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vendredi, 08 janvier 2021

Polyphonies

Difficile de se tenir à l'écriture quand le reste du travail rend tout cela plus difficile encore. Au moins, j'ai le prétexte, parfois, que le travail m'a empêché d'écrire. Ces jours-ci, je suis accaparé par les signatures de programmes d'études des étudiant-es qui postulent pour un semestre ou une année dans les universités partenaires d'Asie et d'Australie. Est-ce l'effet de l'étouffement ressenti avec les confinements, il n'y a jamais eu autant de candidatures.

 

J'ai passé une partie d'après-midi à lire, au salon, dans un des deux cabriolets offerts par mes parents, le roman de la romancière tunisienne Hella Feki, Noces de jasmin, paru l'an dernier aux éditions Lattès. Sans l'admirable Ahmed Slama, je n'aurais pas eu vent de ce livre. La structure et le fonctionnement narratif (alternance de 5 narrateurs à la première personne, dont un non-humain (la cellule)) rappelle le roman de Véronique Tadjo autour de la pandémie d'Ebola, En compagnie des hommes.

Il va falloir remettre sur le métier les vidéos.

 

Il fait un froid mordant. Toute la journée, brume et brouillard.

Depuis hier, j'ai mis en route une séance quotidienne de vélo d'appartement, au sous-sol, dans la chambre d'amis reconvertie depuis août en salon musical, et donc aussi désormais en salle de sport. À chaque séance de vélo correspond l'écoute d'un vinyle, avec pause médiane pour retourner le disque. Ce matin, c'était Africa / Brass de Coltrane, et confirmation que c'est peut-être le seul disque de Coltrane que je trouve ennuyeux, pénible presque.

 

jeudi, 07 janvier 2021

Au sujet de l'"envahissement" du Capitole par des terroristes suprémacistes

Petit avertissement aux journalistes et aux "simples citoyen-nes" (dont certain-es parmi mes contacts Facebook) qui disent que les événements d'hier marqueront la rupture entre Trump et l'essentiel de sa base, ainsi que des ténors des Républicains : cela fait 5 ans qu'on sous-estime systématiquement (et moi le premier, jusqu'en 2017) le soutien dont bénéficie Trump, et qui a permis à 70 millions d'Américain-es de voter pour lui en novembre, malgré tout ce qu'il a fait.

 

L'électorat républicain adore l'ordre et déteste le chaos ? Sans doute, mais quid du soutien officiel de Trump aux "Proud Boys" ?

Depuis hier, des millions de partisans de Trump, totalement "qanonisés", diffusent partout (y compris en France, en français) l'idée que ce sont les "antifas" déguisés en pro-Trump qui ont semé le chaos à Washington. Ces gens sont des complotistes : la vérité est toujours ailleurs.

Tout ce qui se passe depuis hier (l'élection des démocrates en Géorgie, le "lâchage" de Pence, l'invasion du Capitole) confirme leurs biais : c'est le "deep State" qui continue de s'en prendre au pauvre petit Donald seul contre tous, ce sont les gauchistes qui font une mise en scène (j'ai vu des analogies avec l'incendie du Reichstag en 1933, avec les antifas US dans le rôle des nazis, et les pro-Trump dans le rôle des pauvres communistes injustement accusés, c'est renversant au sens fort), etc.

On sous-estime le degré de fanatisation de la base trumpienne après 5 ans de mensonges. N'oublions pas que ce type a constitué son capital politique de départ sur son soutien à la théorie conspirationniste "birther", selon laquelle Obama n'était pas américain. N'oublions pas qu'avec Conway, Pence, McConnell et tou-tes les autres qui ont donné un pouvoir toujours grandissant à Trump (ses "enablers"), c'est la "post-vérité" et les "faits alternatifs" qui règnent depuis 4 ans.

 

Ce n'est pas l'escarmouche d'hier, ni la vision du drapeau confédéré dans le "saint des saints", le Congrès, ou d'un gros connard en boots dans le fauteuil de Pelosi, qui va faire retomber ces gens dans la réalité. Ni de l'autre côté de l'Atlantique, ni en France, où, comme le chantait Ferrat, les Pinochet en puissance travaillent aussi du képi. Il n'y aurait qu'à réactualiser : qu'ils se nomment Zemmour, Raoult, Dati, Guérini ou Praud, les Kellyanne Conway en puissance travaillent aussi du clavier.

 

mercredi, 06 janvier 2021

hache plus

Ce mois de janvier, entre autres nouveaux projets, les vidéopoèmes hache plus, reprise par d'autres moyens et sous une autre forme de l'ancienne rubrique Aujourd'hier.

L'idée est de filmer un peu au hasard (ou, en tout cas, sans idée préconçue) chaque jour, et de faire le montage avec légendage le lendemain. L'intérêt est de ne pas "faire le film" immédiatement, de laisser décanter. Et l'objectif final de la série, son résultat, je ne le connais pas moi-même.

 

mardi, 05 janvier 2021

Boiseries

Aujourd'hui, le menuisier est enfin venu installer la nouvelle porte de la chambre d'amis, et la nouvelle rampe de l'escalier qui conduit du sous-sol au rez-de-jardin. En voyant le résultat, on se dit qu'on aurait dû faire faire cela depuis fort longtemps. C'est toujours comme ça.

 

Mes parents sont arrivés dans l'après-midi, pendant que j'étais à l'université pour une autre surveillance d'examen, de L1 cette fois. Ils nous apportaient, outre quelques cartons et bricoles qui traînaient encore du déménagement de la maison de Hagetmau, les deux fauteuils offerts pour Noël, et le vieux vélo d'appartement de ma mère : je n'aurai plus aucun prétexte pour ne pas faire ma séance quotidienne de vélo. Ces derniers temps, avec le froid et les averses, ma pratique était devenue très irrégulière : vivement le printemps !

Ma mère m'a également rapporté le nouveau livre d'Isabelle Flaten, que l'éditeur, Le Nouvel Attila, avait envoyé dans les Landes, je ne sais pourquoi. Elle l'a lu avant de me le passer. Elle m'a aussi rapporté le roman de Tendai Huchu que je lui avais prêté à Noël ; pas eu le temps d'en parler avec elle.

 

21:39 Publié dans 2021 | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 04 janvier 2021

Un froid de canard sur le site Tanneurs

Pour le billet de ce jour, je vais me contenter de copier-coller mon statut Facebook de ce matin :

 

Ce matin, rentrée sur le site Tanneurs, pour surveiller un examen de L3.

L'épreuve étant de 9 à 11, mes collègues et moi arrivons dès 8 h 25 pour préparer les amphis. Nous constatons qu'il fait un froid de canard, probablement pas plus de 10°, plus froid même que dans les couloirs et le hall de l'Extension.

Nous avons fait appeler l'Antenne Technique Immobilière : aucun résultat.

J'ai tenté d'appeler deux bureaux différents de la Faculté Lettres et Langues : "l'Université de Tours est fermée, veuillez rappeler le lundi 6 janvier 2020" (oui, vous avez bien lu).

En attendant, les étudiant-es composent en se caillant, et en gardant leurs manteaux.J

ai installé deux radiateurs à bain d'huile dans chaque amphi, ce qui était tout à fait dérisoire : soit que les prises soient condamnées pour ce genre d'appareil, soit que le plan incliné empêche son utilisation, les 4 appareils ne fonctionnent pas (alors qu'ils marchent parfaitement dans les bureaux).

Il n'y a pas que le Covid19 qui tue l'Université : il y a aussi et surtout l'incurie administrative.

EDIT de 9 h 50. À 9 h 45, la ventilation des amphis a démarré. On sent de l'air... froid. Faut-il en conclure que le système de ventilation (primordial contre le Covid) ne fonctionnait pas avant ? que le chauffage n'avait pas été lancé ?

 

dimanche, 03 janvier 2021

Par la Mayenne

C'était étrange, cet aller-retour à Rennes, notamment pour apporter un second radiateur à A*, dans son appartement de Cesson-Sévigné. Et malgré cela il nous dit ce soir que ça chauffe lentement. (Il n'est pas frileux et il sait manier autant l'euphémisme que l'hyperbole.)

Je me suis arrêté deux ou trois fois sur le chemin du retour, brièvement car je n'ai pas pris l'autoroute et je voulais aussi passer quelques heures avec O*, un peu morose entre la fin des vacances et le départ de son frère ; une autre fois, je ferai de vrais détours, pour voir, filmer etc. Aujourd'hui, j'ai surtout filmé en conduisant (mais les deux mains sur le volant, les yeux rivés sur la route) ; je verrai ce que je fais demain de ces images, pour le projet hache plus.

La campagne mayennaise est loin d'être laide, même sous la grisaille.

Je la pense injustement décriée.

 

samedi, 02 janvier 2021

Repasser

Deuxième jour de l'année, et déjà en retard.

Levé à huit heures et des poussières. Ce matin, entre autres, j'ai fait le repassage ; il va neiger de l'or, car si je le fais trois fois par an c'est le bout du monde.

(Quand j'étais étudiant, j'avais appris à repasser mes habits, mais fort médiocrement, et c'était devenu une boutade habituelle avec ma mère, de lui faire deviner si la chemise que je portais avait été repassée ou non.)

 

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Il fait beau et sec, il a gelé ; un merle s'aventure jusqu'à la vitre de la porte-fenêtre pour y chercher des miettes ; les merlettes sont plus timorées. J'ai dans la tête Au bal masqué de La Compagnie Créole.

 

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vendredi, 01 janvier 2021

Nouvel An

Avec la nouvelle année, et le premier café, c'est l'occasion d'écrire quelques mots d'espoir (espérons...) et de bilan (relatif et provisoire).

Souhaitons-nous de sortir du marasme, c'est-à-dire que la vaccination nous permette de vivre, donc de mettre fin à la pandémie dans sa version la plus aiguë, et de revivre normalement, ou le plus normalement possible, afin que nous puissions collectivement, et en formant le vœu qu'il ne soit pas trop tard, nous attaquer au chantier de la transition écologique et économique. Là est, aurait toujours dû être, l'urgence.

 

*

*             *

 

Sur le plan personnel, je n'ai pas à entrer dans le détail (ces carnets n'ont jamais été un journal intime), mais disons qu'en ouvrant cette rubrique 2021, j'espère tenir le rythme. Par honnêteté je l'écris ici : j'ai plusieurs semaines à rattraper pour la rubrique précédente, que j'ai réussi à tenir chaque jour jusqu'au 6 décembre, avant de sombrer les 7, 9, puis chaque jour après le 10 décembre : vingt-trois billets à rédiger a posteriori, donc. J'avais d'ailleurs commencé la rubrique *2020* avec des blancs, des atermoiements, des inquiétudes. Tout cela est trop compliqué, trop fatigant.

Trop compliqués, toujours, ces projets dans lesquels je m'engage, ne me tenant à rien de durable. En 2020, je n'ai écrit qu'une trentaine de billets du projet Balayages, je ne me suis pas tenu aux Sonnets aphones, et j'ai écrit la moitié (300 et quelques textes tout de même) du Projet Scarlatti, dont toute la structure arithmétique impliquait de l'achever avant la fin de l'année 2020. Les différents chantiers vidéo n'ont pas de terme fixe (à l'exception du Projet Pinget, interrompu en août 2019 après dix mois de travail intense, et que j'aimerais reprendre), donc ils s'accommodent mieux de mes sautes d'humeur et de mes longues périodes d'apathie (d'engourdissement ? de prostration ? d'inertie ? CRISCO ne m'est d'aucune aide).

Je ne veux, ici, m'engager à rien, si ce n'est à signifier mon envie, toujours présente, jamais vraiment poussée à son terme, d'écrire un livre, et même, au fond, surtout, d'écrire des livres.

(Des livres sans adverbe ? ce serait une gageure.)

 

*

*             *

 

Hier après-midi, j'ai pu photographier une magnifique Mésange huppée. Cela m'a suggéré que l'année qui allait s'ouvrir ne serait peut-être pas si pourrie que ça. Allez savoir.

 

Mésange huppée (Lophophanes cristatus), rare au jardin - Tours-Nord, 31 décembre 2020

 

 

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lundi, 21 décembre 2020

{bandits}

Il y a cinq semaines et cinq jours, j'ai fêté quarante-six bandits, et j'enlève une des deux oreillettes pour pouvoir écrire, car ces bandits que j'écoute me parasitent et m'empêchent d'écrire. Or, j'écris, je dois continuer d'écrire. C'est comme un séisme, de magnitude 1,3 sur l'échelle. Sur l'échelle, à chaque barreau, c'est comme grimper au haricot magique.

 

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dimanche, 20 décembre 2020

{bouffon·nes}

Il y a cinq semaines et quatre jours, j'ai fêté quarante-six bouffon·nes, et chacun d'entre eux, ou d'entre elles, me parlant dans l'oreillette, il a fallu arracher l'oreillette, mais seulement une, il n'est pas possible de mener la course à son terme sans qu'on se laisse parler, sans ce bavardage plus sérieux, plus sensé que le sien propre. Chacun·e de ces 46 rustres précieux·ses m'accompagnant ce jour-là, et avant, et après, je n'ai pas écrit. Et j'ai tellement de mal à écrire. Il faudrait assaisonner la saison nouvelle de fiats divers.

Il faudrait nourrir la saison nouvelle de fiats faits divers.

Il faudrait assaisonner assassiner la raison nouvelle, de faits divers.

Il n'y a pas de vagabondage dans la ville.

 

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mercredi, 16 décembre 2020

{banditismes}

Il y a cinq semaines, j'ai fêté quarante-six banditismes, les miens. Mes prises de bec ou mes prises en otage.

Il est difficile d'assumer sa criminalité.

 

Toujours les grands mots.

 

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mardi, 15 décembre 2020

{bagarres}

Il y a quatre semaines et six jours, j'ai fêté quarante-six bagarres, contre tout et surtout contre rien, car je suis le spécialiste des cavalcades contre des moulins à vent.

 

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lundi, 14 décembre 2020

{bassines}

Il y a quatre semaines et cinq jours, j'ai fêté quarante-six bassines. Voici un des objets usuels, quotidiens, dont je devrais m'inspirer plus largement. L'objet, et le mot, porte en lui un grand risque Ponge, et un non moins grand risque Roubaud, mais il faut savoir s'affranchir. Et franchir les haies avant la ligne d'arrivée. Le jour de mon anniversaire, j'ai vidé la bassine de la buanderie dans les toilettes du sous-sol, et j'ai récuré approximativement la grande bassine orange de la salle de bains. On parlera un autre jour du panier à linge.

 

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dimanche, 13 décembre 2020

{bactéries}

Il y a quatre semaines et quatre jours, j'ai fêté quarante-six bactéries, et non moins de virus, quand bien même il faudrait ajouter milliers ou millions au nombre (la biologie n'est pas mon fort). Or, je me rappelle

un camarade dont le nom de famille était Terry, qui avait redoublé sa seconde avant de poursuivre d'ailleurs fort brillamment jusqu'en classe prépa, ingénieur etc. ; un prof lui avait lancé, pour plaisanter :

est-ce que tu diras ça au bac, Terry ?

 

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samedi, 12 décembre 2020

{bicyclettes}

Il y a quatre semaines et trois jours, j'ai fêté quarante-six bicyclettes, quoique le seul VTT d'A* me suffise, pour le peu que j'en fais, mais je récupèrerai bientôt le vélo d'intérieur de ma mère. Tours de roues, tours de roues, je tourne et je roule et je tourne et je roule en pensant.

 

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vendredi, 11 décembre 2020

{blablas}

Il y a quatre semaines et deux jours, j'ai fêté quarante-six blablas, car la parlote me connaît, on lui rend souvent hommage, visite, et forcément lire La Danse du fumiste de Paul Emond, dans tout cela, ce n'est pas rien. Aucune contrainte

de n'écrire qu'une seule phrase par jour, par billet, mais

avez-vous remarqué que je me suis déballonné le texte s'est déballonné ?

On veut dire qu'avant de multiplier les avant j'ai renâclé, regimbé : foin de parlote, les paragraphes d'octobre auraient commencé par vingt lignes de -avant-avant-avant- et ce n'était pas

possible.

 

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jeudi, 10 décembre 2020

Les 50 livres africains du site Brittle Paper

Le site Brittle Paper vient de publier ses recommandations de 50 livres africains publiés en 2020.

Sur 50 livres, 43 ont été écrits directement en anglais.

5 ont été traduits du français (et encore, il y a Mabanckou et Slimani dedans...).

1 a été traduit du portugais.

1 a été traduit d'une langue africaine pré-coloniale : il s'agit d'une anthologie de poésie amharique.

 

Ce biais linguistique est absolument insupportable. Je ne veux plus qu'on me dise que "ça permet quand même de faire des découvertes" ou que "ce genre de liste a forcément des défauts". L'anglocentrisme, au sens linguistique, de médias de langue anglaise qui se disent souvent indépendants ou originaux, est un énorme problème esthétique et politique. Cela n'ouvre rien ; cela referme, resserre.

 

Je ferai remarquer que Brittle Paper donne, pour chaque livre, un lien vers la page Amazon du livre en question. Il n'était pourtant pas difficile, dès que c'était possible, de mettre en lien la page Web de la maison d'édition africaine diffusant le livre, par exemple, ou le site African Books Collective. Comme par hasard, cette liste favorise aussi, très massivement, des autrices et des auteurs publié-es en Europe ou aux Etats-Unis, aux dépens des maisons d'édition africaines, et je n'ai même pas eu le courage de compter le nombre de textes écrits par des autrices ou auteurs nigérian-es (à vue de nez, la moitié ou pas loin !).

 

{bigarreaux}

Il y a quatre semaines et un jour, j'ai fêté quarante-six bigarreaux. Ce n'est plus (ce n'était plus (d'où la  :  tarte))

la saison des bigarreaux.

 

On ne citera pas les Annales de pomologie belge et étrangère.

 

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mercredi, 09 décembre 2020

{branquignols}

Il y a quatre semaines j'ai fêté quarante-six branquignols, dans la joie et la bonne humeur, dans la colère et l'énervement, dans l'allégresse et le chagrin, dans le dépit et la douceur, dans le régal et la mélancolie, dans la liesse et la griserie.

 

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mardi, 08 décembre 2020

Sonnet émoji du 08.12.2020

Le 8 décembre restera à tout jamais une date monumentale dans l'histoire de la poésie.



En effet, c'est le 8 décembre 2020 que Guillaume Cingal, dont l'œuvre comptait déjà quelque 15 ou 20 "sonnets émojis", en composa un dont UN VERS ENTIER était composé d'une émoticône.

 

sonnet émoji 08122020.jpg

 

{briques}

Avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-hier j'ai fêté quarante-six briques, celles que je n'ai pas gagnées ce mercredi-là à la loterie européenne

mais je

ne joue plus jamais à la

       loterie européenne.

 

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lundi, 07 décembre 2020

{baltringues}

Avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-hier j'ai fêté quarante-six baltringues, moi inclus

car il ne faut pas oublier de voir la poutre.

Le mot baltringue lui-même, quand l'ai-je entendu, puis employé, pour la première fois ? Il y a quinze ans tout au plus, dirais-je. Il ne faudrait pas non plus

que ceci se transforme en répertoire lexicographique

(c'est toujours la tentation).

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dimanche, 06 décembre 2020

Jeu littéraire dominical

Ce jeu traîne sur Twitter depuis déjà quelque temps, et quand je me décide à faire ce genre de choses, je ne fais évidemment pas les choses à moitié, et je triche pour ne pas avoir trop à trancher.

 

jeu des auteurices.JPG

 

Pour tout dire, j'avais même songé à d'autres colonnes / rubriques. Il manque, dans ce tableau, au moins Charlotte Delbo, Ovide, Pouchkine et Thomas Bernhard.

 

{bastringues}

Avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-hier j'ai fêté quarante-six bastringues, car il importe d'aimer le crin-crin et le grand n'importe quoi. Je l'ai déjà écrit mais il aurait fallu que je prenne des notes. Moins d'un mois plus tard, je suis incapable de dire ce qu'on a écouté, comme musique, comme albums, ce jour-là. Tout est compliqué, à ce titre, et comment ne pas diluer ou tourner en rond, à ce stade.

 

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samedi, 05 décembre 2020

Petit erratum à un communiqué gouvernemental

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Erratum : "Quand il y a trois cent cinquante ETUDIANTS pour des amphis de trois cents places, c'est qu'on est DANS UN PAYS QUI A TOTALEMENT ABANDONNE SES UNIVERSITES".

 

 

{burettes}

Avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-avant-hier j'ai fêté quarante-six burettes, à ajouter un peu d'huile de vidange dans les gonds de la porte du garage, dans les plateaux du VTT, dans la serrure de la boîte à lettres, dans les gonds de la porte de la buanderie, dans les phrases qui coulissent mal, dans les vidéos qui prennent la tangente, dans les cours en visio criblés de grimaces, dans les articles de la presse nigériane, dans les articulations de mes phalanges, dans le rasoir sans lame, dans la vie sans épaisseur, dans la route qui chemine au petit bonheur la chance.

 

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