dimanche, 08 octobre 2006
Guillaume Cingal, nullement histrion
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mardi, 05 septembre 2006
Je ne suis pas basque (et pourtant)
Parc Sainte-Radegonde, 27 août 2006. (Pas loin des lamas.)
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dimanche, 03 septembre 2006
Série de cinq coloquintes pour Papotine
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samedi, 02 septembre 2006
Vous êtes au deuxième étage (et moi donc)
01:40 Publié dans Autoportraiture | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Ligérienne
jeudi, 31 août 2006
Vendredi 13, Robinson 0
Eberlué, joyeux, tu joues de l'harmonica. Je suis déjà loin, dans les baïnes et les éclaboussatoires.
11:40 Publié dans Autoportraiture | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 29 août 2006
Sortie de village
08:20 Publié dans Autoportraiture | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 27 août 2006
Gouttière enfoncée & chemise blanche
Aribout de Bournoiseau, Argenton-sur-Creuse, 8 juillet 2006.
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vendredi, 25 août 2006
Autoportrait escargot
18:10 Publié dans Autoportraiture | Lien permanent | Commentaires (3)
mardi, 27 juin 2006
Exposition Simone Lacour
Il vous reste une semaine pour aller admirer, au premier étage du Château de Tours, l'oeuvre variée de Simone Lacour, peintre et sculpteur belge née en 1926, et dont cette rétrospective montre les différents visages, les multiples facettes.
Ce dimanche, l'artiste elle-même se tenait, digne et droite, près du petit bureau de bois de l'accueil, dans le grand et somptueux couloir où étaient exposées ses toiles, aquarelles, dessins et objets de moindre format.
Elle discutait avec la dame préposée à l'accueil.
Dans les salles se trouvaient, accrochées aux cimaises, les toiles de (très) grand format et - chacune sur son pédiestal - les sculptures.
Sans être une artiste de premier plan, Simone Lacour donne à voir quelques scultpures et quelques crayonnés d'une grande beauté. Les toiles sont plus inégales, à mon goût : de grandes réussites ligneuses ou ignées, abstraites et sombres, côtoient certaines, qui, plus figuratives, semblent plus convenues ou au bord d'un imaginaire un peu kitsch.
Un dimanche émouvant, dans la pierre époustouflante du Château, et non sans se mirer dans le Vellum - Féminin de la grande dame.
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dimanche, 22 janvier 2006
Vendredi 13, un attentat facial
Suite de 4.
J’attendais. Ma face s’est muée progressivement en bouillie de carton, en phrases livresques – et je ne savais plus à quel saint me vouer.
Saint Attila, protégez-moi, mes cheveux ne repoussent pas.
Voyez cette figurine qui m’empoisse les yeux, ces caractères rouges qui m’empâtent la langue. À quel saint me vouer, dans quel antre devenir ermite, dans quelle gangue attendre ma métamorphose ?
À la crise de vers succéda l’image, douce et cruelle, de la chrysalide.
11:25 Publié dans Autoportraiture, Ecrit(o)ures, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (3)
mercredi, 18 janvier 2006
Triple autoportrait dans le parc de Chenonceau
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lundi, 16 janvier 2006
Recoins méconnus d'Amboise, 4
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vendredi, 13 janvier 2006
Vendredi 13, ou l’Inattendu
Il avait rendez-vous avec elles, devant la cathédrale Saint-Gatien, c’est-à-dire sur le parvis. Une grive mauvis passa dans le ciel encore brun de nuages et de nuit, à quelques encablures pourtant de midi. Il ne les vit pas venir. Il avait connu l’une des deux dans un monde que les ignorants disent virtuel, et ne la connaissait pas de vue ; l’autre était l’amie de la première, et il la connaissait moins encore.
Il faisait les cent pas, variant les itinéraires avec plaisir, choisissant la première esplanade, ou la deuxième, s’immobilisant quelques minutes près des niches vides de leurs saints, les scrutant comme si ces évidements détenaient le secret de ce qui fait toute notre joie : l’évidence et le mystère. Parfois, il tirait son appareil photographique pour saisir qui sait quel détail de pierrerie, ou tel fragment de rue ; ou encore, je le vis, à midi déjà passé, alors que le froid devait lui engourdir le manteau, empeser ses lunettes aux verres rectangulaires et d’un noir martial, dur, acéré, se prendre en photo, à bout de bras, mais non sans s’être au préalable caché le visage derrière le livre de poche (il attendait cette Eurydice de fortune) qu’il avait emporté avec lui.
Oui ; il faut dire qu’il lisait parfois, comme dans un bréviaire, de son air monacal, un petit livre curieux, à couverture grise à peine marquée du rouge d’un visage et de caractères d’imprimerie (titre et nom d’auteur, certainement). Je l’observai. Je me disais qu’il était curieux qu’il eût ainsi prévu tous les accessoires d’une attente interminable et vouée à l’échec, à l’absence de rencontre. Jouait-il la comédie de l’attente ? Et qui était-il ?
Il lisait. N’est-ce pas faire des manières – lire ainsi, comme dans un bréviaire, en faisant les cent pas devant une cathédrale ?
Vers midi et quart, un homme l’aborda, lui demanda assez sauvagement « Vous êtes Guy ? », à quoi il lui fallut répondre par la négative, d’un air d’abord surpris, puis amusé. Moi aussi, je trouvai cela amusant que lui, qui attendait depuis quelque temps déjà deux femmes qu’il ne connaissait ni d’Ève ni d’Adam, se vît de la sorte aborder. A midi vingt, un jeune couple que nous avions vu, lui et moi, entrer dans la cathédrale un bon moment auparavant, sortit par le portail de gauche. Se jetant dans la Loire (n’a-t-il pas, comme tout un chacun, une montre ou un téléphone portable faisant office d’horloge ?), il leur demanda l’heure.
Il les avait entendu, avant, parler des saints absents de leur niche, de modillons, de façades polychromes que restitue, de nos jours, un savant jeu de lumières. « À Chartres », avait dit la jeune fille, mince lame de couteau rousse – j’avais été tenté de m’immiscer dans leur conversation, en leur disant que c’était surtout la cathédrale d’Amiens qui était réputée pour son éclairage polychrome. Je m’étais retenu – et là, lui, il sautait le pas, quelle banalité, pour leur demander l’heure…
Il ne traîna pas longtemps à débiter pieusement ses patenôtres, à lire ses fadaises, à prendre ses photos loupées, à émincer sa silhouette. Il fila, sitôt l’heure (midi vingt) annoncée par le jeune homme. De toute son attente, il ne s’était absenté qu’une minute, vers 11 h 50, pour aller rôder devant l’entrée du Musée des Beaux-Arts, anxieux – sans doute – d’avoir fait fausse route et de s’être trompé sur le lieu du rendez-vous… sans jamais perdre de vue le parvis de la cathédrale. Son autre absence, ce fut vers midi dix, pour aller rendre hommage au gisant si émouvant des jeunes enfants de Charles VIII – attribué tantôt à Michel Colombe tantôt à son neveu Guillaume Régnault – mais si furtivement, une minute à peine, qu’il pensait ne pas courir de risque.
Je suis seul à savoir si, pendant cette minute, deux dames ne se sont pas présentées sur le parvis, ont scruté un à un les trois portails, ni si l’une d’entre elles ne se sera pas exclamée « C’est sûr, avec un tel retard, il n’aura pas attendu… » Seul à le savoir, je le laisserai dans le doute. Cela lui apprendra à faire les cent pas.
16:00 Publié dans Autoportraiture, Moments de Tours | Lien permanent | Commentaires (2)
lundi, 09 janvier 2006
Halcomanie 5 : l'air sombre devant le banc
01:55 Publié dans Autoportraiture | Lien permanent | Commentaires (6)
samedi, 07 janvier 2006
Halcomanie, 4
01:45 Publié dans Autoportraiture, Ecrit(o)ures, Hors Touraine | Lien permanent | Commentaires (2)
vendredi, 06 janvier 2006
Halcomanies, 3 : Portrait of Guillaume Cingal as a Younger Morrissey
01:40 Publié dans Autoportraiture, Hors Touraine | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 05 janvier 2006
Halcomanie, 2
01:35 Publié dans Autoportraiture, Hors Touraine | Lien permanent | Commentaires (1)
mercredi, 04 janvier 2006
Double coup double
Je cherche une citation précise de Hervé Guibert, dans L'Image fantôme, et je tombe sur celle-ci, plus belle encore :
Mon désir va vers les personnages qui entrent intrusément dans le cadre familial. ("Photo animée", p. 50)
Je le parcours. Le pré reverdit de son encre noire, encore. Il faudrait citer chaque phrase de ce livre. Voilà, enfin, celle que je promis de recopier dans ce carnet de toile :
Les photos que je trouve bonnes, moi, sont toujours les photos loupées, floues ou mal cadrées, prises par des enfants, et qui rejoignent ainsi, malgré elles, le code vicié d'une esthétique photographique décalée du réel. ("Inventaire du carton à photos", p. 40)
Voilà une citation, qui, outre réparer un oubli, devrait contribuer à un débat.
Halcomanie, 1
01:30 Publié dans Autoportraiture, Hors Touraine | Lien permanent | Commentaires (4)
mardi, 03 janvier 2006
Paysage et autoportrait
... que je reste de glace ...
... aucun monde ne te remplace ...
01:25 Publié dans Autoportraiture | Lien permanent | Commentaires (7)
vendredi, 30 décembre 2005
Autoportrait en hommage à Bacon et Munch (rien que ça)
01:05 Publié dans Autoportraiture | Lien permanent | Commentaires (8)
lundi, 12 décembre 2005
La triste vérité, II
I.
G.
I.
G.
I.
G.
23:30 Publié dans Autoportraiture | Lien permanent | Commentaires (3)
dimanche, 11 décembre 2005
La triste vérité
" Non, vraiment, il vaut mieux que tu ne souries pas..."
(Ce que l'on dit à Guillaume Cingal, à propos de photos.)
23:25 Publié dans Autoportraiture | Lien permanent | Commentaires (11)
vendredi, 09 décembre 2005
Un briquet (à la loupe)
23:15 Publié dans Autoportraiture | Lien permanent | Commentaires (1)
jeudi, 08 décembre 2005
Guillaume Cingal et l'Orangerie
23:10 Publié dans Autoportraiture | Lien permanent | Commentaires (4)
lundi, 05 décembre 2005
Guillaume Cingal, avant la pluie sur la pinède
22:55 Publié dans Autoportraiture | Lien permanent | Commentaires (1)