samedi, 23 octobre 2010
Donald Barthelme Made A Miniature
13:00 Publié dans Autoportraiture, Le Livre des mines, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 15 juillet 2010
Grand débordement d'activité, I
[Ferré et Thiéfaine sont les deux chanteurs que je connais qui parlent du Chambertin.]
Arrivée à Hagetmau, divers rangements, ménage etc.
Samedi 10. La Ceinture de jade d’Anatoli Kim. Jackie McLean. Déjeuner sous les arbres.
6 h du soir, course d’Audignon (Deyris) aux arènes de St Sever, aux 9/10 vides (avec Richard). Marty vainqueur, belle prestation du local Plassin, frères Vergonzeanne décidément en déclin. Courtiade use du coudrier sur le cuir des dames. Lalanne pas veinard sur la sans corde. Du beau linge dans le callejon, dont la Zahia des coursayres (Mme Vincent Muiras, il semble). Pointeur débutant archinul, maintes broncas vers la pitrangle.
Soir, petite finale.
Dimanche 11, anniversaire d’A. 10 à table, parents, grands-parents, Mamie J. et V.
Matin, ballons et tronçonneuse. Midi, sangria infecte mais le reste impeccable. Cadeaux en nombre pour A., « yes ! » à chaque coup ! Discussions post-prandiales et vaisselle.
5 h, course de St-Cricq (Dargelos), très moyenne (euphémisme), arènes mi-pleines. Bien placés, presque pas au soleil. Même pointeur gamin nul que la veille, en progrès sauf au moment de la comptabilisation finale individuelle (Lapoudge, 19 écarts globalement convenables, totalement oublié, même derrière Dumecq). Lendresse vainqueur. Frères Deyris suprêmes, surtout J.-F. muselant la sans corde après tumade sur Dumecq. Un tourniquet parfait de Lapoudge, capturé sur vidéo.
Soir, finale lamentable à la télé avec bocadillos et victoire de l’Espagne aux forceps.
Lundi 12. Mrs Dalloway, en bribes, juste le premier tiers (du moins à 6 h 30 du soir, heure à laquelle j’écris ces bribes elles-mêmes). Boogaerts. Pas de course, mais Défis & Champions en DVD à la télé en guise de quatre-heures, avant bonne promenade au Louts. [Crapaud mort gonflé de vermine en plein soleil au milieu du boulodrome. O. n’a pas compris, A. dégoûté.]
Matin, achat de déshumidificateurs car la moisissure a gagné trop de terrain.
« Quelques enduits et je termine. »
Mardi 13. Sur la vieille bécane, toujours (combiné du clavier Fujitsu de 2002 et de l’écran Philips de 2000). Continue Mrs Dalloway. Passage de voitures en trombe sur la route de Monségur. Ratatouille. Saturnin, pour O. (au-delà du ridicule). Acheté le guide vert du Languedoc-Roussillon chez Caldéra. Signe le plus évident, pour moi, de « la grande déculturation », la disparition de guides détaillés, et en particulier des Guides bleus. Regret de ne pas en avoir acheté une pleine fournée quand la collection existait encore, ou de n’en trouver qu’usés, jaunis ou cornés chez les bouquinistes ou les antiquaires.
Furieux de voir le grand cercle où « ils » avaient fait brûler des feuilles et des branches ne pas se remettre de son état calciné – toujours grand pourfendeur in petto (et à haute voix) de l’écobuage. Pas de course aujourd’hui, j’écris ces lignes à onze heures moins dix.
Mrs Dalloway, de Peter Walsh avant midi au dîner de Peter Walsh (‘Bartlett pears’).
Hélicoptères en permanence (avant le 14 juillet ?). Que de remue-ménage aujourd’hui.
Premières idées pour le cours de M1. Different from (/ to, than) → les constructions prépositionnelles après les adjectifs. Autres constructions en from. Utilisations de from dans les textes théoriques (philosophie, littérature, histoire). [Oui, tout juillet dans un seul document.]
7e compagnie, le soir, pour A. – plié de rire à plusieurs endroits. Moins nanard que dans mon lointain souvenir. On a dû pouvoir dire ou écrire, à l’époque, que ça réinventait complètement le comique troupier. Au lit, commencé Underworld, pas longtemps. [La barre d’espace, peu réactive, me fait des blagues, composant des agglutinés.]
Mercredi 14. [Neuf heures et demie.] Poursuivi quelques pages d’Underworld, je ne comprends rien aux règles du baseball donc une partir du tour de force stylistique m’échappe. Cela sent un peu le tour de force, dès le départ. À suivre… Vais lire les 25 pages restantes de Mrs Dalloway.
Désintoxication de café presque totale (juste une petite tasse milieu de matinée). Pas de thé, du tout.
Max Roach & Clifford Brown.
Au lever on a cru au beau, et puis : vent, soleil par intermittences – ça peut donner tout et son contraire.
Après-midi et soirée : Concours de la Corne d’Or à Nogaro. Foule. Belles vaches, sorties festival des sauteurs distrayantes (dont un tout à fait inédit et épatant triple saut périlleux avant et sur la vache par Louis Ansolabéhère), et triomphe de Thomas Marty, tenant du titre et auteur d’un intérieur absolument époustouflant. Le garçon devient meilleur chaque année. Côté trophées, triplé et carton plein de l’Armagnacaise : Barrouillet cordier d’argent ému aux larmes, Ibañeza indétrônable et Baronne vache de l’avenir.
D’où vient la passion et surenchère de Virginia Woolf pour les points-virgule ?
Plus d’hélicos (c’était donc ça).
Jeudi 15. Record de la coiffeuse la plus abrutie & la plus inculte pulvérisé. (Jocelyne, dite « Joss », à Hagetmau.) Avouez que la concurrence est rude…
Continué d’ébrancher des gaules – activité essentielle de ce début d’été – au point de devoir manier le sécateur de la main gauche (triple ampoule à l’index de la main droite (mon père avait raison : « mets des gants de jardinage, Guillaume ! »)).
Pas d’Underworld.
Bassine de 6 kilos de prunes quasi achevée (en 4 jours). Pas besoin de faire des confitures, une famille de quatre estivants suffit amplement à la Cause.
Underworld, 100-122.
14:45 Publié dans Autoportraiture, Hors Touraine, Jazeur méridional, Lect(o)ures, Questions, parenthèses, omissions | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 22 juillet 2009
Coupesarte
00:10 Publié dans Autoportraiture, Hors Touraine, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (5)
vendredi, 02 mai 2008
Rue du Docteur Blanche

06:59 Publié dans Autoportraiture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris, autoportrait, intime
lundi, 31 mars 2008
Nombres, cordes

J'ignorais hier soir, en refermant 2666, le roman de Roberto Bolaño que je suis en train de lire, à la page 333, que je mettrais très précisément 22 minutes à revenir à pied du garage ce matin, après avoir emmené les enfants, qui chez la nounou, qui à l'école, et ce d'autant moins, curieusement, que j'avais remarqué, mardi dernier, en rentrant du travail, que le compteur kilométrique de la voiture qui se trouve en ce moment même entre les mains des mécaniciens affichait 110011, au point de me demander, quelques instants, si ce nombre était bel et bien, en vertu de sa nature palindromique, plus beau que 110010, question à laquelle je n'ai toujours pas trouvé de réponse. (Oui, j'ai une existence passionnante.)

Sinon, j'étais ravi de découvrir, lundi dernier, lors de l'avant-dernier concert (ou "midi musical") du Printemps musical de Saint-Cosme, le Trio à cordes de Villa-Lobos, pour lequel j'avais plutôt un préjugé défavorable, mais qui, à l'exception du troisième mouvement, qui donne une franche impression de "remplissage", est tout à fait remarquable. Plus tard, j'ai été surpris de découvrir que la fière Amazone répertoriait, sur ses différents sites nationaux, pas moins de trois enregistrements différents en CD... dont aucun n'est disponible, quoique le dernier, par le Kandinsky Trio, ait été publié il y a moins de quatre ans.

Lundi dernier, le trio que nous entendîmes à l'oeuvre était formé de trois (très) jeunes instrumentistes, la (remarquable) violoniste Eléonore Darmon, l'altiste Adeliya Chamrina (un brin paniquée, ou rivée à la violoniste, dans le trio de Schnittke) et le violoncelliste Yan Levionnois.
10:57 Publié dans Autoportraiture, Autres gammes, Moments de Tours | Lien permanent | Commentaires (2)
lundi, 14 janvier 2008
Pané coiffé ocre

12:33 Publié dans Autoportraiture | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : Ligérienne, Photographie
vendredi, 11 janvier 2008
Le monde (S'approprier) : Leçon 1
Que tout le jour ait fait grise mine, à se rafraîchir même, ce n'est rien. Neige, non. Une matinée dans les papiers, les prospectus, les affiches, mais aussi : les logiciels (ah !) ! Heureusement qu'au téléphone j'ai aussi pu évoquer les articles de Lyn Hejinian. D'aucun (oui, au singulier, pourquoi pas) a fumé un pétard à Chargé, ça ne s'invente pas. Qui d'autre m'a aussi, forme noble de péril, informé de l'existence de son blog. Au Juanita Banana (trop sombre, trop techno, trop branchouille), la cuisine est savoureuse, quoiqu'elle hésite entre trop d'horizons. Neige, non. On n'a pas réussi pour autant à passer entre les gouttes. L'écoute-bébé réagit aux avions. Bientôt fini de lire Neige, qui me laisse sur ma faim, sans doute parce que les nombreuses imperfections de la traduction gâchent mon plaisir. Des photographies argentiques de Londres, nébuleuses comme les souhaits prononcés sur les ronds-de-sorcière, emmènent la cadence. Ah, le finale du Nonett Nr 2 de Hanns Eisler... Bientôt fini tout bientôt. Neige, nom.
18:50 Publié dans Autoportraiture, Autres gammes, Le Livre des mines, Words Words Words | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Ligérienne, écriture
jeudi, 10 janvier 2008
. Holy William
On ne peut pas dire que la manie de l'autoportraiture m'ait beaucoup quitté, mais je répugne simplement à me dépoitrailler, fût-ce à bicyclette, face à trois poètes chypriotes (dont l'auteur).
20:20 Publié dans Autoportraiture | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Photographie, Ligérienne, Intime
samedi, 06 octobre 2007
Stage hypnotist Willie Single
Look into my eyes. Look into my eyes. The eyes. The eyes. Not around the eyes. Don’t look around my eyes. Look into my eyes.
(CLICKS FINGERS) You’re under.
You did not – repeat not – tape Red Dwarf off the television, you cheapskate.
Three, two, one – you’re back in the room.
14:40 Publié dans Autoportraiture | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : Photographie, Ligérienne
dimanche, 16 septembre 2007
Rondins & fientes, petites coulées
Vous me direz que je ne crains pas de me déconsidérer, notamment à la veille de deux importantes réunions où je dois assumer un visage austère et bienveillant, la face absolue de l'intellectuel "aux commandes".
Eh bien, vous répondrai-je, outre que ce carnétoile n'est (heureusement) guère lu par mes administrés ni par mes collègues, je vais tout de même m'empresser de publier un billet juste après cet hommage à Didier Goux, de sorte que disparaisse plus bas dans la page cette oubliable déjection.
Cela dit, le 21 juin 2006, date de cette belle prise, je ne vous avais encore nulle part péché, Mister D.G. !
17:10 Publié dans Autoportraiture | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : Photographie, Ligérienne
samedi, 01 septembre 2007
Guillaume Cingal sort du placard

Didier prétendait, ou pensait, il n'y a guère, que le Bartissol était un apéritif révolu. Il n'en est rien, comme le prouve l'autoportrait ci-dessus, saisi avant-hier. La bouteille, elle, a été achetée lundi dernier, ce qui était la conclusion (provisoire ?) d'une longue saga familiale que je vous épargnerai, tant le récit en serait fastidieux. Qu'il soit seulement dit que, jusqu'au 29 juillet 2007, je n'avais jamais entendu parler du Bartissol, ce Rivesaltes désormais distribué par Pernod, et encore moins de l'homme des voeux Bartissol.
Enfin, je ne me suis rendu compte qu'après coup de la symétrie entre ma mine d'ahuri tenant la boutanche et le sac en papier arborant donzelle dénaturée et vase en terre cuite. Si l'on ne me croit pas, tant pis... honni soit qui mal y pense...
(Pour attaquer septembre, t'aurais pu trouver mieux....)
10:45 Publié dans Autoportraiture | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : Photographie, Intime, Ligérienne, Alcool, Autobiographie
vendredi, 17 août 2007
Il me faut t'aimer - une pierre


07:00 Publié dans Autoportraiture | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : Photographie, Littérature
mardi, 14 août 2007
Avocat melon
La roche Tarpéienne n'est pas éloignée du Capitole, ce qui signifie aussi que le dépôt de vêtements et de vieux livres des Compagnons d'Emmaüs est proche d'un supermarché mal ficelé où jamais d'ordinaire je ne vais, et proche aussi du cabinet de pédiatrie où l'on n'a guère envie (croisons les doigts) de remettre les pieds avant la prochaine vaccination impérative d'Oméga.
Autrement écrit : je suis de retour en Touraine.
Une série de ronds points après des bâtiments et des murs de béton gris comme ci comme ça rafistolés, et on ne voit que panneaux vantant un film de Michel Boujenah avec l'affreuse Seigner et l'inepte Kad Merad, chiens promenés au vent lourd et chaud d'août gris. De quoi confisquer, dérober la ville à l'attention de ses habitants : kleptomanies toujours.
16:16 Publié dans Autoportraiture, Kleptomanies überurbaines, Moments de Tours | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : Ligérienne
dimanche, 12 août 2007
Vodka Lemon

C'était il y a onze jours, et je n'ai presque pas écrit une ligne depuis. Juillet fut assez faste, mais où est août ? (Une serveuse naine, ce n'est jamais qu'une brève de comptoir.)
09:57 Publié dans Autoportraiture | Lien permanent | Commentaires (23) | Tags : Photographie, Ligérienne
samedi, 30 juin 2007
Orhan et moi
Ils sont bien gentils, voire vils flatteurs, Fuligineuse et Didier... mais bon, hein... enfin, je suppose qu'il faudrait voir la fameuse photographie d'Orhan Pamuk...
10:35 Publié dans Autoportraiture | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : Photographie, Ligérienne
jeudi, 10 mai 2007
Peau forée (Le décolleté)
(5 mai 2007 : Langeais : le décolleté)
Il suffit d'avoir le menton méchamment blessé, avec ajouts d'éosine pour harmonies chromatiques, pour que les questions fusent, de la part des collègues comme des étudiants. Tu es tombé ? Vous êtes tombé ? Ouh la, tu as eu un accident ? Les meilleures hypothèses furent "c'est votre fils qui vous a griffé ?" (cela de la part d'une étudiante) et "ah, ça y est, ça commence, les flics t'ont tabassé" (dixit le collègue professeur de droit). Morne et monotone, je ne pouvais que répondre la même inéluctable et plate vérité : "non, c'est une lame de rasoir défectueuse". (Variantes : cut myself shaving ; Gillette a l'amour vache ; je n'ai jamais su me servir d'une perceuse...)
(10 mai : Tours : la décollation)
15:15 Publié dans Autoportraiture | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : Photographie, Ligérienne
jeudi, 19 avril 2007
Tête de veau & tripoux
Tiens, en ce 11 février, si je n'ignorais pas l'existence du pédant Juan Asensio, je n'avais pas encore goûté au brouet saumâtre de sa bile (qu'il prend pour du vitriol) ni à sa totale absence de sens de l'humour (qu'il déguise sous des dehors de sauvageon en croyant qu'il s'agit de sarcasmes)).
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Ajout de 16 h 15 :
Constatant que Juan Asensio avait enfin accepté d'ouvrir son blog aux commentateurs, je me suis permis - très légère moquerie par rapport aux tombereaux d'insultes dont le Basque fourbe m'inonde depuis un mois - d'y ironiser sur l'usage immodéré et infondé qu'il y fait des citations. Ayant reçu pour toute réponse du pseudonyme Ben une explication de texte du modus citandi qui ferait honte à un élève de seconde, j'ai écrit le commentaire suivant, après quoi j'arrêterai de ferrailler contre ces moulins à vent d'outre-Bidassoa :
Bien entendu, citer est faire acte de culture. Croyez-vous franchement que je critiquais le fait de citer en soi ? Avez-vous pu imaginer pareille imbécillité ? Je me contentais de pointer, assez ironiquement, la façon qu'a ce cher Juan Asensio de faire ce qu'il reproche aux autres...
Citer, oui, et plutôt deux fois qu'une... "nous ne faisons que nous entregloser", n'est-ce pas. Un centon peut être extrêmement stimulant, écrit dans un esprit particulier, avec un souci d'analyse particulier.
Ce n'est malheureusement pas le cas du Stalker, du moins dans ce billet (mais aussi dans de nombreux autres). Sa seule compétence consiste à transformer les hyperliens pointant vers mon blog en hyperliens pointant vers sa petite crotte pseudo-borgésienne : en fait, il a raté sa vocation et aurait dû être ingénieur informaticien. Pour cela, peut-être, il eût été autre chose qu'un imposteur au petit pied.
Puisque, fidèle en cela à son ascension, il continue de bafouer le droit à la libre expression en modifiant les commentaires publiés, je ne répondrai plus... surtout s'il s'agit de répondre à des anonymes dont le surnom, ne dépassant pas trois lettres, est une troncation postérieure sans charme et sans inventivité.
16:35 Publié dans Autoportraiture | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : Photographie, Autoportrait
jeudi, 05 avril 2007
Lire Renaud Camus, c'est renversant
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Techniquement, pas un autoportrait. Peut-être le trucage vaut-il "autorité" - ou l'appropriation, dans le style Nouveau Nouveau Roman, propriété intellectuelle ?
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Assommé sous le travail et les basses tâches, accaparé aussi par trois autres lectures en cours, je n'ai guère avancé dans le Journal de Travers depuis dimanche : hier soir, je devais en être aux alentours de la page 300 (soit même pas au cinquième de l'ouvrage (certes volumineux)). Or, ce que je voudrais noter ici, en toute hâte, c'est qu'une fois encore ce qui me séduit, dans la fréquentation de cette vaste oeuvre, c'est le démon de l'association, que je partage pleinement avec Renaud Camus. J'entends par là que la passion de R. Camus pour les signes et leurs métamorphoses, mais aussi pour les croisements formels les plus inattendus, rejoint la mienne ; mais, par ailleurs, immanquablement, à peine ouvert un tome de son journal, les coïncidences commencent à pleuvoir. Ainsi, ai-je passé trois heures à écumer et esquiver l'exposition Objet Beckett samedi avant de me rendre à la présentation du Journal de Travers ? Y ai-je écouté un entretien avec Raymond Federman ? Y ai-je admiré les différentes phases de la collaboration entre Beckett et Jasper Johns pour Foirades / Fizzles ? Eh bien, dans les 150 premières pages du Journal de Travers, il est question du retour de Jasper Johns à New York après sa collaboration avec Beckett, mais aussi d'un des livres que les éditions Denoël soumettent à Camus pour qu'il en fasse un compte rendu... livre dont l'auteur n'est autre que Raymond Federman. Que le patronyme de Federman signifie homme de plume, ou que le nom de Jasper Johns se prête à d'eventuels onzains acrostiches, n'est pas non plus étranger à cette vertigineuse empoignade dans le monde des signes.
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ARC-SEIN : RACINES
(Nous ne faisons que nous entregloser.)
11:10 Publié dans Autoportraiture | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : Littérature, Photographie, Ligérienne, écriture
lundi, 02 avril 2007
Lire Renaud Camus, ça donne la grosse tête
00:30 Publié dans Autoportraiture | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : Photographie, Ligérienne, Littérature
dimanche, 25 mars 2007
Nico Nu me dit que je suis relax

05:05 Publié dans Autoportraiture | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : Photographie, Ligérienne
dimanche, 11 mars 2007
Glissé loin des ombres (Ahalco, 11/11)

16:15 Publié dans Autoportraiture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Photographie, écriture
samedi, 10 mars 2007
Plus qu'une ombre penchée (Halco, 10/11)

17:20 Publié dans Autoportraiture | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Photographie
vendredi, 09 mars 2007
Onze quasiombres, 9/11

18:25 Publié dans Autoportraiture | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Photographie
jeudi, 08 mars 2007
Le Manteau du harle (Halco, 8/11)

19:30 Publié dans Autoportraiture | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : Photographie
mercredi, 07 mars 2007
Ombres, 7/11 (Miniature béton)

20:35 Publié dans Autoportraiture | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Photographie, Poésie
mardi, 06 mars 2007
Bouillon d'onze ombres, 6/11

On est tous un peu transformistes. On s'affiche. On est tous un peu exhibitionnistes. Jouant avec la mémoire vive, avec nos souvenirs d'éléphants, en avant les défenses.
21:40 Publié dans Autoportraiture | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Photographie, écriture