation de l’été, puis les masters, puis les élections.

Ma grand-mère se porte de nouveau mal. Et je redors mal (la situation politique en France, la 3e guerre mondiale qui se profile).

 

Soir : A History of Violence – que je me rappelais mal. Excellent Cronenberg pourtant.

 

22:20 Publié dans 2022 | Lien permanent | Commentaires (0)

jeudi, 21 avril 2022

21042022

 

Pluie toute la journée. Déjeuner au Taj, à Dax.

 

En fin d’après-midi, après un dernier mah-jong avec ma mère, dernière belote avec mon père. Lors du mah-jong en 4 manches, C* a pu faire deux Kong en une seule manche. (Ce doit être rarissime.)

Soir : quelques parties de Loup-Garou (cela faisait longtemps). Comme on avait remplacé la Noiseuse par le Soulard après les 3 premières parties, mon père s’est emmêlé les pinceaux à un moment donné et s’est emberlificoté dans son scénario. Toujours un succès.

 

22:40 Publié dans 2022 | Lien permanent | Commentaires (0)

mercredi, 20 avril 2022

20042022

 

Ce débat entre Macron et Le Pen était navrant sur toute la ligne : Le Pen nullissime mais « normalisée », Macron jamais attaqué ni pris à défaut sur son bilan (désastreux), les enjeux écologiques totalement absents – un simple réservoir post-moderne de blagounettes et détournements pour réseaux sociaux. C’est un cliché, mais si vrai : notre démocratie est malade, épuisée, délétère.

 

mardi, 19 avril 2022

19042022

 

Journée à Bilbao. Pluie sans discontinuer sur la route, et sous les parapluies à Bilbao et Durango même, aussi. L’exposition Dubuffet du Guggenheim était de taille modeste, mais passionnante : comme après Chaumont l’été dernier, envie de remettre sur le métier mon texte d’il y a quinze ans.

Nous avons visité trois autres expositions, dont une, à l'Azkuna Zentroa (lieu étrange et presque terrifiant), du collectif Cabello/Carceller autour de la figure de Catalina de Erauso et des transidentités.

 

C* a acheté deux romans graphiques en espagnol. Je me suis contenté de photographier trois éditions différentes d’Ulysses en castillan, et de feuilleter Dubliners en basque (Dublinarrak, de mémoire).

 

Grâce à sa statue, on a découvert Antonio de Trueba, dont je doute qu’on lise le moindre livre.

 

21:43 Publié dans 2022 | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 22 février 2022

22022022

 

On entend le chant des merles, très tôt désormais, puis à 6 h le chantier – je ne sais où – reprend (bruits métalliques des bennes) et le chauffage démarre. Se lever, la nuit n’est pas trop courte.

Aujourd'hui, date palindrome.

Un mois ou presque sans écrire dans ces carnets ; je vais tenter de rédiger quelques « entrées » a posteriori.

 

06:37 Publié dans 2022 | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 21 février 2022

21022022

 

Reprise du travail, fatigué, le moral dans les chaussettes. En m’y remettant, dès 7 h du matin, dans mon bureau, puis en cours, je me suis « chauffé » et ça allait mieux. O*, fiévreux et épuisé suite à la 3e injection de Pfizer hier, a dû garder la chambre. Quand je suis rentré de ma journée de cours, à 16 h 30, il commençait à aller mieux. Nous avons même regardé le premier épisode de la deuxième saison d’OVNI(s) après avoir regardé, médusés, inquiets, une partie de l’allocution de Poutine et le décryptage dans l’émission Les Informés.

Ma grand-mère, que j’avais laissée vendredi, lors de ma visite à l’hôpital de Saint-Sever, dans un état d’apathie quasi totale, a l’air de bien se remettre : ma tante nous a envoyé encore aujourd’hui une photo d’elle, l’œil vif, petit sourire en coin, comme nous l’avions vue encore à Noël, disons, ou peut-être – les photos peuvent être trompeuses – comme nous avions pu passer deux heures avec elle mardi avant son probable AVC.

 

22:10 Publié dans 2022 | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 20 février 2022

20022022

 

J’avais du travail, et je n’ai pas foutu grand-chose : mauvaise humeur et mauvais moral de n’en avoir pas fait davantage. Dans l’après-midi, j’ai lu (mal) une quinzaine de pages de Ulysses afin d’avoir « de quoi dire » pour le troisième live Twitch de demain soir.

Le soir, j’ai terminé de lire Wunderland de Caitriona Lally, second roman de cette jeune autrice irlandaise, choisi presque par hasard sur les étagères d’Irish fiction de l’immense librairie Kennys Bookshop la semaine dernière : bonne pioche, car c’est à la fois drôle, grinçant et très dérangeant. C’est un roman très juste, je pense, sur ce que ça représente réellement, dans les détails, de vivre avec une personne gravement dépressive et suicidaire. C’est aussi un roman qui, dans la mesure où l’action se déroule à Hambourg, multiplie les jeux translinguistiques entre l’allemand et l’anglais, et dont le personnage masculin principal ne cesse d’imaginer, en anglais, de nouveaux noms collectifs, pas seulement pour les animaux. On l’aura compris, c’est le genre de roman que je lis avec une part de mon attention captée par l’hypothèse de la traduction.

Abyss dominical : gagné 90 à 80 contre O*.

Au fond, je crois que je n’aspire profondément qu’à une chose : la retraite. Mais elle n’arrivera, au mieux, que dans vingt ans.