mercredi, 20 avril 2022
20042022
Ce débat entre Macron et Le Pen était navrant sur toute la ligne : Le Pen nullissime mais « normalisée », Macron jamais attaqué ni pris à défaut sur son bilan (désastreux), les enjeux écologiques totalement absents – un simple réservoir post-moderne de blagounettes et détournements pour réseaux sociaux. C’est un cliché, mais si vrai : notre démocratie est malade, épuisée, délétère.
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mardi, 19 avril 2022
19042022
Journée à Bilbao. Pluie sans discontinuer sur la route, et sous les parapluies à Bilbao et Durango même, aussi. L’exposition Dubuffet du Guggenheim était de taille modeste, mais passionnante : comme après Chaumont l’été dernier, envie de remettre sur le métier mon texte d’il y a quinze ans.
Nous avons visité trois autres expositions, dont une, à l'Azkuna Zentroa (lieu étrange et presque terrifiant), du collectif Cabello/Carceller autour de la figure de Catalina de Erauso et des transidentités.
C* a acheté deux romans graphiques en espagnol. Je me suis contenté de photographier trois éditions différentes d’Ulysses en castillan, et de feuilleter Dubliners en basque (Dublinarrak, de mémoire).
Grâce à sa statue, on a découvert Antonio de Trueba, dont je doute qu’on lise le moindre livre.
21:43 Publié dans 2022 | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 22 février 2022
22022022
On entend le chant des merles, très tôt désormais, puis à 6 h le chantier – je ne sais où – reprend (bruits métalliques des bennes) et le chauffage démarre. Se lever, la nuit n’est pas trop courte.
Aujourd'hui, date palindrome.
Un mois ou presque sans écrire dans ces carnets ; je vais tenter de rédiger quelques « entrées » a posteriori.
06:37 Publié dans 2022 | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 21 février 2022
21022022
Reprise du travail, fatigué, le moral dans les chaussettes. En m’y remettant, dès 7 h du matin, dans mon bureau, puis en cours, je me suis « chauffé » et ça allait mieux. O*, fiévreux et épuisé suite à la 3e injection de Pfizer hier, a dû garder la chambre. Quand je suis rentré de ma journée de cours, à 16 h 30, il commençait à aller mieux. Nous avons même regardé le premier épisode de la deuxième saison d’OVNI(s) après avoir regardé, médusés, inquiets, une partie de l’allocution de Poutine et le décryptage dans l’émission Les Informés.
Ma grand-mère, que j’avais laissée vendredi, lors de ma visite à l’hôpital de Saint-Sever, dans un état d’apathie quasi totale, a l’air de bien se remettre : ma tante nous a envoyé encore aujourd’hui une photo d’elle, l’œil vif, petit sourire en coin, comme nous l’avions vue encore à Noël, disons, ou peut-être – les photos peuvent être trompeuses – comme nous avions pu passer deux heures avec elle mardi avant son probable AVC.
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dimanche, 20 février 2022
20022022
J’avais du travail, et je n’ai pas foutu grand-chose : mauvaise humeur et mauvais moral de n’en avoir pas fait davantage. Dans l’après-midi, j’ai lu (mal) une quinzaine de pages de Ulysses afin d’avoir « de quoi dire » pour le troisième live Twitch de demain soir.
Le soir, j’ai terminé de lire Wunderland de Caitriona Lally, second roman de cette jeune autrice irlandaise, choisi presque par hasard sur les étagères d’Irish fiction de l’immense librairie Kennys Bookshop la semaine dernière : bonne pioche, car c’est à la fois drôle, grinçant et très dérangeant. C’est un roman très juste, je pense, sur ce que ça représente réellement, dans les détails, de vivre avec une personne gravement dépressive et suicidaire. C’est aussi un roman qui, dans la mesure où l’action se déroule à Hambourg, multiplie les jeux translinguistiques entre l’allemand et l’anglais, et dont le personnage masculin principal ne cesse d’imaginer, en anglais, de nouveaux noms collectifs, pas seulement pour les animaux. On l’aura compris, c’est le genre de roman que je lis avec une part de mon attention captée par l’hypothèse de la traduction.
Abyss dominical : gagné 90 à 80 contre O*.
Au fond, je crois que je n’aspire profondément qu’à une chose : la retraite. Mais elle n’arrivera, au mieux, que dans vingt ans.
21:51 Publié dans 2022, Lect(o)ures | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 17 février 2022
17022022 (les mensonges criants d'Engie)
10:54 Publié dans 2022 | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 13 février 2022
13022022 (fantôme)
Le jour des 77 ans de mon père, et la veille de notre retour en France, je me lance, dans le salon donnant sur le vieux bourg de Salthill, à Galway, à la découverte de Joseph O'Connor - si chaudement et souvent recommandé par sa traductrice Carine Chichereau. Des milliards d'autres fers au feu mais on ne peut pas toujours attendre... Le roman tourne autour de la figure, essentielle, de Molly Allgood / Maire O'Neill, actrice qui a notamment créé le personnage de Pegeen dans The Playboy of the Western World mais qui fut aussi le dernier amour de Synge.
11:57 Publié dans 2022, Autoportraiture, Lect(o)ures | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 24 janvier 2022
24012022
Premier échec au Wordle, en allemand. Je n'avais pas vu que le site distinguait U et Ü donc j'avais exclu, à partir de "BEUTE", tous les mots en U/Ü. Queerdle confirme sa fixette autour de termes qui ne sont pas seulement queer, mais surtout hyper sexuels.
(Pour la grille en allemand j'ai commis d'autres erreurs en 6 mais j'étais un brin désespéré.)
12:04 Publié dans 2022, Words Words Words | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 22 janvier 2022
22012022 (les non-dits de Fisherman's Friends)
Hier soir, nous avons regardé Fisherman’s Friends, un film britannique de 2019 à partir d’une histoire vraie. C’est une comédie plutôt distrayante, bien jouée, dans laquelle l’histoire d’amour et les passages plus dramatiques se voient à vingt lieues à la ronde. Gros sabots mais regardable.
Ce qui m’a fait tiquer en le regardant, c’est qu’il y a trois personnages de Black British ou afrodescendant·es : à part un type au look un peu jamaïcain dans un pub londonien et qui n’a pas, il me semble, de nom, les deux autres occupent de très hautes fonctions sociales. Face à la communauté des pêcheurs de Cornouailles, pauvre mais douée de solidarité et de « valeurs » autres que le fric, Troy (qui dirige une grosse major) et Leah (directrice d’un label important) représentent le pouvoir financier ainsi que la culture contemporaine ; tous deux ont sous leurs ordres des dizaines d’employé·es, blanc·hes pour la plupart, et, surtout, ne comprennent rien à la « culture traditionnelle » anglaise.
Dans le contexte complexe post-Brexit, cette représentation binaire opposant le pouvoir économique culturel détenu par les afrodescendant·es aux Blanc·hes des coins « reculés » dont la culture pluricentenaire est effacée ne laisse pas seulement un goût saumâtre (pun intended) ; elle est carrément mensongère. En effet, il n’y a pas d’afrodescendant·es qu’à Londres ou dans les grandes villes, et surtout le pouvoir économique et culturel leur reste largement inaccessible. S’il s’agit d’une fable, il faut prêter attention à son dénouement : Danny, qui a racheté le pub pour se racheter de sa faute morale, vient fêter ça et oublie sa voiture sur la jetée. Le dernier plan voit la petite communauté de Cornouailles rassemblée regarder, en rigolant, la bagnole qu’engloutissent les flots. Par contraste avec toutes les scènes tournées à Londres, cette communauté (monoraciale) semble représenter l’idéal d’authenticité que Danny cherchait sans le savoir pendant toutes ces années perdues à faire du fric.
Un des mensonges du film, c’est que Leah et Troy ne comprennent rien à la culture « traditionnelle » (qui occupe un large spectre, des chants de marins aux Beatles). Or, les Black British, on le sait, ont été, comme tous les Britanniques, biberonnés à la britpop, aux séries télé culte et aux dessins animés. Dans une scène, très drôle au demeurant, Henry dit à Troy que Danny est resté en Cornouailles car il cherche à se choper « the girl with the Noddy car » [la fille avec la voiture de Oui-Oui (par parenthèse, la voiture en question est une 2CV)]. Troy réagit en s’exclamant : « Who’s Noddy ? ». Pour drôle que soit la réplique, elle reprend tout un vieux cliché raciste post-impérialiste selon lequel la communauté des afrodescendant·es a ses propres références culturelles et ne peut en rien s’approprier Shakespeare ou Sherlock Holmes (ou Enid Blyton…).
Dans un sketch de la série Little Britain, les auteurs David Walliams et Matt Lucas se moquaient justement des préjugés des Anglais·es blanc·hes incultes incapables de s’imaginer qu’une personne d’allure non européenne puisse mieux parler anglais et avoir des goûts culinaires conventionnels (fish and chips) ; dans Fisherman’s Friends, il semble que ce soit plutôt du côté des non-dits des Little Englanders et des tenants du repli identitaire fantasmé que le réalisateur cherche à jeter ses filets.
On ne peut trop en faire dire à une comédie « sans prétention », et sans doute suis-je pas mal influencé par mes lectures de ces derniers temps, et notamment par Brit(ish) d’Afua Hirsch, mais un film comme celui-ci parle d’une société, et de son époque, de la nôtre. Il parle sans doute très fort du sanglot de l’homme blanc, et de la fragilité blanche.
11:15 Publié dans 2022, Tographe | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 21 janvier 2022
21012022
Grand soleil aujourd’hui, et vent frisquet – à vélo je supportais manteau, cagoule et gants, même dans l’heure de midi. Après une bonne matinée de travail, j’ai pris un café (enfin, pour être exact : chocolat puis vin chaud) au Tourangeau avec L* mon ancien étudiant de M2 qui élabore cette année un projet de thèse tout en prenant un peu de temps pour lui, s’essaie à l’écriture romanesque etc. Deux heures bien sympa, avec au moins deux conseils de lecture : Et Nietzsche a pleuré d’Irvin Yalom, et les livres de Cassirer (un nom autour duquel je tournais à l’époque de mes études et que je n’ai jamais exploré).
17:30 Publié dans 2022 | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 20 janvier 2022
20012022
Depuis quelque temps, et notamment que je suis devenu strictement végétarien (août 2020), il m’arrive – quand je déjeune seul – d’aller acheter un sandwich dans la boulangerie où j’achetais naguère d’excellentes tartes salées et qui a changé d’enseigne il y a un an. Je retombe presque à chaque fois sur le sandwich végé chèvre ou végé brie, qui coûte 4,90 € et qui est bon sans plus. Ce midi, à 13 h 40, après une surveillance d’examen de substitution et juste avant le Conseil de Faculté, je m’y suis rendu, n’ayant pas le temps pour de plus longs menus, et comme il n’y avait plus du tout de sandwich j’ai choisi un pain à la châtaigne, qui coûtait moitié moins cher et qui était excellent.
15:51 Publié dans 2022 | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 19 janvier 2022
19012022
Hier ma grand-mère a été de nouveau hospitalisée, car elle se plaignait du cœur et son aide a appelé les pompiers. Il s’avère qu’elle a le Covid, mais, dixit le personnel de l’hôpital, « ça va ». Ça va : cela ne signifie rien, dans le cas d’une personne âgée de bientôt 95 ans, avec insuffisance cardiaque chronique et divers problèmes de santé pas bénins depuis quelque temps. Cela signifie sans doute qu’elle n’a pas de symptômes graves liés au Covid (fièvre, pneumopathie).
Ma mère a aussi fait un autotest, positif. J’espère qu’elle va pouvoir se reposer mais elle passe son temps à effectuer des formalités pour ma grand-mère. Mon père et elle doivent donc annuler leur virée de quelques jours histoire de s’aérer du côté de chez ma sœur.
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mardi, 18 janvier 2022
18012022
En dépit d’une journée de travail à la maison, j’ai fait l’aller-retour à l’université, tout d’abord pour participer à la remise ou découverte des cadeaux du Secret Santa ; à l’initiative de notre collègue secrétaire de L1/MEEF, presque une vingtaine de collègues ont participé, et j’ai eu un opuscule que je ne connaissais pas, La paresse de Joseph Kessel – j’ai consacré à cette occasion une petite vidéo hors-série. L’autre motif était moins réjouissant, mais comme il implique un élément un peu confidentiel de ma charge de directeur de département, je ne peux trop en dire. Heureusement, tout s’est bien passé (c’est-à-dire qu’en fait il ne s’est rien passé).
15:15 Publié dans 2022 | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 16 janvier 2022
16012022
Je ne vois pas très bien en quoi Paris est censé être un « mot ». Soit Queerdle accepte les noms propres, soit il y a un mot dont le sens m’échappe ici en anglais.
Le Wordle du jour est solar, l’adjectif qui donne son titre au roman d’Ian McEwan sur lequel j’avais dirigé le mémoire de M2 de mon étudiante – désormais collègue – C. B.
09:04 Publié dans 2022 | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 15 janvier 2022
15012022
Depuis quelques jours, mon fil Twitter s’est parsemé – voire encombré – de suites de petits carrés colorés ; j’ai fini par comprendre qu’il s’agit d’un jeu nommé Wordle, ou Sutom (le boustrophédon de « motus ») en français, ou Termo en portugais etc. Comme il n’y a qu’une seule grille par jour, le jeu ne peut pas devenir addictif, mais il ne faut évidemment pas partager la solution, de sorte que ce sont les résultats, sous forme de carrés indiquant le nombre de coups et la progression (lettres mal placées, lettres absentes etc.), qui s’affichent sur les profils des personnes dont je suis le compte ; apparemment, d’ailleurs, ces suites de carrés rendent Twitter absolument abominable pour les mal- ou non-voyants qui se servent d’un logiciel de lecture vocale.
Comme alternative, j’ai commencé à poster des citations contenant le mot à trouver. Il y a aussi plusieurs grilles différentes, comme celle du Queerdle.
Matin : long (dernier) cours de traductologie d'agrégation interne, en visio. Certain-es collègues me demandent de leur réexpliquer des points de grammaire qui relèvent du programme de seconde, ce qui ne laisse pas de m'inquiéter quelque peu.
Après-midi à comater dans le sofa, en lisant de la poésie, en buvant du thé, en regardant vaguement un match de rugby.
Soir : The Draughtman’s Contract, 3e visionnage pour moi. O* a aimé (on va en faire un vrai cinéphile). J’ai vu que Greenaway avait continué à faire des films depuis le dernier vu au cinéma, 8+1⁄2 Women. Envie aussi de me re-regarder The Falls et A Zed and Two Noughts (dont j’avais parlé, je crois, lors de mes premiers mois de blog). Greenaway est gallois ; je l'ignorais.
22:12 Publié dans 2022, Tographe, WAW, Words Words Words | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 14 janvier 2022
14012022
Matinée aux Tanneurs, encore, puis après-midi à tenter de corriger des copies. Trois lessives et les courses m’ont permis d’échapper en partie à la corvée, remise à plus tard (14 sur un paquet de 54, pas terrible).
Ce matin, j’ai reçu une étudiante très en retard pour son dossier de mobilité internationale Corée et Australie, puis deux étudiantes d’échange anglaises, chacune à son tour, afin de constituer leur emploi du temps à partir de leur choix de cours approuvé par l’université d’origine. Cela fait 11 ans que je fais ce travail, en plus du reste, et je commence à saturer. Je crois être le seul, d’ailleurs, à m’occuper à la fois des étudiants entrants et sortants. Bref…
Fini de lire What White People Can Do Next. Je continue ma lecture du dernier roman de Gurnah, Afterlives. Un peu déçu par Triste boomer, le roman paru ce mois d’Isabelle Flaten, et que j’avais acheté mercredi à la Boîte à livres (une fois n’est pas coutume).
[Dans le titre de l'essai d'Emma Dabiri, le plus dur à traduire est l'adverbe next.]
17:32 Publié dans 2022 | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 13 janvier 2022
13012022
Manifesté ce matin, dans le froid, de Jean-Jaurès à la préfecture. Comme toujours à Tours, et plus encore quand le cortège se compose majoritairement de profs (les AED auraient pu mettre de l’ambiance, mais les rares personnes un peu vivantes sont plombées par les zombies des alentours), la manifestation était silencieuse, léthargique, molle. Malgré tout la grève est très suivie dans l’ensemble du pays, et – victoire en soi – les syndicats ont réussi à faire s’asseoir le ministre Blanquer à la même table qu’eux plus de deux heures, alors que ce sinistre fossoyeur nous crache à la figure depuis quatre ans et demi sans jamais écouter ce que disent celles et ceux qui sont « sur le terrain ».
Ce matin, donc, pas un chant, pas un slogan. J’ai essayé de lancer quelques Blanquer Démission, ou même – plus pour rigoler, de façon citationnelle – « Blanquer, salaud, le peuple aura ta peau ! », mais pas moyen. Le soir, à dix heures, les annonces ont forcément déçu : pa grand chose, donc il faut (faudrait) poursuivre, accentuer la pression. Malheureusement, la profession est globalement aussi molle que les Touanrgeaux, et peu encline à faire vraiment grève.
Commencé la lecture de What White People Can Do Next d’Emma Dabiri. Comme j’ai lu ou parcouru pas mal de livres sur le sujet depuis quelque temps, je suis parfois un peu blasé, mais là, je retrouve à la fois le style vigoureux et si original de cette autrice, ainsi que sa profondeur analytique. (Don’t Touch My Hair, lu avec l’exemplaire de la B.U., et que je n’ai pu acheter, récemment, que dans l’édition américaine qui porte un autre titre, est un des meilleurs essais que j’ai lus.) Bien sûr, aucun des deux livres n’est traduit en français, et je doute de convaincre Albin Michel.
Mes parents sont rentrés vers huit heures du soir des obsèques de mon oncle, à Bagnères-de-Bigorre.
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mercredi, 12 janvier 2022
12012022
Il faisait un froid glacial, ce matin, à vélo, à 7 h 30 du matin et de nouveau à midi quand je suis remonté. Si je n’avais pas acheté un vélo électrique en août, il y a un moment que je ne ferais plus le trajet de cette façon : la Tranchée, que je gravissais péniblement en finissant, en sueur et/ou hors d’haleine, à 7 à l’heure, je la grimpe tranquillement, en allant même parfois plus vite que les voitures. Par contre, les doigts gelés même sous les gants, c’est moins rigolo.
17:25 Publié dans 2022 | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 11 janvier 2022
11012022
Hier soir, j’ai eu un cadeau pour ma fête, finalement : une friteuse électrique toute neuve. C’était en grande partie un gag, mais comme j’avais reçu quelques heures plus tôt par voie postale l’exemplaire de l’édition Alma de Ulysses de Joyce, j’ai pu annoncer une nouvelle série de vidéos, ULYSSE DANS LA FRITEUSE. Ce n’est, là encore, qu’à moitié une blague, car avec le centenaire de la publication du roman, je me suis dit qu’il fallait enfin que je le lise en entier, et que je fasse des vidéos autour de cette lecture, des circonstances dans lesquelles la précédente (seule tentative (1995 ?)) n’avait pas abouti, etc.
Après une matinée à régler toute une tripotée de tracas administratifs aux Tanneurs, rentré en vélo sous un grand et froid soleil, pour le déjeuner.
14:33 Publié dans 2022 | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 10 janvier 2022
10012022
Accueilli ce matin par notre secrétaire, F*, qui, arrivée plus tôt, avait dû décoller deux immenses affiches Zemmour Président d’un de nos panneaux pédagogiques.
Le reste de la journée, menues tâches, mais surtout gros dernier coup de collier pour renvoyer la totalité des épreuves corrigées de la traduction à Albin Michel. L’assistante éditoriale a accompli un travail remarquable et avait relu le texte au peigne fin également. J’ai pu annoncer sur Facebook et Twitter en avoir fini. Plus qu’à attendre la parution d’Une histoire des Noirs en Europe d’Olivette Otele début mars. J’espère que la pandémie n’empêchera pas les événements de lancement qui sont prévus, et qui me permettraient aussi de revoir l’autrice, avec qui j’échange souvent mais que je n’ai pas revue depuis une éternité.
À présent j’aimerais que d’autres projets de traduction sortent de terre.
14:33 Publié dans 2022 | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 09 janvier 2022
09012022
Levé à 4 h 15 pour conduire A* à Nantes, d’où partait son vol pour Dublin. Rentré à 9 h 30 avec 500 bornes dans les bottes ; je me suis recouché et ai même rendormi une petite heure. Toute la journée je me suis traîné avec l’énergie d’un aï. Ce week-end, j’ai quand même fini de lire plusieurs livres qui étaient en cours de lecture, dont le très beau roman de Chinelo Okparanta Under the Udala Trees et le poème lyrique très politique de Timba Bema, Sauver la ville.
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samedi, 08 janvier 2022
08012022
Matin : cours d’agrégation interne via Teams.
Après-midi : diverses glandouilles, quasi zéro énergie.
Soir : téléfilm nullissime (Meurtres en Corrèze).
22:30 Publié dans 2022 | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 07 janvier 2022
07012022
Mon test PCR d’hier étant négatif, j’ai pu aller travailler deux heures cet après-midi à l’université.
Le soir, deux parties effrénées de The Game avec L° et A°, et même avec A* (ou Alpha – oui, lui (il a vingt ans révolus désormais)), qui déteste les jeux de société et de plateau mais qui a accepté de se faire violence.
23:39 Publié dans 2022 | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 06 janvier 2022
06012022
Mauvaise nuit, forcément, aussi car, tant que je ne sais pas si je suis guéri du Covid, je crèche à la chambre du sous-sol, difficile à chauffer. Or, le temps s’est nettement refroidi. Crise d’angoisse aussi, à 4 h 30, mêlant trucs de boulot et peurs plus viscérales.
08:21 Publié dans 2022 | Lien permanent | Commentaires (1)
mercredi, 05 janvier 2022
05012022
Mon oncle, hospitalisé le matin du 31, en réanimation depuis trois jours, est mort cette nuit, du Covid.
20:20 Publié dans 2022 | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 04 janvier 2022
04012022
Ciel d’un gris uniforme, le temps est à la pluie. Et rafraîchit (un peu).
Afin de pouvoir photographier les oiseaux qui se ravitaillent à la mangeoire j’ai ressorti le Lumix, car les smartphones font des photos exécrables dès qu’on cherche à zoomer, et ainsi je vais pouvoir mieux tenir ma résolution de poster chaque jour une ou des photos sur Flickr.
J’ai fini les 250 et quelques copies de L1. Plutôt favorablement impressionné par le nombre important d’étudiant-es qui ont bûché, à défaut d’avoir tout compris ou tout retenu. On sent un certains sérieux de la part de la promotion, globalement. Est-ce un effet du hasard ? est-ce parce que le cours de concepts clés, consacré désormais aux études post-coloniales, les intéresse davantage que les années passées (Biblical culture) ? est-ce que cette génération s’est mieux préparée à travailler de façon autonome, avec deux années de lycée très perturbées par la crise du Covid et les divers confinements ou semi-confinements ?
Il faudrait que je fasse enfin la première de plusieurs vidéos en souffrance. Tant qu’à être en huitaine pour cause de Covid, justement. Demain, A* et moi essaierons encore une fois d’effectuer un test PCR.
15:15 Publié dans 2022 | Lien permanent | Commentaires (0)